Football-the-story

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France


Marcel Nowak

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Photo: ©Football Vintage

 

Marcel Nowak

 

Né le 10 juillet 1934 à Piennes (FRA)

Décédé le 23 décembre 1985

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Défenseur, 1m88

Surnom: "Papa longues jambes"

 

1953/57 Olympique Lyonnais (FRA) 128 matchs, 8 buts
(Championnat de France: 75 matchs, 4 buts)
(Championnat de France de D2: 32 matchs, 2 buts)
(Coupe de France: 14 matchs, 1 but)
(Coupe Charles Drago: 7 matchs, 1 but)
1957/62 AS Monaco (FRA) 178 matchs, 5 buts
(Championnat de France: 154 matchs, 4 buts)
(Coupe de France: 14 matchs)
(Coupe Charles Drago: 8 matchs, 1 but)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 2 matchs)
1962/63 Olympique Lyonnais (FRA) 44 matchs, 4 buts
(Championnat de France: 37 matchs, 3 buts)
(Coupe de France: 7 matchs, 1 but)
1963/66 AS Monaco (FRA) 61 matchs
(Championnat de France: 58 matchs)
(Coupe de France: 1 match)
(Coupe Charles Drago: 2 matchs)
 
Marcel Nowak n’a que 19 ans, en 1953, lorsqu'il commence à jouer à l’Olympique lyonnais, club officiellement créé trois années auparavant.
 
Pour sa première saison, celui que l’on surnommait "papa longues jambes" en raison de sa grande taille, fait partie des cadres qui permettent à l’OL de revenir en première division en décrochant le titre de champion de D2. Le second du club, déjà. Cadre de l’équipe et leader de la défense lyonnaise, Nowak filera ensuite à Monaco étoffer son palmarès avant de revenir à l’OL pour une saison, puis de repartir à Monaco. L’homme de deux clubs. Mais qu’il aura tous deux profondément aimés.
 
PALMARÈS
 
Champion de France en 1961 (AS Monaco)
Vice-champion de France en 1964 (AS Monaco)
Vainqueur de la Coupe de France en 1960 (AS Monaco)
Finaliste de la Coupe de France en 1963 (Olympique Lyonnais)
Vainqueur de la Coupe Charles Drago en 1961 (AS Monaco)
Finaliste du Challenge des Champions en 1960 (AS Monaco)
Champion de France de D2 en 1954 (Olympique Lyonnais)

03/01/2020
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Georges Dupraz

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Photo: ©Football Vintage

 

Georges Dupraz

 

Né le 24 mars 1923 à Neuvecelle (FRA)

Décédé le 2 mai 1973

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Attaquant, 1m77

 

1946/48 AS Béziers (FRA)
1948 Stade Français (FRA)
1948/49 SR Colmar (FRA) 26 matchs, 15 buts
1949/50  Lyon OU (FRA) 33 matchs, 19 buts
1950/52 Olympique Lyonnais (FRA) 65 matchs, 32 buts
(Championnat de France: 31 matchs, 11 buts)
(Championnat de France de D2: 32 matchs, 20 buts)
(Coupe de France: 2 matchs, 1 but)
1952/53 SO Montpellier (FRA) 35 matchs, 17 buts
(Championnat de France: 34 matchs, 17 buts)
(Coupe de France: 1 match)
1953/54 Toulouse FC (FRA) 23 matchs, 10 buts
1954/58 FC Grenoble (FRA) 44 matchs, 23 buts
(Championnat de France de D2: 41 matchs, 21 buts)
(Coupe de France: 3 matchs, 2 buts)
 
Georges Dupraz est tout simplement le tout premier buteur de l'histoire de l'Olympique Lyonnais.
 
 C'était lors de la victoire 3 buts à 0 du club rhodanien face au CA Paris le 27 août 1950, année de sa création. Et pour fêter ça, le club s'est mis dans la tête le pari fou de monter en première division. Et y parvient, à la surprise générale. Après un début de saison en boulet de canon - neuf victoires lors des dix premières journées -, les Lyonnais tiennent le rythme et terminent même la saison en décrochant le titre de champion de seconde division. Incroyable. L’un des principaux artisans de cette réussite? Georges Dupraz bien sûr. L’ancien colmarien, arrivé à l'ouverture du club, passé ensuite par Montpellier, Toulouse et Grenoble, n’a pas mis très longtemps à se familiariser avec sa nouvelle équipe. Résultat, 20 pions inscrits, soit le meilleur total des Gones cette année-là. Le pionnier des buteurs lyonnais, en quelque sorte.
 
PALMARÈS
 
Champion de France de D2 en 1952 (Olympique Lyonnais)

03/01/2020
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Bruno Bellone

Bruno Bellone.jpg
photo: ©Paul Popper/Popperfoto

 

Bruno Bellone

 

Né le 14 mars 1962 à Toulon (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Ailier gauche, 1m75

Surnom: Lucky Luke

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 34 sélections, 2 buts

(Matchs amicaux: 15 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 8 sélections, 1 but)

(Coupe du monde: 5 sélections)

(Qualif Euro: 3 sélections)

(Euro: 3 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 14 octobre 1981 contre l'Eire (2-3)

Dernière sélection : le 5 février 1988 contre le Maroc (2-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 8 sélections, 3 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png U18: 1 sélection, 1 but

 

1979/81 AS Monaco B (FRA) 35 matchs, 14 buts
1980/87 AS Monaco (FRA) 228 matchs, 60 buts
(Championnat de France: 195 matchs, 51 buts)
(Coupe de France: 25 matchs, 6 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 2 matchs)
(Coupe des Coupes: 2 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 2 buts)
1987/88 AS Cannes (FRA) 26 matchs, 9 buts
1988/89 Montpellier (FRA) 16 matchs, 2 buts
(Championnat de France: 13 matchs, 2 buts)
(Coupe de France: 3 matchs)
1989/90 AS Cannes (FRA) 33 matchs, 6 buts
(Championnat de France: 31 matchs, 5 buts)
(Coupe de France: 2 matchs, 1 but)

 

Buteur en finale de l'Euro 1984, Bruno Bellone a vu son nom associé pour l'éternité avec ce premier succès de l'équipe de France dans un sport collectif. Comme Emmanuel PetitDavid Trezeguet ou Kylian Mbappé, il a gravé son nom dans les cœurs et les scores lors d'une finale de compétition internationale. Mais il est aussi le symbole d'une après-carrière ratée. Victime d'un agent, il s'est retrouvé complètement ruiné.

 

Né à Toulon en 1962, ce méridional aux origines italiennes fils de plombier n'a que onze ans quand, un soir, alors qu'il n'arrive pas à dormir, une "femme en blanc dont on ne voit que les yeux" - c'est ainsi qui la décrira lui-même dans les pages de l'Humanité en 1999 – apparaît dans sa chambre et lui prédit qu'il sera un grand footballeur. Pour les plus cartésiens, la fantomatique prophétie peut paraître incroyable … mais peu importe, puisqu'elle se réalisera. Bruno Bellone est un surdoué. Joueur très rapide, doté d’une accélération tonitruante, il intègre en 1976 l'AS Monaco dans laquelle il passera une grande partie de sa carrière. Après avoir rejoint l’équipe professionnelle au cours de la saison 1980-81, il gagne sa place de titulaire dès la saison suivante.


Bruno Bellone.jpg

photo: ©AS Monaco

 

Sur le Rocher, il hérite rapidement du sobriquet de "Lucky Luke" – l’homme qui tire plus vite que son ombre – qui lui collera à la peau toute sa carrière. Véritable force de la nature, il jaillit, bondit et percute sans relâche. Doté d’une frappe hors du commun, son tempérament intrépide et son culot lui permet de surprendre systématiquement l’adversaire dans les derniers mètres. Mais au-delà de sa frappe de mule, sa véritable force est sa capacité armer ses tirs sans élan et avec une vitesse redoutable, et pourtant sans perdre en puissance et en précision. Sa marque de fabrique étant de déborder de manière fulgurante pour conclure d’un centre ou d’une frappe brossée à la trajectoire improbable, capable de détourner tout obstacle récalcitrant. Durant six saisons, Bellone va faire les beaux jours de Monaco et former avec son ami Manuel Amoros qu’il trouve les yeux fermés le plus redoutable flanc gauche de l’histoire du club. Le jeune attaquant remporte le championnat en 1982 et la Coupe de France trois ans plus tard. À cette époque, il vit à La Turbie avec son coéquipier Dominique Bijotat et c’est dans son jardin que la voiture de la princesse Grace Kelly termine sa funeste embardée. "On a dû déménager car les télés du Monde entier tapaient à notre porte", se souvient-il.

 

À force de briller sur le Rocher, l’attaquant est retenu en sélection pour le Mondial 1982 en Espagne. Depuis le banc, il assiste, effondré, à l’élimination aux penaltys des Bleus de Platini par l’Allemagne. Quatre ans plus tard, au Mexique, il participe cette fois à la tout aussi homérique séance des tirs au but victorieuse face au Brésil en quarts de finale du Mondial 1986. Il inscrit un penalty billard après un rebond sur le poteau... et dans le dos du gardien. Son moment de gloire en équipe de France sera donc son but en finale de l'Euro 1984 scellant la victoire des Bleus. Même le grand Michel Platini n'est pas avare de compliments quand il s'agit d'évoquer Bellone: "J'ai marqué neuf buts pendant le championnats d'Europe, mais le seul que j'aurais aimé marquer, c'est celui de Bruno", avait-il confié à l'époque. Il déclare alors au sommet "J'ai eu trop, trop vite et trop facilement." Car dès 1987, Bellone marque légèrement le pas, le destin se retournant rapidement contre lui.

 

Ayant usé beaucoup de sa fraîcheur, son jeu explosif en pâtit quelque peu. Mis au ban, il change d'air et opte pour Cannes. Il décolle à nouveau un an plus tard pour rejoindre Montpellier. Après trois buts et une passe décisive en cinq matchs, il reçoit contre Bordeaux un coup derrière la cheville gauche qui lui brise un os. Huit mois plus tard, il accélère la reprise pour revenir en équipe de France et se rompt le tendon d'Achille. Après six mois de convalescence, il signe gratuitement à Cannes et se fracture encore la cheville en 1990. Il a 28 ans quand un éminent chirurgien lui annonce qu’il ne rejouera plus au football. Il se reconvertit d’abord comme recruteur à l’AS Cannes avant d’entraîner succinctement l’équipe réserve. Cette période coïncide avec une succession de galères en tout genre. Chômeur et accidenté de travail, Bellone commence à s'endetter. Chaque mois, il reçoit 27 000 francs de la Sécu mais doit en reverser 21 000 à son ex-compagne qui a quitté la maison, emmenant avec elle leurs trois enfants. Il s'aperçoit aussi que ses économies qu'il avait confiées à un ami sont parties en fumée. Certains ex-coéquipiers comme Tigana l'ont aidé à se relever. Les médias se délectent alors des déboires financiers et de la détresse de cette ancienne gloire de 1984. En 1998, France Info va jusqu'à annoncer le suicide de Bellone... Une rumeur non confirmée. Une heure plus tard, le footballeur est ressuscité. Un électrochoc pour Bellone qui décide alors d'oublier définitivement les paillettes et les gros billets du monde du ballon rond. À force de courage et après de nombreuses années, l’obscurité s’est bel et bien dissipée. "Dans un sens, ce qui m'est arrivé est plutôt bien. On m'a tout pris, mais cela a éliminé de mon entourage toutes ces mauvaises personnes qui m'appréciaient uniquement pour mon argent. J'espère que je pourrai servir d'exemple à tous les jeunes footballeurs. " C’est au moins quelque chose qu’on ne pourra pas lui ôter. Comme son palmarès d'ailleurs.

 

PALMARÈS

 

4ème de la Coupe du Monde en 1982 (France)

3ème de la Coupe du Monde en 1986 (France)

Vainqueur de l'Euro en 1984 (France)

Vainqueur du Trophée Artemio-Franchi en 1985 (finale non-jouée) (France)

Champion de France en 1982 (AS Monaco)

Vice-champion de France en 1984 (AS Monaco)

Vainqueur de la Coupe de France en 1985 (AS Monaco)

Finaliste de la Coupe de France en 1984 (AS Monaco)

Vainqueur du Challenge des champions en 1985 (AS Monaco)

Vainqueur de la Coupe des Alpes en 1983 (AS Monaco)

Finaliste de la Coupe des Alpes en 1985 (AS Monaco)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu Révélation de l'année en 1981

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- FIFA/Le Monde/Libération

 

VIDÉO

 


11/11/2019
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Christian Dalger

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Photo: ©AS Monaco

 

Christian Dalger

 

Né le 18 décembre 1949 à Nîmes (FRA)

Décédé le 1er juillet 2023

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Ailier droit/Attaquant, 1m68

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 6 sélections, 2 buts

(Matchs amicaux: 4 sélections, 1 but)

(Qulaif Coupe du Monde: 1 sélection, 1 but)

(Coupe du Monde: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 23 mars 1974 contre la Roumanie (1-0)

Dernière sélection : le 2 juin 1978 contre l'Italie (1-2)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png B: 1 sélection

 

1966/71 SC Toulon (FRA) 137 matchs, 29 buts
(Championnat de France de D2: 128 matchs, 27 buts)
(Coupe de France: 9 matchs, 2 buts)
1971/80 AS Monaco (FRA) 334 matchs, 89 buts
(Championnat de France: 217 matchs, 56 buts)
(Championnat de France de D2: 63 matchs, 23 buts)
(Barrages: 2 matchs, 1 but)
(Finale D2: 2 matchs)
(Coupe de France: 40 matchs, 8 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 4 matchs)
(Coupe des Coupes: 2 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 1 but)
1980/84 SC Toulon (FRA) 114 matchs, 52 buts
(Championnat de France: 6 matchs)
(Championnat de France de D2: 66 matchs, 33 buts)
(Championnat de France de D3: 28 matchs, 14 buts)
(Coupe de France: 14 matchs, 5 buts)

 

Symbole de l’AS Monaco des années 70, Christian Dalger était un ailier droit aussi fantasque que prolifique, formant un duo offensive redoutable en Principauté avec l'argentin Delio Onnis.

 

Lancé en professionnel dans le modeste club de Toulon où il gravit un à un les échelons, cet ancien junior des Cheminots de Nîmes rejoint la Principauté en 1971 alors qu'il n'a que 22 ans. L’AS Monaco est alors une faible équipe de D1 qui se bat pour éviter de descendre à l'étage inférieur, devant recruter malin. Après une première saison d’apprentissage, Dalger ne peut éviter la relégation monégasque et retrouve la seconde division. À l'étage inférieur, il s’impose définitivement au poste d’ailier droit et ne perdra plus jamais sa place de titulaire. Après la remontée de Monaco en 1973, il trouve à la droite de Delio Onnis sa pleine mesure dans le haut niveau. Doté d’une technique virevoltante, il est aussi efficace que spectaculaire et forme un binôme parfait avec l'argentin et sa froide efficacité. Toutefois si l’attaque monégasque est de feu, le reste ne suit pas et l’ASM est de nouveau reléguée en D2 après trois saisons difficiles.


Christian Dalger.jpg

Photo: ©Icon Sport

 

Le retour de Lucien Leduc au poste d’entraîneur va changer la donne, après avoir remonté le club en D1, ce dernier renforce la défense monégasque tout en s’appuyant sur ce duo d’attaque efficace et rodé. Aussi en 1978, c’est un Christian Dalger au sommet de sa carrière qui mène une équipe de Monaco enfin homogène au titre de Champion de France, inscrivant 18 buts et en offrant 26 passes décisives à Onnis, qui plantera 29 réalisations. Rappelé par Michel Hidalgo en équipe de France, le petit ailier méditerranéen composte son billet pour la Coupe du Monde 1978 en Argentine, grâce notamment à un match extraordinaire dans un stade en ébullition contre la Bulgarie en novembre 1977 (victoire 3 buts à 1), buteur dans cette rencontre qui qualifie la génération Platini pour son premier tournoi suprême. Pourtant du Mondial, Christian ne verra pas grand chose. Titulaire pour le premier match, il ne peut empêcher la défaite des siens. Les deux matchs suivants, il les passe sur le banc. Ce sera son dernier match en bleu, le 6ème, pour deux buts, marqué contre la Bulgarie et la Tunisie. En 1980, après une victoire en Coupe de France contre Orléans, le coach Gérard Banide veut rajeunir son effectif et pousse les anciens vers la sortie, dont Dalger et Onnis. Après neuf saisons à l'AS Monaco où il aura presque tout connu, le fidèle ailier droit retourne à Toulon, son premier amour, alors en Division 3. Il ramènera le club Azur et Or dans l'élite du football français en 1983, comme il l'a fait avec l'ASM quelques années plus tôt, avant d'entamer une longue carrière d'entraîneur, passant sur le banc notamment de Toulon, de l’ES Vitrolles et de la sélection du Mali. Joueur de classe, homme de valeur, Christian Dalger s'est éteint le 1er juillet 2023 à l'âge de 73 ans, des suites d'une longue maladie. Après Dominique DropsyClaude Papi et Henri Michel, Christian Dalger est le quatrième Tricolore du Mondial 78 joué en Argentine à nous quitter trop tôt. 

 

PALMARÈS

 

Finaliste du Championnat d'Europe Juniors en 1968 (France)

Champion de France en 1978 (AS Monaco)

Vainqueur de la Coupe de France en 1981 (AS Monaco)

Finaliste de la Coupe de France en 1974 (AS Monaco)

Vice-champion de France de D2 en 1977 (AS Monaco) et 1983 (SC Toulon)

Champion de France de D3 (groupe Sud) en 1981 (SC Toulon)

Vainqueur de la Coupe des Alpes en 1979 (AS Monaco)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur du championnat de France de D2 (groupe B) en 1983 (18 buts) (SC Toulon)


11/11/2019
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Michel Hidalgo

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Photo: ©DR

 

Michel Hidalgo

 

Né le 22 mars 1933 à Leffrinckoucke (FRA)

Décédé le 26 mars 2020 à Marseille (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Milieu central, 1m68

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 1 sélection

(Match amical: 1 sélection)

 

1ère et dernière sélection : le 5 mai 1962 contre l'Italie (1-2)

 

1952/54 Le Havre AC (FRA) 54 matchs, 14 buts
(Championnat de France: 47 matchs, 13 buts)
(Coupe de France: 5 matchs, 1 but)
(Coupe Charles Drago: 2 matchs)
1954/57 Stade de Reims (FRA) 79 matchs, 29 buts
(Championnat de France: 66 matchs, 23 buts)
(Coupe de France: 5 matchs, 3 buts)
(Coupe Charles Drago: 2 matchs, 2 buts)
(Challenge des Champions: 1 match)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 4 matchs, 1 but)
(Coupe Latine: 2 matchs)
1957/66 AS Monaco (FRA) 303 matchs, 31 buts
(Championnat de France: 256 matchs, 26 buts)
(Coupe de France: 28 matchs, 3 buts)
(Coupe Charles Drago: 12 matchs, 2 buts)
(Challenge des champions: 1 match)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 6 matchs)
1966/68 AS Monaco B (FRA)
1968/69 ROS Menton (FRA) (entraîneur-joueur)

 

Joueur, dirigeant, sélectionneur, Michel Hidalgo a tout connu au sein du football français.

 

Si le Nordiste est avant tout dans la mémoire collective le coach de la fabuleuse équipe de France du début des années 80, il a aussi composé le carré magique avec BiancheriDouis et Théo du grand Monaco de Lucien Leduc dans les années sixties, dont il a même été le capitaine. Formé au Havre, le milieu de terrain passe professionnel en 1952. Transféré au Stade de Reims, il participe à la première épopée européenne d'un club français sur la scène continentale. Il fait partie aux côtés de Raymond Kopa et Just Fontaine de l'équipe qui est arrivée en finale de la Coupe d'Europe des clubs champions en 1956. De la tête, il marque même un but dans cette rencontre remportée par le Real Madrid d'Alfredo Di Stefano (4 buts à 3). Champion de France en 1955, Hidalgo remporte également le challenge des Champions (l'ancêtre du Trophée des champions) avec les champenois la même année. Transféré sur le Rocher en 1957, le natif de Leffrinckoucke continue sa razzia avec la Coupe de France en 1960 et 1963 et deux nouveaux titres de champion de France en 1961 et 1963. Il dispute plus de 300 matchs toutes compétitions confondues sous la tunique Rouge et Blanc. Sélectionné une fois en équipe de France pendant sa carrière de joueur, l'ancien milieu de terrain y est revenu plus tard pour marquer l'histoire. Car ce n'est pas durant ses quatorze ans au plus haut niveau en tant que joueur que Michel Hidalgo a été le plus incontournable. Entraîneur-joueur en amateur du côté de Menton, Michel Hildalgo prend les rênes de l'équipe de France en 1976. À la tête des Tricolores jusqu'en 1984, Hidalgo est l’homme qui a ramené la France dans l’élite en la qualifiant pour deux Coupes du Monde successives, et qui lui a apporté son premier titre majeur, l’Euro en 1984. Président de l'UNFP pendant cinq ans, il bataillera sans relâche pour obtenir l’entrée en vigueur du contrat de travail des footballeurs tels que nous les connaissons aujourd'hui. Il sera également à l’origine de la création de la FIFPro en 1966, le Syndicat International des Footballeurs Professionnels. Manager de l'OM de Tapie, il s'est également vu proposer un poste dans le gouvernement Fabius en 1984. Seule ombre au tableau, sa condamnation en appel à une lourde amende et à de la prison avec sursis dans l'affaire dite des comptes de l'OM. Mais par sa personnalité attachante et déterminée, Michel Hidalgo restera à jamais dans le cœur des Français. Il est décédé le 26 mars 2020 "naturellement d'épuisement" chez lui à Marseille à l'âge de 87 ans.

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1956 (Stade de Reims)

Finaliste de la Coupe Latine en 1955 (Stade de Reims)

Champion de France en 1955 (Stade de Reims), 1961 et 1963 (AS Monaco)

Vice-champion de France en 1964 (AS Monaco)

Vainqueur de la Coupe de France en 1960 et 1963 (AS Monaco)

Vainqueur de la Coupe Charles Drago en 1961 (AS Monaco)

Vainqueur du Challenge des Champions en 1955 (Stade de Reims) et 1961 (finale non-jouée) (AS Monaco)

Finaliste du Challenge des Champions en 1960 (AS Monaco)


11/11/2019
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