Marco Simone
Photo: ©Studio Fotografico Buzzi Srl
Marco Simone
Né le 7 janvier 1969 à Castelllanza (ITA)
Italien, Attaquant, 1m70
Surnom: Batman
4 sélections
(Match amical: 1 sélection)
(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)
(Qualif Euro: 2 sélections)
1ère sélection : le 19 décembre 1992 contre Malte (2-1)
Denrière sélection : le 6 novembre 1996 contre la Bosnie (1-2)
B: 1 sélection
espoirs: 16 sélections, 7 buts
1986/89 Come (ITA) 44 matchs, 7 buts
(Championnat d'Italie: 36 matchs, 6 buts)
(Coupe d'Italie: 8 matchs, 1 but
1987/88 Virescit Boccaleone (ITA) 33 matchs, 15 buts
1989/97 Milan AC (ITA) 245 matchs, 74 buts
(Championnat d'Italie: 168 matchs, 49 buts)
(Coupe d'Italie: 27 matchs, 7 buts)
(Supercoupe d'Italie: 3 matchs, 1 but)
(Ligue des Champions: 37 matchs, 15 buts)
(Coupe UEFA: 5 matchs, 2 buts)
(Supercoupe de l'UEFA: 3 matchs)
(Coupe Intercontinentale: 2 matchs)
1997/99 Paris SG (FRA) 80 matchs, 32 buts
(Championnat de France: 58 matchs, 22 buts)
(Coupe de France: 6 matchs, 2 buts)
(Coupe de la ligue: 6 matchs, 3 buts)
(Ligue des Champions: 6 matchs, 4 buts)
(Coupe des Coupes: 2 matchs, 1 but)
(Trophée des Champions: 1 match)
1999/2001 AS Monaco (FRA) 94 matchs, 44 buts
(Championnat de France: 69 matchs, 28 buts)
(Coupe de France: 4 matchs, 1 but)
(Coupe de la ligue: 7 matchs, 3 buts)
(Ligue des Champions: 6 matchs, 6 buts)
(Coupe UEFA: 7 matchs, 6 buts)
(Trophée des Champions: 1 match)
2001/02 Milan AC (ITA) 15 matchs, 1 but
(Championnat d'Italie: 9 matchs)
(Coupe Italie: 3 matchs, 1 but)
(Coupe UEFA: 3 matchs)
2002/03 AS Monaco (FRA) 5 matchs
2004 OGC Nice (ITA) 7 matchs
2005/06 Legnano (ITA) 1 match
Sur le papier, Marco Simone a un palmarès impressionnant. Mais l’Italien n'aura jamais percé dans son pays, que ce soit en Série A et au niveau international.
Capable du meilleur comme du pire, il restera malgré tout l’un des visages qui aura marqué le championnat de France des années 90. Mais avant de devenir l’une des plus belles recrues de l'Hexagone en 1997, le lombard d'origine apprend à jongler avec un ballon en Italie. Le beau Marco fait ses classes à Côme, alors en Série A. Prêté un an au Virescit Boccaleone, le jeune attaquant conclut la saison meilleur joueur et meilleur buteur de Série C. Résultat, il revient parmi l'élite l'année suivante, et confirme. Solide buteur, il est repéré par le Milan AC qui, malgré la présence de ses stars (Van Basten, Gullit, Massaro..) le recrute. Marco finit par s'imposer sous le maillot Rouge et Noir, une fois la génération hollandaise partie. Il remporte de nombreux titres en huit saisons, souvent comme remplaçant, il faut bien le dire. En 1997, fait rare pour un italien, il choisit l'exil et quitte le Milan AC pour rejoindre la France, le Paris SG plus précisément. Bruno N’Gotty et Leonardo font eux le chemin inverse.
Photo: ©DR
Arrivé comme le Messie dans la capitale, il forme un duo solide avec Florian Maurice. Les débuts sont merveilleux. Le petit attaquant y va de ses 13 buts dès sa première saison, et s’adjuge une Coupe de France et une Coupe de la Ligue. Mais l’idylle se gâte l’année suivante. Pour une sombre histoire de contrat, il rentre en guerre ouverte avec le président d’alors Charles Biétry, et finit par s'enfuir de la capitale au bout de deux saisons, prétestant l’instabilité du club. Alors qu’il semble se diriger vers un retour de l'autre côté des Alpes, l’AS Monaco saute sur l’occasion pour récupérer l’attaquant italien à l’été 1999. Sur le Rocher, il est associé à David Trezeguet, fracasse les statistiques lors de sa première saison et accompagne même le club princier vers un titre de champion de France en 2000 en terminant meilleur passeur de l’exercice. C’est le point culminant de sa carrière. La suite est en revanche un long déclin. Moins remuant, sa deuxième saison sera moins tonitruante. Un premier désaccord avec Claude Puel, qui ne tarde pas à quitter le club, et une seconde brouille avec son successeur, Didier Deschamps. Suivront alors des échecs fréquents pour le bonhomme expérimenté. Un prêt à Milan sans grand succès, une nouvelle copie blanche à Monaco, et un dernier passage sans intérêt sur la Promenade des Anglais, à Nice, où hors de forme il ne s’imposera jamais. Après une année sabbatique, Marco Simone, adepte des tentatives capillaires pas forcément réussies, fait une pige à l'AC Legnano, petit club italien avant de raccrocher définitivement les crampons en 2006.
PALMARÈS
Vainqueur de la Ligue des champions en 1990 (finale non-jouée) et 1994 (finale non-jouée) (Milan AC)
Finaliste de la Ligue des champions en 1993 (finale non-jouée) et 1995 (Milan AC)
Vainqueur de la Supercoupe de l'UEFA en 1989 et 1994 (Milan AC)
Vainqueur de la Coupe intercontinentale en 1989 (Milan AC)
Finaliste de la Coupe intercontinentale en 1994 (Milan AC)
Champion d’Italie en 1992, 1993, 1994 et 1996 (Milan AC)
Vice-champion d’Italie en 1990 et 1991 (Milan AC)
Champion de France en 2000 (AS Monaco)
Vice-champion de France en 2003 (AS Monaco)
Finaliste de la Coupe d'Italie en 1990 (finale non-jouée) (Milan AC)
Vainqueur de la Coupe de France en 1998 (Paris SG)
Vainqueur de la Coupe de la ligue en 1998 (Paris SG)
Finaliste de la Coupe de la ligue en 2001 (AS Monaco)
Vainqueur de la Supercoupe d'Italie en 1993 et 1994 (Milan AC)
Finaliste de la Supercoupe d'Italie en 1996 (Milan AC)
Vainqueur du Trophée des champions en 1998 (Paris SG) et 2000 (AS Monaco)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Onze de Bronze en 1997
Élu meilleur joueur étranger du championnat de France en 1998 et 2000
Meilleur buteur du championnat d'Italie de Série C en 1988 (15 buts) (Virescit Boccaleone)
Intronisé au Hall of Fame du Milan AC
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