Football-the-story

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François Calderaro, Monsieur Pirouette

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Photo: ©DR

 

François Calderaro

 

Francesco Calderaro

Né le 15 juin 1964 à Reims (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Attaquant, 1m76

Surnoms: Monsieur Pirouette, le cobra, Caldé

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png B: 1 sélection

 

1982/90 Stade de Reims (FRA) 154 matchs, 61 buts
(Championnat de France de D2: 132 matchs, 54 buts)
(Coupe de France: 22 matchs, 7 buts)
1990/92 FC Metz (FRA) 70 matchs, 29 buts
(Championnat de France: 68 matchs, 29 buts)
(Coupe de France: 2 matchs)
1992/94 Paris SG (FRA) 37 matchs, 7 buts
(Championnat de France: 30 matchs, 6 buts)
(Coupe de France: 3 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs)
1994/97 Toulouse FC (FRA) 99 matchs, 50 buts
(Championnat de France de D2: 93 matchs, 46 buts)
(Coupe de France: 2 matchs, 1 but)
(Coupe de la ligue: 4 matchs, 3 buts)

 

Fréquemment comparé à Amara Simba, dans le même style que Jean-Pierre Papin, François Calderaro est l'un des attaquants les plus prisés du début des 90's. Adepte des buts spectaculaires avec ces reprises de volées acrobatiques qui ont fait sa renommée, ses qualités de finisseur avec son look à tomber ont fait le bonheur du public messin durant deux saisons.
 
Né en 1964 dans le quartier d’Orgeval à Reims quelques jours après la descente pour la première fois en D2 du tout premier grand club français avec deux finales de C1 perdues contre le Real Madrid de Di Stefano et consorts, ce joueur d'origine italienne nommé Francesco, son vrai prénom, effectue ses débuts sous le maillot champenois en 1982. Dans l'antichambre de la D1, il se forge un mental de vainqueur mais a tout de même du mal à percer. Ce n'est qu'une valeur sûre de D2. Il devient alors un véritable goleador quand l'argentin Carlos Bianchi débarque comme entraîneur en lui prodiguant certainement de bons conseils pour mettre le ballon aux fonds des filets. Deux fois demi-finaliste de la coupe de France deux années de suite, le renard des surfaces plante au total 61 pions en 154 rencontres. Désireux de vouloir jouer en première division, il décide enfin à 26 ans de partir tenter sa chance au FC Metz, là où il va littéralement casser la baraque.
 
François Calderaro.jpg
Photo: ©Le républicain lorrain
 
Costaud et rapide, avec une détermination incroyable devant le but, François Calderaro se fond vite dans le collectif des Grenats et devient indéboulonnable dans l’équipe de Joël Muller malgré son manque d'expérience au plus haut niveau. 10 buts la première saison, avec en prime l'un des plus beaux de l'histoire des messins. Sur un centre de Philippe Hinschberger, il effectue un ciseau-retourné en pleine lunette à la 90ème minute contre Nice au Saint Symphorien pour le compte de la 33ème journée. D'ailleurs après chaque but, il exécutait sa petite pirouette, comme le mexicain Hugo Sanchez. L'année suivante, il explose aux yeux de tous et exerce ses talents de voltigeur en terminant dauphin de Jean-Pierre Papin au classement des meilleurs buteurs du championnat de France en 1992, avec 19 réalisations. Grâce à ses performances et une blessure de JPP, celui qui a humilié le tout jeune Lilian Thuram pour son premier match tutoie même l'Equipe de France, mais Michel Platini, alors sélectionneur, lui préfère Amara Simba, son éternel rival au top but de Téléfoot. Blessé à son tour juste avant l'Euro 1992, l'ancien maître à jouer de la Juventus décide, contre toute attente, de prendre finalement le Montpelliérain Fabrice Divert qui s'envole vers la Suède. Très déçu, son unique chance de porter la tunique bleue vient alors de passer. Son seul souvenir avec les Tricolores reste une sélection en équipe B quelques mois auparavant face à l'Angleterre. Il avait d'ailleurs marqué un but d'anthologie d'une frappe de 35 mètres sous la barre que l'arbitre a inexplicablement refusé. Pas de chance. Malgré tout, cela ne l'empêche pas de signer au Paris SG dans la foulée, qui vient de se séparer notamment de l’international français Christian Perez, mais sans avoir la certitude d’avoir un temps de jeu conséquent. En effet, le duo offensif parisien est composé par deux autres recrues désiré par le coach portugais Artur Jorge: George Weah, en provenance de Monaco, et David Ginola, arrivé à l'intersaison 1991-92 de Brest. Du coup, le temps de jeu de l'attaquant à la chevelure bouclée se réduit considérablement. Après seulement 37 matches, 7 buts inscrits et ses premiers pas européens, le remplaçant de luxe attire l'œil de l'OM de Tapie mais préfère se relancer à Toulouse, alors en D2. Son passage dans la capitale lui laisse cependant quelques jolies lignes à son palmarès (un titre de champion en 1994 et une coupe nationale en 1993) et son premier fan-club à Auteuil avec plus de 220 adhérents à l'époque.
 
Dans la Ville Rose, son instinct de buteur revient très vite. De 1994 à 1997, Calderaro plantera 50 buts en 99 matchs et portera les "Pitchounes" dans l’élite avant de raccrocher les crampons sur l'île du Ramier avec le sentiment du devoir accompli, à l'âge de 33 ans. Après sa carrière de footballeur, François hésite entre son premier amour la musique et une carrière d'entraîneur. Il essaiera donc la chanson, enregistrant un sacré tube pour l'association 9 de cœur de JPP: "Le Football c'est la fête". Sa belle gueule, son côté flambeur et son goût prononcé pour les vieilles voitures le pousse même à enregistrer un autre titre, un slow franco-italien qui ne convaincra malheureusement aucun producteur. Il prend alors la deuxième option, passe ses diplômes d’entraîneur et officie sur le banc de Montauban durant cinq années. Il prend ensuite du recul avec le ballon rond et s'exile à Berck-sur-mer, où réside sa mère. Il y ouvre sa propre brasserie, baptisée "Le jour et la nuit". Sentimental, "Caldé" aimerait toutefois vivre une ultime idylle avec le football. Une toute dernière expérience de le revoir interviewer sous une douche… Comme à l'époque par l'ex-journaliste de Téléfoot Marianne Mako désormais disparue.
 
PALMARÈS
 
Champion de France en 1994 (Paris SG)
Vice-champion de France en 1993 (Paris SG)
Vainqueur de la Coupe de France en 1993 (Paris SG)
Vice-champion de France de D2 en 1997 (Toulouse FC)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 


09/08/2022
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