Gérard Soler
Photo: ©Getty images
Gérard Soler
Né le 29 mars 1954 à Oudja (MAR)
Français, Attaquant, 1m75
16 sélections, 4 buts
(Matchs amicaux: 8 sélections, 1 but)
(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection, 2 buts)
(Coupe du Monde: 6 sélections, 1 but)
(Qualif Euro: 1 sélection)
1ère sélection : le 16 novembre 1974 contre la RDA (2-2)
Dernière sélection : le 31 mai 1983 contre la Belgique (1-1)
B: 1 sélection
espoirs: 5 sélections, 4 buts
U18: 1 sélection
Brillant attaquant des Bleus lors de la Coupe du Monde de 1982 en Espagne, Gérard Soler a fait le bonheur du FC Sochaux au milieu des années 70, avec notamment l’une des premières aventures européennes en 1976.
Dévoreur d'espaces, il s'engouffrait très souvent grâce à une pointe de vitesse bien connue. Il avait également un certain sens du but. Repéré par les Lionceaux après une belle saison en D3 à Poissy, le natif d'Oudja, une illustre ville du Maroc, débarque en 1972 dans le Doubs. Malgré son inexpérience du haut niveau, il ne tarde pas à se faire une place dans une équipe composé de Eugène Battmann, Albert Vanucci ou encore Philippe Piat. Sa spontanéité et sa gentillesse sont les principales caractéristiques de ce jeune surdoué du ballon rond. Lancé par l'emblématique franc-comtois Paul Barret, il se décale sur le côté pour laisser Robert Pintenat planter les buts. C'est ainsi que son nouveau positionnement lui permet de devenir international pour la première fois lors d'un match amical au Parc des Princes contre la RDA (2-2) le 16 novembre 1974. Sa fraîcheur et sa promptitude sont une véritable bouffée d’oxygène pour la sélection nationale.
Photo: ©George Herringshaw
Si Sochaux alterne l’excellent (3ème en 1976) avec le médiocre (14ème en 1977), lui s'affirme comme l’un des meilleurs attaquants du championnat de France. Privé du Mondial argentin, il décide de rejoindre l'AS Monaco, tout récent champion de France, pour donner une nouvelle dimension à sa carrière. Sur le Rocher, il ne reste finalement qu’une seule saison, et marque 9 fois en 28 apparitions. Il restera dans l’ombre de Delio Onnis, la légende argentine de la Principauté. Il décide alors de poser ses valises à Bordeaux. C'est Claude Bez qui le fait venir afin de l'associer à Bernard Lacombe. Le flair du président moustachu ne le trompera pas. Les deux compères enquillent les buts. Leurs performances les emmènent tout droit au Mondial espagnol avec l'équipe de France. Il marque le premier but des Bleus face à l'Angleterre dans la fournaise de Bilbao. Malgré tout, il ne joue pas la demi-finale contre la RFA à Séville, c’est d’ailleurs le seul match auquel il ne participe pas... Il est remplacé par Didier Six comme titulaire. On connaît la suite. Quatrième de la Coupe du Monde, il veut dorénavant goûter à un autre challenge. Il descend un peu plus au sud pour poser ses valises au Toulouse FC. Alors qu’il n’a que 28 ans, ça commence déjà à sentir la fin pour l’ex-enfant chéri de Sochaux. Deux belles années avant un tour de France des clubs: Strasbourg, Bastia, Lille, Rennes et enfin Orléans, en D2. Temps de jeu limité, inefficacité, double relégation... Une fin de parcours très irrégulière même si sa carrière a été plus que probante. Devenu dirigeant par la suite, il est impliqué dans l'affaire des faux passeports à Saint-Etienne qui a secoué le football français en 2001.
PALMARÈS
4ème de la Coupe du Monde en 1982 (France)
Vainqueur du Tournoi de Toulon en 1977 (France)
Vainqueur de la Coupe des Alpes en 1980 (Bordeaux)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Meilleur joueur du Tournoi de Toulon en 1977
Meilleur buteur du Tournoi de Toulon en 1977 (4 buts)
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