Mexique
Alberto Garcia Aspe
Photo: ©TamminenJuha
Alberto Garcia Aspe
Alberto García-Aspe Mena
Né le 11 mai 1967 à Mexico (MEX)
Mexicain, Milieu central, 1m69
Surnoms: El Beto, El Capitán, El León
109 sélections, 21 buts
(Matchs amicaux: 43 sélections, 11 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 23 sélections, 5 buts
(Coupe du Monde: 8 sélections, 2 buts)
(Copa America: 18 sélections, 3 buts)
(Gold Cup: 3 sélections)
(Coupe des Confédérations: 5 sélections)
(US Cup: 8 sélections)
(Coupe Kirin: 1 sélection)
1ère sélection : le 26 avril 1988 contre le Honduras (4-1)
Dernière sélection : le 17 juin 2002 contre les Etats-Unis (0-2)
U20: 3 sélections, 3 buts
Combativité, courage et un pied gauche exquis. Alberto Garcia Aspe a été un milieu de terrain emblématique du Mexique dans les années 90.
Ses quatorze années passées en équipe nationale aztèque, plus de cent sélections brodées sur ses épaulettes, ses 21 buts et ses trois Coupes du Monde constituent un CV qui ferait pâlir d'envie nombre de ses contemporains.
PALMARÈS
Finaliste de la Copa America en 1993 et 2001 (Mexique)
3ème de la Copa America en 1999 (Mexique)
Vainqueur de la Gold Cup en 1996 (Mexique)
Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 1999 (Mexique)
3ème de la Coupe des Confédérations en 1995 (Mexique)
Vainqueur de la Coupe des champions de la CONCACAF en 1989 (UNAM)
Vainqueur de la Coupe des coupes de la CONCACAF en 1994 (Necaxa)
Champion du Mexique en 1991 (UNAM), 1995 et 1996 (Necaxa)
Vice-champion du Mexique en 1988 (UNAM), 1996 (Inv.) (Necaxa)
Vainqueur de la Coupe du Mexique en 1995 (Necaxa)
Vainqueur de la Campeón de Campeones en 1995 (Necaxa)
Rafael Marquez
Photo: ©DR
Rafael Márquez



Champion d’Espagne en 2005, 2006, 2009 et 2010 (FC Barcelone)
Vice-champion d’Espagne en 2004 et 2007 (FC Barcelone)
Champion de France en 2000 (AS Monaco)
Vice-champion de France en 2003 (AS Monaco)
Champion du Mexique en 2013 (Ap.) et 2014 (Clau.) ( Club León)
Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 2009 (FC Barcelone)
Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2003 (AS Monaco)
Finaliste de la Coupe de la Ligue en 2001 (AS Monaco)
Vainqueur de la Supercoupe d'Espagne en 2005, 2006 et 2009 (FC Barcelone)
Vainqueur du Trophée des champions en 2000 (finale non-jouée) (AS Monaco)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu Joueur de l'année de la CONCACAF en 2000
Nommé dans l'équipe type de l'année de la CONCACAF en 2016
Jorge Campos, le portier coloré
Photo: ©Eurosport
Jorge Campos
Jorge Campos Navarrete

À la fois portier d’un mètre 70 et attaquant, avec ses 130 sélections en équipe du Mexique et ses maillots de gardien de but hauts en couleur, nul besoin de présenter Jorge Campos, "El Brody", "El Inmortal" ou tout simplement le Zapata des gardiens de football.
Il demeure la légende la plus folle du football mexicain, loin devant les ciseaux retournés d’Hugo Sanchez. L'ancien gardien du Mexique est encore dans toutes les mémoires après avoir éclairé la Coupe du Monde aux Etats-Unis en 1994 et en France en 1998... littéralement ! Il attirait forcément l'attention avec ses tenues excentriques, fluorescentes, à damiers verts, jaunes, violets ou roses, inspirées de la mode "surf" d'Acapulco où il est né. Une collection entièrement dessinée par lui. Comme beaucoup des gardiens de but, Campos avait pour habitude de sortir de sa surface et de tenter sa chance. Sa petite taille n'était pas un handicap dans la mesure où il compensait par son agilité et ses sauts. Pour la caméra, il avait l'habitude de faire le spectacle et de se détendre dans les airs, même s'il n'avait aucun espoir d'arrêter le cuir. L'ascension de Jorge Campos a été tardive mais rapide. Issu d'une famille aisée d'Acapulco, propriétaire de bananeraies et plantations de cocotiers, élève au collège de la Saile, il a commencé à jouer chez les Dauphins de la célèbre station balnéaire. Il y a naturellement fait ses débuts sur les vagues comme sur les terrains. Son mètre 68 et ses 69 kilos ne le destinaient pas à garder les poteaux.
Il débute d'abord sa carrière en tant qu’avant-centre. Et, même si, il a rapidement reculé pour finir dans les cages, son goût pour l’attaque ne s’est, lui, jamais envolé. Il aimait partager ses matchs en deux: une mi-temps dans les buts, une mi-temps sur le champ, en attaque. Tout au long de sa carrière, il lui est ainsi arrivé de monter d'un cran sur le terrain au gré des substitutions, voire de semer la panique balle au pied dans les défenses sans ôter ses gants ! Remarqué en 1983 par l'entraîneur des Pumas et ancien coach de la sélection nationale, Miguel Mejia Baron, il refuse son invitation afin de rejoindre Cruz Azul. Cependant le club refuse de lui signer un contrat en raison de sa "petite" taille. Ce n'est qu'après l'insistance de Baron qu'il entre véritablement chez les Pumas en 1988. On le verra faire des débuts internationaux la même année, remporter la Coupe des clubs champions de la CONCACAF et marquer un but comme avant-centre. En deux ans, il en plante quinze, devenant meilleur buteur de son club, et emmène les Pumas UNAM au titre de champion du Mexique en 1991.
Photo: ©Stewart Kendall/Sportsphoto
Lorsque, au sein de l'équipe nationale, il devient titulaire indiscutable, Jorge Campos donne aussitôt à l'équipe mexicaine un jeu plus offensif. Il invente, il feint, il joue à l'impulsion mais il est aussi capable de patience. Le jeu de Campos est imprévisible pour celui qui lui fait face car il refuse les stéréotypes. Nommé 3ème meilleur portier mondial en 1993 par la FIFA, il remporte deux Gold Cups en 1993 et 1996. Lors de la première, il n'a concédé que deux buts. Lors de la seconde, il est resté invaincu de la première à la dernière minute. Il compte également une Coupe des Confédérations à son tableau de chasse. Mondialement reconnu pour son talent, il s'engage en 1996 avec le Los Angeles Galaxy et attire les foules. Le Mexicain est effectivement à cette époque une formidable vitrine pour la Major League Soccer nouvellement crée. Une vitrine que les gens venaient admirer en masse. Peu étaient ceux qui venaient alors voir un match du Galaxy. Les gens venaient avant tout voir un match de Jorge Campos. Aujourd'hui encore, les 92 000 spectateurs le 16 juin 1996 face au Tampa Bay Munity constituent un record pour un match de MLS.
En seize saisons, toutes passées sur le continent américain, il dispute plus de 400 matchs de championnat et inscrit une trentaine de pions. Il marque le plus beau but jamais inscrit par un gardien de métier à l'époque où il portait la liquette du CF Atlante: une volée en ciseau. Une perle. Arlequin joyeux et inattendu, il raccroche les crampons en 2004 et s'occupe de sa franchise de fast-food spécialisée dans les tortas, "Sportortas Campos". Il est également commentateur sur les chaînes mexicaines. 4ème meilleur gardien du 20ème siècle d’Amérique Centrale et du Nord selon l'IFFHS, ses tenues et son style qui n'avait rien d'habituel sur les terrains resteront à jamais dans les mémoires du football.
PALMARÈS
Vainqueur de la Gold Cup en 1993 et 1996 (Mexique)
Finaliste de la Copa America en 1993 (Mexique)
3ème de la Copa America en 1999 (Mexique)
Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 1999 (Mexique)
3ème de la Coupe des Confédérations en 1995 (Mexique)
Vainqueur de la Ligue des champions de la CONCACAF en 1989 (Pumas UNAM)
Finaliste de la Ligue des champions de la CONCACAF en 1997 (Los Angeles Galaxy)
Champion du Mexique en 1991 (Pumas UNAM) et 1997 (Inv.) (Cruz Azul)
Vice-champion du Mexique en 1990 (Pumas UNAM)
Champion des Etats-Unis en 1998 (Chicago Fire)
Vainqueur de la Coupe des Etats-Unis en 1998 (Chicago Fire)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu meilleur gardien de l'année du championnat du Mexique en 1991, 1992, 1993, 1994 et 1995
Ballon d'or d'honneur Mexicain pour sa trajectoire dans le championnat du Mexique en 2016
DIVERS
- À Hong Kong pour y disputer la Coupe du Nouvel an lunaire avec la sélection mexicaine en février 1999, Jorge Campos n'aura pas l'honneur de disputer la finale de ce tournoi amical injustement méconnu. Le petit gardien mexicain doit rentrer au pays d'urgence. Du côté de sa ville natale plus précisément, où papa Alvaro a été capturé par huit hommes armés appartenant à la guérilla de l'Armée populaire révolutionnaire. Relâché après six jours de captivité (on évoque la somme d'1,5 million de pesos), Campos senior déclare avec une pointe d'amertume que ses ravisseurs le "nourrissaient mieux que sa propre femme".
SOURCES/RESSOURCES
- Goal/L'humanité
- Jorge Campos, la Ferrari et la création de la MLS - So Foot
↑ Auteur: Follow @GabrielCnd
VIDÉO
Tigres UANL
Tigres UANL
Tigres de la Universidad Autónoma de Nuevo León, fondé le 7 mars 1967
Surnoms: Felinos, Los Tigres, Auriazules
Couleurs: jaune et bleu
Ennemis jurés: Monterrey, Santos Laguna
Stade: Universitario (42 000 places)
L'HISTOIRE
Le club est fondé le 7 mars 1967 en raison de problèmes économiques du club de Nuevo Léon, qui est cédé à l'Université autonome du Nuevo León et prend le surnom de "Tigres".
Luis Hernandez
Photo: ©Marcus Brandt/Bongarts
Luis Hernández
Luis Arturo Hernández Carreón
Né le 22 décembre 1968 à Poza Rica (MEX)
Surnoms: El Matador, "El Pájaro"
(Matchs amicaux: 34 sélections, 13 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 14 sélections, 2 buts)
(Coupe du Monde: 7 sélections, 4 buts)
(Copa America: 11 sélections, 9 buts)
(Gold Cup: 7 sélections, 5 buts)
(Coupe des Confédérations: 4 sélections, 1 but)
(Coupe Kirin: 2 sélections)
(US Cup: 6 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 1er février 1995 contre l'Uruguay (1-0)
Dernière sélection : le 17 juin 2002 contre les Etats-Unis (0-2)
1990/91 Cruz Azul (MEX) 18 matchs, 1 but
1991/92 Querétaro (MEX) 28 matchs, 11 buts
1992/94 CF Monterrey (MEX) 62 matchs, 15 buts
1994/98 Necaxa (MEX) 125 matchs, 37 buts
1997 Boca Juniors (ARG) (Prêt) 4 matchs, 2 buts
1998/2000 Tigres UANL (MEX) 64 matchs, 39 buts
2000/03 Los Angeles Galaxy (USA) 40 matchs, 15 buts
2001/03 Club América (MEX) (Prêt) 43 matchs, 9 buts
2003 Veracruz (MEX) 18 matchs, 5 buts
2004 Jaguares de Chiapa (MEX) 5 matchs, 1 but
2004/05 Lobos BUA Puebla (MEX) 9 matchs, 4 buts
Surnommé "El Matador" par les supporters de la sélection mexicaine, Luis Hernandez était un excellent attaquant qui a fait le bonheur de l'ère moderne d'El Tri.
Avec 35 buts en équipe nationale, il a inscrit son nom parmi les tous meilleurs buteurs de l’histoire du Mexique. Mais, oublions les chiffres, c’est avant tout un neuf qui incarnait une identité de jeu très forte et un style inimitable. Hargneux et physique, il symbolisait l’alliance parfaite du talent et de l’athlétisme, partageant quelques similitudes avec l’inoubliable Gabriel Batistuta. Reconnaissable avec ses longs cheveux blonds qu'il gardera presque toute sa carrière, Luis Hernandez a joué dans de nombreux clubs au Mexique et sur le continent américain, mais c'est bien en inscrivant quatre buts lors de la Coupe du Monde 1998 en France face à la Corée du Sud (doublé), les Pays-Bas et l’Allemagne qu'il a atteint le statut d'icône. Également meilleur buteur lors de la Gold Cup la même année, il a permis au Mexique de s’imposer pour la troisième fois consécutive dans cette compétition. "El Matador" a aussi formé des associations à faire pâlir les défenses. En 1997, il arrive en prêt à Boca Juniors sur les recommandations de Diego Maradona, avec qui il ne jouera pourtant que quelques matches, avant de repartir au pays. Son duo avec Cuauhtémoc Blanco à la pointe de la sélection sera plus pérenne, au point qu’ils feront la pluie et le beau temps du football mexicain, à partir du milieu des années 90, jusqu’à la Coupe du Monde 2002.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 1999 (Mexique)
Vainqueur de la Gold Cup en 1996 et 1998 (Mexique)
3ème de la Copa America en 1997 et 1999 (Mexique)
Vainqueur de la Coupe des Coupes de la CONCACAF en 1994 (Necaxa)
Vainqueur de la Coupe des Géants de la CONCACAF en 2001 (Club América)
Champion du Mexique en 1995, 1996 (Necaxa) et 2002 (Verano) (Club América)
Vice-champion du Mexique en 1993 (Monterrey) et 1996 (Invierno) (Necaxa)
Vainqueur de la Coupe du Mexique en 1995 (Necaxa)
Vainqueur de la Coupe des Etats-Unis en 2001 (Los Angeles Galaxy)
Vainqueur de la Supercoupe du Mexique en 1995 (Necaxa)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Meilleur buteur de la Copa America en 1997 (6 buts)
Meilleur buteur de la Gold Cup en 1998 (4 buts)