Suède
Agne Simonsson
Photo: ©gp.se
Agne Simonsson
Tore Klas Agne Simonsson
Né le 19 octobre 1935 à Göteborg (SUE)
Suédois, Attaquant, 1m74
51 sélections, 27 buts
(Matchs amicaux: 16 sélections, 9 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 7 sélections, 4 buts)
(Coupe du Monde: 5 sélections, 4 buts)
(Qualif Euro: 6 sélections)
(Championnat nordique: 17 sélections, 10 buts)
1ère sélection : le 13 octobre 1957 contre la Norvège (5-2)
Dernière sélection : le 10 août 1967 contre la Finlande (2-0)
Il a été un temps où la Suède était l’une des meilleures équipes du Monde.
C’était en 1958, durant le seul Mondial au pays des Rennes. Après avoir marché sur l’URSS et l’Allemagne de l’Ouest, les Jaune et Bleu rejoignent le Brésil de Pelé en finale. Pendant une demi-heure, la Suède fait illusion en ouvrant le score. Et puis la Seleção se décide enfin à passer la seconde et corrige les Nordiques 5 buts à 2. Agne Simonsson, seul en attaque ce jour-là, ne marquera qu’un seul but, quatre dans toute la compétition, loin derrière Just Fontaine et ses treize réalisations, mais ses prestations ne passent pas inaperçues. Le grand blond et ses dents du bonheur tapent dans l’œil des dirigeants du Real Madrid. Ils voient en lui le parfait remplaçant d'Alfredo Di Stéfano. Car à cette époque-là, il faut un mec à la fois suffisamment influençable et bon pour compléter la légende des Merengues. Agne a le profil parfait: il est jeune, il vient tout juste de passer professionnel et il réalise une première saison incroyable: 42 rencontres et 25 buts inscrits avec Örgryte, le deuxième club de Göteborg. Il finit même cinquième au classement du Ballon d’or cette année-là. Du coup, les dirigeants du Real le récupèrent au plus vite. Avant la concurrence. Et c’est comme ça qu’à l’été 1960, Agne Simonsson débarque à Madrid, de loin la meilleure équipe d’Europe. Seul "problème", Di Stéfano fait la loi devant et les entraîneurs lui obéissent au doigt et à l’œil. Le suédois timide ne s’en doutait pas vraiment en posant ses valises dans la capitale espagnole, mais il ne jouera quasiment jamais. Uniquement trois matchs et un seul but la première année. Les trois premières fois où un Suédois porte le maillot merengue. Ensuite, Simonsson retombe dans l’anonymat, en prêt à la Real Sociedad, puis rentre au pays. Entre-temps, il manque d'enthousiasme à l'Euro 1964 où il ne parviendra pas à se mettre en valeur en tant que buteur. Son total de 27 buts en 51 capes reste tout de même l'un des meilleurs ratios du pays.
PALMARÈS
Finaliste de la Coupe du Monde en 1958 (Suède)
Champion d’Espagne en 1961 (Real Madrid)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Ballon d’or Suédois en 1959
À reçu la Médaille d'or suédoise "Dagbladet" en 1959
Intronisé au Hall of Fame du football suédois en 2008
SOURCES/RESSOURCES
- So Foot
Tomas Brolin
Photo: ©DR
Tomas Brolin
Per Tomas Brolin
Né le 29 novembre 1969 à Hudiksvall (SUE)
Suédois, Milieu offensif, 1m78
Surnom: "Tubby"
47 sélections, 26 buts
(Matchs amicaux: 21 sélections, 14 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections, 3 buts)
(Coupe du Monde: 10 sélections, 4 buts)
(Qualif Euro: 6 sélections, 2 buts)
(Euro: 4 sélections, 3 buts)
1ère sélection : le 25 avril 1990 contre le Pays de Galles (4-2)
Dernière sélection : le 15 novembre 1995 contre la Turquie (2-2)
olympique: 4 sélections, 2 buts
espoirs: 12 sélections, 4 buts
U18: 9 sélections, 3 buts
Au début des années 90, Tomas Brolin était LE joueur. Milieu offensif polyvalent ou second attaquant très technique, créatif, mobile et vif, ce petit attaquant de poche a connu une carrière courte (dizaine d’années au plus haut niveau, la faute à une vilaine blessure à la cheville). Mais a marqué à jamais l’histoire du football suédois.
Après des débuts professionnels à l'âge de 14 ans, il est repéré par Parme alors qu’il flambe à Sundsvall puis Norrköping, et qu’il marque contre le Brésil lors du Mondial 1990. Ce match là, il dribble avec élégance Carlos Mozer après avoir récupéré le ballon à 25 mètres des cages, avant de conclure d'une frappe sèche. Certes, les Scandinaves quittent l'Italie avec trois défaites au compteur mais Brolin a profité de son passage sur la scène mondiale pour marquer durablement les esprits. C'est donc à Parme, de retour en Série A en 1990, que le joueur de 20 ans s'engage. Très vite adulé par les "tifosi crociati", il connaît ses plus fastes années de footballeur en Émilie Romagne. Dans une équipe de Parme bourrée de talents qui deviendront plus tard des héros comme Gianfranco Zola ou Faustino Asprilla, il remporte une Coupe des Coupes en 1993 et une Coupe de l’UEFA en 1995.
Photo: ©Nigel French
Surtout, il porte la Suède vers les sommets. En cinq ans et 47 sélections, le milieu de terrain offensif marque 26 fois. Après avoir terminé co-meilleur buteur de l’Euro 92 (avec Bergkamp, Larsen et Riedle), l’apothéose arrive avec la Coupe du Monde 1994 aux Etats-Unis. Son nom reste associé au Suède-Roumanie de la Coupe du Monde américaine, lorsqu’il marque d’une frappe sous la barre après une combinaison sur coup-franc avec Mild et Schwartz. Portée par les pirouettes de sa star de 23 ans, la Suède termine 3ème et n’est éliminée que par le Brésil, futur vainqueur, sur le score de 1 but à 0 en demi-finale. Les Blagult parviennent même à neutraliser cette Seleção (1-1) en match de poule. Elle restera l’équipe qui aura émerveillé la planète foot le temps d’un mois, à base de combinaisons subtiles et d’un jeu étonnamment porté vers l’avant. Son association avec Kennet Andersson et Martin Dahlin était l'une des plus redoutées d'Europe. France Football l’a d’ailleurs récompensé d’une superbe quatrième place au Ballon d’or 1994, tandis qu’il remporte en parallèle son deuxième titre de meilleur joueur suédois de l’année.
Malheureusement, sa carrière connaît une fin rude. Une fracture du pied subie lors d'un match de qualification pour l'Euro 96 face à la Hongrie marque le début de la fin. Éloigné des terrains pendant six mois, Brolin n'est plus titulaire à son retour. Il doit se résoudre à quitter Parme pour Leeds. Bien que ni lui, ni Leeds ne le savaient à l'époque, il entrera dans l'histoire comme l'un des pires transferts du football anglais. L'ancien maestro n'est plus que l'ombre de lui-même. Des problèmes de blessures, de discipline et de forme physique suivront. Brolin avouera même avoir mal joué lors de certains matchs pour contrarier son manager de l'époque Howard Wilkinson. Ses nouveaux dirigeants le prêtent au FC Zurich puis à Parme, sans succès. Son passage à Crystal Palace reste tout aussi anecdotique. En surpoids, il ne dispute que treize matchs et sera relégué avec les Londoniens. En mai 1998, il met fin à sa carrière, à 29 ans. Son étoile s'est éteinte aussi vite qu'elle était apparue dans le firmament du football mondial. En août 1998, il effectue sa toute dernière apparition à l'occasion d'un match de deuxième division entre Hudiksvalls ABK et Kiruna FF. Il joue les 15 dernières minutes au poste de gardien de but. Plutôt que de se lamenter sur son sort, le Suédois entreprend de développer de nouveaux talents. Il en vient à créer un groupe aux côtés de l'ancien tennisman Björn Borg, "Friends in need", qui ne sortira qu’un seul single. Enfin, il lui arrive de faire des apparitions sur le circuit professionnel de poker. L'ancienne star au visage poupin n'a pas connu l'ivresse des sommets bien longtemps, mais elle a su profiter de ces quelques années pour se tailler une place à sa mesure dans l'histoire du football. Un tel exploit vaut bien le sacrifice d'une carrière écourtée.
PALMARÈS
3ème de la Coupe du Monde en 1994 (Suède)
Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1993 (Parme AC)
Finaliste de la Coupe des Coupes en 1994 (Parme AC)
Vainqueur de la Coupe UEFA en 1995 (Parme AC)
Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 1993 (Parme AC)
Vainqueur de la Coupe d'Italie en 1992 (Parme AC)
Finaliste de la Coupe d'Italie en 1995 (Parme AC)
Vice-champion d’Italie en 1997 (Parme AC)
Vice-champion de Suède en 1990 (IFK Norrköping)
Finaliste de la Coupe de la ligue anglaise en 1996 (Leeds UTD)
Finaliste de la Supercoupe d'Italie en 1992 (finale non-jouée) (Parme AC)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Ballon d’or suédois en 1990 et 1994
Meilleur buteur de l’Euro 1992 (3 buts) (Suède)
Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1994
Intronisé au Hall of fame du football suédois en 2010
SOURCES/RESSOURCES
- Brolin, l'étoile filante - FIFA
VIDÉO
Ove Kindvall
Photo: ©DR
Ove Kindvall
Bengt Ove Kindvall
Né le 16 mai 1943 à Norrköping (SUE)
(Matchs amicaux: 18 sélections, 7 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 10 sélections, 9 buts)
(Coupe du Monde: 5 sélections)
(Qualif Euro: 2 sélections)
(Championnat Nordique: 8 sélections)
1ère sélection : le 22 août 1965 contre la Finlande (2-2)
Dernière sélection : le 30 octobre 1974 contre l'Irlande du Nord (0-2)
1962/66 IFK Norrköping (SUE) 91 matchs, 72 buts
(Championnat de Suède: 84 matchs, 70 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 7 matchs, 2 buts)
1966/71 Feyenoord Rotterdam (HOL) 181 matchs, 141 buts
(Championnat des Pays-Bas: 144 matchs, 129 buts)
(Coupe des Pays-Bas: 24 matchs, 4 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 11 matchs, 7 buts)
(Coupe d'Europe des villes de foire: 2 matchs, 1 but)
1971/75 IFK Norrköping (SUE) 98 matchs, 33 buts
(Championnat de Suède: 94 matchs, 30 buts)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 3 buts)
1975/77 IFK Göteborg (SUE) 22 matchs, 3 buts
Prolifique buteur suédois, Ove Kindvall est un joueur emblématique du Feyenoord Rotterdam.
Entre 1966 et 1971, il est sacré trois fois meilleur buteur d'Eredivisie, remporte deux titres de champion dont un doublé coupe-championnat en 1969, mais surtout c'est lui qui offre la première Coupe d'Europe des clubs champions aux Pays-Bas, en inscrivant le but de la victoire en prolongations à la 116ème minute face au Celtic Glasgow en 1970.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1970 (Feyenoord)
Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 1970 (Feyenoord)
Champion des Pays-Bas en 1969 et 1971 (Feyenoord)
Vice-champion des Pays-Bas en 1968 et 1970 (Feyenoord)
Champion de Suède en 1962 et 1963 (IFK Norrköping)
Vice-champion de Suède en 1966 (IFK Norrköping)
Vainqueur de la Coupe des Pays-Bas en 1969 (Feyenoord)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Ballon d’or Suédois en 1966
Meilleur buteur du championnat des Pays-Bas en 1968 (28 buts), 1969 (30 buts) et 1971 (24 buts) (Feyenoord)
Meilleur buteur du championnat de Suède en 1966 (20 buts) (IFK Norrköping)
Anders Linderoth
Photo: ©KeralaPool
Anders Linderoth
(Matchs amicaux: 15 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections)
(Coupe du Monde: 3 sélections)
(Qualif Euro: 9 sélections)
(Championnat Nordique: 9 sélections, 2 buts)
1ère sélection : le 14 mai 1972 contre la Tchécoslovaquie (1-2)
Dernière sélection : le 22 mai 1980 contre la Finlande (2-0)
1967 Stattena IF (SUE)
1968/70 Helsingborgs IF (SUE) 61 matchs, 7 buts
1971/77 Östers IF (SUE) 158 matchs, 23 buts
1977/80 Olympique de Marseille (FRA) 95 matchs, 8 buts
(Championnat de France: 84 matchs, 6 buts)
(Coupe de France: 11 matchs, 2 buts)
1980/81 Mjällby AIF (SUE) 21 matchs
1982/84 Näsby IF (SUE)
Anders Linderoth, père de Tobias, est un des rares suédois passé par le championnat de France, et plus précisément à Marseille, où il a vécu la relégation improbable du club en 1980, avec des mecs comme Marius Trésor ou Didier Six dans l’équipe. À part ça, une belle carrière au pays et en équipe nationale, avec une participation à la Coupe du monde 1978.
Originaire de Kristianstad, au sud du pays, le jeune Anders Karl Gustaf débute sa carrière à Helsingborg à la fin des années 60. Du haut de ses 18 ans, il s’affirme immédiatement comme un titulaire au milieu de terrain où son abattage fait merveille. Joueur de poche au pays des géants (1m70 seulement), il compense un déficit physique certain par une bonne technique et une grande activité. Véritable fourmi, il ratisse un maximum de ballons et accélère l'échange lorsque le besoin s'en fait sentir. En 1970, il décide de changer d’air et s’engage avec Osters dont il devient un des piliers. Il y restera sept ans, remportant au passage quelques trophées mais manquera bêtement le titre, parti un an trop tôt. Durant les années 70, le club tourne bien grâce à une belle génération dont Linderoth appartient.
Le petit milieu est d’ailleurs appelé en sélection dès 1972 (à Göteborg contre la Tchécoslovaquie). Il manquera la Coupe du Monde 1974 mais sera de l’aventure quatre ans plus tard en Argentine. Entre temps, avec son club, il va réussir quelques performances: une seconde place en championnat en 1973, derrière Atvidabergs FF. Finaliste de la Coupe de Suède en 1974, le club termine de nouveau deuxième en 1975. Cette saison est d’ailleurs étonnante à plus d’un titre puisque Linderoth, positionné plus haut sur le terrain se mue en buteur, avec 10 réalisations. Sacré meilleur joueur de Suède en 1976, le récupérateur n’est pas maladroit et a une belle frappe devant la cage. À force de persévérance, il finira par gagner quelque chose: la coupe nationale, remportée en 1977 aux dépens d'Hammarby (1 but à 0). International reconnu, jouissant d’une bonne côte sur le marché, il se décide alors à quitter sa Suède natale et descend vers le sud, à l’Olympique de Marseille, qui a perdu notamment Raoul Nogues dans l’entrejeu.
Photo: ©Onze Mondial
Sur la Canebière, on évoque encore avec la voix qui tremble Gunnar Andersson, le chasseur de buts des années 50, et Roger Magnusson, le roi du dribble, qui brillait au stade Vélodrome à la fin des années 60. Et Linderoth, bien que n’évoluant pas au même poste, va respecter la tradition. Rapide, talentueux et doté de grandes qualités techniques, il était très apprécié chez les Olympiens. 37 matchs, 2 buts et une régularité de performance qui en fait une des satisfactions de la saison. L’OM termine quatrième en 1978, après avoir été leader jusqu'à cinq journées de la fin. En Coupe, le club est éliminé en quart de finale contre Sochaux. Bref, tous les voyants sont au vert. Dans la foulée, Linderoth enchaîne donc avec le Mondial, mais les suédois passent totalement à côté, avec une élimination sans gloire dès le premier tour, dans un groupe difficile (Brésil, Autriche et Espagne). L’OM va ensuite plonger au classement. Pourtant, avec des renforts du calibre de Didier Six, on pouvait sans doute espérer mieux. Linderoth est un des rares à évoluer à son niveau. Les changements d’entraîneurs n’y font rien et les Phocéens terminent douzième en 1979, un classement peu révélateur des difficultés dans le jeu. Et l’incroyable va se produire la saison suivante, Malgré un effectif riche de Marius Trésor, Marc Berdoll, ou lui-même, tous internationaux, l’OM est rétrogradé en D2 à l’issue de la saison. Au bord du dépôt de bilan, le club vire tous ses joueurs.
Mais de cette désillusion naîtra une page historique du club, qui décide de s'appuyer sur une génération de jeunes joueurs locaux pour relancer la machine. Linderoth lui quitte donc la France sur cette incroyable note. À son retour au pays, le joueur âgé de 30 ans, ne trouve pas vraiment de quoi se relancer. Considéré comme fini, il pose son sac à Mjällby, modeste équipe qui joue à l'étage inférieur. Il y reste deux saisons, durant lesquelles, il ne jouera pas beaucoup, miné par les blessures. Après une dernière pige de deux ans à Näsby, il raccroche définitivement les crampons en 1984.
PALMARÈS
Vice-champion de Suède en 1973 et 1975 (Östers IF)
Vainqueur de la Coupe de Suède en 1978 (Östers IF)
Finaliste de la Coupe de Suède en 1974 (Östers IF)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Ballon d’or Suédois en 1976
Malmö FF
Malmö FF
Malmö Fotbollförening, fondé le 24 février 1910
Surnoms: Di blåe, Himmelsblått
Couleurs: bleu ciel et blanc
Clubs rivaux: Helsingborgs, AIK Solna, IFK Göteborg
Stade: Swedbank Stadion (24 000 places)
La création du club
Le club est fondé le 24 février 1910 par des anciens joueurs du BK Idrott qui reprennent leur indépendance après une fusion très mal vécu en 1909 avec la section football de l'IFK Malmö.
1979, Finaliste de la Coupe d'Europe des clubs champions
- Les Scandinaves, tous originaires de Malmö et coachés par l'Anglais Bob Houghton, dominent la scène nationale à cette époque (cinq championnats et cinq coupes en une décennie). Cette année 1979, les "Himmelsblått" s’invitent en finale de Coupe d'Europe des clubs champions après avoir notamment écarté Monaco, le Dynamo Kiev et le Wisla Cracovie. Invité surprise, ils tomberont finalement à Munich contre le grand Nottingham Forest d’alors. Une défaite 1 but à 0 dans ce qui reste une des finale les plus tristes de l'histoire. Encore aujourd'hui, Malmö est la seule équipe scandinave à avoir atteint la finale de la C1.
(haut, de gauche à droite): Prytz, R. Andersson, Ljungberg, Cervin, Erlandsson
(bas, de gauche à droite): Jönsson, Hansson, Tapper, Möller, Kinnvall, M. Andersson
Photo: ©Alamy
MALMÖ FF ALL-STAR
GARDIENS


