Julio Cesar Romero
photo: ©lanacion.com
Julio César Romero
Né le 28 août 1960 à Luque (PAR)
Paraguayen, milieu offensif, 1m73
Surnom: "Romerito"
(Matchs amicaux: 9 sélections, 3 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 8 sélections, 5 buts)
(Coupe du Monde: 4 sélections, 2 buts)
(Copa America: 11 sélections, 3 buts)
1ère sélection : le 13 septembre 1979 contre l'Équateur (2-0)
Dernière sélection : le 17 septembre 1989 contre la Colombie (1-2)
espoirs: 14 sélections, 15 buts
1977/80 Sportivo Luqueño (PAR) 113 matchs, 33 buts
1980/83 Cosmos New-York (USA) 88 matchs, 28 buts
1983/88 Fluminense (BRE) 78 matchs, 19 buts
1988/89 FC Barcelone (ESP) 7 matchs, 1 but
1989/90 CF Puebla (MEX) 17 matchs, 2 buts
1990/91 Sportivo Luqueño (PAR) 35 matchs, 11 buts
1992 Club Olimpia (PAR) 24 matchs, 9 buts
1993/94 Sportivo Luqueño (PAR) 43 matchs, 13 buts
1994/95 Deportes La Serena (CHL) 3 matchs, 1 but
1995 Cerro Cora (PAR) 1 match
1996/98 Sportivo Luqueño (PAR) 66 matchs, 33 buts
Romerito est considéré par beaucoup comme l'un des meilleurs joueurs de l'histoire du football paraguayen.
Très performant et créatif, il s'est fait connaître pour sa rapidité, sa vivacité, sa résistance et son efficacité incroyable (une dizaine de buts par saison). Julio César Romero illustre parfaitement le phénomène. Né à Luque, à dix kilomètres de la capitale Asunción, il est issu d'une famille de cinq enfants dont le géniteur fut ancien footballeur semi-pro. Impossible pour lui d'échapper à un destin tout tracé. Il commence sa carrière au club local du Sportivo Luqueno en 1977. Dès 1978, on l'appelle en sélection junior. Il participe aux championnats sud-américains de la catégorie en janvier 1979, là ou le Paraguay ne s'incline qu'en finale face à son homologue Uruguayen. Il termine meilleur buteur de l'épreuve avec 6 réalisations. Qualifiés pour le Mondial junior, les Paraguayens se retrouvent au Japon en août 1979. Julio César Romero s'y distingue encore. Il est le dauphin d'un certain Diego Maradona pour le titre de meilleur joueur.
Au retour, le sélectionneur de l'époque Ranulfo Miranda l'appelle en A. Il dispute et s'octroie à la surprise générale la Copa America contre le Chili. L'idole naissante de 19 ans inscrit un but décisif en demi-finale contre le Brésil de Zico, Falcao et Socrates ainsi que deux en finale. Cette fois, impossible d'échapper à l'engrenage de la gloire. Trente-cinq fois retenu en équipe nationale, il participe également à la phase finale de la Coupe du Monde, en 1986. Il marque un but contre l’ Irak et un autre contre le Mexique. En 1980, il rejoint les Cosmos de New-York où il côtoie plusieurs grands noms du football tels que le brésilien Carlos Alberto, l'allemand Franz Beckenbauer ou encore l'hollandais Johan Neeskens. Il n'a même pas 20 ans. Il écoute les conseils des anciens. D'abord perdu dans l'agitation et le tumulte new-yorkais, le Portugais Seninho et le gardien Birkenmayer le prennent sous leur coupe. L'adaptation est rapide. Sur le terrain aussi, où il gagne immédiatement ses galons de titulaire. Pendant quatre saisons, il fait le bonheur du Cosmos et remporte deux titres de NASL. Mais le soccer américain commence à battre de l'aile. Les déficits énormes des clubs nord-américains entraînent une succession de faillites.
photo: ©DR
Contacté par son ex-coéquipier Carlos Alberto, devenu directeur du marketing du club de Fluminense, il pose ses valises au Brésil à Rio et devient l'un des meilleurs joueurs d'Amérique du Sud. Le salaire proposé n'est pas aussi juteux. Mais les primes de match compensent largement. Romero se met rapidement à la langue portugaise. Le soleil de Rio, la chaleur humaine des Brésiliens l'émerveillent. Il est sacré champion du Brésil en 1984 et champion carioca en 1984 et 1985. Très vite, Julio César est devenu l’idole des "Torcedores" de Fluminense. Il n'est plus Romero, mais Romerito. Son jeu a séduit les Brésiliens. Ils lui reconnaissent deux qualités primordiales: la première est sa technique, la seconde est son esprit de gagneur. Si en sélection, Romero évolue le plus souvent au poste d'avant-centre, à Fluminense, il se multiplie sur toutes les parties du terrain. Capable d'organiser au milieu, de percer en attaque, mais aussi de venir défendre près de sa propre surface, taclant et courant comme le plus accrocheur des défenseurs. Une santé. Meilleur joueur du championnat brésilien en 1984 et 1985, il est élu footballeur sud-américain de l’année en 1985.
Star au Brésil, il poursuit sa carrière dans la dream-team de Barcelone mais son passage en Espagne vire au fiasco. Après un bref passage au Mexique, il termine sa carrière dans son pays et son club de coeur le Sportivo Luqueno avec un peu plus de 400 buts inscrits tout au long de sa carrière. Il devient ensuite conseiller municipal pour sa ville natale entre 2001 et 2006.
PALMARÈS
Vainqueur de la Copa America en 1979 (Paraguay)
Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1989 (FC Barcelone)
Champion du Brésil en 1984 (Fluminense)
Champion des Etats-Unis en 1980 et 1982 (Cosmos New-York)
Vice-champion des Etats-Unis en 1981 (Cosmos New-York)
Champion du Mexique en 1990 (CF Puebla)
Vice-champion d'Espagne en 1989 (FC Barcelone)
Vainqueur de la Coupe du Mexique en 1990 (CF Puebla)
Vainqueur du Championnat de Rio en 1984 et 1985 (Fluminense)
Vainqueur du Torneo República en 1992 (Olimpia)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu Meilleur joueur Sud-Américain de l’année en 1985
Élu 2ème meilleur joueur de la Coupe du Monde des moins de 20 ans en 1979
Élu meilleur joueur du championnat du Brésil en 1984
Meilleur buteur du championnat du Paraguay en 1990 (17 buts) (Sportivo Luqueño)
Nommé au FIFA 100
VIDÉO
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