Football-the-story

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Paulo César

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Photo: 
©Imago/Pressefoto Baumann

 

Paulo César

 

Paulo Cézar Lima

Né le 16 juin 1949 à Rio de Janeiro (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, Milieu offensif/Ailier gauche, 1m74

Surnom: Caju

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 58 sélections, 8 buts

(Matchs amicaux: 39 sélections, 6 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections

(Coupe du Monde: 9 sélections)

(Copa Roca: 2 sélections, 2 buts)

(Coupe de l'Indépendance: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 19 septembre 1967 contre le Chili (1-0)

Dernière sélection : le 10 juillet 1977 contre le Pérou (1-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png non-officiel: 6 sélections, 2 buts

 

1967/71 Botafogo (BRE) 264 matchs, 83 buts
1972/74 Flamengo (BRE) 40 matchs, 6 buts
1974/75 Olympique de Marseille (FRA) 37 matchs, 18 buts
(Championnat de France: 31 matchs, 16 buts)
(Coupe de France: 6 matchs, 2 buts)
1975/77 Fluminense (BRE) 39 matchs, 11 buts
1977/78 Botafogo (BRE) 28 matchs, 4 buts
1978/79 Grêmio (BRE) 5 matchs, 1 but
1980 Vasco da Gama (BRE)
1981 Corinthians (BRE)
1981 California Surf (USA) 18 matchs, 4 buts
1982/83 AS Aix (FRA) 21 matchs, 3 buts
1983 Grêmio (BRE)

 

Champion du Monde en 1970 avec le Brésil, Paulo César Lima (dit Caju ou Paulo César tout simplement) a été l’attraction de l’OM durant une saison avec son compatriote Jairzinho. Aussi irrégulier qu’exceptionnel, le fantasque brésilien a fait la samba en France, court passage d’une magnifique carrière menée au pays où il passera dans les plus grands clubs.

 

Peut-être l'un des plus grands talents brésiliens, adoubé par Pelé lui-même qui, en mettant fin à sa carrière internationale en 1971, l'avait désigné comme son digne héritier. Une prédiction loin d'être incongrue au vu de son début de carrière fracassant. Technique, spectaculaire, rapide, puissant, aussi à l'aise en milieu offensif qu'en attaquant, capable de jouer sur l’aile gauche comme dans l’axe, il se révèle dès sa première saison avec Botafogo chez les pros, devenant par la même occasion international à tout juste 18 ans. Il fait partie, aux côtés des GersonJairzinho et Roberto Miranda, de la grande génération du Fogão de la fin des sixties, victorieuse du championnat de Rio en 1967 et 1968 et surtout de la Taça Brasil 1968 (ancêtre du Brasileirão), premier titre de champion du Brésil de l'histoire du club, après lequel Botafogo courait depuis des années (même la génération dorée des Garrincha, Didi, Nilton Santos et Amarildo n'y était pas parvenue au début de la décennie).

 

Élément-clé de la Seleçao à partir de 1967, Paulo César est régulièrement titularisé sur l'aile gauche par João Saldanha durant les éliminatoires du Mondial mexicain. Si le remplacement de ce dernier par Mario Zagallo ne lui sera pas profitable – il débute systématiquement sur le banc à partir des quarts de finale -, il n'en reste pas moins le véritable "douzième homme" du Brésil 70: titulaire face à l'Angleterre et la Roumanie, entré en cours de match contre la Tchécoslovaquie et le Pérou, Paulo César est le "remplaçant" au temps de jeu le plus élevé.

 

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Photo: ©The Vintage Football Club

 

Après deux nouveaux championnats cariocas glanés avec Flamengo, il débarque à l'OM en juillet 1974 derrière une Coupe du Monde allemande plutôt décevante. La Canebière est tout de même en ébullition: pour la première fois, un champion du Monde va évoluer dans le championnat de France! Un événement retentissant tant le foot hexagonal est à l'agonie, entre une équipe de France ayant manqué les deux derniers Mondiaux et des clubs français réduits à la figuration en Coupe d'Europe. Autant dire que son arrivée à Marseille soulève d'immenses attentes, encore démultipliées après la venue de Jairzinho en octobre. Mieux, le président Fernand Méric recrute aussi le préparateur physique et futur sélectionneur de la sélection auriverde, Claudio Coutinho, pour qu'il s'intègre facilement et surtout éviter la célèbre "Saudade".

 

Après des débuts en fanfare, les choses se compliquent: le tout dernier venu se blesse pour deux mois, tandis que Paulo César multiplie les frasques extra-sportifs (boîtes de nuit, début de son addiction à l'alcool et à la cocaïne). Une fois, il avait même carrément zappé une rencontre. Il raconte cette embuscade lui-même: "On avait rendez-vous pour partir à Saint-Étienne en car. Je suis arrivé en retard et ils sont partis sans moi. J'ai appelé un ami journaliste qui m'a ramené sur l'autoroute. On a rattrapé le car et le journaliste en a profité pour prendre la photo. Le lendemain, la photo était dans le Provençal! On va dire que c'était une erreur de jeunesse. Par la suite, on n'a pas arrêté de me parler de cette histoire. Bon, ce jour-là, j'avais ouvert le score de la tête (défaite 4 buts à 1).Mais le retour de blessure du "Furação" va sonner le réveil de l'OM, qui végète dans le ventre mou à la trêve. Le duo survole la seconde partie de saison (16 buts pour Paulo César, deuxième meilleur buteur de D1 sur la phase retour du championnat, et 9 pour Jairzinho) et permet au club phocéen de finir dauphin de Saint-Etienne. La victoire contre Nantes lors des 32èmes de finale de la Coupe de France le 2 février 1975 à Bordeaux restera comme le point d'orgue des deux brésiliens sous le maillot bleu et blanc (4 buts à 0). Si le quart de finale retour de la Coupe de France face au PSG (2-2) sonnera par contre le glas de l'aventure marseillaise à cause d’une bousculade et d’un coup de tête envers l'arbitre (Jairzinho écopera de deux ans de suspension dont un avec sursis et Paulo César de quatre matches de suspension), tous deux ont néanmoins laissé de beaux souvenirs sur le Vieux-Port.

 

Preuve de son attachement à la Provence, Paulo César reviendra, sept ans plus tard, disputer une saison à l'AS Aix, en D3, à l'appel de son ancien entraîneur Jules Zvunka. Entre-temps, il écumera les clubs brésiliens, à commencer par la légendaire "Maquina Tricolor" de Fluminense, avec laquelle il remporte ses deux derniers titres de champion carioca, en 1975 et 1976. Cette équipe restée fameuse enchante le Brésil au milieu des années 70 grâce à un jeu chatoyant et un effectif cinq étoiles: Rivelino, Marco Antônio, Dirceu, Narciso Doval, Carlos Alberto Torres, Edinho et donc Paulo César. Après son passage aixois, ce dernier rentre au pays, plus précisément à Porto Alegre. Il rejoint ainsi le Grêmio de Renato Gaúcho, Tarciso et Hugo de León. Pour son ultime saison, il boucle sa carrière en beauté en décrochant la Coupe Intercontinentale en 1983 face au Hambourg SV du capitaine emblématique Felix Magath et de son coach autrichien Ernst Happel. Mais "Caju" demeure un éternel amoureux de l’OM. Son cœur est à jamais marseillais.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 1970 (Brésil)

4ème de la Coupe du Monde en 1974 (Brésil)

Vainqueur de la Copa Roca en 1971 (Brésil)

Vainqueur de la Coupe de l'indépendance en 1972 (Brésil)

Vainqueur de la Coupe intercontinentale en 1983 (Grêmio)

Champion du Brésil en 1968 (Botafogo)

Vice-champion de France en 1975 (Olympique de Marseille)

Vainqueur du Championnat de Rio en 1967, 1968 (Botafogo), 1972, 1974 (Flamengo), 1975 et 1976 (Fluminense)

Finaliste du Championnat de Rio en 1969, 1971 (Botafogo) et 1980 (Vasco da Gama)

Vainqueur du Championnat du Rio Grande do Sul en 1979 (Grêmio)

Vainqueur du Torneio Início de Rio de Janeiro en 1967 (Botafogo)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Bola De Prata en 1970, 1972, 1976 et 1977

Meilleur buteur du championnat de Rio en 1971 (11 buts) (Botafogo)



25/08/2022
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