Football-the-story

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Philippe Bergeroo

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Photo: ©Girondins4ever

 

Philippe Bergeroo

 

Né le 13 janvier 1954 à Ciboure (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Gardien de but, 1m91

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 3 sélections

(Matchs amicaux: 3 sélections)

 

1ère sélection : le 10 octobre 1979 contre les Etats-Unis (3-0)

Dernière sélection : le 28 mars 1984 contre l'Autriche (1-0)

 

1971/78 Bordeaux (FRA) 149 matchs

(Championnat de France: 133 matchs)

(Coupe de France: 16 matchs)

1978/83 Lille OSC (FRA) 209 matchs

(Championnat de France: 180 matchs)

(Coupe de France: 29 matchs)

1983/88 Toulouse (FRA) 200 matchs

(Championnat de France: 172 matchs)

(Coupe de France: 20 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 8 matchs)

 

Philippe Bergeroo a été l'un des meilleurs gardiens du championnat de France dans les années 70 et 80, avant de devenir entraîneur au terme de sa carrière de joueur professionnel en 1988.

 

Après des débuts à Saint Jean de Luz, le natif de Ciboure au Pays Basque est remarqué par le club phare des Girondins de Bordeaux. Très précoce, le beau bébé (1m91 pour 83 kg à l'époque) fait ses premières apparitions en D1 à 17 ans à peine. Doté d’un immense gabarit, il jouit d’une envergure incroyable dans ses buts, d’autant plus que sa grande souplesse et sa vivacité lui permettent de se coucher rapidement au sol. Après trois saisons d’apprentissage, il s’installe dans le but à la fin de la saison 1974-1975. Comme souvent dans le cas des joueurs très prometteur, il va connaître un creux une fois arrivé au poste de numéro 1. En effet, la surprise laisse place à la pression et en tant que dernier rempart d’une équipe qui, au cours des années 70, fait la danse du ventre mou, il est souvent victime de critiques. L’effectif bordelais de l’époque est en effet assez moyen: Alain Giresse est trop jeune, Didier Couécou est en fin de carrière et Jean Gallice manque de soutien devant pour faire vraiment quelque chose.


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Photo: ©DR

 

Arrivé en fin de cycle au sein de son club formateur, Philippe va rebondir du côté du LOSC à partir de 1978. Ses années lilloises lui offrent la reconnaissance de ses pairs comme une valeur sûre du championnat. Il fait une très belle première saison et Lille termine 6ème grâce au trident offensif Pleimelding, Olarevic et Cabral et à sa défense de fer, tradition locale, composé de Dréossi, Besnard, Denneulin et Zagar. La saison suivante, les Nordistes retrouve leur rang en championnat et sont éliminé rapidement en Coupe d’Europe. Mais Philippe Bergeroo connaît la consécration en obtenant sa première cape en Équipe de France lors d'un match amical organisé à Moscou face à l’URSS. Le LOSC s’enlise dans le bas de tableau et il paye sans doute le classement médiocre de son équipe dans le choix de Michel Hidalgo pour le poste de gardien de but pour la Coupe du Monde… avec la réussite que l’on sait. Après l’expérience de Bordeaux, Philippe ne veut pas commettre les mêmes erreurs et affirme une certaine ambition en quittant le LOSC pour le Toulouse FC en 1983.

 

Les violets, sous la houlette de Daniel Jeandupeux, connaissent alors un âge d’or. Philippe Bergeroo est la vertèbre manquante d’un squelette de qualité: Christian Lopez comme libéro, Guy Lacombe en meneur de jeu et Gérard Soler en avant centre. En renouant avec sa région d’origine, le gardien atteint la maturité à l’approche de ses 30 ans. Un peu à la surprise générale, il obtient une place de 3ème gardien pour l’Euro 84. Un choix finalement logique étant donné sa régularité au plus haut niveau. L'international français devient champion d’Europe sans jouer un seul match. Ce sera son unique titre d’ailleurs. Avec l’arrivée de Jacques Santini en 1985, les violets connaissent un nouveau souffle et leurs jeunes pousses commencent à se montrer intéressants: Jean-Philippe Durand bien sûr mais également Gérald Passi, Mickael Debève, Pascal Despeyroux sans oublier bien sûr la star locale Beto Marcico. Dans la continuité de 1984, Philippe est du voyage au Mexique pour la Coupe du Monde 1986. Il ne disputera toujours pas une seule rencontre mais terminera troisième de la compétition. Après la coupe du Monde, il s’illustre dans son duel à distance face à Rinat Dasaev lors du 2ème tour de la Coupe UEFA. Après l’exploit d’avoir sorti le Napoli de Diego Maradona, le TFC affronte le Spartak Moscou. Grâce un Gérald Passi de feu, les violets gagnent 3 buts à 1 à domicile. Ils en prendront cinq au retour... Après une dernière saison un peu ratée, Philippe range les gants après plus de quinze ans de professionnalisme et opte immédiatement pour une carrière d’entraîneur. Adjoint d'Aimé Jacquet lors de la Coupe du Monde 1998 victorieuse avec la France, Philippe Bergeroo est à la DTN depuis juin 2003.

 

PALMARÈS

 

3ème de la Coupe du Monde en 1986 (France)

Vainqueur de l'Euro 1984 (France)



27/09/2017
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