Football-the-story

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Maroc


Chabab Mohammedia

Chabab Mohammedia.png
Chabab Mohammédia

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4823080_201505155546743.png Sporting Club Chabab Mohammédia (نادي شباب المحمدية), Fondé en 1948

Surnom: SCCM, Le Sporting

Couleurs: rouge et noir

Stade: El Bachir (15 000 places)

 

La création du club

 

Le club est fondé en 1948 et prend la succession du club défunt du Faddaalah Sport.


11/04/2017
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Noureddine Naybet

Noureddine-Naybet.jpg

photo: ©Laurence Griffiths

 

Noureddine Naybet

 

Né le 10 février 1970 à Casablanca (MAR)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4823080_201505155546743.png Marocain, défenseur central, 1m82

Surnom: "Ministre de la défense"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4823080_201505155546743.png 115 sélections, 4 buts

(Matchs amicaux: 36 sélections, 2 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 25 sélections, 1 but)

(Coupe du Monde: 5 sélections)

(Qualif Coupe d'Afrique des Nations: 26 sélections, 1 but)

(Coupe d'Afrique des Nations: 20 sélections)

 

1ère sélection : le 9 août 1990 contre la Tunisie (0-0)

Dernière sélection : le 28 janvier 2006 contre la Libye (0-0)

 

1989/93 WAC Casablanca (MAR) 75 matchs, 4 buts

1993/94 FC Nantes (FRA) 41 matchs, 1 but

(Championnat de France: 34 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 5 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)

1994/96 Sporting Lisbonne (POR) 54 matchs, 5 buts

1996/2004 Deportivo La Corogne (ESP) 284 matchs, 16 buts

(Championnat d'Espagne: 211 matchs, 11 buts)

(Coupe d'Espagne: 13 matchs)

(Supercoupe d'Espagne: 4 matchs, 1 but)

(Ligue des Champions: 46 matchs, 4 buts)

(Coupe de l'UEFA: 10 matchs)

2004/06 Tottenham Hotspur (ANG) 35 matchs, 1 but

(Championnat d'Angleterre: 30 matchs, 1 but)

(Coupe d'Angleterre: 5 matchs)

 

Le marocain Noureddine Naybet est surement l'un des meilleurs défenseurs centraux africains de l’histoire.

 

Grand libéro, d'une élégance folle et d'une sérénité impressionnante, il a muselé les meilleurs attaquants de son époque que ce soit africains, européens et mondiaux. Aussi fort dans les duels, l'anticipation et la lecture du jeu qu'à l'aise dans la relance. Né à Casablanca le 10 février 1970, le jeune bambin, accroc au foot, passe le plus clair de son temps à taquiner le ballon, dans les rues de Derb Chorfa. Déjà talentueux et besogneux, il est vite repéré par l’Étoile de Casablanca, où il ne reste qu’une semaine avant de rejoindre le Wydad Casablanca. Chez les Rouge et Blanc, il grimpe les échelons très vite, avant de s’imposer chez les seniors.

 

Dès lors commence sa collection de trophées. Dans un style tout en maîtrise, Naybet est le libéro de charme dont auraient alors besoin tous les clubs ambitieux. Sélectionné pour la première fois sous la casaque des "Lions de l’Atlas" contre la Tunisie au mois d'août 1990, il joue quelques temps aux côtés de vieilles gloires marocaines comme Aziz Bouderbala ou encore Badou Zaki. Durant ses quatre saisons au WAC, il remporte trois titres de champion (1990, 1991 et 1993) et surtout un sacre en ligue des Champions africaine en 1992. Et la même année, avec la sélection marocaine, il participe aux Jeux Olympiques d'été de Barcelone (le Maroc ne passera pas le premier tour malgré un but inscrit par Naybet durant le tournoi) ainsi qu'à la CAN au Sénégal (éliminé également au premier tour). Malgré tout, le jeune pousse s’affirme à une vitesse exceptionnelle, au rythme de ses retours miracles et interventions autoritaires, doublées de relances toutes en vista. Ses performances lui permettent d'attirer l'œil de certains clubs européens.


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Photo: ©DR

 

Et c'est le FC Nantes qui remporte le gros lot afin de palier le départ de Zoran Vulic. 34 matchs de D1 pour Nourredine, dont 33 titulaire, le port altier, la Beaujoire charmée et pas une rature, ou presque (quelques cartons et excès d'engagement). Pour la seule saison qu’il y passe, bien que n’ayant pas obtenu de titre avec le club, France Football le couronne d'une place dans le top 10 des joueurs les plus étoilés. Il réussit tout de même à intégrer la caste des seigneurs axiaux étrangers passés au FCN (Bargas, Fabbri, Yepes). Le marocain quitte ensuite l'Hexagone et signe pour deux saisons avec le Sporting de Lisbonne. Une année lui suffit pour dompter le championnat portugais. Du haut de son mètre 82, Naybet s'occupe parfaitement de la défense du club lisboète qui enregistre un doublé Coupe et Supercoupe du Portugal en 1995. La régularité de ses performances attise encore les convoitises sur le Vieux Continent, et même si la Coupe du Monde 1994 est une désillusion (élimination une nouvelle fois au premier tour après trois défaites en autant de matches), les années portugaises lui ouvrent les portes du championnat espagnol.

 

C’est le Deportivo la Corogne qui accueille cette fois-ci le roc marocain pour 6 millions d'euros. En Liga, sa présence physique alliée à une technique et une lecture du jeu au-dessus de la moyenne font de lui l'un des meilleurs défenseurs du championnat espagnol et du Monde, d’où le surnom de "Ministre de la défense". Dès sa première saison, le Depor termine troisième de la Liga, derrière le Real Madrid et le FC Barcelone, avec la meilleure défense (30 buts encaissés en 42 journées). Le point d'orgue est l'année 2000 lorsqu'il devient champion d'Espagne avec les Roy MakaayDjalminha et autres Jacques Songo’o. Le natif de Casablanca est l'un des fers de lance de l’équipe de Javier Irureta. Il manque même de conserver le titre la saison suivante en terminant second. En 2002, Naybet retrouve le sourire en remportant la Coupe du Roi face au Real Madrid ainsi que la Supercoupe d'Espagne. Pendant les huit années qu'il passe sur le territoire espagnol, Naybet est approché à chaque mercato par de plus grands clubs européens comme Manchester United ou le rival madrilène. Mais en 2004, après une demi-finale de ligue des Champions perdue contre le FC Porto, Naybet décide de tenter l'aventure anglaise en signant chez les Spurs de Tottenham pour deux saisons. La première lui réussit fort bien puisqu’il dispute plus de trente matches de championnat, inscrivant même un but lors du fameux derby face au grand rival du nord de Londres, Arsenal. La seconde saison est moins reluisante pour Naybet qui perd sa place de titulaire au sein de la défense des Spurs et n'est aligné que sporadiquement.

 

Côté équipe nationale, Naybet reste international jusqu’en 2006 avec 115 sélections assorties de 4 buts faisant de lui le joueur marocain le plus capé. En mettant fin à sa carrière internationale, il marque l'histoire en participant six fois à la Coupe d’Afrique des Nations (1990, 1998, 2000, 2002, 2004 et 2006) avec en souvenir la finale perdue de l’édition 2004 contre la Tunisie; match auquel il n’a pas participé en raison d’une altercation entre lui et le sélectionneur Badou Zaki qui a décidé de le priver de cette finale en guise de punition. Un palmarès impressionnant qui lui a valut le brassard de capitaine des Lions de l’Atlas pendant plusieurs années. Naybet a également disputé deux Coupes du Monde (1994 et 1998). Musulman, le marocain s'est toujours dit attaché à une scrupuleuse pratique du Ramadan, même durant les périodes de compétition. Il reconnaît d'ailleurs que cela a pu parfois jouer sur ses performances. À l'issue de la saison 2005-2006, Naybet, en fin de contrat, raccroche les crampons et annonce officiellement sa retraite. Considéré comme le plus grand défenseur international que l’Afrique ait formé, sa retraite a été très mal vécue par les supporters et son absence en équipe nationale s’est fait lourdement ressentir. Toujours aussi populaire au Maroc, Noureddine Naybet restera comme l'un des plus grands défenseurs internationaux que l'Afrique a formé.

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Coupe d’Afrique des Nations en 2004 (Maroc)

Vainqueur de la Ligue des champions africaine en 1992 (WAC Casblanca)

Vainqueur de la Ligue des Champions arabe en 1989 (WAC Casablanca)

Vainqueur de la Coupe Afro-asiatique des clubs en 1993 (WAC Casablanca)

Finaliste de la Supercoupe de la CAF en 1993 (WAC Casablanca)

Vainqueur de la Supercoupe Arabe en 1992 (WAC Casablanca)

Champion d’Espagne en 2000 (Deportivo La Corogne)

Vice-Champion d’Espagne en 2001 et 2002 (Deportivo La Corogne)

Champion du Maroc en 1990, 1991 et 1993 (WAC Casablanca)

Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 2002 (Deportivo La Corogne)

Vice-Champion du Portugal en 1995 (Sporting Portugal)

Vainqueur de la Coupe du Portugal en 1995 (Sporting Portugal)

Finaliste de la Coupe du Portugal en 1996 (Sporting Portugal)

Vainqueur de la Supercoupe d’Espagne en 2000 et 2002 (Deportivo La Corogne)

Vainqueur de la Supercoupe du Portugal en 1995 (Sporting Portugal)

 

VIDÉO

 


06/07/2015
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Mustapha Hadji, le plus brésilien du Maroc

Mustapha-Hadji.jpg

Photo: ©DR

 

Mustapha Hadji

 

مصطفى حاجي

Né le 16 novembre 1971 à Ifrane (MAR)

 Maroc.png Marocain, milieu offensif, 1m84

Surnom: "Le brésilien africain"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4823080_201505155546743.png 63 sélections, 13 buts

(Matchs amicaux: 18 sélections, 5 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 14 sélections, 2 buts)

(Coupe du Monde: 6 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe d'Afrique des Nations: 16 sélections, 2 buts)

(Coupe d'Afrique des Nations: 7 sélections, 1 but)

(Tournoi Hassan II: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 10 octobre 1993 contre la Zambie (1-0)

Dernière sélection : le 20 novembre 2002 contre le Mali (1-3)

 

1990/92 AS Nancy-Lorraine B (FRA) 35 matchs, 14 buts 

1992/96 AS Nancy-Lorraine (FRA) 140 matchs, 31 buts

(Championnat de France de D2: 134 matchs, 31 buts)

(Coupe de France: 4 matchs)

(Coupe de la ligue: 2 matchs)

1996/97 Sporting CP (POR) 43 matchs, 8 buts

(Championnat du Portugal: 27 matchs, 3 buts)

(Coupe du Portugal: 5 matchs, 2 buts)

(Ligue des Champions: 7 matchs, 2 buts)

(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 1 but)

1997/99 Deportivo La Corogne (ESP) 39 matchs, 4 buts

(Championnat d'Espagne: 31 matchs, 2 buts)

(Coupe d'Espagne: 8 matchs, 2 buts)

1999/2001 Coventry (ANG) 70 matchs, 12 buts

(Championnat d'Angleterre: 62 matchs, 12 buts

(Coupe d'Angleterre: 3 matchs)

(Coupe de la ligue anglaise: 5 matchs)

2001/04 Aston Villa (ANG) 47 matchs, 3 buts

(Championnat d'Angleterre: 35 matchs, 2 buts)

(Coupe d'Angleterre: 1 match)

(Coupe de la ligue anglaise: 2 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 2 matchs, 1 but)

(Coupe Intertoto: 7 matchs)

2004 Espanyol Barcelone (ESP) 16 matchs, 1 but

2004/05 Emirates Club (EAU) 15 matchs, 5 buts

2005/07 FC Sarrebruck (ALL) 56 matchs, 11 buts

(Championnat d'Allemagne de D2: 30 matchs, 4 buts)

(Championnat d'Allemagne de D3: 24 matchs, 6 buts)

(Coupe d'Allemagne: 2 matchs, 1 but)

2007/10 Fola Esch (LUX) 44 matchs, 25 buts

 

De tous les joueurs marocains, Mustapha Hadji est sans doute l'un des plus emblématiques. En plus de sa vitesse et son incroyable sens du but, le numéro 7 de la sélection marocaine possédait cette souplesse dans le dribble qui caractérise bon nombre de joueurs nord-africains.

 

Mustapha Hadji était un artiste, n’ayons pas peur des mots. Et c’est justement avec son pays qu’il va connaître les plus beaux moments de sa carrière. Mustapha Hadji a sublimé le monde entier par ses performances de haut vol avec sa sélection nationale. Par contre, sa carrière en club n’a pas été à la hauteur de son talent. Le palmarès d'un joueur considéré comme l'un des plus fins techniciens du football africain est quasiment vide, mais Mustapha ne nourrit aucun regret.

 

Mustapha aime son pays. Pour preuve, il a refusé une sélection avec les Bleus pour porter les couleurs des Lions de l’Atlas. "La concurrence était beaucoup trop forte chez les Bleus. Et puis, le Maroc est toujours resté dans mon cœur, même si je dois ma carrière à la France." explique-t-il. Ainsi, il a pu disputer deux coupes du Monde avec le Maroc. La première en 1994 aux Etats-Unis, la seconde dans son pays d'adoption la France en 1998. C'est l’année de la consécration pour ce joueur: il va aligner des prestations exceptionnelles avec sa sélection nationale. Notamment ce ciseau retourné acrobatique inscrit à la dernière minute face à l’Egypte lors de la CAN 98 qui permet à son équipe de se qualifier pour les quarts de finale. Ou ce but incroyable face à la Norvège après une course de soixante mètres qui donne l’ouverture du score à son équipe durant le Mondial 1998. Il était tout proche de guider les siens vers le second tour, mais le manque de sérieux dont a fait preuve le Brésil pour son dernier match de poules devant la même Norvège ont eu raison d'eux. Mais c'est bien ces deux grands moments inoubliables qui aboutiront à un Ballon d’Or africain cette même année au nez et à la barbe d'Okocha, WeahKanu ou McCarthy.


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Photo: ©Shaun Botterill

 

Le meneur de jeu marocain est vraiment attaché à son pays, pour lui la sélection nationale est plus importante qu’un club. C'est pour cela que sa carrière n’a pas été aussi glorieuse qu’avec le Maroc. Le milieu offensif a connu des clubs de second rang en France avec Nancy, l’Espagne avec le Deportivo La Corogne et l’Espanyol Barcelone, le Portugal avec le Sporting Portugal et l’Angleterre avec Coventry et Aston Villa. La Premier League reste un grand moment pour l’homme aux 62 capes qui pense que le football sur le sol britannique est une religion. "Je me souviens de la folie la veille du Boxing Day pour se procurer des billets, il y avait carrément des cotisations faites à Noël pour avoir l'argent nécessaire. En Angleterre, l'amour du club est unique." Puis il s’égare en Allemagne et enfin au Luxembourg en amateur.

 

Dans sa carrière, il n’a pas pu saisir l’occasion de jouer dans une grande formation. Il a eu du mal à conserver le niveau de jeu qu’il avait avec les "Lions de l'Atlas". Mais il affirme n'avoir aucun regret dans ses choix d'équipes et garde de bons souvenirs. Notamment au Portugal, "Là-bas, j'ai découvert le vrai football. On jouait devant 60 000 personnes, rien que pour les entraînements ils étaient 3 000 ou 4 000. C'était une belle aventure, il a fallu s'affirmer dans un pays que je ne connaissais pas et dont je ne parlais pas la langue. Ma motivation était énorme." et aussi au Deportivo, "C'est un magnifique souvenir car c'était un nouvel échelon à gravir. J'y ai beaucoup appris et à l'époque, il y avait presque la moitié de l'équipe du Brésil championne du monde en titre, comme Bebeto, DonatoRivaldo ou Mauro Silva." Mustapha Hadji reste une icône du football marocain œuvrant toujours pour le ballon rond puisqu’il a été l’un des ambassadeurs de la coupe du Monde en Afrique du Sud aux côtés de George Weah, Abedi PeléRoger Milla et plusieurs autres joueurs du continent africain. C’est un symbole du football marocain, une idole pour tout un pays.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe Intertoto en 2001 (Aston Villa)

Vice-Champion du Portugal en 1997 (Sporting CP)

Finaliste de la Coupe du Portugal en 1996 (Sporting CP)

Vice-champion du Luxembourg de D2 en 2008 (CS Fola Esch)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Ballon d’or Africain en 1998

Élu meilleur joueur de la Coupe d’Afrique des Nations en 1998

Élu "Joueur de légende" par la Confédération africaine de football en 2011

 

DIVERS

 

- Il est le frère aîné de Youssouf Hadji et le père de Samir Hadji, joueur professionnel lui aussi.

- Mustapha soutient l'action contre le racisme avec la campagne dénommée "Show Racism the Red Card".

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- Musthapha Hadji, un artiste comblé - FIFA

Mustapha Hadji, le plus brésilien des Maghrébins - Afrik-Foot

 

VIDÉO

 


15/05/2015
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Ahmed Faras

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Photo: ©Panini Mexico 70

 

Ahmed Faras

 

أحمد فرس

Né le 7 décembre 1946 à Mohammédia (MAR)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4823080_201505155546743.png Marocain, attaquant, 1m72

Surnom: Sidi Ahmed

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4823080_201505155546743.png 71 sélections, 29 buts

(Matchs amicaux: 13 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 15 sélections, 6 buts)
(Coupe du Monde: 2 sélections)
(Qualif Coupe d'Afrique des Nations: 11 sélections, 4 buts)
(Coupe d'Afrique des Nations: 12 sélections, 6 buts)
(Qualif Jeux Olympiques: 10 sélections, 9 buts)
(Jeux Olympiques: 5 sélections, 3 buts)
(Jeux Méditerranéens: 3 sélections)

 

1ère sélection : le 24 novembre 1966 contre l'Algérie (2-2)

Dernière sélection : le 9 décembre 1979 contre l'Algérie (1-5)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4823080_201505155546743.png non-officiel: 6 sélections

 

1965/82 Chabab Mohammédia (MAR)

 

Premier Marocain a avoir remporté le ballon d’or africain, Ahmed Faras a été l'avant-centre le plus doué de sa génération. Grâce à son pied gauche magique, il s’est imposé largement avec les Lions de l'Atlas comme le buteur par excellence.

 

Doté d'une bonne frappe de balle et d'un jeu de tête efficace, l'attaquant prolifique était aussi un relayeur et un pourvoyeur d'occasions au profit de ses coéquipiers. Il ne courait pas forcément très vite, mais la promptitude de ses gestes était déroutante pour ses adversaires. À l'instinct du buteur, il ajoutait le flair et la subtilité. On le connaît aussi pour son esprit ouvert et sa persévérance. Né en 1946 dans la ville des roses, le jeune bambin s'est mis en évidence dès son plus jeune âge grâce à ses qualités physiques techniques et tactiques. Il grimpe les échelons doucement jusqu'en équipe première où il retrouve des coéquipiers qui vont l'accompagner durant toute sa carrière, à l'image de Driss Haddadi ou Hassan Acila.


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Photo: ©DR

 

Dès 1965, le marocain est très vite sélectionné en espoirs sous la houlette de l'entraîneur de feu Larbi Zaouli lors de la rencontre qui les oppose aux espoirs algériens à Oran. Malgré le nul (2-2) au cours de cette confrontation, Ahmed Faras se fait déjà remarquer et sera appelé une semaine plus tard en équipe A contre la Suisse (match depuis considéré comme non-officiel). Les Marocains, quoique battus (6 buts à 4) à Bâle, laissent bonne impression notamment suite à la prestation de Hassan Akesbi et de Ahmed Faras. Son parcours était dès lors tout tracé. Une star était née. Il s'affirme au poste d'avant-centre pendant plus de deux décennies tant avec son club du Chabab Mohammédia qu'avec l'équipe nationale. Il participe aux phases finales de Coupe d'Afrique des Nations en 1972 au Cameroun, en 1976 en Éthiopie et en 1978 au Nigeria. Il remporte celle de 1976 terminant en tête d'une poule finale devant la Guinée, le Nigéria et l'Egypte. Ahmed Faras forge son nom de joueur et de buteur à divers rendez-vous, il participe à la phase finale des Jeux olympiques de 1968 après un brillant parcours en qualification avec une victoire au détriment du Ghana (2 buts à 1). L'avant centre marocain brille aussi aux JO de Munich en 1972 ainsi qu'aux Jeux méditerranéens de 1967 en Tunisie et de 1972 à Izmir en Turquie. Il participe également sans succès à la coupe du Monde de 1970 au Mexique, une première pour le Maroc et l'Afrique maghrébine. Si l’on ne connaît pas précisément son nombre de sélections (71 selon certaines sources), on sait que l’avant-centre a inscrit 29 buts avec sa nation, faisant de lui le meilleur buteur des Lions de l’Atlas.

 

Sur le plan nationale, le fer de lance du Chabab Mohammedia a connu la gloire, de 1965 à 1982, même si le palmarès est moins éloquent que d'autres clubs plus huppés. Ses nombreux succès avec le SCCM (Coupe du Trône, Coupe Maghrébine et Champion du Maroc en 1981) ont donné à Ahmed Faras une autre dimension. Il se distingue également par ses titres tant convoité à l'époque de meilleur buteur du championnat avec seize buts inscrits en 1969 et en 1972. Une autre consécration va lui donner une autre dimension, c'est le Ballon d'Or africain remporté brillamment en 1975, devant un certain Roger Milla. Il devient alors le premier joueur maghrébin à remporter le trophée. Il abandonne ensuite la scène internationale le 9 décembre 1979 à l'issue d'une sévère défaite face à l'Algérie (perdu 5 buts à 1) à Casablanca. Même si il décide de tourner la page avec la sélection, il reste fidèle à son club de toujours jusqu'à sa retraite en 1982. Il devient entraîneur, mais rend son tablier au bout de deux saisons. Désormais, il se consacre exclusivement à la formation des jeunes pour favoriser l'éclosion de nouvelles étoiles notamment dans le football marocain. Mais ce qui restera d’Ahmed Faras dans l’imaginaire collectif est sa profonde humilité, malgré ses exploits accomplis.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations en 1976 (Maroc)

Vainqueur de la Coupe du Maghreb des vainqueurs de coupe en 1973 (Chabab Mohammédia)

Finaliste de la Coupe du Mahreb des vainqueurs de coupe en 1975 (Chabab Mohammédia)

Champion du Maroc en 1980 (Chabab Mohammédia) 

Vainqueur de la Coupe du Maroc en 1972 et 1975 (Chabab Mohammédia)

Finaliste de la Coupe du Maroc en 1979 (Chabab Mohammédia)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Ballon d’or Africain en 1975

Élu meilleur joueur de la Coupe d’Afrique des Nations en 1976

Meilleur buteur du championnat du Maroc en 1969 (16 buts) et 1973 (16 buts) (Chabab Mohammédia)

 

VIDÉO

 


23/04/2015
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