Football-the-story

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Paul Okon

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Photo: ©Football Australia

 

Paul Okon

 

Paul Michael Okon

Né le 5 avril 1972 à Sidney (AUS)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5401223_201601083034265.png Australien, Défenseur central/Milieu défensif, 1m77

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5401223_201601083034265.png 28 sélections

(Matchs amicaux: 15 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 5 sélections)

(Coupe d'Océanie des Nations: 4 sélections)

(Coupe des Confédérations: 4 sélections)

 

1ère sélection : le 4 février 1991 contre la Tchécoslovaquie (0-2)

Dernière sélection : le 7 septembre 2003 contre la Jamaïque (2-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5401223_201601083034265.png non-officiel: 3 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5401223_201601083034265.png olympique: 5 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5401223_201601083034265.png U20: 6 sélections, 1 but

 

1989/91 Marconi Stallions (AUS) 49 matchs, 4 buts
1991/96 Club Brugge (BEL) 72 matchs, 1 but
1996/99 Lazio Rome (ITA) 23 matchs
(Championnat d'Italie: 19 matchs)
(Coupe d'Italie: 2 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)
1999/2000 Fiorentina (ITA) 16 matchs
(Championnat d'Italie: 11 matchs)
(Coupe d'Italie: 1 match)
(Ligue des Champions: 4 matchs)
2000/02 Middlesbrough (ANG) 30 matchs
(Championnat d'Angleterre: 28 matchs)
(Coupe d'Angleterre: 2 matchs)
2002 Watford (ANG) (Prêt) 15 matchs
2002/03 Leeds United (ANG) 21 matchs
(Championnat d'Angleterre: 15 matchs)
(Coupe d'Angleterre: 5 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 1 match)
2003/04 Vicenza (ITA) 28 matchs, 2 buts
2004/05 KV Ostende (BEL) 33 matchs
2005/06 APOEL Nicosie (CHY) 9 matchs
2006/07 Newcastle Jets (AUS) 17 matchs
 
Joueur océanien de l'année en 1996, Paul Okon a été durant les années 90 le capitaine des Socceroos.
 
Natif de Bossley Park, une banlieue de Sydney, ce milieu défensif élégant, parfois libéro, débute sa carrière au Marconi Stallions avant de rejoindre le Vieux continent et de porter haut les couleurs du Club Bruges durant cinq saisons, de 1991 à 1996. Vainqueur du Soulier d'or Belge en 1995, il est le premier non-Européen à remporter ce trophée. Il quitte la Venise du Nord avec un doublé Coupe-Championnat en poche et prend la direction de l'Italie, la terre natale de sa maman. D'abord à la Lazio Rome, durant trois saisons, puis à la Fiorentina, avec qui il a disputé la Ligue des Champions. Il mettra ensuite le cap sur l'Angleterre pour défendre les couleurs de Middlesbrough, de Watford et de Leeds UTD. Finalement, après un court passage à Vicenza, un retour sur le littoral belge à Ostende, il raccroche les crampons chez lui au Newcastle Jets à l'âge de 35 ans. International à 28 reprises entre 1991 et 2003, il a ensuite entraîné en Australie.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Coupe d'Océanie des Nations en 2000 (Australie)
3ème de la Coupe des Confédérations en 2001 (Australie)
4ème des Jeux Olympiques de Barcelone en 1992 (Australie)
Vainqueur du Championnat d'Océanie des moins de 20 ans en 1990 (Australie)
Champion de Belgique en 1996 (Club Brugge)
Vice-champion de Belgique en 1994 (Club Brugge)
Vice-champion d'Italie en 1999 (Lazio Rome)
Vainqueur de la Coupe de Belgique en 1995 et 1996 (Club Brugge)
Vainqueur de la Coupe de Chypre en 2006 (APOEL Nicosie)
Vice-champion de Belgique de D2 en 2004 (KV Ostende)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES

Élu meilleur joueur de moins de 21 ans du championnat australien en 1991 et 1992
À reçu la médaille Alex Tobin en 2018
Intronisé au Hall of Fame du football australien en 2009

04/04/2022
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François Félix

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Photo: ©DR

 

François Félix

 

Né le 19 mai 1949 à Viviers (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Attaquant, 1m75

Surnom: Fanfan

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 2 sélections

 

1965/68 Saint-Priest (FRA)
1968/71 Olympique Lyonnais (FRA) 42 matchs, 10 buts
(Championnat de France: 31 matchs, 5 buts)
(Coupe de France: 8 matchs, 4 buts)
(Coupe de l'UEFA: 3 matchs, 1 but)
1971/73 SC Bastia (FRA) 85 matchs, 35 buts
(Championnat de France: 74 matchs, 31 buts)
(Coupe de France: 9 matchs, 4 buts)
(Coupe des Coupes: 2 matchs, 1 but)
1973/74 Paris FC (FRA) 37 matchs, 19 buts
(Championnat de France: 36 matchs, 19 buts)
(Coupe de France: 1 match)
1974/75 Nîmes Olympique (FRA) 45 matchs, 10 buts
(Championnat de France: 44 matchs, 10 buts)
(Coupe de France: 1 match)
1975/78 SC Bastia (FRA) 106 matchs, 42 buts
(Championnat de France: 86 matchs, 32 buts)
(Coupe de France: 11 matchs, 4 buts)
(Coupe de l'UEFA: 9 matchs, 6 buts)
1978/80 Angers SCO (FRA) 70 matchs, 24 buts
(Championnat de France: 65 matchs, 22 buts)
(Coupe de France: 5 matchs, 2 buts)
1980/82 AJ Auxerre (FRA) 5 matchs, 1 but

 

Combatif et adroit devant le but, François Félix fait partie des avant-centres majeurs des années 70. Grand artisan de l’épopée bastiaise de 1978, Fanfan a été une des valeurs sûres du club corse.

 

Natif de Viviers, dans l’Ardèche, François Félix est repéré par l'Olympique lyonnais avec son équipe surnommé les "Beatles" dans un tournoi de jeunes. Arrivé en 1968, l'ex-junior de Saint-Priest fait ses gammes dans l’ombre du petit prince de Gerland, l’immense Fleury Di Nallo. Très efficace, il s’impose en équipe première. Avec sa gueule d’ange, il gagne rapidement le surnom de Fanfan, sans doute en écho à la ferveur entourant Gérard Philippe dans la pièce "Fanfan la Tulipe". Alors qu’il se destine à une belle carrière chez les rhodanien, l’arrivée d’un jeune buteur va tout changer. Bernard Lacombe commence à éclore et a tout pour devenir l’héritier du prince. Son avenir devient flou.
 
Venu en voyage de noces sur l'île de beauté à Pancheraccia, village d'où son épouse est originaire, le directeur sportif Jules Filippi et le président Paul Natali du SC Bastia se rendent sur les lieux pour le rencontrer, renseignés par un certain Claude Papi, qu'il a côtoyé à son service militaire au Bataillon de Joinville. Sans succès. C'est au moment de reprendre le bateau à Bastia pour rentrer entre Rhône et Saône qu'un autre dirigeant du Sporting est venu le rencontrer au port pour lui faire des propositions. En manque de temps de jeu, le Gones tombe d'accord et débarque alors au SCB en 1971. Cet attaquant prometteur va devenir un des principaux atouts de l’attaque bastiaise. Meilleur buteur du club en 1972 avec 14 buts, il récidive la saison suivante avec 17 réalisations. Il attire alors les convoitises du Paris FC qui proposera au Sporting une offre qui ne se refuse pas. La transition est trop brutale entre l'anonymat de la capitale et la chaude ambiance de la petite cité corse. Ombre de lui-même au sein d'une équipe condamnée à la relégation, il ne convainc pas malgré 18 buts et quitte le club au bout d’une saison seulement pour rejoindre Nîmes. Là aussi, tout ne se passe pas comme prévu. Si les Crocos font une bonne saison en terminant 4ème du championnat, Fanfan Félix a du mal à retrouver son niveau bastiais, malgré la présence de son ancien coéquipier Marc Kanyan Case. Pire, entre lui et Kader Firoud, le courant ne passe pas. Avec 9 buts seulement, il précipite son départ et rentre à Bastia.
 
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Photo: ©DR
 
Après un temps d’adaptation, il retrouve ses marques et devient le leader de l’attaque corse, participant peut-être aux plus belles heures de l’histoire du club à la tête de Maure. Associé à l'ailier gauche Jacques Zimako et la légende yougoslave Dragan Dzajic, il forme un trio offensif redoutable. Lors de la saison 1976-77, avec 86 buts, les corses terminent largement meilleur attaque, tournant à trois buts par match à domicile. Fine gâchette du championnat de France, le spécialiste des "têtes plongeantes" n'aura jamais la chance de porter le maillot des Bleus, indésirable aux yeux du sélectionneur de l'époque Georges Boulogne. Dommage, la saison 1977-78 sera celle de l’apogée pour Fanfan qui laissera un souvenir indélébile chez les Turchini. Son triplé à Furiani contre le Sporting Lisbonne lance l’épopée des insulaires en Coupe de l'UEFA. Ce sera également lui qui marquera le but vainqueur au match retour face au coéquipier de Salif Keita, ex-gloire de Saint-Etienne. Ce premier match sera le déclic d’une des plus belles épopées européennes d’un club français. Le Torino, Carl Zeiss Iéna et Newcastle UTD tomberont face aux bastiais. Mais comme par deux fois en Coupe de France, Fanfan Félix va encore perdre une nouvelle finale, européenne cette fois-ci, face aux néerlandais du PSV Eindhoven.
 
En désaccord avec son club, il rejoint Angers où il a la lourde tâche de faire oublier Marc Berdoll, parti deux ans plus tôt. Au SCO, il découvre la lutte pour le maintien, qu’il assure tant bien que mal grâce à quelques coups d’éclat comme une victoire 3 buts à 0 au Vélodrome, durant laquelle il inscrit un doublé. Après deux saisons dans le Maine, il est recruté par l'AJ Auxerre de Guy Roux fraîchement promu qui cherche un avant-centre. Malheureusement pour lui, il se blessera très rapidement à cause d'un tacle par derrière du strasbourgeois Remy Vogel et ne jouera au total que cinq rencontres pour l'AJA, avec un petit but. Après une dernière année blanche, il raccroche les crampons et intègre le staff auxerrois. Toujours amoureux de la Corse, Fanfan et sa famille reviennent sur l'île de Beauté après un dernier passage à Tonnerre, une petite bourgade dans l'Yonne. C’est en Balagne qu'il entraînera durant dix-sept années l’équipe de foot le FAIR. Et c’est dans ce village qu’il continue à couler des jours paisibles, s’occupant de son jardin, non loin de ses enfants et petits enfants, admirant sans se lasser "son rocher", celui de l’Île Rousse.

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Coupe UEFA en 1978 (SC Bastia)

Finaliste de la Coupe de France en 1971 (Olympique Lyonnais) et 1972 (SC Bastia)


02/04/2022
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Alfonso Fernandez Leal

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Photo: ©OL.fr

 

Alfonso Fernandez Leal

 

Né le 25 juin 1963 à Carbonara (ESP)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4923051_201506181132842.png Espagnol, Milieu de terrain, 1m76

Surnom: "Fonso, "Fernandel"

 

1986/87 Melen (BEL)

1987/88 Standard de Liège (BEL) 14 matchs

1989 Elche (ESP) 20 matchs, 1 but

(Championnat d'Espagne: 18 matchs, 1 but)

(Coupe d'Espagne: 2 matchs)

1989/91 CD Castellon (ESP) 65 matchs, 2 buts

(Championnat d'Espagne: 62 matchs, 2 buts)

(Coupe d'Espagne: 3 matchs)

1991/93 Olympique Lyonnais (FRA) 43 matchs, 2 buts

(Championnat de France: 40 matchs, 2 buts)

(Coupe de l'UEFA: 3 matchs, 1 but)

1995/96 Eupen (BEL)

1996/97 AC Hemptinne-Eghezée (BEL)

1998/2002 RFC Sérésien (BEL)

 

Belge d'origine espagnole, Alfonso Fernandez Leal est un ancien milieu de terrain des années 90.

 

Issu d’une fratrie très nombreuses, l'espagnol de naissance émigre très tôt avec sa famille en Belgique. Il ne fréquente aucun centre de formation et débute le football dans son quartier d’origine avant de s’engager à Montegnée puis à Melen, équipe avec laquelle il va se révéler à l'âge de 21 ans. Repéré par le Standard de Liège, il y passera une saison avant de retourner dans son pays d'origine, l’Espagne. Il s’engage à Elche en juillet 1989 et y passe six mois avant de filer à Castellón durant deux saisons. En Liga, il affronte le Real Madrid de Hugo Sanchez ainsi que le Barça de Michael Laudrup et fait apprécier toute sa technique. C'est l'Olympique Lyonnais avec l'insistance de Raymond Domenech qui recrute ce milieu créateur élégant, capable d'apporter clairvoyance et vista à l'entrejeu. Mauvaise pioche, son coach français voulait en faire un libéro, lui souhaitait rester un numéro 10. Sa première saison est correcte, sauf la seconde à cause de sa lenteur qui sera un vrai handicap pour le jeu des Gones. Surnommé Fernandel par certains supporters, son seul fait d'arme reste ce but légendaire d'une retournée acrobatique à Gerland contre les Turcs de Trabzonspor en Coupe de l’UEFA. Rentré ensuite au plat pays, il passera une saison blanche puis fera les beaux jours d'Eupen, de l'ACHE et de Seraing, des clubs de divisions inférieures. Il met un terme à sa carrière pro en 2002 à l'âge de 39 ans.

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Coupe de Belgique en 1988 (Standard de Liège)


01/04/2022
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German Villa

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Photo: ©Matthew Ashton/EMPICS

 

Germán Villa

 

Germán Villa Castañeda

Né le 2 avril 1973 à Mexico (MEX)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4973363_201507062617752.png Mexicain, Milieu défensif, 1m77

Surnom: 8 pulmones

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4973363_201507062617752.png 67 sélections

(Matchs amicaux: 24 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 13 sélections)

(Coupe du Monde: 3 sélections)

(Gold Cup: 6 sélections)

(Copa America: 6 sélections)

(Coupe des Confédérations: 6 sélections)

(Jeux Panaméricains: 5 sélections)

(US Cup: 4 sélections)

 

1ère sélection : le 13 mars 1995 contre Trinité et Tobago (1-0)

Dernière sélection : le 12 mai 2002 contre la Colombie (2-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4973363_201507062617752.png olympique: 6 sélections

 

1991/2009 América (MEX) 434 matchs, 14 buts
1998 Espanyol Barcelone (ESP) (Prêt) 12 matchs
1999 Necaxa (MEX) (Prêt) 17 matchs, 1 but
2008/09 Necaxa (MEX) (Prêt) 7 matchs
2010 Querétaro (MEX) 12 matchs
 
German Villa fait partie des meilleurs milieux défensifs de l'histoire du Mexique.
 
Légende du Club América, il remporte avec les Azulcremas une Ligue des champions de la CONCACAF et deux championnats du Mexique. International à 67 reprises, celui qu'on surnomme "8 pulmones" pour son travail infatigable dans l'entrejeu remporte deux Gold Cup avec le Mexique.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Gold Cup en 1996 et 1998 (Mexique)
3ème de la Copa America en 1997 (Mexique)
Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 1999 (Mexique)
Médaille d'argent des Jeux Panaméricains de Mar Del Plata en 1995 (Mexique)
Vainqueur de la Ligue des champions de la CONCACAF en 1999 (Necaxa) et 2006 (América)
Vainqueur de la Coupe des géants de la CONCACAF en 2001 (América)
Champion du Mexique en 2002 (Ver.) et 2005 (Clau.) (América)
Vice-champion du Mexique en 2007 (Clau.) (América)
Vainqueur du Campeón de Campeones en 2005 (América)

31/03/2022
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Carlos Peucelle

Carlos Peucelle.png
Photo: ©El Grafico

 

Carlos Peucelle

 

Carlos Desiderio Peucelle

Né le 13 septembre 1908 à Buenos Aires (ARG)

Décédé le 1er avril 1990

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, Ailier Droit, 1m71

Surnom: "Barullo"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 27 sélections, 14 buts

(Matchs amicaux: 7 sélections, 6 buts)

(Coupe du Monde: 4 sélections, 3 buts)

(Copa America: 7 sélections, 1 but)

(Copa Lipton: 2 sélections)

(Copa Julio Roca: 7 sélections, 4 buts)

 

1ère sélection : le 21 septembre 1928 contre l'Uruguay (2-2)

Dernière sélection : le 17 mars 1940 contre le Brésil (5-1)

 

1925/26 San Telmo (ARG)
1927/30 Sportivo Buenos Aires (ARG) 110 matchs, 31 buts
1931/41 River Plate (ARG) 326 matchs, 118 buts

 

Grand ailier droit des années 30, Carlos Peucelle était l'un des meilleurs dribbleurs de son époque.

 

Également Rapide, buteur providentiel, doté d'une vision de jeu remarquable, ce grand nom du foot argentin est à l’origine du surnom de River Plate: en l’achetant au Sportivo Buenos Aires pour la somme faramineuse de 10.000 pesos en 1931, River devient aux yeux du public "Los Millonarios", ce qui donne une idée de l’importance du montant versée à un moment où le championnat argentin n'est qu'aux prémices du professionnalisme. Peut-être moins talentueux que son coéquipier légendaire Bernabé Ferreyra qui débarque dans la foulée pour un nouveau transfert record, Peucelle était surtout très intelligent sur comme en dehors des terrains puisqu’il conseillait souvent les choix et les décisions de ses entraîneurs. Le cas le plus célèbre reste ce match d’appui destiné à départager les deux co-leaders, l'Argentine et le Brésil, du championnat sud-américain en 1937, l'ancêtre de la Copa America. Une rencontre très tendue et interminable dans l’ancien Gasómetro de San Lorenzo, appelée "jogo da vergonha" par les chroniqueurs brésiliens. Durant le match, de violentes altercations ont lieu entre joueurs. La Seleção se retire, considérant que sa sécurité n’est plus assurée. Le match reprend finalement mais les deux escouades ne parviennent toujours pas à se départager. La légende prétend que Peucelle aurait demandé alors à Manuel Seoane, le sélectionneur de l'époque, de faire entrer le tout jeune Vicente De la Mata. La suite, on la connait, le gamin, futur légende d'Independiente, inscrit un doublé salvateur en prolongations pour offrir le titre à l’Albiceleste. Carlos adorait ce rôle de leader et de relais sur le terrain. Il pouvait jouer à n'importe quel poste et savait motiver toute une troupe, prenant sous son aile les futurs grands de la Banda Roja comme José Manuel Moreno ou Adolfo Pedernera. Un mec qui aurait soi-disant disputé trois rencontres officielles à la suite, marquant un but à chacune des confrontations. Pour beaucoup, il est même celui qui a posé la première pierre à l'édifice de la Maquina sur le terrain, cette équipe de River qui a dominé le foot sud-américain dans les années 40. Celui qu'on surnommait "Barullo" a également assuré en sélection avec deux Copa América remportées et une place de finaliste lors de la première Coupe du Monde de l'histoire organisé en 1930 en Uruguay. Durant cette compétition, l'ailier droit de l'Albiceleste avait planté trois réalisations en seulement quatre matchs. Devenu logiquement entraîneur, il est le premier fondateur d'une école de foot en Colombie. Carlos Peucelle est décédé le 1er avril 1990 à l'âge de 81 ans.
 
PALMARÈS
 
Finaliste de la Coupe du Monde en 1930 (Argentine)
Vainqueur de la Copa America en 1929 et 1937 (Argentine)
Vainqueur de la Copa Lipton en 1928 et 1937 (Argentine)
Vainqueur de la Copa Julio Roca en 1939 et 1940 (Argentine)
Vainqueur de la Copa Aldao en 1936 et 1937 (River Plate)
Champion d'Argentine en 1932, 1936, 1937 et 1941 (River Plate)
Vice-champion d'Argentine en 1938 et 1939 (River Plate)
Vainqueur de la Copa de Competencia (LAF) en 1932 (River Plate)
Vainqueur de la Copa Ibarguren en 1937 (River Plate)
Vainqueur de la Copa Adrian C. Escobar en 1941 (River Plate)

28/03/2022
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