Football-the-story

Football-the-story

Oliver Bierhoff

Oliver Bierhoff.jpg
photo: ©Gary M. Prior

 

Oliver Bierhoff

 

Né le 1er mai 1968 à Karlsruhe (ALL)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png Allemand, attaquant, 1m91

Surnom: Ollie

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png 70 sélections, 37 buts

(Matchs amicaux: 34 sélections, 18 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 14 sélections, 6 buts)

(Coupe du Monde: 10 sélections, 4 buts)

(Qualif Euro: 8 sélections, 7 buts)

(Euro: 4 sélections, 2 buts)

 

1ère sélection : le 21 février 1996 contre le Portugal (2-1)

Dernière sélection : le 30 juin 2002 contre le Brésil (0-2)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png espoirs: 10 sélections, 7 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png U19: 4 sélections, 2 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png U18: 8 sélections, 4 buts 

 

1986/88 Bayer Uerdingen (ALL) 40 matchs, 10 buts

(Championnat d'Allemagne: 31 matchs, 4 buts)

(Coupe d'Allemagne: 5 matchs, 4 buts)

(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 2 buts) 

1988/90 Hambourg SV (ALL) 38 matchs, 7 buts

(Championnat d'Allemagne: 34 matchs, 6 buts)

(Coupe d'Allemagne: 4 matchs, 1 but)

1990 Borussia Mönchengladbach (ALL) 8 matchs

1990/91 Austria Salzbourg (AUT) 35 matchs, 25 buts

(Championnat d'Autriche: 32 matchs, 23 buts)

(Coupe d'Autriche: 3 matchs, 2 buts)

1991/95 Inter Milan (ITA)

1991/95 Ascoli (ITA) (Prêt) 124 matchs, 49 buts

(Championnat d'Italie: 17 matchs, 2 buts)

(Championnat d'Italie de D2: 100 matchs, 46 buts)

(Coupe d'Italie: 7 matchs, 1 but)

1995/98 Udinese (ITA) 96 matchs, 62 buts

(Championnat d'Italie: 86 matchs, 57 buts)

(Coupe d'Italie: 6 matchs, 3 buts)

(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 2 buts)

1998/2001 Milan AC (ITA) 119 matchs, 44 buts

(Championnat d'Italie: 91 matchs, 37 buts)

(Coupe d'Italie: 11 matchs, 4 buts)

(Supercoupe d'Italie: 1 match)

(Ligue des Champions: 16 matchs, 4 buts)

2001/02 AS Monaco (FRA) 25 matchs, 7 buts

(Championnat de France: 18 matchs, 5 buts)

(Coupe de France: 4 matchs, 1 but)

(Coupe de la ligue: 3 matchs, 2 buts)

2002/03 Chievo Verone (ITA) 30 matchs, 7 buts

(Championnat d'Italie: 26 matchs, 7 buts)

(Coupe d'Italie: 2 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)

 

Réputé pour son jeu de tête, Oliver Bierhoff s'est révélé lors de l'Euro 96, après son double exploit réalisé en finale face aux joueurs Tchèques.
 
Prototype du buteur germanique: grand, puissant et doté d’un très bon sens du but, ce colosse d’un mètre 91 pour 90 kilos est un "panzer" des surfaces. Il n’est pas le plus sexy des buteurs, à l’instar de son aîné Horst Hrubesch, mais il est devenu terriblement efficace. Pourtant, de 1986 à 1990, il n'est qu'un anonyme attaquant du championnat allemand. Pour enfin s'imposer, il quitte son pays natal en 1990 et rejoint un championnat de seconde zone, celui de l'Autriche. Après une saison réussie à l'Austria Salzbourg (23 buts), il rejoint l'Inter Milan en 1991. Mais barré par Klinsmann et Delvecchio, il est prêté à Ascoli. Confié aux Noir et Blanc durant quatre saisons, il s'octroie le titre de meilleur buteur de Série B en 1993. Lui qui n’aura pourtant jamais sa chance à l’Inter. Les dirigeants nerazzurri lui préférant le buteur yougoslave Darko Pančev. Son passage à Ascoli se termine mal aussi. Les tifosi le prennent en grippe. Plus en odeur de sainteté et persona non grata à l’Inter, Bierhoff se décide à quitter Milan et rejoint l'Udinese en 1995.
 
Dans le Frioul, il progresse et devient l'un des meilleurs artilleurs en Europe. Ses stats explosent de manière spectaculaire, Oliver se fait remarquer lors de sa première saison en inscrivant 17 pions en 31 rencontres. Cette efficacité conduit le sélectionneur Berti Vogts à lui offrir sa chance en équipe nationale et à le retenir avec la sélection pour l'Euro 1996. À 28 ans, il n'est que remplaçant, la cinquième roue du carrosse, loin derrière Klinsmann, BobicKuntz voire Bode. En phase de poule, le buteur de l'Udinese ne joue que huit minutes contre la République tchèque et 85 minutes contre la Russie lors du deuxième match. Puis, en quart comme en demi-finale, le sélectionneur allemand se passe de ses services. Alors, quand Oliver Bierhoff remplace Mehmet Scholl à la 69ème minute de la finale, son entrée paraît anecdotique. Il joue parce que la Mannschaft est décimée (Basler, Kolher, Bobic, Helmer, Freund, étaient blessés, Möller et Reuter suspendus, Vogts ne disposait plus que de treize joueurs!) et qu'il faut tenter le tout pour le tout, les Tchèques menant depuis la 59ème minute. Le destin va s'en mêlé. Quatre minutes de jeu seulement après son entrée, le grand buteur allemand réceptionne un coup-franc de Christian Ziege et marque de la tête, sa marque de fabrique. Son égalisation permet à l'Allemagne de jouer les prolongations. Pour la première fois de l'histoire de l'Euro, c'est la règle du but en or qui peut s'appliquer. L'équipe qui marque en premier gagne la finale. Oliver Bierhoff, décidément intenable, trompe la défense tchèque après un contrôle de balle dos au but et inscrit son deuxième but de la soirée, du pied gauche cette fois-ci, avec l'aide des gants du gardien tchèque Petr Kouba. Il offre la victoire à son pays et devient un vrai héros national. Oliver vient de prouver à quel point il était un grand artificier, à l'ancienne, et dans la suite de la tradition allemande. Le capitaine Matthias Sammer, futur Ballon d’Or 1996 et meilleur joueur de l’Euro, brandit un trophée bien mérité.

Oliver Bierhoff.jpg
 
La suite logique de sa carrière sera plus conforme à son nouveau statut. En 1997-98, il est le meilleur buteur du Calcio, avec 27 réalisations et termine troisième de Série A avec les "Zèbres". Au cours de l'été, il signe en faveur du grand Milan AC. Là-bas, il retrouve son ancien entraîneur à Udine: Alberto Zaccheroni mais aussi une vieille connaissance, son compatriote Jens Lehmann. Il est l'un des protagonistes de la course poursuite avec la Lazio de Rome qui débouche sur son premier titre de champion d'Italie. Alimenté par le stratège croate Zvonimir Boban et le brésilien Leonardo, il forme un duo explosif avec le Ballon d’Or 1995 "Mister" George Weah. Il jouera pour le club lombard de 1998 à 2001. Il devient aussi un cadre de la Mannschaft et participe à la Coupe du Monde 1998 et l'Euro 2000 avec le brassard de capitaine. La fin de sa carrière est plus difficile.
 
Peu utilisé chez les Rossoneri, il rejoint l'AS Monaco au mercato d'hiver. Mais la trentaine passée, il se trouve clairement en phase de déclin. Qu’importe, Bierhoff est là pour marquer, et le sens du but ne se perd pas avec l’âge. Malheureusement pour le club de la Principauté, si le joueur n’a rien perdu de son réalisme les rares fois où il est en bonne position, il ne se montre justement pas assez disponible sur le terrain pour se procurer assez d’occasions. Un constat aggravé par un différent d'ordre professionnel avec son entraîneur, l'Allemand reprochant ses méthodes de travail à Didier Deschamps. Malgré cela, il est retenu avec la sélection pour la Coupe du Monde 2002. Un peu à la surprise générale, la Mannschaft arrive à se hisser en finale. Bierhoff entre en jeu à la 74ème minute pour tenter de rééditer l'exploit de 1996. Sans succès, l'Allemagne sera battue 2 buts à 0. Il joue sa dernière saison en 2002-03 avec le Chievo Vérone avant de raccrocher définitivement les crampons. Pour sa dernière apparition, il a le mérite d'inscrire un triplé contre la Juventus Turin. Son bilan en équipe nationale est raisonnable, il a planté 37 pions en 70 capes internationales avec l'Allemagne de 1996 à 2002. Par la suite, il intègre la fédération allemande en 2004. Si ce n’est pas le joueur le plus technique ou le meilleur dribbleur, il n’en demeure pas moins l’un des plus grands finisseurs de Série A.
 
PALMARÈS
 
Finaliste de la Coupe du Monde en 2002 (Allemagne)
Vainqueur de l'Euro 1996 (Allemagne)
Champion d’Italie en 1999 (Milan AC)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Meilleur buteur du championnat d’Italie en 1997 (27 buts) (Udinese)
Meilleur buteur du championnat d’Autriche en 1991 (23 buts) (Austria Salzburg)
Élu but de l'année d'Allemagne en 1996
À reçu La médaille Silbernes Lorbeerblatt en 1996, 2002, 2006, 2010 et 2014
Intronisé au Hall of Fame du Milan AC


16/03/2016
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 1334 autres membres