Football-the-story

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URSS (disparu)


Viktor Kolotov

Viktor Kolotov.jpg
Photo: ©Gerard Bedeau/Onze

 

Viktor Kolotov

 

Viktor Mikhailovich Kolotov (Ви́ктор Миха́йлович Ко́лотов)

Né le 3 juillet 1949 à Yudinov (URSS)

Décédé le 3 janvier 2000 à Kiev (UKR)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4928983_201506213924286.png Ukrainien/https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4939633_201506243735982.png Soviétique, Milieu central, 1m80

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4939633_201506243735982.png 55 sélections, 22 buts

(Matchs amicaux: 26 sélections, 9 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 3 sélections, 1 but)

(Qualif Euro: 13 sélections, 7 buts)

(Euro: 2 sélections)

(Jeux Olympiques: 11 sélections, 5 buts)

 

1ère sélection : le 28 octobre 1970 contre la Yougoslavie (4-0)

Dernière sélection : le 14 mai 1978 contre la Roumanie (1-0)

 

1967 Chaika Zelenodolsk (URSS) 38 matchs, 23 buts
1968 Trudovye Rezervy Kazan (équipe B) (URSS)
1969/70 Rubin Kazan (URSS) 72 matchs, 19 buts
(Championnat d'URSS: 68 matchs, 16 buts)
(Coupe d'URSS: 4 matchs, 3 buts)
1971/81 Dynamo Kiev (URSS) 292 matchs, 81 buts
(Championnat d'URSS: 218 matchs, 62 buts)
(Coupe d'URSS: 34 matchs, 11 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 15 matchs, 4 buts)
(Coupe des Coupes: 9 matchs, 2 buts)
(Coupe de l'UEFA: 14 matchs, 2 buts)
(Supercoupe de l'UEFA: 1 match)
 
Légende du football ukrainien, Viktor Kolotov a fait les beaux jours du Dynamo Kiev dans les années 70.
 
En onze années passées au club, il a disputé 292 matchs, marqué 81 buts toutes compétitions confondues et remporté six titres de champion. Ce footballeur rapide et robuste a également mené les siens comme capitaine à la victoire finale en Coupe des Coupes en 1975 contre les Hongrois de Ferencvaros à Bâle (3 buts à 0). Sélectionné 53 fois avec l'ex-URSS, Viktor a obtenu deux médailles de bronze olympiques en 1972 et 1976. Il est décédé d’une crise cardiaque le 3 janvier 2000 à l'âge de 51 ans.
 
PALMARÈS
 
Finaliste de l'Euro 1972 (URSS)
Médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Munich en 1972 et de Montréal en 1976 (URSS)
Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1975 (Dynamo Kiev)
Vainqueur de la Supercoupe de l'UEFA en 1975 (Dynamo Kiev)
Champion d'URSS en 1971, 1974, 1975, 1977, 1980 et 1981 (Dynamo Kiev)
Vice-champion d'URSS en 1972, 1973 et 1978 (Dynamo Kiev)
Vainqueur de la Coupe d'URSS en 1974 et 1978 (Dynamo Kiev)
Finaliste de la Coupe d'URSS en 1973 (Dynamo Kiev)
Vainqueur de la Supercoupe d'URSS en 1980 (Dynamo Kiev)
Finaliste de la Supercoupe d'URSS en 1977 (Dynamo Kiev)
Vice-champion d'URSS de D2 en 1969 (Rubin Kazan)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Élu meilleur débutant de la saison par la revue russe "Smena" en 1971
Nommé dans l'équipe-type Mondial de l'année par "World Soccer" en 1976
Nommé dans l'équipe type du championnat d'URSS en 1971, 1972, 1974, 1975 et 1976
Nommé dans la 2ème équipe type du championnat d'URSS en 1977
Nommé dans la 3ème équipe type du championnat d'URSS en 1973
Maître émérite du sport de l'URSS en 1975
Membre du Club Grigory Fedotov
À reçu l'Ordre du mérite ukrainien de 3ème classe à titre posthume en 2016

06/07/2020
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Vsevolod Bobrov, un hockeyeur dans le foot

Vsevolod Bobrov.jpg
Photo: ©DR

 

Vsevolod Bobrov

 

Vsevolod Mikhailovich Bobrov

Né le 1er décembre 1922 à Morchansk (URSS)

Décédé le 1er juillet 1979 à Moscou (URSS)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4939633_201506243735982.png Soviétique, Attaquant, 1m80

Surnom: "Seva", "jambes en or"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4939633_201506243735982.png 3 sélections, 5 buts

(Jeux Olympiques: 3 sélections, 5 buts)

 

1ère sélection : le 15 juillet 1952 contre la Bulgarie (2-1)

Dernière sélection : le 22 juillet 1952 contre la Yougoslavie (1-3)

 

1945/49 CDKA Moscou (URSS) 99 matchs, 100 buts
(Championnat d'URSS: 79 matchs, 82 buts)
(Coupe d'URSS: 20 matchs, 18 buts)
1950/52 VVS Moscou (URSS) 35 matchs, 18 buts
(Championnat d'URSS: 32 matchs, 14 buts)
(Coupe d'URSS: 3 matchs, 4 buts)
1953 Spartak Moscou (URSS) 4 matchs, 3 buts

 

Dans l'histoire des Jeux olympiques, un seul homme a été capitaine de son équipe dans deux sports différents: Vsevolod Bobrov. Si les footballeurs-hockeyeurs étaient nombreux dans les années cinquante, nul n'était aussi doué que lui.

 

Bobrov était la personnalité dominante au moment où l'Union soviétique s'est ouverte aux sports olympiques. Né à Morchansk, dans la province de Tambov, "Seva" ne tarde pas à être remarqué pour ses qualités athlétiques et intègre le Dynamo Leningrad à 16 ans. C'est Mikhaïl Butusov, le premier capitaine de l'équipe de Russie, qui détecte en lui un grand talent et recommande son intégration en équipe première. Malheureusement la guerre éclate. L'URSS est attaquée conjointement par les Nazis et par les Finlandais. Il doit partir à Omsk où il travaille 16 heures par jour à confectionner des pièces d'artillerie pour l'effort de guerre. Il entre dans la sélection de la ville dans laquelle il côtoie de nombreux anciens athlètes de Leningrad. Le joueur participe alors à des rencontres de foot organisé en Sibérie, dans l'Oural et dans la région de la Volga pour réunir des fonds aux enfants évacués à Omsk. Conscrit à l'automne 1942, il n'est pas envoyé au front, car il participe à la formation sportive des jeunes soldats. Préservé, sa valeur sportive n'est pas inconnue des officiers de haut rang. Quand la guerre s'achève, il revient à Moscou à l'été 1944 et rejoint tout naturellement l'équipe de l'armée, le CDKA Moscou (ex-CSKA).

 

Dès sa première saison, il termine meilleur buteur du championnat soviétique et attire l'œil des dirigeants du Dynamo, qui s'apprêtent à effectuer une tournée historique en Grande-Bretagne, invité d'honneur pour fêter sa contribution à la victoire des Alliés. Le buteur du CSKA est débauché le temps du voyage et va devenir la star et le héros de la délégation russe en inscrivant 6 buts au total, au cours de matchs opposant la formation moscovite à des équipes du calibre de Chelsea, Arsenal, les Rangers ou Cardiff. Clairement, ce Vsevolod Bobrov est la star du football de cet immédiat après-guerre. À la suite de cette tournée britannique réussite, celui qui est surnommé "jambes en or" par un journaliste russe va confirmer qu'il est bien l'un des plus illustres joueurs du moment, tout du moins le plus grand d'URSS, inscrivant un total de 96 buts en 116 matchs disputés dans le championnat soviétique. D'abord sous les couleurs du CDKA, puis du club de l'armée de l'air, le VVS Moscou dirigé par Vassili Staline, le fils du dictateur, et enfin du Spartak, remportant au passage quatre titres nationaux et terminant deux fois meilleur buteur du championnat.


Vsevolod Bobrov.jpg

Photo: ©Trivela

 

Son expérience en sélection est brève mais spectaculaire. Lors des Jeux olympiques de 1952 en Finlande, l'équipe nationale fait ses débuts en compétition internationale avec Bobrov capitaine et déjà buteur pour sa première sélection lors du premier match de l'URSS face à la Bulgarie (2 buts à 1). Le deuxième adversaire est plus coriace puisqu'il s'agit de la Yougoslavie, finaliste des JO quatre ans auparavant. À un quart d'heure de la fin de la rencontre, les "Plavi" mènent 5 buts 1 avec le seul but pour l'URSS signé de l'inévitable Bobrov, qui décide alors de prendre très vite les choses en main. Il entame sa mission impossible par une passe décisive à Vassili Trofimov qui concrétise. Dans la foulée, il réduit encore l’écart d’une frappe puissante, puis triple son total personnel à la 87ème, portant le score à 4 buts à 5. Le milieu Aleksandr Petrov prend alors le relais et égalise à quelques secondes du coup de sifflet final. Quatre buts assénés dans les 14 dernières minutes à un adversaire resté coi: l’URSS peut s’enorgueillir de l’une des remontées les plus spectaculaires de l’histoire du football. Le match d'appui disputé deux jours plus tard sera cependant remporté 3 buts à 1 par la Yougoslavie, malgré la rapide ouverture du score de Bobrov, qui fêtait alors sa dernière apparition avec la Russie. Bilan de l'éphémère carrière internationale de Bobrov: 3 sélections, 5 buts. Curieusement, il décroche l’or olympique dans une tout autre discipline que le football. Aussi étincelant sur le rectangle vert que sur les patinoires, il était le meilleur hockeyeur sur glace de l’Union soviétique, qui lui doit en grande partie sa victoire aux Jeux Olympiques d’hiver en 1956.

 

Car parallèlement, il s'était mis au patin, c'est le côté pratique des choses, football l'été, hockey l'hiver. International avant de l'être dans le foot, il échappe miraculeusement au crash d'un avion qui va décimer la sélection soviétique. Le 5 janvier 1950, le Lisunov Li-2 de l'armée s'écrase. Les secouristes retrouvent dans les décombres les onze joueurs plus le staff et les membres de l'équipage, mais pas Bobrov venu en train. Un vrai miraculé qui va ensuite devenir l'homme fort et le capitaine de la sélection renaissante, championne du monde 1954 pour la première participation de l'URSS au tournoi. Bobrov termine meilleur buteur et l'invincible Canada est balayé 7 à 2 en finale, une sensation! Ses stats personnelles sur la glace sont encore plus invraisemblables que sur la pelouse: 254 buts en 130 matchs de championnat soviétique, 89 buts en 59 matchs avec la sélection. Il mène ensuite une brillante carrière d'entraîneur, en football, mais encore plus en hockey, puisqu'il a été le sélectionneur de la fameuse "Machine rouge" qui gagnait tout sur son passage. Le destin qui a plusieurs fois souri à Vsevolod Bobrov lui a cependant été fatal. Un jour, il s'est plaint à son masseur d'une douleur à la jambe. Or, il s'agissait d'une thrombose veineuse. Le caillot de sang s'est détaché et a migré dans l'artère pulmonaire. Transporté à l'hôpital dans la nuit en raison d'un rythme cardiaque irrégulier, il y meurt le lendemain, le 1er juillet 1979 à l'âge de 56 ans, d'une embolie pulmonaire. Il est enterré au cimetière de Kuntsevo sous une stèle monumentale dans laquelle une de ses authentiques crosses est moulée dans une sculpture en bronze. Il figure à la troisième place des athlètes russes du 20ème siècle derrière le légendaire gardien de but Lev Yachine et le champion de lutte gréco-romaine Alexander Karelin, poids lourd historique du sport mondial. Il n'était pas le joueur le plus complet, pas le plus aimé de ses entraîneurs, certains relativisaient sa valeur et le décrivaient comme nonchalant, d'autres au contraire considéraient que sa force était son engagement total durant un match. Ce qui est certain, c'est qu'il était capable de rallier une équipe, de la mener. Sa vie a tout d'une légende.

 

PALMARÈS

 

Champion d’URSS en 1946, 1947, 1948 (CDKA Moscou) et 1953 (Spartak Moscou)

Vice-champion d’URSS en 1945 et 1949 (CDKA Moscou)

Vainqueur de la Coupe d'URSS en 1945 et 1948 (CDKA Moscou)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur du championnat d’URSS en 1945 (24 buts) et 1947 (14 buts) (CDKA Moscou)

Nommé dans l'équipe type de l'année du championnat d'URSS en 1948

Membre du Club Grigory Fedotov (124 buts)

À reçu la Médaille de l'Ordre de Lénine en 1957

À reçu l'Ordre de l'insigne d'honneur soviétique

À reçu la Médaille pour la victoire sur l'Allemagne dans la Grande Guerre patriotique de 1941-1945

 

DIVERS

 

- Son fils Mikhaïl Bobrov, diplômé de l'institut militaire d'éducation physique, est décédé à 28 ans dans un accident de moto, percuté par la voiture d'un voisin. Le fils de Mikhail, Vsevolod Bobrov jr, prénommé comme son grand-père, n'a pas poursuivi de carrière sportive mais a suivi des études de langues à l'université de Moscou.

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- Marc Branchu sur Hockeyarchives.info


24/05/2019
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Viktor Ponedelnik

Viktor Ponedelnik.jpg
photo: ©Sputnik/Alamy images

 

Viktor Ponedelnik

 

Viktor Vladimirovitch Ponedelnik

Né le 22 mai 1937 à Rostov-sur-le-Don (URSS)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4939635_201506244205437.png Russe, Attaquant, 1m81

Surnom: "l'enfant"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4939633_201506243735982.png 29 sélections, 20 buts

(Matchs amicaux: 16 sélections, 10 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 3 sélections, 2 buts)

(Coupe du Monde: 4 sélections, 2 buts)

(Qualif Euro: 2 sélections, 3 buts)

(Euro: 4 sélections, 3 buts)

 

1ère sélection : le 19 mai 1960 contre la Pologne (7-1)

Dernière sélection : le 23 octobre 1966 contre la RDA (2-2)

 

1956/58 Torpedo/Rostselmash (RUS) 58 matchs, 32 buts
1959/60 SKA Rostov-on-Don (RUS) 45 matchs, 17 buts
1961 CSKA Moscou (RUS)
1961/65 SKA Rostov-on-Don (RUS) 114 matchs, 37 buts
1966 Spartak Moscou (RUS)
 
En 1960, le premier Euro de l'histoire a été remporté par l'Union Soviétique. Et parmi les joueurs évoluant sous le maillot "rouge", on comptait notamment Viktor Ponedelnik.
 
Retour sur son histoire. Il y a d'abord ce patronyme, si singulier. Son nom de famille remonte au XIXème siècle lorsque l'empereur Alexandre II abolissait le servage en Russie. Les noms d'anciens serfs étaient consignés dans un grand livre mais un clerc en état d'ivresse se serait trompé de colonne et aurait écrit le jour de la semaine au lieu du nom de famille. La dynastie des Ponedelnik (littéralement "Lundi") débutait. Il grandit dans un pays en guerre, la grande guerre patriotique, contre l’Allemagne. Pourtant, cela ne l’empêche pas, lui, l’enfant de Rostov-sur-le-Don, de grandir paisiblement. Il vit les dernières heures de la guerre à Tbilissi avant de rentrer chez lui après la capitulation allemande. Après avoir déjà touché le cuir au collège militaire, il commence à faire partie des jeunes joueurs scrutés par les plus grands clubs de la République Socialiste. Et, lui qui est très attaché à sa ville natale, ne se fait pas beaucoup prier. Il devient professionnel à 19 ans au FC Rostselmash, l'équipe corpo d'une usine de moissonneuses-batteuses. Le club évolue dans la large quatrième division du système de championnat soviétique, mais son talent ne passe pas inaperçu auprès des sélectionneurs nationaux.

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photo: ©Yuriy Somov/RIA Novosti
 
Juste avant son vingt et unième anniversaire, Viktor Ponedelnik est invité à rejoindre l'équipe nationale pour préparer en Chine la Coupe du Monde de 1958. Mais celui que Gavril Katchaline, le sélectionneur, surnomme "l'enfant", que l'idole Lev Yachine prend sous son aile, doit être opéré d'un genou. Même blessé, il est transféré dans le prestigieux club de l'armée, le SKA Rostov. De 1958 à 1965, il écrit sa légende sous le maillot de "l’Armeytsy". De 1960 à 1963, il sera d’ailleurs élu meilleur attaquant de l’Union Soviétique. Si son palmarès reste vierge avec les Pony, tout comme il l’avait été avec le Rostselmash, il marque à de nombreuses reprises. 54 fois en un peu plus de 150 apparitions toutes compétitions confondues, avec notamment ses premiers matches de coupe d’Europe. Il fréquente l'équipe nationale de plus en plus assidûment, devient titulaire en inscrivant un triplé lors d'un match amical face à la Pologne (7 buts à 1), au début de 1960, et arrive en pointe de l'attaque pour le premier Championnat d'Europe des Nations. Et il marque à de nombreuses reprises durant la compétition. Ces buts lui offrent d’ailleurs le titre de meilleur buteur de l’Euro. Mais le plus important est en finale. À sept minutes de la fin du temps réglementaire face à la Yougoslavie en finale et alors que le score était de 1-1, le joueur de 23 ans scelle le sort de la rencontre de la tête. Un peuple et une foule entière exultent. L'URSS remporte le 1er Euro, et chaque joueur victorieux de l'Union soviétique en 1960 a reçu 200 dollars.
 
La suite est un peu moins prolifique. Après une défaite prématuré en quart de finale de la Coupe du Monde 1962 contre le Chili, pays organisateur, il figure encore dans l'équipe quatre ans après l'Euro victorieux lorsque l'Union soviétique s'incline cette fois-ci face à l'Espagne lors de la finale 1964. Il continue également ses apparitions avec Rostov mais est de plus en plus courtisé par le club de la capitale, le Spartak Moscou. Il y signera finalement en 1966, pour ne jamais y évoluer. En effet, du fait de sa prise de poids et d’une opération de l’appendicite, le joueur de 29 ans arrête sa carrière pour se consacrer à ses loisirs. Cet arrêt brutal et imprévu dans sa carrière l'empêchera sans doute de briller plus haut. Il aurait sans aucun doute pu enrichir son palmarès de quelques lignes mais ses 29 buts en 20 rencontres internationales suffisent à assurer sa légende. Il finit par suivre les traces de son père et devient un journaliste et un auteur respecté (sa mère était infirmière). Même s’il est peu connu à l’Ouest, il est considéré comme un des meilleurs joueurs de l’histoire du football soviétique. La preuve avec l'image de son but en 1960 qui restera à jamais gravée dans les esprits russes.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de l'Euro 1960 (URSS)
Finaliste de l'Euro 1964 (URSS)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Élu meilleur attaquant de l'année d'URSS en 1960, 1961, 1962 et 1963
Meilleur buteur de l'Euro 1960 (2 buts) (URSS)
Nommé dans l'équipe type du tournoi de l'Euro 1964
À reçu l'Ordre de l'Insigne d'Honneur en 1980
À reçu l'Ordre de la Loyauté en 1997
À reçu l'Ordre pour services rendues à l’Oblast de Rostov en 2013
Nommé Maître émérite du sport de l'URSS
Nommé Cavalier de l’Ordre de la Ruby League du Mérite en 2009

05/10/2018
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Internationaux Soviétiques

GARDIENS DE BUT

 

Rinat Dasaev

Lev Yachine

 

DÉFENSEURS LATÉRAUX

 

Vladimir Bessonov

Anatoliy Demyanenko

Igor Netto

 

DÉFENSEURS CENTRAUX

 

Murtaz Khurtsilava

Oleh Kuznetsov

Albert Shesternev

 

MILIEUX DÉFENSIFS/CENTRAUX

 

Leonid Buryak

Viktor Kolotov

Khoren Oganesian

Volodymyr Veremeyev

 

MILIEUX OFFENSIFS/AILIERS

 

David Kipiani

Alexei Mikhailichenko

Aleksandr Zavarov

 

ATTAQUANTS

 

Igor Belanov

Oleg Blokhine

Vsevolod Bobrov

Valentin Ivanov

Sergey Kiryakov

Viktor Ponedelnik

Oleh Protasov

Eduard Streltsov


27/12/2017
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Aleksandr Zavarov

Oleksandr Zavarov.jpg
photo: ©DR

 

Aleksandr Zavarov

 

Oleksandr Anatoliyovych Zavarov

Né le 26 avril 1961 à Louhansk (URSS)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4928983_201506213924286.png Ukrainien, Milieu offensif, 1m70

Surnoms: Sacha, le Tsar

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4939633_201506243735982.png 41 sélections, 6 buts

(Matchs amicaux: 12 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 11 sélections, 1 but)

(Coupe du Monde: 7 sélections, 2 buts)

(Qualif Euro: 6 sélections, 2 buts)

(Euro: 5 sélections)

 

1ère sélection : le 7 août 1985 contre la Roumanie (2-0)

Dernière sélection : le 18 juin 1990 contre le Cameroun (4-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4939633_201506243735982.png espoirs: 3 sélections, 1 but

 

1977/79 Zarya Vorochilovgrad (URSS) 23 matchs, 7 buts

1980/81 SKA Rostov (URSS) 80 matchs, 17 buts

(Championnat d'URSS: 64 matchs, 13 buts)

(Coupe d'URSS: 13 matchs, 2 buts)

(Coupe des Coupes: 3 matchs, 2 buts)

1982 Zarya Vorochilovgrad (URSS) 30 matchs, 10 buts

1983/88 Dynamo Kiev (URSS) 170 matchs, 48 buts

(Championnat d'URSS: 136 matchs, 36 buts)

(Coupe d'URSS: 15 matchs, 7 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 8 matchs)

(Coupe des Coupes: 8 matchs, 5 buts)

(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)

(Supercoupe de l'UEFA: 1 match)

1988/90 Juventus Turin (ITA) 76 matchs, 13 buts

(Championnat d'Italie: 60 matchs, 7 buts)

(Coupe d'Italie: 8 matchs, 5 buts)

(Coupe de l'UEFA: 8 matchs, 1 but)

1990/95 AS Nancy-Lorraine (FRA) 142 matchs, 25 buts

(Championnat de France: 58 matchs, 10 buts)

(Championnat de France de D2: 76 matchs, 13 buts)

(Coupe de France: 8 matchs, 2 buts)

1995/98 Saint-Dizier (FRA)

 

Si l'on connaît Aleksandr Zavarov dans l'Hexagone, c'est qu'il a fait partie des premiers joueurs soviétiques à quitter le cocon socialiste, en signant très jeune (27 ans, soit deux ans de moins que l'âge fixé habituellement aux footballeurs désireux de quitter leur pays) en Italie à la Juventus de Turin, avant de boucler sa carrière pro dans un club français moins huppé: l'AS Nancy Lorraine.

 

Alexandre Zavarov, patriote ukrainien, a connu son heure de gloire sous le maillot rouge de la dernière équipe de football d'Union soviétique. Accompagné notamment de Igor Belanov, ils atteignent la finale de l'Euro 1988, perdu face aux Pays-Bas (2 buts à 0). Après un début de carrière prometteur dans son club formateur à Luhansk, en ex-URSS, c'est tout naturellement au Dynamo de Kiev qu'il se dirige. Il connaîtra d'ailleurs l'âge d'or de cette équipe, entouré du tout jeune Alexeï Mikhaïlitchenko, d'un Oleg Blokhine en fin de carrière mais omniprésent dans le vestiaire et du grand Igor Belanov, avec qui il se disputera le Ballon d'Or 1986. Les mauvaises langues diront que Zavarov n'était pas le joueur le plus doué de cette génération. Il représentait pour Belanov ce que Sergeï Rebrov était pour Andrei Shevchenko, un faire valoir. C'est sans doute cette situation de pourvoyeur de ballons qui l'a fait fuir pour la Juventus de Turin. Selon certaines sources, les émissaires de la Juventus étaient venus convaincre Belanov et sont repartis avec Zavarov, qui signe à 27 ans un contrat avec la Juventus.


Alexandr Zavarov.jpg

photo: ©Juha Tamminen

 

Arrivé sur la pointe des pieds, il repartira poussé par le vent, un maigre total de 7 buts en 2 saisons de championnat ayant raison du jeune homme, prié de faire ses valises. Plus jeune, il rêvait de Michel Platini, qui avait laissé son fauteuil vacant de meneur chez les Bianconero en 1988. Zavarov voulait secrètement prendre sa relève dans le coeur des tifosi... mais il a oublié de passer par la case Nancy. Erreur à réparer. À 29 ans, alors qu'il aurait pu se battre pour avoir sa place dans un club italien moins huppé, il décide donc de donner à sa carrière une autre dimension: il s'engage à l'AS Nancy Lorraine. Il aurait, lors de sa visite pour le jubilé de Michel, très apprécié la vieille ville et la place Stanislas. Zavarov trouve en Lorraine un club qui lui est taillé sur mesure. Cinq saisons de pur bonheur dans une équipe qui fait l'ascenseur entre la D1 et la D2.

 

À la veille de la chute du mur de Berlin, les joueurs soviétiques ne sont pas matures pour l'Europe de l'Ouest. À l'image de Zavarov, aucun d'entre eux n'aura réussi la carrière escomptée, en dépit d'un talent et d'une science du football souvent supérieures à nos footballeurs décérébrés du vieux continent. "Sacha" à Nancy sera apprécié pour son aisance balle au pied, sa technique et sa vitesse. Ses frappes de mule ont également enchanté les spectateurs de Marcel Picot. 134 matches avec les rouge et blanc tout de même, 23 buts et des caviars pour les jeunes Tony Vairelles et David Zitelli. Une fin de carrière heureuse. Milieu de terrain offensif désigné meilleur joueur soviétique en 1986, il entame sa reconversion sur le banc de Saint-Dizier en 1995. Des choix étranges qui n'ont en rien altéré sa stature.

 

PALMARÈS

 

Finaliste de l'Euro 1988 (URSS)

Finaliste de la Coupe du Monde des moins de 20 ans en 1979 (URSS)

Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1986 (Dynamo Kiev)

Vainqueur de la Coupe UEFA en 1990 (Juventus Turin)

Finaliste de la Supercoupe de l'UEFA en 1986 (Dynamo Kiev)

Champion d’URSS en 1985 et 1986 (Dynamo Kiev)

Vice-champion d’URSS en 1988 (Dynamo Kiev)

Vainqueur de la Coupe d’Italie en 1990 (Juventus Turin)

Vainqueur de la Coupe d’URSS en 1981 (SKA Rostov), 1985 et 1987 (Dynamo Kiev)

Vainqueur de la Supercoupe d’URSS en 1985 et 1986 (Dynamo Kiev)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu meilleur footballeur de l’année de l’URSS en 1986

Élu meilleur footballeur ukrainien de l’année en 1986

Meilleur buteur de la Coupe des Coupes en 1986 (5 buts) (Juventus Turin)

Membre du Club Grigory Fedotov

Membre du Club Oleg Blokhine

Maître des sports émérite de l'URSS en 1986

À reçu l'Ordre du mérite Ukrainien de 3ème classe en 2004 et de 2ème classe en 2016

 

VIDÉO

 


03/08/2017
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