Football-the-story

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France


Augustin Chantrel

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Photo: ©Bob Thomas/Popperfoto

 

Augustin Chantrel

 

Né le 11 novembre 1906 à Mers-les-Bains (FRA)

Décédé le 4 septembre 1956

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Milieu défensif, 1m65

Surnom: Tintin

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 15 sélections

(Matchs amicaux: 11 sélections)

(Coupe du Monde: 3 sélections)

(Jeux Olympiques: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 11 mars 1928 contre la Suisse (3-4)

Dernière sélection : le 19 mars 1933 contre l'Allemagne (3-3)

 

1925/29 Red Star (FRA) 6 matchs
(Coupe de France: 6 matchs)
1929/32 CASG Paris (FRA) 5 matchs
(Coupe de France: 5 matchs)
1932/33 Red Star (FRA) 21 matchs
(Championnat de France: 17 matchs)
(Coupe de France: 4 matchs)
1933/34 Amiens (FRA) 27 matchs
(Championnat de France de D2: 22 matchs)
(Coupe de France: 5 matchs)
1934/39 Red Star (FRA) 99 matchs, 2 buts
(Championnat de France: 84 matchs, 2 buts)
(Coupe de France: 15 matchs)
1938/39  Red Star (FRA) (entraîneur-joueur) 14 matchs
(Championnat de France de D2: 13 matchs)
(Coupe de France: 1 match)

 

Augustin Chantrel a participé à la première Coupe du Monde de football, en 1930.

 

Né en 1906 dans la station balnéaire de Mers-les-Bains, celui qu’on surnomme "Tintin" s’intéresse très tôt au ballon rond. Vite repéré par le Paris Université Club (PUC), il fait ses débuts et se révèle vite un élément d’avenir aux postes de demi et d’inter. Il débarque ensuite au Red Star en 1925. Avec le club de Saint-Ouen, il remporte la coupe de France contre le CA Paris en 1928, sur le score de 3 buts à 1. Appelée en équipe de France la même année, il honore sa première cape internationale à Lausanne, contre la Suisse (défaite 4 buts à 3). Après avoir participé aux Jeux Olympiques d'Amsterdam en 1928, il prend part ensuite au premier Mondial en Uruguay en 1930. Après un voyage en paquebot de plus de quinze jours, les Français affrontent pour le premier match de la compétition le Mexique le 13 juillet. Au bout de 10 minutes de jeu, le gardien Alexis Thépot se blesse. Les remplacements n’étant pas autorisés à l'époque, c'est Augustin qui prend sa place dans les buts. Malgré un match terminé à 10, les Bleus triompheront 4 buts à 1. Au total, il joue sous le maillot frappée du coq à 15 reprises. Après un passage d'une saison à Amiens et un retour au Red Star où il raccroche les crampons en tant que entraîneur-joueur, il est mobilisé pour la Seconde Guerre Mondiale. À la libération, il devient dirigeant du PUC avant d'endosser le costume de journaliste pour "L’Auto" (ancêtre de "L’Équipe"). Il disparaît le 4 septembre 1956 à l'âge de 49 ans.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe de France en 1928 (Red Star)

Champion de France de D2 en 1938 (Red Star)


11/11/2020
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Raoul Diagne, le pionnier en équipe de France

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Photo: ©FFF

 

Raoul Diagne

 

Né le 10 novembre 1910 à Saint-Laurent-du-Maroni (GUF)

Décédé le 12 novembre 2002 à Créteil (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Défenseur droit/Gardien de but, 1m87

Surnom: L'araignée noire

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 18 sélections

(Matchs amicaux: 16 sélections)

(Coupe du Monde: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 15 février 1931 contre la Tchécoslovaquie (1-2)

Dernière sélection : le 28 janvier 1940 contre le Portugal (3-2)

 

1930/40 RC Paris (FRA) 210 matchs, 7 buts
(Championnat de France: 175 matchs, 7 buts)
(Coupe de France: 35 matchs)
1940/44 Toulouse (FRA)
1942/45 FC Annecy (FRA)
1945/47 International Nice (FRA)
1947/49 US Gorée (SEN)

 

Premier joueur noir à connaître les honneurs de la sélection française, Raoul Diagne avait défrayé la chronique dans l’Hexagone dans les années 30.
 
Né le 10 novembre 1910 à Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane d’un père sénégalais et d’une mère guyanaise blanche, son paternel, Blaise Diagne, est sous-secrétaire d’État aux colonies. Issu d'une famille aisée, Raoul rejoint l’Hexagone à dix-huit mois quand la famille déménage en métropole pour que le père devienne le premier député africain de l’histoire à siéger à l'Assemblée nationale en 1914. Il découvre les joies du football à 13 ans, au lycée Janson-de-Sailly. Malgré la pression de son père, la passion de cet élève brillant sera plus forte que celle des études. D'abord licencié au Stade Français, il signe à 16 ans au Racing club de Paris et ne tarde pas à se faire une place en équipe première.
 
Sous le maillot ciel et blanc, il remporte trois coupes de France en 1936, 1939 et 1940 et un titre de champion en 1936. Proche de la vedette Joséphine Baker, qui l’appelle affectueusement "mon petit frère", il est une figure marquante du "Paris noir" de l’époque, aux côtés du boxeur Panama Al Brown. Fumeur, fêtard, Raoul était un habitué des nuits parisiennes. "Il aimait faire la fête à Montmartre. C'était un gars très charmant et joyeux.", atteste son coéquipier en sélection Alfred Aston, à propos des virées nocturnes de Diagne dans les cabarets de la capitale. La légende raconte même que Diagne avait été aperçu en promenade dans les rues en promenant en laisse… un guépard! "Il avait été offert à mon père lors d´un voyage au Sénégal. Il s'appelait Rosso et n´était pas méchant, mais j´ai été obligé de m´en séparer quand il a commencé à grandir", assure un jour l’intéressé. Sur le terrain, ce joueur spectaculaire et élégant était célèbre pour sa taille imposante mais aussi par sa détente et sa polyvalence dans le jeu. Celui qui se définit lui-même comme "un défenseur, pas un arrière" peut jouer partout sur le terrain, gardien de but inclus. Sa zone de prédilection reste le couloir droit, rarement comme ailier mais surtout comme latéral offensif, un poste qu'il occupe principalement en équipe de France.

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Photo: ©Racingfoot.fr
 
On se souvient encore lors d’un match de championnat en 1931 lorsque le gardien du Racing, André Tassin, se blesse et doit quitter le terrain, Raoul prend sa place dans les buts et se révèle comme un excellent gardien. Il assure l’intérim de Tassin comme portier durant les quatre mois de l’absence du portier titulaire. Raoul hérite à cette période du titre de meilleur gardien de Paris et connait même une sélection à ce poste à l’occasion d’un match Paris-Budapest. Lors de la saison du doublé Coupe-Championnat de 1936, il jouera d’ailleurs la moitié de la saison en tant que dernier rempart afin de pallier les caprices du titulaire habituel Rudi Hiden, l’autrichien refusait de réintégrer l’équipe sans une augmentation de son salaire. Il restera donc huit ans au RCP avant de quitter la capitale pour Toulouse durant la Seconde Guerre Mondiale. C’est dans les moments difficiles que traverse la France que Raoul Diagne fait sa rentrée chez les Bleus.
 
Il devient le premier joueur noir, en France et en Europe, à être sélectionné dans une équipe nationale. C’était le 14 février 1931 lors d’un match amical contre la Tchécoslovaquie, à Colombes. Et les spectateurs apprécient à sa juste valeur la prestation du défenseur. Absent du Mondial italien (1934), "L'araignée noire" est bien présent en 1938 pour disputer la Coupe du Monde où la sélection française échouent à domicile en quarts de finale face aux Italiens (défaite 3 buts à 1). Il endosse au total à dix-huit reprises le maillot frappé du coq de 1931 à 1940. Sa carrière de joueur professionnelle – il a été un des premiers à adopter ce statut en France en 1932 – achevée six ans plus tard à Annecy, il obtient ses diplômes d’entraîneur et exerce en AOF (Afrique Occidentale Française), en Belgique, en Algérie et en Normandie, avant de prendre en main l’équipe nationale du Sénégal, son pays d’origine au début des années 60. Il signe la première victoire sénégalaise contre l’équipe de France, même si elle est amateur, trente ans avant que El Hadj Diouf et ses coéquipiers ne récidivent lors du Mondial de 2002. C’était en 1963 lors des Jeux de l’Amitié sur un score de 2 buts à 0. Au milieu des années 1970, c’est le retour à Paris où il est nommé à l’institut national des sports, au service de la préparation olympique. Le 12 novembre 2002 à Créteil en région parisienne, le "grand père" du football sénégalais disparaît, il avait 92 ans. Pour l’historien, il est incontestablement "l’homme qui a ouvert la voie aux sportifs de couleur dans le football français." Il aura écrit une page de la grande histoire du football et même plus. Il aura participé, malgré lui, à faire évoluer la société.
 
PALMARÈS
 
Champion de France en 1936 (RC Paris)
Vainqueur de la Coupe de France en 1936, 1939 et 1940 (RC Paris)
Vice-champion de France (zone Libre) en 1941 et 1942 (Toulouse)
 
SOURCES/RESSOURCES
 
- FIFA/So Foot/Achac/FFF
 
VIDÉO
 

10/11/2020
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Paul Nicolas

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Photo: ©Amiensfootbraun

 

Paul Nicolas

 

Paul Georges Maxime Nicolas

Né le 4 novembre 1899 à Paris (FRA)

Décédé le 3 mars 1959 à Gy-L'évêque (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, attaquant, 1m75

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 35 sélections, 20 buts

(Matchs amicaux: 30 sélections, 16 buts)

(Jeux Olympiques: 5 sélections, 4 buts)

 

1ère sélection : le 18 janvier 1920 contre l'Italie (4-9)

Dernière sélection : le 15 février 1931 contre la Tchécoslovaquie (1-2)

 

1919/20 Gallia Club (FRA)
1920/29 Red Star (FRA) 36 matchs, 39 buts
(Coupe de France: 36 matchs, 39 buts)
1929/31 et 1935 Amiens AC (FRA) 18 matchs, 15 buts
(Coupe de France: 18 matchs, 15 buts)

 

Enfant du Red Star, Paul Nicolas a donné au club de Saint-Ouen ses premières lettres de noblesse, avec notamment la conquête des quatre premières coupes de France.

 

Né à la fin du 19ème siècle, il commence à pratiquer le football au lycée de Beauvais. Après des débuts prometteurs au Gallia Club de Paris, il débarque au Red Star en 1920 et rejoint les stars déjà présentes comme Lucien Gamblin et Pierre Chayriguès. Celui qui avait commencé à jouer défenseur va vite se rendre compte que son destin se situe aux avant-postes. Joueur complet et percutant, habile des deux pieds, il possède des qualités exceptionnelles. Celles-là même qui vont conduire les Audoniens au sommet. Dès sa première saison, il remporte la Coupe de France contre l’Olympique de Paris, puis récidive les deux années suivantes en 1922 et 1923. Ce grand avant-centre intelligent et adroit boucle son palmarès en 1928 avec une quatrième coupe nationale contre le CA Paris. Possédant le plus beau palmarès des 40 premières années de l’histoire du football en France, ses statistiques sont également impressionnantes avec le Red Star avec 39 buts en 36 matchs de coupe soit un ratio de plus d'un but par match.


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Photo: ©Bibliothèque nationale de France

 

C’est logiquement qu’il est appelé régulièrement en équipe de France entre 1920 et 1931, devenant même le capitaine à partir de 1925. En 35 sélections, il plante à 20 reprises et participe aux Jeux Olympiques trois fois (1920 à Anvers, 1924 à Paris et 1928 à Amsterdam) durant lesquels il inscrit 4 buts en 5 matchs dont un face à l'Uruguay, la meilleure équipe nationale de l'entre-deux guerres. Fait rare, il est le seul joueur français, avec Jules Devaquez, à avoir participé à trois Olympiades. Par contre, pas de coupe du Monde pour le grand moustachu. En effet, encore amateur, il ne peut pas se permettre de fermer son commerce le temps d’un voyage en Uruguay…

 

Au bout de neuf saisons (1920-1929) à Saint-Ouen, Paul Nicolas quitte la banlieue parisienne pour Amiens où il termine sa carrière de joueur en 1931. Pourtant, on le reverra encore disputer des matches de coupe. Les deux derniers ont lieu en janvier… 1935, en seizièmes de finale. À 35 ans, le voici de nouveau avant-centre face à… son Red Star, qui se qualifieront lors d'un match d'appui. Sa carrière de joueur avait failli prendre fin, tristement, à l’automne 1932, alors que débute le premier championnat professionnel en France, auquel Amiens n’a pas adhéré. En septembre, la FFF lui retire sa licence amateur. Paul Nicolas obtiendra gain de cause en appel. Il sera requalifié et pourra, comme on l’a vu plus haut, jouer encore quelque temps. Il en gardera quelque rancœur à l’encontre de certains dirigeants fédéraux, avant de siéger parmi eux. En effet, amoureux du ballon rond, il ne peut se résoudre à quitter le monde du football. Dotée d’une forte personnalité, il prend la tête du groupement des clubs autorisés (ancêtre de la Ligue de Football) avant de devenir "directeur de l’équipe de France" avec qui il participe à la Coupe du Monde 1958 en Suède, où les Bleus terminent 3ème. Mais, au retour d’un France-Belgique disputé en 1959 à Colombes, Paul Nicolas est victime d’un terrible accident de voiture sur la RN 151 à Gy-L’Évêque qui lui coûte la vie et celui de sa femme Yvonne. Sa mort tragique secoue tout le football français. À l'âge de 60 ans, la première idole audonienne disparaît. Son souvenir, lui, est toujours vivant chez les Verts et Blancs.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe de France en 1921, 1922, 1923 et 1928 (Red Star)

 

SOURCES/RESSOURCES

 

Red Star, Histoire d’un siècle - de Pierre Laporte et Gilles Saillant

Le foot à Amiens, au temps des Braun


03/11/2020
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Edmond Delfour

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Photo: ©Presse Sports/Collection Lionel Laget

 

Edmond Delfour

 

Edmond Augustin Delfour

Né le 1er novembre 1907 à Ris-Orangis (FRA)

Décédé le 19 décembre 1990 à Bastia (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Milieu central/Inter, 1m72

Surnom: "Momon"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 41 sélections, 2 buts

(Matchs amicaux: 34 sélections, 2 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)

(Coupe du Monde: 6 sélections)

 

1ère sélection : le 9 mai 1929 contre l'Angleterre (1-4)

Dernière sélection : le 12 juin 1938 contre l'Italie (1-3)

 

1928/29 Stade Français (FRA)
1929/37 RC Paris (FRA) 129 matchs, 22 buts
(Championnat de France: 103 matchs, 10 buts)
(Coupe de France: 26 matchs, 12 buts)
1937/39 RC Roubaix (FRA) 48 matchs, 5 buts
(Championnat de France: 43 matchs, 5 buts)
(Coupe de France: 5 matchs)
1939/45 FC Rouen (FRA) 22 matchs, 1 but
(Coupe de France: 13 matchs, 1 but)
(Coupe de France Zone-Occupée: 9 matchs)
1945/46 Red Star (FRA) 8 matchs, 1 but
(Championnat de France: 7 matchs, 1 but)
(Coupe de France: 1 match)

 

Légende oublié du foot français, Edmond Delfour a marqué l'histoire du ballon rond dans les années 1930, en devenant le premier Français à disputer trois Coupes du Monde.

 

Joueur de l’entre-deux-guerres, ce redoutable dribbleur est un Apollon. Surnommé "Momon gueule d’amour", son éternel sourire ravageur faisait chavirer les femmes. Né le 1er novembre 1907 à Ris-Orangis dans le quartier de Chatillon, il commence à taper dans le ballon sur le terrain de l'Étoile de Juvisy. Après des débuts au Stade Français, il passe ses plus belles années de footballeur au grand Racing Club de France, avec lequel il est champion de France en 1936. Mais sa grande aventure restera à jamais l'équipe de France. Fêtant sa première cape en 1929, il embarque en 1930 à destination de l'Uruguay pour la première Coupe du Monde de l'histoire. La traversée de l'Atlantique se fait en paquebot. Pour garder la forme pendant ces vingt jours de trajet, le milieu de terrain moderne à la condition physique impressionnante s'entraîne sur le pont en sautant par-dessus des chaises. Deux autres compétitions mondiales suivront, en 1934 et 1938, où les Bleus atteignent les quarts de finale. Il porte le brassard de capitaine à 15 reprises. Il dispute également le premier Brésil-France de l'histoire (défaite 3 buts à 2), un match non reconnu par la FFF au cours duquel il marque les deux buts français. Il raccroche les crampons en 1946 et embrasse la carrière d'entraîneur. Il dirige notamment le Red Star, La Gantoise en Belgique et termine son parcours dans les années 70 à Bastia et Corte. Tombé amoureux de l'Ile de Beauté, le joueur y finit sa vie en taquinant la truite, son autre grande passion. Le sourire de "Momon" s'éteint en 1990. À sa disparition, un journaliste de "Corse-Matin" écrit: "Le joueur était entré dans la légende. L'homme fait mieux encore en entrant dans les coeurs."

 

PALMARÈS

 

Champion de France en 1936 (RC Paris)

Vainqueur du championnat de Guerre en 1945 (FC Rouen)

Vainqueur de la Coupe de France en 1936 (RC Paris)

Finaliste de la Coupe de France en 1946 (finale non-jouée) (Red Star)

 

DIVERS

 

- En 2001, le gymnase de la ville de Viry, brûlé puis reconstruit, prend le nom d'Edmond-Delfour.


01/11/2020
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Charles Orlanducci

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Photo: ©DR

 

Charles Orlanducci

 

Né le le 28 octobre 1951 à Vescovato (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Défenseur central, 1m75

Surnoms: Le Lion de Vescovato / Charlot

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png  1 sélection

(Qualif Euro: 1 sélection)

 

1ère et dernière sélection : le 15 novembre 1975 contre la Belgique (1-1)

 

1968/69 ASA Vescovato (FRA)
1969/70 SC Bastia B (FRA)
1971/72 Red Star (FRA) (prêt) 24 matchs
(Championnat de France: 20 matchs)
(Coupe de France: 4 matchs)
1969/87 SC Bastia (FRA) 507 matchs, 16 buts
(Championnat de France: 430 matchs, 14 buts)
(Coupe de France: 61 matchs, 2 buts)
(Challenge des Champions: 1 match)
(Coupe de l'UEFA: 15 matchs)

 

Ancien défenseur emblématique des Bleus, Charles Orlanducci est ce qu'on peut appeler un monument du football corse.

 

Excepté une pige au Red Star durant son service militaire au bataillon de Joinville, il a porté fièrement les couleurs du SC Bastia durant toute sa carrière ou presque, de 1969 à 1987, avec en point d'orgue l'épopée bastiaise en Coupe de l'UEFA en 1978. Pour les supporters du Sporting, c'est le "Lion de Vescovato". Un surnom que le défenseur charmant et rugueux doit à ses origines et ses célèbres montées rageuses comme le lion, balle au pied et crinière au vent. Il n'hésitait pas également à se retrouver aux avant-postes pour placer son jeu de tête. Né à Vescovatu, il a été l'un des meilleurs défenseurs de sa génération comme il le dit si bien: "Je pense que j'ai fait partie de ceux qui ont révolutionné le poste de stoppeur. Avant, le stoppeur qui récupérait un ballon avait la simple tâche de le dégager fort et loin, et si possible sur un partenaire. Moi, j'avais décidé de garder le ballon et d'essayer d'en faire un meilleur usage tactique, même si parfois... Bref, je voulais participer au jeu. Je sentais le moment où mes partenaires ne trouvaient pas la faille et je décidai de remonter le terrain balle aux pieds jusqu'à la surface adverse, où je créais le surnombre. Et croyez-moi, ça marchait! Au début, Cahuzac (*le coach) m'a fait de nombreuses remontrances sur cette façon de jouer, mais il ne pouvait me changer, c'était mon tempérament." Le capitaine du maillot bleu frappé à la tête de Maure emmène Bastia jusqu'en finale de la Coupe UEFA en 1978, mais échoue face au PSV Eindhoven (0-0 à domicile et défaite 3 buts à 0 aux Pays-Bas), après avoir éliminé des équipes de qualité comme le Sporting Portugal, Newcastle United et le Torino. Trois ans plus tard, il gagne la première et unique coupe de France de l'histoire du club contre les Verts de Saint-Etienne (2 buts à 1) avec une passe décisive délivrée au camerounais Roger Milla pour le deuxième but. Fidèle au club, il dispute plus de 500 matchs au Sporting et détient d'ailleurs le record de rencontres joués en D1 pour le club corse (419 matchs). Il raccroche les crampons en 1987 après dix-huit années de bons et loyaux services dans le championnat de France.

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Coupe de l'UEFA en 1978 (SC Bastia)

Vainqueur de la Coupe de France en 1981 (SC Bastia)

Finaliste de la Coupe de France en 1972 (SC Bastia)

Vainqueur du Challenge des champions en 1972 (SC Bastia)

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- Charles Orlanducci - Spiritu Turchinu


29/10/2020
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