Football-the-story

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Jérôme Gnako

Jérome Gnako.png
Photo: ©Imago

 

Jérôme Gnako

 

Né le 17 février 1968 à Bordeaux (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Milieu offensif/Attaquant, 1m82

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 2 sélections

(Matchs amical: 1 sélection)

(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 14 octobre 1992 contre l'Autriche (2-0)

Dernière sélection : le 16 février 1994 contre l'Italie (1-0)

 

1985/86 Girondins de Bordeaux B (FRA) 12 matchs, 2 buts
1986/88 Girondins de Bordeaux (FRA) 6 matchs
1989 Olympique Alès (FRA) (Prêt) 7 matchs, 2 buts
(Championnat de France de D2: 6 matchs, 2 buts)
(Coupe de France: 1 match)
1989/91 Angers SCO (FRA) 69 matchs, 10 buts
(Championnat de France de D2: 63 matchs, 8 buts)
(Coupe de France: 6 matchs, 2 buts)
1991/94 AS Monaco (FRA) 117 matchs, 16 buts
(Championnat de France: 87 matchs, 13 buts)
(Coupe de France: 9  matchs, 2 buts)
(Ligue des Champions: 10 matchs, 1 but)
(Coupe des Coupes: 11 matchs)
1994/95 FC Sochaux (FRA) 14 matchs
1995/96 OGC Nice (FRA) 27 matchs, 1 but
 
Milieu offensif élégant et puissant, fin technicien, c’est avec l’AS Monaco que Jérôme Gnako connaîtra les plus belles heures de sa carrière, puisqu'il tutoie l'équipe de France.
 
Né à Bordeaux d'un père ivoirien et d'une mère périgourdine, Jérôme fait toutes ses classes chez les Girondins. Numéro 8 à l’ancienne, il préfigure le joueur moderne aussi physique que technique. Le 8 novembre 1986, le jeune joueur fait ses débuts en première division, à 18 ans et demi, contre Laval, au Parc Lescure. Deux petites minutes sur le terrain… qui lui permettent tout de même de contribuer à la conquête du titre de Champion de France 1987! Toutefois, sa jeunesse mais surtout sa nonchalance l’empêchent de s’exprimer pleinement chez des Bordelais à l'apogée. Faisant les frais d’une rude concurrence au milieu (Jean Tigana, Philippe Vercruysse, Jean-Marc Ferreri, René Girard, tous internationaux), il lui faudra attendre encore un an et demi avant de pouvoir, de nouveau, fouler les pelouses de l’Élite. Lors de la saison 1987-88, il ne cumule que… treize minutes en quatre entrées en jeu, lors des neuf premières journées. Impatient, il quitte les Marine et Blanc et pose ses valises à Alès. À l’époque le club camarguais est une solide formation de D2, qui peut compter sur une génération sympathique (José Pasqualetti, Patrice Cabanel et Gilles Leclerc) et qui a même manqué la montée en 1986. Jérôme y passe une saison, mais se blesse grièvement à la rotule. À l’issue de l'exercice, il est non-conservé et rejoint Angers, toujours à l'étage inférieur. Il accomplit deux belles années sur les bords du Maine, mais les résultats ne sont pas fabuleux: 10ème en 1990, il termine 4ème en 1991. Sa vitesse, son bon jeu de tête et un bagage technique déjà très sûr font pourtant merveille en D2.
 
Jérome Gnako.png
Photo: ©FFF

C'est alors l’AS Monaco d'Arsène Wenger qui le repère et le recrute en 1991. Il s’impose très vite au milieu de terrain, profitant du départ de Gérald Passi pour s’imposer en tant que titulaire. Dès ses débuts, il découvre les joies de la coupe d’Europe. Ainsi, en 1992, il atteint la finale de la Coupe des Coupes perdue 2 buts à 0 face au Werder Breme de Klaus Allofs. Second en championnat, il est également qualifié pour la finale de Coupe de France… qui n’aura jamais lieu en raison du drame de Furiani. Il connaît sa première sélection en équipe de France, lors d’un match amical face à l’Autriche après l’Euro: il remplace Laurent Fournier à la 65ème minute pour une victoire 1 but à 0. Les années monégasques de Jérôme correspondent à l'apogée de sa carrière. En 1994, il joue la Ligue des Champions avec l'ASM à la place de l’OM et atteint les demi-finales. Fort de ses résultats, il fait un retour en Bleu, où il est titulaire pour une rencontre amicale contre les italiens. Cette fois-ci, il est remplacé par Vincent Guérin à la 53ème minute. Malheureusement, c’est déjà le début de la fin. Zidane et Djorkaeff se révèlent sous le maillot frappée du coq, on ne le reverra plus laissé de côté par Aimé Jacquet. Puis souvent blessé, il baisse d'un ton et reste en retrait par rapport à Rui Barros et Enzo Scifo dans l'entrejeu monégasque. Il est condamné à partir.

Il troque la douceur monégasque contre la rigueur du climat sochalien. Cela ne lui réussit pas. Non seulement l’équipe descend en D2, mais en plus son genou ne tient plus en place… Jérôme enchaîne les rechutes. À cela s’ajoute un zona au visage qui l’affaiblit, une infection qui lui avait privé déjà d'une première sélection avec l'équipe de France face au Brésil en 1992. Il part alors se relancer à l’OGC Nice. Arthrose, cartilages usés, épanchement de synovie, ses genoux ne tiennent plus du tout le choc… À 28 ans seulement, le pauvre Jérôme est obligé de raccrocher les crampons… Rentré dans sa région natale, il devient ainsi le manager de l’US Cap Ferret, avec lequel il a continué à faire quelques apparitions. Il fait partie de ceux à l’origine de la venue de Jean-Pierre Papin comme entraîneur-joueur.
 
PALMARÈS
 
Finaliste de la Coupe des Coupes en 1992 (AS Monaco)
Champion de France en 1987 (Bordeaux)
Vice-champion de France en 1988 (Bordeaux) et 1992 (AS Monaco)


17/02/2022
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