Football-the-story

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René Girard

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photo: ©L'Équipe

 

René Girard

 

Né le 4 avril 1954 à Vauvert (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Milieu défensif, 1m78

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 7 sélections, 1 but

(Match amical: 1 sélection)

(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)

(Coupe du Monde: 5 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 14 octobre 1981 contre l'Eire (2-3)

Dernière sélection : le 10 juillet 1982 contre la Pologne (2-3)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 1 sélection

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png U18: 2 sélections

 

1972/74 Nîmes Olympique B (FRA) 21 matchs, 6 buts
1973/80 Nîmes Olympique (FRA) 216 matchs, 29 buts
(Championnat de France: 202 matchs, 27 buts)
(Coupe de France: 14 matchs, 2 buts)
1980/88 Bordeaux (FRA) 306 matchs, 25 buts
(Championnat de France: 241 matchs, 17 buts)
(Coupe de France: 35 matchs, 6 buts)
(Challenge des Champions: 2 matchs)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 13 matchs)
(Coupe des Coupes: 8 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 7 matchs, 1 but)
1988/91 Nîmes Olympique (FRA) 99 matchs, 5 buts
(Championnat de France de D2: 92 matchs, 5 buts)
(Coupe de France: 7 matchs)

 

Milieu de terrain aussi dur sur l'homme que talentueux balle au pied, René Girard a été un élément majeur du grand Bordeaux d'Aimé Jacquet au coeur des années 80.

 

Natif de Vauvert dans le Gard, René Girard fait toutes ses classes au Nîmes Olympique où il arrive à l’âge de 19 ans. Il y passera huit saisons. Mais le bonhomme a de l’ambition. Alors après avoir disputé 216 matchs et inscrit 29 buts pour son équipe de cœur, il décide, en 1980, de signer dans un club plus huppé: les Girondins de Bordeaux. Entraîné par le tout jeune Aimé Jacquet, les Girondins s’apprêtent à vivre une décennie de gloire et de succès. Il s’y impose rapidement comme l’un des joueurs-clés du système marine et blanc. Il était carreleur dès sa sortie de l’adolescence; il devient vite le ciment de l’unité bordelaise! Il contribue grandement au trois titres de champion de France remportés par le club au Scapulaire en 1984, 1985 et 1987. Avec Jean Tigana, il forme une paire de 6 de premier plan. Au-delà de ses qualités de récupérateur et son influence sur l’entrejeu, c’est son tempérament sanguin qui forge sa réputation. Une sorte de précurseur des Didier Deschamps, Gennaro Gattuso et autres Nigel De Jong. Le genre de mec qui n’a pas l’habitude de se déplacer pour rien et qui a plutôt tendance à laisser traîner la jambe. C’est certain, il a dû en inquiéter des meneurs de jeu.


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photo: ©Onze Mondial

 

Mais plus que ses crampons aiguisés et son sens du tacle, sa pugnacité et son endurance attirent l’attention de Michel Hidalgo alors sélectionneur de l’équipe de France. Si bien qu’en 1981, il intègre l’effectif des Bleus et réussit à participer à la Coupe du Monde en Espagne. Il comptabilisera au total sept sélections pendant lesquelles il plantera son unique but. Paradoxalement, le solide palmarès qu’il s’est forgé par la suite avec les Girondins ne sera pas synonyme de rappel chez les Bleus, puisque jamais il ne sera aligné au sein du fameux "carré magique", qui verra l’intégration définitive de Luis Fernandez aux côtés du trio Platini-Tigana-Giresse. Et il aura notamment assisté, depuis le banc, à la terrible désillusion française face à l’Allemagne de Schumacher, en demi-finale du Mondial. Cet épisode traumatisant oublié, il reprend son petit chemin dans l’Hexagone. La consécration pour ce joueur de devoir sera de porter le capitanat lors de la saison du doublé (1986-87), à la suite du départ d'Alain Giresse à l’OM. Son entraîneur dira d’ailleurs de lui: "C'est quand il n'est pas là que l'on mesure à quel point il est indispensable..." Hommage qu’il rendra à son auteur: "J'ai passé huit années fabuleuses là-bas, aux côtés d'une génération de joueurs extraordinaires qui m'ont beaucoup appris et d'un grand entraineur, Aimé Jacquet, qui m'a permis de m'épanouir..." Et, après avoir pris part à 306 rencontres, marqué 25 buts et remporté 2 coupes de France en 1986 et 1987, il quitte la Gironde pour faire son grand retour dans le Gard en 1988.

 

Le Nîmes Olympique évolue alors en deuxième division. Une situation qui va lui permettre de vivre une dernière grande épopée dans une carrière déjà bien remplie. Pour sa dernière saison, il est l’un des grands artisans de la remontée des Crocodiles dans l’élite. De quoi terminer en beauté. Seulement voilà, dès la saison suivante, il se voit confier le poste d’entraîneur de l’équipe première. Et, là c’est le drame. Ses dix premières rencontres se soldent par des défaites. Dégoûté, René Girard quitte le banc et laisse tomber le football. L'enfant du Gard décide d'un commun accord avec sa femme d'acheter une librairie-presse, avec, toujours, cette envie de se décarcasser. "Ce n'était pas pour rigoler, hein. On était ouverts du lundi matin, à six heures, jusqu'au dimanche midi." L’expérience derrière le comptoir sera de courte durée pour Girard puisqu’il reprendra du service en 1996 en tant qu’entraîneur du FC Pau. Il passera par la suite par Strasbourg, les espoirs français ou encore Montpellier avec lequel il connaîtra d'ailleurs un titre de champion de France en 2012.

 

PALMARÈS

 

4ème de la Coupe du Monde en 1982 (France)

Champion de France en 1984, 1985 et 1987 (Bordeaux)

Vice-Champion de France en 1983 et 1988 (Bordeaux)

Vainqueur de la Coupe de France en 1986 et 1987 (Bordeaux)

Vainqueur du Challenge des Champions en 1986 (Bordeaux)

Finaliste du Challenge des Champions en 1985 (Bordeaux)

Vainqueur de la Coupe des Alpes en 1980 (Bordeaux)

Vice-champion de France de D2 en 1991 (Nîmes Olympique)



25/02/2020
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