Football-the-story

Football-the-story

Yougoslavie (disparu)


Bernard Vukas

Bernard Vukas.jpg
Photo: ©fenomeni.me

 

Bernard Vukas

 

Né le 1er mai 1927 à Zagreb (YOU)

Décédé le 4 avril 1983 à Zagreb (YOU)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4861405_201505270616594.png Yougoslave, Ailier gauche, 1m71

Surnom: "Bajdo"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4861405_201505270616594.png 59 sélections, 22 buts

(Matchs amicaux: 36 sélections, 16 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 3 sélections)

(Coupe du Monde: 5 sélections)

(Coupe Internationale: 8 sélections, 3 buts)

(Jeux Olympiques: 7 sélections, 3 buts)

 

1ère sélection : le 27 juin 1948 contre l'Albanie (0-0)

Dernière sélection : le 18 mai 1957 contre la Tchécoslovaquie (0-1)

 

1945/46 FD Amater Zagreb (YOU)
1946/47 NK Zagreb (YOU)
1947/57 Hajduk Split (YOU) 202 matchs, 89 buts
1957/59 Bologne (ITA) 45 matchs, 2 buts
1959/63 Hajduk Split (YOU) 65 matchs, 5 buts
1962/63 SK Austria Klagenfurt (AUT) 21 matchs, 1 but
1963/65 Grazer AK (AUT) 23 matchs, 1 but
1965/67 Kapfenberger SV (AUT) 32 matchs, 3 buts
 
Légende de l'Hajduk Split de l'après-guerre, Bernard Vukas est, avec Davor Šuker et Luka Modric, considéré comme l'un des plus grands joueurs croates de l'histoire.
 
Virtuose du ballon, joueur rapide, technique et intelligent, il perd deux fois en finale des Jeux Olympiques en 1948 face à la Suède de Gunnar Nordahl (défaite 3 buts à 1) et en 1952 contre la Hongrie de Ferenc Puskas (perdu 2 buts à 1). En 2000, plusieurs experts médias du quotidien croate "Večernji list" ont élu Bernard Vukas meilleur joueur croate de tous les temps.
 
PALMARÈS
 
Médaille d'argent aux Jeux Olympiques de Londres en 1948 et de Helsinki en 1952 (Yougoslavie)
Champion de Yougoslavie en 1950, 1952 et 1955 (Hajduk Split)
Vice-champion de Yougoslavie en 1948 et 1953 (Hajduk Split)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Meilleur buteur du championnat de Yougoslavie en 1955 (20 buts) (Hajduk Split)
Élu sportif croate de l'année par le quotidien sportif croate "Sportske novosti" en 1955

01/05/2020
2 Poster un commentaire

Zeljko Perusic

Zeljko Perusic.jpg
Photo: ©DR

 

Željko Perušić

 

Né le 23 mars 1936 à Duga Resa (YOU)

Décédé le 28 septembre 2017 à Saint-Gall (SUI)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4923043_201506180143449.png Croate, Milieu central, 1m64

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4861405_201505270616594.png 27 sélections

(Matchs amicaux: 9 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)

(Qualif Euro: 6 sélections)

(Euro: 2 sélections)

(QUalif Jeux Olympiques: 3 sélections)

(Jeux Olympiques: 5 sélections)

 

1ère sélection : le 15 novembre 1959 contre la Grèce (4-0)

Dernière sélection : le 18 mars 1964 contre la Bulgarie (1-0)

 

1958/65 Dinamo Zagreb (YOU) 151 matchs,9 buts
(Championnat de Yougoslavie: 125 matchs, 9 buts)
(Coupe des Coupes: 7 matchs)
(Coupe d'Europe des villes de foires: 19 matchs)
1965/70 TSV Munich 1860 (ALL) 163 matchs, 1 but
(Championnat d'Allemagne: 138 matchs, 1 but)
(Coupe d'Allemagne: 8 matchs)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 4 matchs)
(Coupe d'Europe des villes de foires: 13 matchs)
1970/73 FC Saint-Gall (SUI) 78 matchs, 1 but
 
Champion olympique et finaliste de l'Euro en 1960, Željko Perušić était un défenseur intraitable et inépuisable de l'ex-Yougoslavie dans les années 60.
 
Formé au Dinamo Zagreb, le natif de Duga Resa porte le maillot bleu de 1958 à 1965. Il s'octroie la Coupe de Yougoslavie en 1960 et 1963 et dispute également la finale de la Coupe d'Europe des villes de foires en 1963, perdue face au Valence CF. À l'âge de 28 ans, il quitte son club pour l'Allemagne sans son accord ce qu'il lui vaut une suspension d'une saison ainsi que l'exclusion définitive de l'équipe nationale (27 sélections). Il signe en fin de compte au TSV Munich 1860 et remporte dans la foulée le titre de champion d'Allemagne avec les "Lions". Cinq saisons pleines avant de boucler la boucle en Suisse au FC Saint-Gall. Le meneur de jeu est décédé le 28 septembre 2017 à l'âge de 81 ans.
 
PALMARÈS
 
Finaliste de l'Euro 1960 (Yougoslavie)
Médaille d'or aux Jeux Olympiques de Rome en 1960 (Yougoslavie)
Finaliste de la Coupe d’Europe des villes de foires en 1963 (Dinamo Zagreb)
Champion d'Allemagne en 1966 (TSV Munich 1860)
Vice-champion d'Allemagne en 1967 (TSV Munich 1860)
Vice-champion de Yougoslavie en 1960 et 1963 (Dinamo Zagreb)
Vainqueur de la Coupe de Yougoslavie en 1960 et 1963 (Dinamo Zagreb)
Champion de Suisse de D2 en 1971 (FC Saint-Gall)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Élu sportif croate de l'année en 1960

23/03/2020
0 Poster un commentaire

Ljubomir Mihajlovic

Lubjomir Mihajlovic.jpg
Photo: ©crnobelanostalgija.com

 

Ljubomir Mihajlović

 

Né le 4 septembre 1943 à Belgrade (YOU)
https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4864378_201505293642398.png Serbe, Défenseur central, 1m80
Surnom: Louba
 
https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4861405_201505270616594.png 6 sélections
(Matchs amicaux: 4 sélections)
(Qualif Euro: 2 sélections)
 
1ère sélection : le 12 octobre 1966 contre Israël (3-1)
Dernière sélection : le 27 avril 1968 contre la Tchécoslovaquie (0-3)
 
1961/70 Partizan Belgrade (YOU) 217 matchs, 2 buts
(Championnat de Yougoslavie: 184 matchs, 2 buts)
(Coupe de Yougoslavie: 15 matchs)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 12 matchs)
(Coupe d'Europe des villes de foires: 6 matchs)
1970/77 Olympique Lyonnais (FRA) 279 matchs, 2 buts
(Championnat de France: 233 matchs, 1 but)
(Coupe de France: 37 matchs)
(Coupe des Coupes: 4 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 5 matchs, 1 but)
1977/78 Melun (FRA) 31 matchs
(Championnat de France de D2: 30 matchs)
(Coupe de France: 1 match)
 
Louba Mihajlovic aurait pu faire carrière dans la chirurgie. C'est lui qui le dit.
 
Ce redoutable défenseur central yougoslave avait effectivement l'habitude de parler de l'avant-centre adverse en ces termes: "Lui, je vais l'opérer ". Sauf que ce joueur qui n'a aucun lien avec Sinisa avait une conception très personnelle, voire très radicale, de l'intervention chirurgicale. Pour lui, elle consistait à dégommer d'entrée de jeu l'attaquant d'en face, avec ou sans ballon, de manière à l'inciter le plus vite possible à garder ses distances avec le but lyonnais. C'était le temps des découpeurs. Celui des intimidations et tacles acérés. Débauché par l'OL en 1970 au Partizan Belgrade, après avoir notamment perdu la finale de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1966 face au grand Real Madrid, Mihajlovic n'oeuvrait pas seul à Lyon. Il était entouré de Raymand DomenechJean Baeza ou Bernard Lhomme, autres "romantiques" du ballon. Il y avait aussi Robert Cacchioni, capable de remplacer au pied levé - si, si c'est la bonne expression! - n'importe quel défenseur. La bande des cinq, c'était un peu les compagnons de la chanson de (mauvais) gestes. Ils prétendaient agir par prévention, histoire de protéger leurs trois artistes de devant, Di NalloLacombe et Chiesa. Avec tout ça, on en oublierait presque que Mihajlovic a été aussi un excellent footballeur, très complet. Il est resté sept saisons à l'OL et a disputé trois finales de Coupe de France, dont une gagnée (1973). En 1977, alors âgé de 34 ans, le serbe s’offre un dernier challenge en D2, à Melun où sa présence rassurante en défense permettra au club de se maintenir.
 
PALMARÈS
 
Finaliste de l'Euro 1968 (Yougoslavie)
Finaliste de la Coupe d'Europe des clubs champions en 1966 (Partizan Belgrade)
Champion de Yougoslavie en 1962, 1963 et 1965 (Partizan Belgrade)
Vice-champion de Yougoslavie en 1968 et 1970 (Partizan Belgrade)
Vainqueur de la Coupe de France en 1973 (Olympique Lyonnais)
Finaliste de la Coupe de France en 1971 et 1976 (Olympique Lyonnais)

09/01/2020
0 Poster un commentaire

Slobodan Santrac

Slobodan Santrac.jpg
Photo: ©OFKBeograd

 

Slobodan Santrač

 

Слободан Сантрач

Né le 1er juillet 1946 à Koceljeva (YOU)
Décédé le 13 février 2016 à Belgrade (SER)
https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4864378_201505293642398.png Serbe, Attaquant, 1m71
 
https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4861405_201505270616594.png 8 sélections, 1 but
(Matchs amicaux: 8 sélections, 1 but)
 
1ère sélection : le 1er juin 1966 contre la Bulgarie (0-2)
Dernière sélection : le 17 avril 1974 contre l'URSS (0-1)
 
1965/74 OFK Belgrade (YOU) 264 matchs, 185 buts
(Championnat de Yougoslavie: 244 matchs, 169 buts)
(Coupe des Coupes: 2 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 18 matchs, 16 buts)
1974/76 Grasshopper Zurich (SUI) 48 matchs, 33 buts
(Championnat de Suisse: 42 matchs, 29 buts)
(Coupe de l'UEFA: 6 matchs, 4 buts)
1976/77 OFK Belgrade (YOU) 40 matchs, 17 buts
1978/80 Partizan Belgrade (YOU) 64 matchs, 29 buts
(Championnat de Yougoslavie: 63 matchs, 29 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 1 match)
1980/83 Galenika Zemun (YOU) 56 matchs, 31 buts
 
Ancien international yougoslave (8 sélections) et canonnier manifeste, notamment de l'OFK Belgrade et du Partizan Belgrade, Slobodan Santrac a été quatre fois meilleur buteur du championnat de Yougoslavie, entre 1968 et 1973.
 
Il détient le record de buts marqués (218) dans cette compétition. L'avant-centre a réussi à marquer 9 buts dans un même match à deux reprises. Devenu par la suite entraîneur, il a dirigé la Yougoslavie de 1994 à 1998, notamment lors du Mondial 98 organisé en France. Il a aussi été en charge de l’Arabie Saoudite, de la Macédoine et de plusieurs clubs chinois. Il est décédé le 13 février 2016 à l'âge de 69 ans à la suite d'une crise cardiaque.
 
PALMARÈS
 
Champion de Yougoslavie en 1978 (Partizan Belgrade)
Vainqueur de la Coupe de Yougoslavie en 1966 (OFK Belgrade)
Champion de Yougoslavie de D2-Est en 1982 (Galenika Zemun)
Vice-champion de Yougoslavie de D2-Est en 1981 (Galenika Zemun)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Meilleur buteur du championnat de Yougoslavie en 1968 (22 buts), 1970 (20 buts), 1972 (33 buts) et 1973 (25 buts) (OFK Belgrade)

02/12/2019
0 Poster un commentaire

Ivan Curkovic

Ivan Curkovic.jpg
Photo: ©DR

 

Ivan Ćurković

 

Иван Ћурковић

Né le 15 mars 1944 à Mostar (YOU)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4861405_201505270616594.png Yougoslave/https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4861403_201505270603992.png Bosnien, Gardien de but, 1m79

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4861405_201505270616594.png 19 sélections

(Matchs amicaux: 9 sélections)

(Qualif Coupe du monde: 4 sélections)

(Qualif Euro: 1 sélection)

(Jeux Olympiques: 5 sélections)

 

1ère sélection : le 27 octobre 1963 contre la Roumanie (1-2)

Dernière sélection : le 11 octobre 1970 contre les Pays-Bas (1-1) 

 

1960/64 Velež Mostar (YOU) 94 matchs
(Championnat de Yougoslavie: 87 matchs)
(Coupe de Yougoslavie: 7 matchs) 
1964/72 Partizan Belgrade (YOU) 227 matchs
(Championnat de Yougoslavie: 201 matchs)
(Coupe de Yougoslavie: 17 matchs)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 1 match)
(Coupe de l'UEFA: 8 matchs)
1972/81 Saint-Étienne (FRA) 383 matchs
(Championnat de France: 303 matchs)
(Coupe de France: 47 matchs)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 23 matchs)
(Coupe des Coupes: 2 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 8 matchs)

 

Ancien gardien des Verts durant les années 70, Ivan Curkovic aura été en France un précurseur en matière d’entraînement spécifique, et de positionnement sur le terrain.

 

Bien plus qu’un simple gardien de but, il a été un guide d’un rare professionnalisme réputé aussi pour son autorité et sa rigueur qui lui ont permis de jouer et perdurer au plus haut niveau, et ce tout au long d’une carrière sportive qui aura tout de même duré 22 ans. Né en 1944 à Mostar, c'est son père, joueur amateur, qui lui a transmis le virus du football. Il choisit alors de jouer dans les buts dès l’âge de 10 ans. La raison? il est un grand fan de Gordan Irovic, gardien de but yougoslave évoluant au Dinamo Zagreb. Ćurković expliquera bien des années plus tard dans son autobiographie ("Dans mes buts"): "Je m’endormais en rêvant de ses exploits. Sa photo était dans ma chambre. C’était un dieu pour moi. Je guettais le moindre de ses gestes. Je savais tout de ses manies et j’ai voulu faire comme lui." Après des débuts remarqués dans son club de coeur du Velez Mostar, le portier rejoint rapidement un des clubs phare de Belgrade, le Partizan.


Ivan Curkovic.jpg

Photo: ©DR

 

Dès sa première saison, il remporte le titre de champion et accède rapidement à l'équipe nationale. Il arrive toutefois au mauvais moment puisque la sélection yougoslave connaît une génération exceptionnelle de gardiens (Ilija Pantelic, Enver Maric ou Ognjen Petrovic). Finaliste de la Coupe d'Europe des clubs champions l'année suivante contre le Real Madrid (défaite 2 buts à 1), il ne dispute pourtant pas la rencontre, remplacé par Šoškić, une grande vedette à l’époque, revenu de son service militaire, obligatoire à l'époque. Rendus nerveux par cette concurrence tendue, il pousse un ouf de soulagement quand Soskic est transféré à Cologne. Un homme va alors débarquer au club et transformer le jeune joueur: Stjepan Bobek. Il va jouer un rôle prédominant dans la carrière de Ćurković en le transformant en un gardien moderne. Bobek lui demande d’être le premier arrière de la défense et, dans sa surface, c’est désormais lui le patron, tant et si bien qu’il a déclaré plus tard à des journalistes: "Ivan Ćurković, c’est mon chef-d’œuvre d’entraîneur." En 1972, il est repéré par Pierre Garonnaire. "Curko" a 28 ans. C’est l’âge légal pour pouvoir quitter le Rideau de Fer. À l'origine, le gardien devait rejoindre le Sporting Bastia mais finalement ce sont bien les verts qui s'offrent le gardien. Son arrivée à St-Etienne, alors club phare de D1, se fait dans l'anonymat le plus complet. Il débarque un dimanche en gare de Saint-Etienne. Le lendemain, il débute dans les cages pour un match amical en Suède: l'équipe s'impose 3 buts à 2 et Curko arrête un penalty. C'est le début de la gloire.

 

Lors des six premières journées, il n'encaisse aucun but et écoeure les attaquants adverses. Jugé imbattable, il compte tout de même quelques bêtes noires comme Robert Pintenat et Jacky Vergnes. Ce gardien de classe internationale, barré en sélection, est le chef de file d'une défense de fer qui contribue grandement aux succès de l'ASSE. Quadruple champion de France et vainqueur à trois reprises de la Coupe nationale, cet homme de valeur bâtit une défense de fer, formant ses jeunes arrières à un régime de tacles incisifs (son chouchou Christian Lopez) et montées fougueuses (l'Argentin Oswaldo Piazza) entre autres. On se souvient de son match héroïque au Phillips Stadion du PSV, en demi-finale retour de Coupe d'Europe des clubs champions en 1976 où il réalise une dizaine d'arrêts de grande classe pour un 0-0 qualificatif. Malheureusement, la belle épopée s'écrasera par deux fois sur les poteaux carrés de Glasgow, face aux briseurs de rêves du Bayern Munich. Fait unique et totalement inédit, malgré la défaite en finale, les Verts défilent sur les Champs-Élysées dès le lendemain et sont salués par une foule immense de français fièrent d’avoir supporter cette sublime équipe. Mais le plus grand regret de Curkovic restera sans doute la "Plavi" où cet international yougoslave aux 19 sélections ne figurera même pas dans la liste des 22 pour le Mondial 1974 et l'Euro 1976.

 

À l'âge de 36 ans, lors de la saison 1980-81, il laisse sa place au bout de quatre journées à son successeur, Jean Castaneda, qui arrivera au niveau international lui aussi, mais profitant, à l'inverse de son maître, d'une absence de concurrence. En effet, lors d'un match à Bastia, pour le compte de la troisième journée, sentant son corps fatigué il annonce à son entraîneur, son envie d'arrêter à la fin de la saison. Son départ de Saint-Etienne se fera à grand fracas suite à une brouille avec Robert Herbin. Des rumeurs faisaient état d'un putch de Curko pour briguer le banc de touche. Malgré les démentis du joueur il est chassé, alors que Roger Rocher, visionnaire, voyait en lui un successeur potentiel. Retraité des terrains de football, la reconversion professionnelle de Ćurković est assez atypique. Il va travailler dans les travaux publics dans la ville de Roanne et va dans la foulée entamer une carrière de négociant en diamants, assez étonnant pour un ex-footballeur.

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1966 (finale non-jouée) (Partizan Belgrade) et 1976 (Saint-Etienne)

Champion de France en 1974, 1975, 1976 et 1981 (Saint-Etienne)

Champion de Yougoslavie en 1965 (Partizan Belgrade)

Vice-champion de Yougoslavie en 1968 et 1970 (Partizan Belgrade)

Vainqueur de la Coupe de France en 1974, 1975 et 1977 (Saint-Etienne)


21/10/2019
1 Poster un commentaire