Jean-François Domergue
photo: ©DR
Jean-François Domergue
Né le 23 juin 1957 à Bordeaux (FRA)
Surnom: Jeff
(Matchs amicaux: 2 sélections)
(Qualif Euro: 2 sélections)
(Euro: 5 sélections, 2 buts)
1ère sélection : le 18 avril 1984 contre la RFA (1-0)
Dernière sélection : le 16 juin 1987 contre la Norvège (0-2)
1975/80 Girondins de Bordeaux (FRA) 117 matchs, 11 buts
(Championnat de France: 107 matchs, 10 buts)
(Coupe de France: 10 matchs, 1 but)
1980/82 Lille OSC (FRA) 82 matchs, 8 buts
(Championnat de France: 74 matchs, 8 buts)
(Coupe de France: 8 matchs)
1982/83 Olympique Lyonnais (FRA) 42 matchs, 9 buts
(Championnat de France: 38 matchs, 8 buts)
(Coupe de France: 4 matchs, 1 but)
1983/86 Toulouse (FRA) 125 matchs, 20 buts
(Championnat de France: 112 matchs, 17 buts)
(Coupe de France: 13 matchs, 3 buts)
1986/88 Marseille (FRA) 89 matchs, 6 buts
(Championnat de France: 73 matchs, 6 buts)
(Coupe de France: 9 matchs)
(Coupe des Coupes: 7 matchs)
1988/90 Caen (FRA) 46 matchs, 7 buts
(Championnat de France: 41 matchs, 6 buts)
(Coupe de France: 5 matchs, 1 but)
Jean-François Domergue reste dans les mémoires françaises comme le héros de la demi-finale de l’Euro 84, à Marseille, avec son doublé contre les portugais. Passé par Bordeaux, Lille, Lyon, Toulouse, Marseille et Caen, il a sillonné la France de long en large.
Tout commence à Bordeaux pour Jean-François Domergue, à la toute fin des années 60. Pur produit du centre de formation girondin, il fait ses toutes ses classes avec les marine et blanc. Défenseur polyvalent, capable de jouer dans l’axe comme sur les côtés, comme beaucoup de défenseurs à l’époque, il va gravir les échelons un à un jusqu’à l’équipe première vers la fin des années 70. À l’époque, Bordeaux est tout sauf un grand club et connaît des résultats qui oscillent entre le moyen et le médiocre, luttant le plus souvent pour ne pas descendre. Après deux saisons d’apprentissage où il fait quelques apparitions, il va s’imposer définitivement dans l’équipe en 1977.
Arrière gauche assez élégant, il se fait remarquer pour ses montées, même si la défense de Bordeaux est assez loin d’être infranchissable. Après une première saison comme titulaire délicate, l’équipe se renforce petit à petit les saisons suivantes et progresse au classement, grâce à des joueurs reconnus comme Bernard Lacombe, Omar Sahnoun et Albert Gemmrich. Claude Bez, qui a investi des millions dans l’équipe souhaite plus et Jean-François, honnête latéral gauche ne cadre pas forcément avec ses ambitions. Avec l’arrivée de Marius Trésor, Gernot Rohr glisse à gauche et pousse Domergue vers la sortie.
photo: ©G. Bedeau/Icon Sports
Il va alors rebondir au LOSC et s'affirme comme un excellent latéral durant deux saisons. En 1982, il s’engage avec l’Olympique Lyonnais et ne reste qu’une saison chez les rhodaniens, où il se mue en buteur providentiel avec 8 buts inscrits. Conscient de brûler ses meilleures années, il retrouve enfin de l’ambition en rejoignant Toulouse en 1983. Il réalise une nouvelle saison pleine, ce qui lui permet d’être appelé en équipe de France et de disputé l'Euro 1984. Il commence sur le banc, mais son entrée en jeu lors du 1er match lui assure une place de titulaire. C’est finalement Battiston qui fera les frais de ce remaniement défensif. Son heure de gloire viendra en demi-finale, dans un vélodrome survolté contre le Portugal.
Il ouvre le score sur coup-franc dès la 25ème minute, une de ses spécialités. En prolongation c’est lui qui égalise et redonne l’espoir à 5 minutes de la fin, reprenant un tir d’Yvon Le Roux, dévié par Michel Platini. On connaît la suite avec le raid de Jean Tigana qui offre le but victorieux à Platoche au bout du suspense, dans un stade Vélodrome bouillant. Quatre jours plus tard, la France décroche le premier grand titre de son histoire en dominant l'Espagne en finale (2 buts à 0). Par la suite, il remportera la Coupe intercontinentale des nations en 1985, mais perdra sa place pour la coupe du Monde 1986. Il obtient ses deux dernières sélections en 1987, lors de matchs de qualification pour l’Euro 88 et notamment lors de la défaite fatidique en Norvège, en juin 1987.
En club, il rejoint Marseille en 1986 pour apporter son expérience et sa fougue à une équipe très ambitieuse dirigé par Bernard Tapie. Après 2 ans sur la Canebière qui lui auront permis de retrouver de manière éphémère les bleus, il termine sa carrière à Caen, qui goûte à l’élite. Chez les normands, il viendra là encore partager son expérience du haut niveau dans un groupe qui en manque cruellement. Le maintien est à chaque fois arraché à l’ultime journée. Il met fin à sa carrière en 1989 à 33 ans. Immédiatement, Jean-François Domergue s’oriente vers une carrière d’entraîneur qui l'emmènera au Havre et à Montpellier. Depuis, il est directeur du développement du football à l'UEFA.
PALMARÈS
Vainqueur de l'Euro 1984 (France)
Vainqueur de la Coupe Intercontinentale des nations en 1985 (France)
Vice-champion de France en 1987 (Marseille)
Finaliste de la Coupe de France en 1987 (Marseille)
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