Football-the-story

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Liam Brady

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photo: ©Bob Thomas Sports Photography

 

Liam Brady

 

Né le 13 février 1956 à Dublin (IRL)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5338104_20151209025049.png Irlandais, Milieu offensif, 1m74

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5338104_20151209025049.png 72 sélections, 9 buts

(Matchs amicaux: 23 sélections, 4 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 22 sélections, 1 but)

(Qualif Euro: 27 matchs, 4 buts)

 

1ère sélection : 30 octobre 1974 contre l'URSS (3-0)

Dernière sélection : 16 mai 1990 contre la Finlande (0-0)

 

1973/80 Arsenal (ANG) 307 matchs, 59 buts

(Championnat d'Angleterre: 235 matchs, 43 buts)

(Coupe d'Angleterre: 35 matchs, 2 buts)

(Coupe de la ligue anglaise: 23 matchs, 10 buts)

(Charity Shield: 1 match)

(Coupe des Coupes: 9 matchs, 2 buts)

(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 2 buts)

1980/82 Juventus Turin (ITA) 76 matchs, 15 buts

1982/84 Sampdoria Gênes (ITA) 57 matchs, 6 buts

1984/86 Inter Milan (ITA) 58 matchs, 5 buts

1986/87 Ascoli (ITA) 17 matchs

1987/90 West Ham (ANG) 119 matchs, 10 buts

(Championnat d'Angleterre: 56 matchs, 7 buts)

(Championnat d'Angleterre de D2: 33 matchs, 2 buts)

(Coupe d'Angleterre: 9 matchs, 1 but)

(Coupe de la ligue anglaise: 17 matchs)

(Full Members Cup: 4 matchs)

 

Liam Brady a connu plusieurs vies de footballeur. Celle d’un international irlandais privé de phases finales, celle d’un Gunner éblouissant des seventies et celle d’un des premiers mercenaires du Calcio dans les années 80.

 

Né le 13 février 1956 dans la capitale irlandaise, il apprend les rudiments du foot dans les faubourgs du Nord de Dublin, aux cotés de ses frères aînés Ray et Pat, deux futurs joueurs pro (respectivement du Queen’s Park Rangers et de Millwall). Les trois garçons ont de qui tenir, leur oncle Frank, étant lui-même un ancien international et joueur à QPR. Les rudes batailles familiales forgent le caractère de Liam, qui apprend à compenser sa petite taille en maîtrisant l’art du dribble. À l'âge de 13 ans, il est le leader de l’équipe des jeunes du St Kevin’s Boys Club. C’est là qu’il est repéré par Bill Darby, le recruteur d’Arsenal, qui dira un jour qu’il "a un pied gauche qui, pratiquement, parle. " À quinze ans, Brady quitte la Verte Erin et rejoint ses frangins à Londres. Deux ans plus tard, le 6 octobre 1973, il joue son premier match pro avec Arsenal. Il entre au cours d’un match contre Birmingham City à la place de Jeff Blockley, blessé au genou. L’Irlandais devient un Gunner à part entière durant la saison 1974-75.

 

Métronome du milieu de terrain, il utilise à merveille son pied gauche pour alimenter le buteur Malcolm MacDonald, un international anglais fraîchement arrivé de Newcastle UTD. Arsenal aligne alors un grand nombre d’irlandais parmi lesquels Frank Stapleton, alors âgé de 19 ans, David O’Leary, sans oublier le gardien Pat Jennings. Seulement, cette période n’est pas la meilleure d’Arsenal. Le club londonien a lentement dégringolé après sa folle saison 1970-71 et se traîne dans les bas-fonds du classement, au point parfois de frôler la descente. Il lui faut attendre la saison 1976-77 pour de nouveau finir dans la première moitié du tableau. L’époque est marquée par une victoire historique, quelques jours avant Noël en 1978, sur le terrain de l’ennemi des Spurs de Tottenham: 5 buts à 0, trois buts de Alan Sunderland et un pion de Brady d’une frappe superbe en pleine lucarne. Le renouveau d’Arsenal passe ensuite par la FA Cup, dont les Gunners disputent trois finales consécutives. Et remportent celle de 1979 sur un mémorable finish: Alors que Manchester vient de remonter à 2-2, Liam Brady sonne la charge et entraîne toute l’équipe dans son sillage. Le ballon parvient à Graham Rix, lequel centre pour Alan Sunderland qui marque et entre dans l’histoire.


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photo: ©The42

 

Brady, déjà désigné en trois occasions meilleur joueur du club, recevra en 1979 le trophée du meilleur footballeur de l'année par ses pairs. En 1980, Arsenal parvient en finale de la défunte Coupe des Coupes. À Bruxelles, les Gunners sont battus aux tirs aux buts par le FC Valence, mais l'histoire a surtout retenu l’élimination en demi-finale de la Juventus, et la victoire des Gunners 1 but à 0 au Stadio Communale. Un match qui a décidé la Vieille Dame de Turin à casser sa tirelire pour s’offrir les services de l’Irlandais. On imagine alors mal le jeune Brady (il n’a alors que 24 ans) s’imposer dans l’un des championnats les plus rigoureux du monde. Mais son fighting spirit et son merveilleux pied gauche séduisent le public italien. Seul étranger de l’équipe, il devient le pourvoyeur en ballon de buts des cannonieres de la Juve, Roberto Bettega, le goleador grisonnant, et Franco Causio, l’ailier moustachu. La Juve remporte deux titres de champion consécutifs. Le deuxième, celui de 1982, porte à jamais la marque de l’Irlandais, auteur du but qui donne le titre contre Catanzaro. Malheureusement, Liam Brady quittera toutefois Turin après ce but. La plupart de ses coéquipiers (Zoff, Scirea, Gentile, Cabrini, Tardelli...) deviennent champions du Monde quelques semaines plus tard à Madrid. Pour prendre de la dimension sur le Vieux Continent, la Juve leur associe deux authentiques vedettes du foot européen, le polonais Zbignew Boniek et le français Michel Platini. Contraint de quitter le Piémont, l’Irlandais reste en Italie. Il jouera deux saisons à la Sampdoria Gènes (avec Trevor Francis), deux autres à l’Inter Milan (avec Karl Heinz Rummenigge) puis une dernière à Ascoli. Puis il reviendra à Londres, à 31 ans, pour terminer sa carrière, à West Ham United.

 

Sa carrière internationale (72 sélections pour 9 buts inscrits de 1974 à 1989) n’a bien sûr pas été à la hauteur de son talent. L’équipe d’Irlande, si elle donne souvent du fil à retordre à ses adversaires (et notamment à la France de... Platini), n’est jamais parvenue à se qualifier pour les grandes phases finales. Lorsqu’elle y parvient, pour l'Euro 1988 en Allemagne, Liam Brady ne peut s’y rendre, la faute à un carton rouge reçu lors de l’ultime match éliminatoire face à la Bulgarie. Jack Charlton avait préféré ne pas convoquer un joueur suspendu pour les deux premiers matches et de surcroît en proie à de récurrentes douleurs au genou. Liam Brady a manqué ce qui aurait pu être l’aboutissement de quinze années au service de la sélection Irlandaise. Il sera rappelé en 1990 pour un Irlande-Finlande en amical, 72ème et ultime sélection, interrompue après une demi-heure de jeu par une nouvelle blessure. Lorsque les Irlandais s’en vont disputer le Mondial Italien, Liam Brady aura définitivement mis un terme à sa carrière. Les crampons rangés, il devient commentateur pour la RTE avant de se risquer à entraîner des équipes pro, le Celtic tout d’abord (1991-1993) puis Brighton & Hove Albion (1993-1995). Il retrouve ensuite son cher Arsenal où il est chargé de former les futurs pépites du club.

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Coupe des coupes en 1980 (Arsenal)

Champion d’Italie en 1981 et 1982 (Juventus Turin)

Vainqueur de la Coupe d’Angleterre en 1979 (Arsenal)

Finaliste de la Coupe d’Angleterre en 1978 et 1980 (Arsenal)

Finaliste de la Charity Shield en 1979 (Arsenal)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu Joueur de l'année PFA en 1979

Nommé dans l'équipe type PFA du championnat d'Angleterre en 1978, 1979 et 1980

Élu joueur de l'année d'Arsenal en 1977, 1978 et 1979

Nommé parmi les 100 légendes de la Football League

Intronisé au Hall of Fame du football anglais en 2006

Intronisé au Hall of Fame du football irlandais en 2001

À reçu le Prix de la contribution exceptionnelle au sport britannique par le tabloïd irlandais "The Irish Post"

 

VIDÉO

 



01/01/2018
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