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Hans-Peter Briegel
Né le 11 octobre 1955 à Rodenbach (ALL)
Allemand, Défenseur gauche et central, 1m88
Surnom: "Die Walz aus der Pfalz" (Le rouleau du Palatinat), Le Panzer allemand
72 sélections, 4 buts
(Matchs amicaux: 29 sélections, 3 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 14 sélections, 1 but)
(Coupe du Monde: 13 sélections)
(Qualif Euro: 9 sélections)
(Euro: 7 sélections)
1ère sélection : le 17 octobre 1979 contre le Pays de Galles (5-1)
Dernière sélection : le 29 juin 1986 contre l'Argentine (2-3)
B: 2 sélections, 1 but
amateur: 6 sélections
1972/74 SV Rodenbach (ALL)
(Championnat d'Allemagne: 240 matchs, 47 buts)
(Coupe d'Allemagne: 18 matchs, 2 buts)
(Coupe de l'UEFA: 34 matchs, 2 buts)
(Championnat d'Italie: 55 matchs, 12 buts)
(Coupe d'Europe des clubs Champions: 4 matchs)
(Championnat d'Italie: 51 matchs, 9 buts)
(Coupe d'Italie: 7 matchs, 2 buts)
1988/89 FC Glaris (SUI) (entraîneur-joueur)
Ancien défenseur rugueux de la Mannschaft des années 80, Hans-Peter Briegel a été une idole à Kaiserslautern et une star du Calcio avec l'Hellas Vérone.
Très puissant, cet ancien décathlonien restera comme un des plus formidables athlètes du football contemporain. Champion d’Allemagne juniors au saut en longueur et au triple saut, il opte pour le football à l'âge de 17 ans. Latéral gauche de formation, il joue tantôt à ce poste, tantôt en charnière centrale et même au milieu de terrain, au gré des besoins. Enfant du pays, fils de fermier qui cultivé des pommes de terre, c'est tout naturellement dans sa ville natale qu'il fait ses premières armes. Il rejoint ensuite les rangs du grand club voisin le FC Kaiserslautern, où il reste pendant pratiquement une décennie.
Il débarque ensuite en Italie au Hellas Vérone à une période où les meilleurs étrangers évoluent dans la Péninsule. Recruté pour consolider le secteur défensif, il va non seulement stabiliser cette défense, mais lui apporter en outre de la rigueur et du punch. Briegel s'impose au sein d'un collectif bien rodé, sans énorme star, et qui profite de l'importance donnée par les autres clubs italiens aux compétitions européennes. Car ce sont bien les Gialloblu, dirigé par Osvaldo Bagnoli et boosté par son guerrier danois Preben Elkjaer-Larsen, qui renversent tout sur son passage et remportent à la surprise générale le Scudetti en 1985 au nez et à la barbe de la Juventus de Platini, de la Roma de Falcão, du Napoli de Maradona et Bertoni, de l'Inter de Brady et Rummenigge et de la Fiorentina de Sócrates. Vérone et le défenseur Ouest-Allemand ont réussi à conserver leur but inviolé à seize reprises sur trente possibles. Ils ne concèdent que deux défaites (contre Avellino et le Torino). Et ils terminent meilleure défense du championnat avec dix-neuf buts concédés. Une performance de très haut niveau pour "Die Walz aus der Pfalz" (Le rouleau du Palatinat), qui est alors élu footballeur allemand de l’année, une première pour un joueur évoluant à l’étranger.
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Surnommé "le Panzer allemand", Briegel se fait remarquer par sa hargne et son physique robuste. Ce dernier atout lui permet d'effectuer des interventions tranchantes et de multiplier les courses rageuses vers le but adverse. Avec sa frappe chirurgicale et son jeu de tête impressionnant, il sait également se montrer décisif puisqu'il inscrit neuf buts cette saison-là. Lors de la fête des 110 ans du club cette année, il a été l'un des plus applaudis, signe de la marque qu'il a imprimée dans le club. Il passe ensuite deux saisons à la Sampdoria où son travail de rouleau compresseur continue d'émerveiller l'Italie toute entière.
Avec l'Allemagne, il devient une pièce maitresse de l'équipe de Jupp Derwall. Ces 72 sélections le conduisent notamment à deux finales de Coupes du Monde (1982 et 1986) et une victoire à l'Euro 1980. Malheureusement, on retiendra plus ses erreurs avec la Mannschaft: un penalty concédé lors de la finale de 1982 (qui sera raté) et surtout un mauvais positionnement qui permet à Maradona d’envoyer Burruchaga au but et à la victoire en 1986. Ce sera sa dernière sélection. Il met un point final à sa carrière à l'occasion d'un match de gala opposant son club allemand de toujours, Kaiserslautern, à une sélection internationale où figuraient notamment Stielike, Förster, Altobelli, Rep et Juanito.
PALMARÈS
Vainqueur de l'Euro en 1980 (RFA)
Finaliste de la Coupe du Monde en 1982 et 1986 (RFA)
Champion d'Italie en 1985 (Hellas Vérone)
Vainqueur de la Coupe d'Italie en 1988 (Sampdoria Gênes)
Finaliste de la Coupe d’Allemagne en 1981 (Kaiserslautern)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu Footballeur allemand de l'année en 1985
Nommé dans l'équipe type de l'année du tournoi de l'Euro 1980
Nommé dans l'équipe type du championnat d'Allemagne en 1980, 1981, 1982 et 1983
SOURCES/RESSOURCES
- Eurosport/Onze Mondial/So Foot