Football-the-story

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Alvaro Recoba

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photo: ©Getty images

 

Alvaro Recoba

 

Álvaro Alejandro Recoba Rivera

Né le 17 mars 1976 à Montevideo (URU)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png Uruguayen, Milieu Offensif/Ailier gauche, 1m77

Surnom: "El Chino"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png 69 sélections, 11 buts

(Matchs amicaux: 19 sélections, 5 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 36 sélections, 3 buts)

(Coupe du Monde: 3 sélections, 1 but)

(Copa America: 6 sélections,1 but)

(Coupe des Confédérations: 5 sélections, 1 but)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png espoirs: 1 sélection

 

1ère sélection : le 18 janvier 1995 contre l'Espagne (1-1)

Dernière sélection : le 10 juillet 2007 contre le Brésil (2-2)

 

1994/95 Danubio (URU) 34 matchs, 11 buts
1996/97 Nacional (URU) 33 matchs, 17 buts
1997/2008 Inter Milan (ITA) 261 matchs, 72 buts
(Championnat d'Italie: 175 matchs, 53 buts)
(Coupe d'Italie: 29 matchs, 6 buts)
(Supercoupe d'Italie: 1 match)
(Ligue des Champions: 32 matchs, 6 buts)
(Coupe de l'UEFA: 16 matchs, 7 buts)
1999 Venise (ITA) (Prêt) 19 matchs, 11 buts
2007/08 Torino (ITA) (Prêt) 24 matchs, 3 buts
(Championnat d'Italie: 22 matchs, 1 but)
(Coupe d'Italie: 2 matchs, 2 buts)
2008/10 Panionios (GRE) 23 matchs, 6 buts
(Championnat de Grèce: 21 matchs, 5 buts)
(Coupe de Grèce: 2 matchs, 1 but)
2010/11 Danubio (URU) 31 matchs, 11 buts
2011/15 Nacional (URU) 100 matchs, 18 buts
(Championnat d'Uruguay: 82 matchs, 17 buts)
(Copa Libertadores: 14 matchs)
(Copa Sudamericana: 4 matchs, 1 but)
 
Alvaro Recoba, une irrégularité chronique, mais un pied gauche magique. Un esthète, un artiste. L’un des derniers représentants de la poésie footballistique. "El Chino", surnommé ainsi à cause de ses yeux en amande, fait partie de ses joueurs dont l’amour qu’on leur porte dépasse la raison.
 
Il vous fait lever de votre siège grâce à sa qualité de dribble fantastique, ses crochets courts, ses coups francs majestueux et sa qualité de passe hallucinante. Ancien grand espoir du football uruguayen, le redoutable pied gauche est finalement passé à côté d'une carrière pourtant si riche de promesses. Loin d'avoir l'influence et le palmarès que son talent supposé pouvait laisser entrevoir. Pourtant, il suit le parcours habituel de tout talentueux footballeur sud-américain qui se respecte en débutant sa carrière professionnelle en 1994 avec le Danubio FC, formation de la capitale de l’Uruguay. Deux ans plus tard, il reste à Montevideo mais rejoint le Nacional, club qui peut se targuer d’avoir glané 44 titres de Champion et 3 Copa Libertadores à l'époque. Doté de qualités évidentes, le joueur crève rapidement l'écran. Son talent lui fait traverser l’Atlantique.
 
À l'âge de 21 ans, Il rejoint le prestigieux Inter Milan en même temps qu'un certain Ronaldo. Les deux recrues débutent sous le maillot nerazzurro le même jour, le 31 août face à Brescia. Alors que les Intéristes sont menés 1 but à 0 par Brescia, Recoba, entré à vingt minutes de la fin, inscrit un doublé, synonyme de victoire. Une frappe du gauche de plus de trente mètres en pleine lucarne droite, puis un coup franc botté d’encore plus loin, logé dans la lunette gauche cette fois. Trois jours plus tard, l'Inter entame sa campagne de Coupe d'Italie sur la pelouse de Foggia. Un seul but sera marqué lors de cette rencontre: une reprise de volée du gauche de Recoba, qui commence donc sa saison 1997-1998 par trois buts en deux matchs. Cependant, il ne sera aligné que huit fois sur l'ensemble de la saison en championnat, quasiment jamais en tant que titulaire, victime d'une concurrence féroce avec le brésilien mais aussi Ivan Zamorano et Youri Djorkaeff. Prêté à Venise en janvier 1999, il inscrit 11 buts en 19 rencontres et sauve le club à lui tout seul en six mois dans la Lagune. Un exploit qui permet au natif de Montevideo de revenir à San Siro par la grande porte. Mais son retour est perturbée par l'affaire des faux passeports, dans laquelle il écope d'un an de suspension, sanction finalement ramenée à quatre mois.

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photo: ©DR
 
Entre-temps, il aide la Celeste, championne du Monde en 1930 et 1950 et à la recherche de son glorieux passé, à se qualifier pour le Mondial 2002 en Corée du Sud et au Japon. À partir de là, "El Chino" devient alors le joueur vedette de l’Inter lors de ses années de purgatoire entre les périodes Ronaldo et Ibrahimovic. Doté d’une patte gauche exceptionnelle, il distille les offrandes à la pelle, et expédie régulièrement coups francs et tirs de loin dans les lucarnes adverses. Son pied magique est d’ailleurs souvent comparé à celui de Diego Maradona. Recoba dribble, déstabilise, caresse le ballon à sa guise, et surtout il frappe, juste et fort. En 2001, il devient même le footballeur le mieux payé de la planète, avec le salaire exorbitant de 6 Millions d'euros par an. Il enchaîne alors 261 matches, pour un total de 72 buts. Des statistiques plus qu’intéressantes. Seulement voilà, durant cette période faste à titre personnelle, ses performances en dents de scie et sa désinvolture lui font peu à peu perdre de son aura au sein du club lombard. Certes, le meilleur joueur de PES 6 est capable de buts d’anthologies, mais son apparente nonchalance et ses replis défensifs peu rigoureux en font rapidement un génie incompris. Il n’y a guère qu’en sélection qu’il garde une image de leader. Sur la Botte, son statut de star est bel et bien envolé. Dans un Inter qui commence à régner sur le Calcio, Recoba fait figure de boulet dont le club ne parvient à se défaire et doit assumer le lourd salaire.
 
En 2007, il est prêté au Torino, et se rachète là-bas une réputation. Son temps dans le Calcio semblant révolu, l’Uruguayen prend la direction du Panionios, en Grèce. L'expérience n'est pas une réussite mais plus un séjour touristique. Il rentre finalement dans son pays natal et revient aux clubs de ses débuts: deux ans au Danubio, quatre ans au Nacional. Recoba entre définitivement dans la légende lors de son passage chez le grand rival de Peñarol. Il y retrouve Tabaré Viudez, Carlão et Diego Placente, le tout dirigé par Marcelo Gallardo. Si la vitesse n'est plus son fort, le joueur aux 69 sélections glanées continue de distiller son génie par intermittence. Devenu joker de luxe quand le besoin s’en fait sentir, meneur de jeu lorsqu’on lui demande, libre de tout mouvement, Recoba offre au Nacional un titre de champion pour sa dernière. Il se retire à 39 piges après une carrière bien chargée et un jubilé spectaculaire organisé au Gran Parque Central de Montevideo. Pour l’occasion, ses plus illustres coéquipiers étaient présents, les Javier ZanettiIvan Zamorano ou Juan Roman Riquelme, dans une ambiance totalement folle. Tifos, fumigènes et papelitos, tout y était pour célébrer l’ancienne gloire de Giuseppe-Meazza et de la Celeste. Pas étonnant, qu’en Uruguay, il soit considéré comme une légende.
 
PALMARÈS
 
4ème de la Coupe des Confédérations en 1997 (Uruguay)
4ème de la Copa America en 2007 (Uruguay)
Vainqueur de la Coupe UEFA en 1998 (Inter Milan)
Champion d’Italie en 2006 et 2007 (Inter Milan)
Vice-champion d’Italie en 1998 et 2003 (Inter Milan)
Champion d’Uruguay en 2012 et 2015 (Nacional)
Vice-champion d’Uruguay en 1996 et 2014 (Nacional)
Vainqueur de la Coupe d’Italie en 2005 et 2006 (Inter Milan)
Finaliste de la Coupe d’Italie en 2000 et 2007 (Inter Milan)
Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 2005 et 2006 (finale non-jouée) (Inter Milan)
Vainqueur de la Liguilla Pre-Libertadores de América en 1996 (Nacional)
 
SOURCES/RESSOURCES
 
- Foot Mercato/Onze Mondial
Álvaro Recoba, el último genio - Lucarne opposée

 
VIDÉO
 


13/04/2018
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