Football-the-story

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Alain Couriol

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Photo: ©DR

 

Alain Couriol

 

Né le 24 octobre 1958 à Paris (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Milieu offensif/Attaquant, 1m74

Surnom: "Couc", Le petit Prince

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 12 sélections, 2 buts

(Matchs amicaux: 8 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)

(Coupe du Monde: 3 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 26 mars 1980 contre les Pays-Bas (0-0)

Dernière sélection : le 5 octobre 1983 contre l'Espagne (1-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png olympique: 5 sélections, 3 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 6 sélections

 

1976/79 INF Vichy (FRA)
1979/83 AS Monaco (FRA) 143 matchs, 27 buts
(Championnat de France: 118 matchs, 21 buts)
(Coupe de France: 19 matchs, 6 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 2 matchs)
(Coupe des Coupes: 2 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)
1983/89 Paris SG (FRA) 87 matchs, 10 buts
(Championnat de France: 75 matchs, 9 buts)
(Coupe de France: 4 matchs)
(Trophée des Champions: 1 match)
(Coupe des Coupes: 4 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 3 matchs)
1989/90 SC Toulon (FRA) 16 matchs
(Championnat de France: 15 matchs)
(Coupe de France: 1 match)
1990/91 St Denis St Leu (FRA) 24 matchs, 1 but

 

Avant de devenir le "petit Prince" dans le club de la capitale, au PSG, Alain Couriol a d’abord régalé les supporters du club de la Principauté à Monaco. Doté d’une technique hors-norme et d’un certain culot, Alain Couriol s'est révélé être un joueur spectaculaire.

 

Déniché à l’INF Vichy après une victoire en coupe Gambardella et en championnat de France amateur, l'attaquant d'origine réunionnaise s’engage en 1979 à Monaco où il termine sa formation à l'ombre de Delio Onnis. Aux côtés de l'argentin et Christian Dalger, il apprend rapidement. Le jeune avant-centre est rapidement assimilé à un brésilien. Très mobile et capable de rapide jaillissement, il est très difficile à prendre pour un défenseur. Seul ombre au tableau, il cultive l’amour du beau geste au détriment de l’efficacité. Il s'impose progressivement au sein de l'attaque rouge et blanche. Cette régularité lui ouvre les portes de l'équipe nationale. En 1982, il termine même champion avec Monaco et intègre le groupe pour le mondial espagnol. Il débute le plus souvent sur le banc, mais rentre fréquemment en jeu. "J'étais prêt à tout pour ne jouer ne serait-ce que 2 minutes. Je vous laisse imaginer alors ma joie d'être rentré régulièrement lors des matchs des bleus dans ce tournoi et d'avoir été titulaire pour le match pour la troisième place contre la Pologne. Après avoir marqué mon but, j'étais intenable ! Plus rien ne pouvait m'arriver!" raconte-t-il.


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Photo: ©DR

 

Sur le Rocher, il est désormais une pièce maîtresse de l'attaque, où il est associé au Suisse Umberto Barberis puis au suédois Ralf Edström. L'international ne se révèle toutefois pas être un élément indispensable du club, n’étant ni un redoutable buteur, ni particulièrement constant dans l’effort. Après quatre saisons monégasques, il s’engage alors avec le Paris SG en 1983. Alain connaît des débuts prometteurs. Titulaire, il marque cependant peu et se repositionne un peu plus bas sur le terrain. Dans la capitale, on gardera de lui le souvenir de son but face à la Juventus Turin en Coupe des Coupes. Car la suite de la carrière d'Alain est nettement moins en verve.

 

Son manque d'efficacité lui fait perdre sa place, d'autant plus que Gérard Houiller ne l'aime pas vraiment. Le milieu de terrain est bouché et devant Dominique Rocheteau est indéboulonnable. De plus, il est victime d'une grave blessure au genou le 7 Novembre 1984 lors du 16èmes de finale retour de Coupe UEFA contre les hongrois de Videoton. Ce match est interrompu à cause d'un épais brouillard 4 minutes plus tard et fut rejouer intégralement le lendemain. Il ne retrouvera les terrains de foot que seize mois plus tard. Alain ronge donc son frein sur le banc et glane un second titre en 1986, depuis les tribunes. La saison suivante, l'arrivée de Vahid Halilhodzic n'arrange pas les choses. Alain trouve un peu plus de temps de jeu car sa vitesse est complémentaire à l'immobilité du bosniaque. La suite ne sera qu’une descente aux enfers: Couriol ne dispute qu’une seule rencontre lors de sa dernière année. Il est donc contraint au départ et tente de se relancer à Toulon. Malheureusement des blessures l'empêchent de jouer. Il rentre en Île-de-France, à St Denis-St-Leu. Une fracture du péroné l’oblige à ranger définitivement les crampons au placard. Éducateur sportif aux Mureaux (1997-2003), il n’est pas reconduit dans ses fonctions et travaille pour une société de transports de fonds, la Brink’s. En 2007, Alain occupe brièvement le poste d’entraîneur au CEP Lorient, avant d’être remercié deux mois après son arrivée. Il reste président d’honneur de l’association "Footballeurs sans frontières".

 

PALMARÈS

 

4ème de la Coupe du Monde en 1982 (France)

Médaille d'argent aux Jeux Méditerranéens de Split en 1979 (France)

4ème du Tournoi de Toulon en 1979 (France)

Champion de France en 1982 (AS Monaco) et 1986 (Paris SG)

Vice-champion de France en 1989 (Paris SG)

Vainqueur de la Coupe de France en 1980 (finale non-jouée) (AS Monaco)

Finaliste du Trophée des Champions en 1986 (Paris SG)

Vainqueur de la Coupe Gambardella en 1983 (INF Vichy)

Championnat de France de D3 en 1984 (INF Vichy)



07/11/2019
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