Zbigniew Boniek
photo: ©David Cannon
Zbigniew Boniek
Né le 3 mars 1956 à Bydgoszcz (POL)
Polonais, Milieu offensif, 1m82
Surnoms: Zibi, Bello di Notte
(Matchs amicaux: 37 sélections, 10 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 13 sélections, 4 buts)
(Coupe du Monde: 16 sélections, 6 buts)
(Qualif Euro: 14 sélections, 4 buts)
1ère sélection : le 24 mars 1976 contre l'Argentine (1-2)
Dernière sélection : le 23 mars 1988 contre l'Irlande du Nord (1-1)
1974/75 Zawisza Bydgoszcz (POL) 41 matchs, 14 buts
1975/82 Widzew Lodz (POL) 194 matchs, 59 buts
(Championnat de Pologne: 172 matchs, 50 buts)
(Coupe de Pologne: 9 matchs, 5 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 2 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 11 matchs, 4 buts)
1982/85 Juventus Turin (ITA) 133 matchs, 31 buts
(Championnat d'Italie: 81 matchs, 14 buts)
(Coupe d'Italie: 24 matchs, 8 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 18 matchs, 3 buts)
(Coupe des Coupes: 9 matchs, 4 buts)
(Supercoupe de l'UEFA: 1 match, 2 buts)
1985/88 AS Roma (ITA) 92 matchs, 23 buts
(Championnat d'Italie: 76 matchs, 17 buts)
(Coupe d'Italie: 14 matchs, 6 buts)
(Coupe des Coupes: 2 matchs)
Milieu offensif altruiste et rusé, Zbigniew Boniek reste connu comme l'un des meilleurs joueurs bianconeri de l'histoire et surtout de la sélection polonaise dans les années 80.
C'est en 1975 que le natif de Bydgoszcz débute sa carrière dans le modeste club local à l'âge de 17 ans, avant de prendre un tournant décisif en signant au Widzew Łodz, l'un des clubs phares du pays, qui flaire le bon coup et recrute l’étoile montante de la nation. Entre 1975 et 1982, il mène le club polonais au titre de champion de Pologne en 1981 et 1982. Sous son impulsion, le Widzew Lodz se classe également trois fois deuxième au classement. Il inscrit au total 59 buts en 194 rencontres.
"Zibi" connaît la première de ses 80 sélections internationales en 1976 face à l'Argentine. Vif ailier gauche, il se révèle sur la scène internationale avec l'équipe nationale de Pologne, qui atteint les quarts de finale de la Coupe du Monde 1978, puis les demi-finales de la Coupe du Monde 1982, où il s'affirme comme l'un des meilleurs joueurs du tournoi au sein d'un effectif pléthorique (Deyna, Lato, Szamarch...). Dans la foulée de ce Mondial espagnol, ce brillant parcours lui vaut d'être recruté en même temps que Michel Platini par la Juventus de Turin. Unis par une grande complicité sur et hors du terrain, les deux hommes vont former un redoutable duo offensif qui va faire les beaux jours des Bianconeri pendant quatre saisons. La qualité de passe du Français, associée aux appels judicieux et à la vitesse de pointe du Polonais, pose des problèmes insolubles aux défenses italiennes.
photo: ©I Got Cider in My Ear
Surnommé durant cette période "Bello di notte", un surnom signé "l'Avvocato" Agnelli en référence aux exploits répétés du Polonais lors des soirées européennes, Boniek garnit généreusement son palmarès avec notamment le championnat et la Coupe des Coupes en 1984, la coupe d'Italie en 1983 ainsi que la première Coupe d'Europe des Clubs champions du club en 1985 au Heysel contre Liverpool (il est à l'origine du penalty victorieux transformé par Platini). Malgré beaucoup d'éloges de la part des Tifosi, le polonais est souvent victime de la terrible concurrence qui règne à la Juventus. La présence des Marco Tardelli, Michel Platini, Paolo Rossi et du jeune Michael Laudrup le force à évoluer à des postes inhabituels pour lui. Il n'a pas fait l'unanimité chez les dirigeants de la Vieille Dame qui lui reprochaient notamment son manque de confiance.
C'est à l'issue du Mondial 1986 au Mexique que Boniek quitte la Vieille Dame pour l'AS Roma, où il restera trois saisons offrant la coupe d'Italie aux Giallorossi avant de prendre sa retraite. Il s'entendait à merveille avec Bruno Conti, l'autre créateur de génie. En dépit du talent de l'ancien Turinois, la Roma ne parvient pas à remporter le Scudetto durant cette période. En tout, Boniek passe six ans dans la péninsule, au cours desquels il force l'admiration de tous les grands noms du football Mondial. Après avoir raccroché les crampons, Boniek s'est lancé dans une carrière d'entraîneur. Toutefois, ses passages à Lecce, Bari, Sambenedettese, Avellino et à la tête de l'équipe nationale durant une brève période fin 2002 ne resteront pas dans les annales. Pendant sa carrière, soucieux de l’après, il a étudié l’économie, le commerce et a passé également un master à l’académie du sport. C'est après l'Euro 2012 que Zbigniew Boniek est devenu le président de la Fédération polonaise de football en lieu et place du meilleur buteur du Mondial 1974, Gregorz Lato.
PALMARÈS
3ème de la Coupe du Monde en 1982 (Pologne)
Vainqueur de la Coupe d’Europe des Clubs Champions en 1985 (Juventus Turin)
Finaliste de la Coupe d’Europe des Clubs Champions en 1983 (Juventus Turin)
Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1984 (Juventus Turin)
Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 1984 (Juventus Turin)
Champion d’Italie en 1984 (Juventus Turin)
Vice-Champion d’Italie en 1983 (Juventus Turin) et 1986 (AS Roma)
Vainqueur de la Coupe d’Italie en 1983 (Juventus Turin) et 1986 (AS Roma)
Champion de Pologne en 1981 et 1982 (Widzew Lodz)
Vice-champion de Pologne en 1977, 1979 et 1980 (Widzew Lodz)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Ballon de bronze en 1982
Élu meilleur joueur polonais de l’année en 1978 et 1982
Élu footballeur polonais de l'année par le journal polonais "Sport" en 1978
À reçu le Soulier d’or polonais en 1978 et 1982
Élu sportif polonais de l'année par le journal "Przegląd Sportowy" en 1982
Élu révélation du football polonais en 1976
Élu personnalité internationale de l’année par la Fédération Irlandaise de football en 2012
Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1982
Nommé au FIFA 100
Élu parmi les "légendes" du foot par Golden Foot en 2009
À reçu la croix de chevalier de l'Ordre Polonia Restituta en 1982
À reçu la Médaille d'or "Pour réalisations sportives exceptionnelles" remis par le comité de la Culture polonaise
Nommé Commandeur de l'Ordre du Mérite de la République Italienne en 1997
DIVERS
- Le second prénom de l'international hondurien Oscar Garcia, Boniek, a était donné par son père, supporter de la Juventus Turin, en l'honneur du grand joueur polonais des années 80.
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