Football-the-story

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Dino Zoff, le numéro 1 du foot italien

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Dino Zoff

Né le 28 février 1942 à Mariano del Friuli (ITA)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png Italien, Gardien de But, 1m82

Surnom: "SuperDino"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png 112 sélections

(Matchs amicaux: 49 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 23 sélections)

(Coupe du Monde: 17 sélections)

(Qualif Euro: 15 sélections)

(Euro: 8 sélections)

 

1ère sélection : le 20 avril 1968 contre la Bulgarie (2-0)

Dernière sélection : le 29 mai 1983 contre la Suède (0-2)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png espoirs: 3 sélections

 

1961/63 Udinese (ITA) 39 matchs

(Championnat d'Italie: 34 matchs)

(Championnat d'Italie de D2: 4 matchs)

(Coupe d'Italie: 1 match)

1963/67 Mantova (ITA) 134 matchs

(Championnat d'Italie: 93 matchs)

(Championnat d'Italie de D2: 38 matchs)

(Coupe d'Italie: 3 matchs)

1967/72 SSC Naples (ITA) 190 matchs

(Championnat d'Italie: 143 matchs)

(Coupe d'Italie: 32 matchs)

(Coupe des villes de foires/Coupe de l'UEFA: 15 matchs)

1972/83 Juventus Turin (ITA) 476 matchs

(Championnat d'Italie: 330 matchs)

(Coupe d'Italie: 74 matchs)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 37 matchs)

(Coupe des Coupes: 8 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 26 matchs)

(Coupe intercontinentale: 1 match)

 

Dino Zoff est tout simplement l'un des meilleurs gardiens de l'histoire du football. Par son talent, son charisme, son leadership, il a marqué à jamais la Squadra Azzura. Il s'est aussi forgé une carrière d'une exceptionnelle longévité.

 

Intraitable sur sa ligne, autoritaire dans ses sorties, doté d'un excellent sens du placement, le portier italien affichait une condition physique irréprochable qui lui permettra de jouer durant deux décennies. Né en 1942 dans le Frioul, ce fils d'agriculteurs n'est pas bien grand pour un gardien. De quoi refroidir l’Inter Milan et la Juventus qu'il le rejette à l'âge de 14 ans. Rentré chez lui, il travaille avec son père qui lui apprend alors le métier de mécanicien. Il est définitivement doué avec ses mains. Mais sa grand-mère a un tout autre avenir pour lui. Elle lui fait avaler huit œufs crus par jour dans l'espoir de l'aider à grandir plus vite et se reconsacrer à sa passion. La vie continue, et ce curieux régime lui offre une poussée de croissance. Il décide de retenter sa chance dans le monde du ballon rond. Après cinq années au sein du club local de Marianese, le jeune bambin se voit offrir un premier contrat à 19 piges non loin de chez lui, à l’Udinese. Après un an à patienter le plus souvent sur le banc de touche en Série A, il doit attendre l'année suivante et la relégation de son équipe à l'échelon inférieur pour enfin faire parler de lui. C'est là qu'il s'engage avec le club lombard de Mantova en 1963. Initialement, il est recruté pour être le remplaçant du plus fiable et expérimenté Attilio Santarelli. Mais après quelques matchs seulement, le portier obtient sa chance, bouscule la hiérarchie et devient numéro 1. Il dispute en tout 134 matchs sous le maillot rouge et blanc. En quatre saisons, il connait une relégation au terme de la saison 1964-65 et une promotion la saison suivante. À l'été 1967, il décide de signer à Naples.

 

Une cité bouillonnante pour un homme discret. Mais les tifosi adoptent le gamin du Nord. Un amour réciproque. Dans le sud donc, il dispute pas moins de cinq saisons mais sans remporter le moindre trophée. Seul point positif, il effectue enfin ses débuts en sélection, à l'âge de 26 ans. Sa première cape a lieu chez lui le 20 avril 1968 lors d'une victoire 2 buts à 0 sur la Bulgarie. Ce qui permet à l'Italie de se qualifier pour les phases finales de l’Euro. C'est d'ailleurs lui qui gardera les cages durant tout le tournoi après la blessure du titulaire habituel Albertosi absent avant sa première sélection. Il remporte dans la foulée la compétition pour sa quatrième apparition seulement avec la Nazionale. Devenu le gardien numéro 1 de la sélection pendant deux ans, le sélectionneur change de fusil d'épaule quelque mois avant la Coupe du Monde mexicaine et préfère le retour de "Ricky" Albertosi, inamovible gardien d'un Cagliari champion d'Italie avec seulement 11 buts encaissés, record absolu dans le Calcio. Après être retourné cirer le banc lors du Mondial 1970, Zoff veut rebondir et se laisse tenter par la Juventus de Turin.


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photo: ©Getty images

 

Celui qui devient "SuperDino" restera onze saisons dans le Piémont y glanant la bagatelle de six titres de champion d'Italie, sans oublier une victoire en Coupe UEFA en 1977 et deux finales perdues de coupe d'Europe des clubs champions en 1973 à Belgrade contre l'Ajax Amsterdam et en 1983 à Athènes contre Hambourg, son dernier match en club. La C1, son seul regret avec les Bianconeri. Côté sélection, après le fiasco de la Coupe du Monde 1974, l’Italie où Dino Zoff est passé capitaine part en terre argentine pour conquérir le Mondial 1978. Les Azzurri s’imposent lors des matchs de poule face à de grosses écuries: l’Argentine de Mario Kempes, la Hongrie de Laszlo Fazekas et contre la France de Michel Platini. Malheureusement, ils butent au second tour sur les Pays Bas. L’Italie termine quatrième après une défaite face au brésiliens lors de la petite finale. Deux ans plus tard, c’est le scandale du Totonero qui éclate en Italie (matchs truqués). Toute la Péninsule est affectée et les sanctions ne tardent pas à venir à l’image de Paolo Rossi suspendu deux ans. L’Italie qui organise le championnat d’Europe n’a pas du tout la tête au football et termine quatrième de son Euro. Au crépuscule de sa carrière, le Frioulan dispute la Coupe du Monde 1982 en Espagne, qui est sans doute le plus bel accomplissement de sa carrière. Régulièrement décisif au cours du tournoi, il réalise lors du second tour, au cours du match face au Brésil, ce qu’il considère comme le plus bel arrêt de sa carrière. Alors que l’Italie mène 3 buts à 2 en fin de match, Zoff se détend pour stopper une tête d’Oscar sur la ligne, assurant ainsi la qualification des siens pour la demi-finale. Après la victoire 2 buts à 0 sur la Pologne en demi-finale, les Italiens battent la RFA 3 buts à 1 en finale. Il devient à l’âge de 40 ans, le plus vieux vainqueur de l’histoire de la Coupe du Monde. Ce titre est la récompense d'une carrière exceptionnelle et d'un travail quotidien méticuleux.

 

Pas forcément le plus talentueux de tous, Zoff était surtout un bosseur. Un mec qui a décomplexé les "vieux" gardiens. C'est ainsi que certains portiers ont connu des secondes jeunesses dans leur carrière en s'inspirant de l'italien. Comme Angelo PeruzziEdwin van der Sar ou encore Gianluigi Buffon. Il connaît la consécration et la reconnaissance de tous ces pairs au moment de son départ de la scène internationale avec un titre de meilleur gardien Européen (déjà acquis en 1973, 1980 et 1981). Il intègre alors le staff technique de la Juventus, dont il devient l'entraîneur de 1988 à 1990. Limogé par les Bianconeri malgré une victoire en Coupe de l'UEFA en 1990, il rejoint la Lazio de Rome, dont il devient le président en 1994. Mais l'appel du terrain reste le plus fort, et en 1998, il accepte de prendre en main la Squadra Azzura. Il ne s'en faudra que de quelques secondes pour que Zoff passe du statut de potentiel héros à celui d'entraîneur maudit. Pratiquant un jeu ouvert et offensif, l'équipe d'Italie séduit et se hisse jusqu'en finale de l'Euro 2000, après notamment une victoire héroïque contre les Pays-Bas en demi. Mais en finale, l'Italie subit l'une des défaites les plus cruelles de son histoire en perdant contre la France un match qu'elle menait dans les arrêts de jeu. Zoff démissionne quelques jours plus tard après avoir subi de violentes critiques de la part de Silvio Berlusconi.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 1982 (Italie)

Finaliste de la Coupe du Monde en 1970 (Italie)

Vainqueur de l'Euro en 1968 (Italie)

Vainqueur des Jeux Méditerranéens en 1963 (Italie)

Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1973 et 1983 (Juventus Turin)

Finaliste de la Coupe intercontinentale en 1973 (Juventus Turin)

Vainqueur de la Coupe UEFA en 1977 (Juventus Turin)

Champion d’Italie en 1973, 1975, 1977, 1978, 1981 et 1982 (Juventus Turin)

Vice-Champion d’Italie en 1974, 1976, 1980 et 1983 (Juventus Turin)

Vainqueur de la Coupe d’Italie en 1979 et 1983 (Juventus Turin)

Finaliste de la Coupe d’Italie en 1973 (Juventus Turin)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1982

Nommé dans l'équipe type du tournoi de l'Euro 1968 et 1980

À reçu l'Ordre du mérite de la FIFA en 1984

Élu "joueur en or" des 50 dernières années de l'Italie par l'UEFA en 2003

Élu parmi les "légendes" du foot par Golden Foot en 2004

Nommé au FIFA 100

Nommé commandeur de l'ordre du mérite de la République italienne en 1982 puis grand Officier en 2000

Intronisé au Hall of Fame du football italien en 2012

Intronisé au "Walk of Fame" du sport italien en 2015


DIVERS

 

- Sur le plan personnel, il multiplie les records. Avec la sélection italienne, présent à toutes les rencontres entre le 20 septembre 1972 et le 15 juin 1974, il reste invaincu pendant 1143 minutes, soit plus de douze matches. En Championnat d'Italie, entre 1972 et 1983, il ne rate pas un seul des 332 matches de la Juve. Autre record dans le Calcio, sa cage reste inviolée pendant 903 minutes, soit 10 matches.

- Il est le premier joueur de l'histoire du football italien à avoir atteint la barre des 100 sélections.

 

VIDÉO

 



28/12/2014
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