Football-the-story

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Uruguay


Daniel Fonseca

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Photo: ©Mexsport

 

Daniel Fonseca Garis

Né le 13 septembre 1969 à Montevideo (URU)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png Uruguayen, Attaquant, 1m83

Surnom: El Castor

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png 30 sélections, 10 buts

(Matchs amicaux: 10 sélections, 5 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 14 sélections, 2 buts)

(Coupe du Monde: 2 sélections, 1 but)

(Copa America: 4 sélections, 2 buts)

 

1ère sélection : le 2 février 1990 contre la Colombie (2-0)

Dernière sélection : le 10 septembre 1997 contre le Pérou (1-2)

 

1988/90 Nacional (URU) 14 matchs, 3 buts
1990/92 Cagliari (ITA) 52 matchs, 17 buts
(Championnat d'Italie: 50 matchs, 17 buts)
(Coupe d'Italie: 2 matchs)
1992/94 SSC Naples (ITA) 69 matchs, 39 buts
(Championnat d'Italie: 58 matchs, 31 buts)
(Coupe d'Italie: 7 matchs, 2 buts)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 6 buts)
1994/97 AS Roma (ITA) 79 matchs, 28 buts
(Championnat d'Italie: 65 matchs, 20 buts)
(Coupe d'Italie: 4 matchs, 3 buts)
(Coupe de l'UEFA: 10 matchs, 5 buts)
1997/2001 Juventus Turin (ITA) 69 matchs, 18 buts
(Championnat d'Italie: 40 matchs, 10 buts)
(Coupe d'Italie: 15 matchs, 7 buts)
(Supercoupe d'Italie: 1 match)
(Ligue des Champions: 10 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 1 match)
2001/02 River Plate (ARG)
2002 Nacional (URU) 5 matchs, 2 buts
2002/03 Côme (ITA) 2 matchs

 

Attaquant uruguayen atypique, Daniel Fonseca a fait les beaux jours de plusieurs clubs du Calcio ainsi que de la Celeste.

 
Formé au Nacional, il s'envole en 1990 dans l'un des plus grands championnats européens de l'époque: la Série A. Après un passage plus que réussi à Cagliari, il pose ses valises au Napoli. Individuellement, il inscrit une trentaine de buts en deux saisons (39 toutes compétitions confondues). Il plante d'ailleurs un mémorable quintuplé en coupe de l'UEFA lors de la saison 1992-93 en terres espagnoles, face au Valence de Guus Hiddink en 32èmes de finale (victoire 5 buts à 1). Dans un match retour sans grand enjeu, les Partenopei se sont imposés 1 but à 0, grâce encore à un but de Fonseca, et valident leur billet pour le tour suivant où ils sont éliminés par le PSG d’Artur Jorge. Ses belles performances attirent l'œil de l'AS Roma qui le recrute pour trois saisons, avant que celui qu'on surnomme "El Castor" pour ses deux longues incisives devant signe en faveur de la Juventus Turin en 1997. Barré sur le flan de l'attaque par le duo Del Piero-Inzaghi, Fonseca se met au service de l'équipe et profite des rares occasions pour montrer tout l'étendue de son talent et planter quelques réalisations importantes dans les filets adverses, comme le but du titre offert en mai 1998. Il remporte sous le maillot de la Vieille Dame un Scudetto donc, mais aussi une supercoupe d'Italie et dispute une finale de C1 perdue face au Real Madrid (défaite 1 but à 0). Au bout d'une décennie, il rentre en Amérique du Sud. Une fin de carrière gâchée par les blessures, malgré un titre de champion récolté lors de son retour dans son club formateur. Auteur de 10 buts en 31 sélections, il dispute avec l'équipe nationale uruguayenne la Coupe du Monde en 1990 et remporte la quatorzième Copa America de la Celeste en 1995, s'imposant aux tirs au but aux côtés d'Enzo Francescoli et Ruben Sosa face au Brésil de Roberto Carlos et Aldair.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Copa America en 1995 (Uruguay)
Finaliste de la Ligue des champions en 1997 (Juventus Turin)
Vainqueur de la Recopa Sudamericana en 1989 (Nacional)
Champion d'Italie en 1998 (Juventus Turin)
Vice-champion d'Italie en 2000 (non-joué) et 2001 (Juventus Turin)
Champion d'Uruguay en 2002 (Nacional)
Vice-champion d'Uruguay en 1989 et 1990 (Nacional)
Vainqueur de la Supercoupe d'Italie en 1997 (Juventus Turin)
Finaliste de la Supercoupe d'Italie en 1998 (Juventus Turin)

13/09/2022
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Julio Abbadie

Julio Abbadie.jpg
Photo: ©AUF

 

Julio Abbadie

 

Julio César Abbadie Gismero

Né le 7 septembre 1930 à Montevideo (URU)

Décédé le 16 juillet 2014 à Montevideo (URU)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png Uruguayen, Ailier droit, 1m79

Surnom: "El Pardo"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png 26 sélections, 14 buts

(Matchs amicaux: 10 sélections, 3 buts)

(Coupe du Monde: 4 sélections, 2 buts)

(Copa America: 5 sélections, 3 buts)

(Championnat Panaméricain: 5 sélections, 5 buts)

(Copa Del Atlantico: 2 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 23 mars 1952 contre le Mexique (3-1)

Dernière sélection : le 23 juin 1966 contre l'Espagne (1-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png non-officiel: 2 sélections, 2 buts

 

1949 CA Atenas (URU)
1950/56 Peñarol (URU) 184 matchs, 74 buts
1956/60 Genoa (ITA) 110 matchs, 19 buts
1960/62 Lecco (ITA) 45 matchs, 5 buts
1962/69 Peñarol (URU) 284 matchs, 63 buts

 

Légende du Peñarol et du Genoa, Julio Abbadie a marqué le foot uruguayen des années 50 et 60.

 

Un immense ailier droit connu pour son élégance, son fair-play, sa vitesse fulgurante, ses dribbles félins et ses centres millimétrés. Un mec qui n'avait pas d'ennemis, très respecté sur les terrains à son époque et admiré par l'écrivain Eduardo Galeano, pourtant grand fan de l'ennemi juré du Nacional. "En bon supporter, je faisais tout mon possible pour le détester […] Mais Abbadie faisait glisser le ballon le long de la ligne de touche et courait avec des bottes de sept lieues, en chaloupant sans effleurer la balle ni toucher ses adversaires; je ne pouvais faire autrement que de l'admirer, et il me venait même des envies de l'applaudir. Les années ont passé, et j’ai fini par assumer mon identité: je ne suis qu’un mendiant de bon football […] Et quand j’assiste à du bon football, je remercie pour ce miracle, en me fichant pas mal que ce soit tel club ou tel pays qui me l’offre." Une incroyable confession envers ce natif de Montevideo, qui débute sur les bords de l'Océan Atlantique au CA Atenas et joue ensuite au Peñarol, où il remporte huit titres de champion durant ses deux passages sous le maillot aurinegro. Il fait partie de deux générations fabuleuses des Mirasoles: l’inoubliable "Escuadrilla de la muerte", le quintet offensif composé de Juan Alberto Schiaffino, Alcides Ghiggia, Oscar Míguez et Ernesto Vidal, ainsi que la mythique équipe de 1966, vainqueur de la Copa Libertadores face à River Plate et de la coupe Intercontinentale contre le Real Madrid, aux côtés des Ladislao Mazurkiewicz, Pedro RochaJuan Joya et Alberto Spencer. Entre ses deux périodes manyas, "El Pardo" ("le Brun") débarque en Italie et signe au Genoa, un transfert qui avait provoqué la colère des supporters de Peñarol. Du coup, pour ne peut pas assumer seul la décision, le président des Carboneros avait fixé sa vente par un vote en assemblée générale. Une chose qui n'avait pas nécessité ces précautions deux ans plus tôt lors de la cession d’El Pepe Schiaffino au Milan AC. Cela montre bien l'empreinte qu'il a laissé. Dans la capitale ligure, il marque notamment les esprits à l’occasion du derby della Lanterna, en 1957, en distillant trois passes décisives lors du succès 3 buts à 1 contre la Sampdoria, même s’il ne score pas lui-même. L'aventure avec la "Vecchio Balordo" prend fin quand une affaire de matches truqués entraîne la relégation du Genoa. Deux années dans le petit club de Lecco avant de rentrer au bercail. Adulé par les tifosis grifoni, Abbadie est encore considéré comme l'un des plus grands joueurs de l'histoire du club italien. Preuve en est le vibrant hommage reçu des 30 000 fans présent au Stadio Luigi Ferraris par le joueur uruguayen lors d'une rencontre de Série B face à Empoli en 2004, une décennie avant sa disparition. Avec la Celeste, il dispute la Coupe du Monde 1954 en Suisse, signant notamment un doublé lors de la déroute infligée à l’Écosse (7 buts à 0) au Sankt-Jakob Stadion de Bâle, avant de louper sur blessure la mémorable demi-finale face à la Hongrie (défaite 4 buts à 2). Mais avant cela, il avait manqué une occasion unique d'être sacré champion du Monde. C'était en 1950. Retenu pour le Mondial brésilien, à tout juste 19 ans, le jeune Julio Cesar Abbadie avait décliné la sélection, ne s'estimant pas assez prêt (même pas une saison en pro dans les pattes au coup d'envoi du tournoi) et craignant de vivre toute la compétition depuis le banc (son concurrent à ce poste n'était autre qu'un certain Alcides Ghiggia). On connaît la suite... Une décision amère qu'il regrettera au soir du Maracazano. "J'aurais voulu mourir", citera le joueur plus tard, en décrivant sa réaction à ce titre Mondial manqué. L'ancien international uruguayen aux 14 buts en 26 capes nous a quittés le 16 juillet 2014 à Montevideo à l'âge de 83 ans.

 

PALMARÈS

 

4ème de la Coupe du Monde en 1954 (Uruguay)

4ème de la Copa America en 1955 (Uruguay)

3ème du Championnat Panaméricain en 1952 (Uruguay)

Vainqueur de la Copa Libertadores en 1966 (Peñarol)

Vainqueur de la Coupe intercontinentale en 1966 (Peñarol)

Champion d'Uruguay en 1951, 1953, 1954, 1962, 1964, 1965, 1967 et 1968 (Peñarol)

Vice-champion d'Uruguay en 1950, 1952, 1955, 1956, 1963, 1966 et 1969 (Peñarol)

 

SOURCES/RESSOURCES

- Citation de Eduardo Galeano issu du livre "Le football, ombre et lumière" sorti en 2014


15/07/2022
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Ricardo Pavoni

Ricardo Pavoni.jpg
Photo: ©El Grafico

 

Ricardo Pavoni

 

Ricardo Elvio Pavoni Cúneo

Né le 8 juillet 1943 à Montevideo (URU)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png Uruguayen, Défenseur gauche, 1m67

Surnom: "El Chivo" ("La Chèvre")

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png 13 sélections, 2 buts

(Matchs amicaux: 6 sélections

(Coupe du Monde: 3 sélections, 1 but)

(Coupe de l'Indépendance: 3 sélections, 1 but)

(Copa Lipton: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 15 août 1962 contre l'Argentine (1-3)

Dernière sélection : le 23 juin 1974 contre la Suède (0-3)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png B: 1 sélection

 

1960/64 Defensor SC (URU)
1965/76 Independiente (ARG) 501 matchs, 65 buts
(Championnat d'Argentine: 423 matchs, 57 buts)
(Coupe d'Argentine: 6 matchs, 2 buts) 
(Copa Libertadores: 59 matchs, 6 buts)
(Coupe Intercontinentale: 7 matchs)
(Copa Interamericana: 6 matchs)
 
Icône d’Independiente dans les années 60 et 70, Ricardo Pavoni est l'un des meilleurs latéraux gauches Sud-américains de l’histoire.
 
Né le 8 juillet 1943 dans la capitale uruguayenne, il débute sa carrière au Defensor SC avant d'arriver au mitan des sixties en Argentine, à l'Independiente, une des meilleurs équipes au Monde à l'époque. Dans les travées du stade d'Avellaneda, il devient un homme de couloir impitoyable, tireur de coups francs et un leader. Avec les Rojo aux côtés de joueurs emblématiques comme Ricardo BochiniDaniel Bertoni ou "Pancho" Sá, il accumule titres nationaux et internationaux, avec notamment cinq Copa Libertadores et une coupe Intercontinentale remportées. Outre le football, sa pilosité était un sujet d’attention. Un petit gaillard aux moustaches tombantes, physique de guerrier Tatar, une calvitie parfois masquée avec du cirage ou des cheveux coupés et collés sur le front avec du savon, un désastre quand il pleuvait. Il frisait ses cheveux avec des sortes de bigoudis et l’un de ses coéquipiers prétendait que ses cheveux noirs embobinés ressemblaient à des crottes de bouc. Il acquiert un surnom pour la vie, "El Chivo", la chèvre. Très jeune, il réagit à un début de calvitie. Vexé par les supporters adverses qui se moquent de lui, la mode n’est pas aux crânes rasés alors il est un des premiers à investir dans une moumoute, de marque allemande d’ailleurs, ce qui lui vaut beaucoup d’attention de la part de son fournisseur lorsque la Celeste dispute la Coupe du Monde 1974. Si l'Uruguay ne passe pas le premier tour, Pavoni trouve quand même le moyen d'inscrire son nom sur les tablettes. L'arrière international aux 13 sélections est le seul buteur de son équipe pour ce Mondial germanique, inscrit contre la Bulgarie. Et puis ensuite plus rien. Ah si. Le 24 mars 1974, jour de derby face au Racing Club, c'est lui qui est entré pour la première fois sur la pelouse avec Boneco, un chien qui fait partie de l’histoire d’Independiente, presqu’aussi célèbre que ses immenses joueurs. De 1974 à 1978, il accompagnait l’entrée des équipes sur la pelouse de la Doble Visera, un fanion du club dans la gueule la plupart du temps. Déjà grisonnant, de race incertaine, il effectuait le tour du terrain en faisant le beau ou en marchant sur deux pattes, adulé des hinchas.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Copa Libertadores en 1965, 1972, 1973, 1974 et 1975 (Independiente)
Vainqueur de la Coupe intercontinentale en 1973 (Independiente)
Finaliste de la Coupe intercontinentale en 1972 et 1974 (Independiente)
Vainqueur de la Copa Interamericana en 1973, 1974 et 1976 (Independiente)
Champion d'Argentine en 1967 (Nac.), 1970 (Met.) et 1971 (Met.) (Independiente)

07/07/2022
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Abdon Porte

Abdon Porte.jpg
Photo: ©Nacional

 

Abdón Porte

 

Né en 1893 à Durazno (URU)

Décédé le 5 mars 1918 à Montevideo (URU)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png Uruguayen, milieu défensif

Surnom: El Indio

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png 3 sélections, 1 but

(Matchs amicaux: 3 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 28 février 1914 contre l'Argentine (1-1)

Dernière sélection : le 16 octobre 1917 contre le Brésil (3-1)

 

1910 Colón FC (URU)
1911 Libertad Montevideo (URU)
1911/18 Nacional (URU) 209 matchs, 20 buts

 

Idole du Nacional, Abdón Porte portait littéralement le club dans son âme, son cœur, son sang.

 

Capitaine charismatique du Bolso, celui qu'on surnomme "El Indio" est posté "Half-Back" sur le terrain, un genre de milieu défensif à l'ancienne. Doté d'une belle grinta, il ratissait énormément sur tout le rectangle vert avec son jeu puissant et rugueux, dans la limite du raisonnable. Auteur de plus de 200 rencontres, il collectionne énormément de trophées et remporte même avec la Celeste la Copa America en 1917. Tout va pour le mieux jusqu'en 1918. Le pensant être sur le déclin, le club recrute un nouveau milieu défensif, Alfredo Zibechi, futur champion Olympique, et pousse Abdon sur le banc des remplaçants. Frustré, il commence à bafouiller son football. Il n’était plus qu’un fantôme errant sur le terrain. Pour le joueur, son club était toute sa vie et il sentait qu’il n’avait plus du tout sa place. Le 4 mars 1918, après une victoire comme titulaire face au Charley Football Club, il célèbre avec ses coéquipiers la victoire au siège du club situé au centre de Montevideo. Mais l'international uruguayen avait la tête ailleurs. Il quitte la soirée en silence, prend un tramway en direction du Parque Central, théâtre de ses exploits qu’il avait inauguré en 1911 avec ses coéquipiers, et se suicide avec son pistolet. C'est le lendemain que le chien du jardinier retrouve le corps de l’idole inerte, dans le rond central avec le maillot du Nacional tâché de sang au niveau de la poitrine et deux lettres gisant à ses côtés. Inscrit dessus, deux requêtes à ses dirigeants: la première, être enterré auprès des premiers joueurs du Nacional, la seconde, prendre soin de sa famille et surtout sa fiancée, avec qui il devait se marier cette année-là. Tout le pays est alors sous le choc et rend hommage à celui qui s'est donné la mort ne supportant plus l’idée de défendre d'autres couleurs que les "Tricolores". Aujourd’hui encore, sa mémoire reste intacte. Une tribune du Gran Parque Central porte son nom, Eduardo Galeano lui a dédié tout un chapitre dans son oeuvre "El fútbol a sol y sombra" et Horacio Quiroga s’inspire de son histoire pour écrire la nouvelle "Juan Poltí, half back", qui termine par cette célèbre réplique: "Rien, pas même la gloire, n’est gratuit. Et si vous l’obtenez ainsi, fatalement vous le payez par le ridicule, ou par une balle de revolver dans le cœur."

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Copa America en 1917 (Uruguay)

Vainqueur de la Copa Aldao en 1916 (Nacional)

Champion d'Uruguay amateur en 1912, 1915, 1916 et 1917 (Nacional)

Vice-champion d'Uruguay amateur en 1913 et 1918 (Nacional)

Vainqueur de la Copa de Competencia en 1912, 1913, 1914 et 1915 (Nacional)

Vainqueur de la Copa de Honor en 1913, 1914, 1915, 1916 et 1917 (Nacional)

Vainqueur de la Copa de Honor Cousenier en 1915, 1916, 1917 (Nacional)

Vainqueur de la Copa Competencia Chevallier Boutell en 1913 et 1915 (Nacional)


06/07/2022
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Isabelino Gradin

Isabelino Gradin.jpg
Photo: ©DR

 

Isabelino Gradin

 

Né le 8 juillet 1897 à Montevideo (URU)

Décédé le 21 décembre 1944

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png Uruguayen, Attaquant

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png 23 sélections, 10 buts

(Matchs amicaux: 10 sélections, 4 buts)

(Copa America: 7 sélections, 5 buts)

(Copa Lipton: 4 sélections, 1 but)

(Copa Newton: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 18 juillet 1915 contre l'Argentine (2-3)

Dernière sélection : le 14 juillet 1927 contre l'Argentine (0-1)

 

1915/21 CA Peñarol (URU) 212 matchs, 101 buts
1922/29 Olimpia (URU)
 
Premier "Top Player" de la Copa América en 1916, Isabelino Gradin est aussi le tout premier grand attaquant de la Celeste. Pourtant, cet uruguayen d'origine africaine a longtemps subi les foudres du racisme. Qu'importe, cet acharnement ne l'a jamais empêché de planter des pions.

 

Buenos Aires, 2 juillet 1916: l'Uruguay écrase le Chili 4 buts à 0 en match d'ouverture de la première Copa America de l'histoire, grâce à deux doublés de Piendibene et Gradin. La Fédération chilienne porte alors réclamation, pour un motif aussi ridicule que discriminatoire: la Celeste aurait triché en alignant deux Africains (Isabelino Gradin et Juan Delgado). Heureusement le recours est rejeté et laisse Isabelino mener l'Uruguay vers son premier titre continental en étant sacré meilleur joueur et meilleur buteur de la compétition avec trois réalisations. Un condensé de la carrière de l'ancien attaquant de Peñarol, qui a dû batailler contre les préjugés et le racisme tout en cumulant les honneurs et en endossant un statut de symbole. Car Isabelino Gradin restera dans les mémoires comme un précurseur à plus d'un titre: premier "Pichichi" de la Copa America, premier footballeur noir à défendre le maillot de la Celeste, premier grand joueur de couleur à joué au bord du rio de La Plata quelques années avant José Luis Andrade... Cet arrière-petit-fils d'esclaves, né à Montevideo de parents originaires du Lesotho, grandit au milieu d'autres descendant dans le quartier de Palermo. Il devient l'idole du Peñarol, décrochant deux titres de champion d'Uruguay (1918 et 1921), comme de la Celeste, avec qui il remporte les deux premières Copa America, en 1916 et 1917, mais sans participer aux Jeux Olympiques de 1924 et 1928. En effet, la Fédération uruguayenne de football est en dissidence avec l’UFA, l'association uruguayenne, qui s’imposera. Mais Gradín est fidèle à la FUF, et n’est donc plus sélectionné qu'épisodiquement à partir de 1924. Agile, explosif, fin dribbleur, doté d'une grosse frappe de balle et d'une vitesse phénoménale, Gradin inspire les plus belles plumes sud-américaines de son temps, à l'image du poète péruvien Juan Parra del Riego qui lui dédie sa prose dans un recueil. Ses qualités physiques exceptionnelles lui permettent également de briller sur les pistes d'athlétisme: entre 1918 et 1922, il remporte quatre médailles d'or aux championnats sud-américains sur 400m et deux sur 200m. Disparu à l'âge de 47 ans, dans la misère et le dénouement le plus total (le football n'est devenu professionnel en Uruguay qu'en 1932), Isabelino Gradin laissera son nom à la plus jeune des peñas du Peñarol. Un joueur qui faisait la fierté de son club. Quoi de plus normal pour celui que Pelé considérait comme "son idole de jeunesse ."

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Copa America en 1916 et 1917 (Uruguay)

Finaliste de la Copa America en 1919 (Uruguay)

Finaliste de la Copa Newton en 1918 et 1927 (Uruguay)

Vainqueur de la Copa Lipton en 1919 (Uruguay)

Finaliste de la Copa Lipton en 1916, 1917 et 1918 (Uruguay)

Champion amateur d'Uruguay en 1918 et 1921 (Peñarol)

Vice-champion amateur d'Uruguay en 1915, 1916, 1917 et 1920 (Peñarol)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur joueur de la Copa America en 1916

Meilleur buteur de la Copa America en 1916 (3 buts)


23/12/2021
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