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Autres joueurs paraguayens

ATTAQUANTS

 

Raúl Amarilla

Arsenio Erico


30/04/2018
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Raúl Amarilla

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Photo: ©DR

 

Raúl Amarilla

 

Raúl Vicente Amarilla Vera

Né le 19 juillet 1960 à Luqueno (PAR)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4927979_201506200732262.png Paraguayen / https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4923051_201506181132842.png Espagnol, Attaquant, 1m89

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4923051_201506181132842.png espoirs: 3 sélections

 

1978/79 Sportivo Luqueño (PAR)
1980/81 Racing Santander (ESP) (Prêt) 29 matchs, 9 buts
(Championnat d'Espagne de D2: 29 matchs, 9 buts)
1980/85 Real Saragosse (ESP) 160 matchs, 66 buts
(Championnat d'Espagne: 126 matchs, 47 buts)
(Coupe d'Espagne: 22 matchs, 11 buts)
(Coupe de la ligue espagnole: 12 matchs, 8 buts)
1985/88 FC Barcelone (ESP) 47 matchs, 14 buts
(Championnat d'Espagne: 35 matchs, 9 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 4 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs, 1 but)
(Coupe de la ligue espagnole: 6 matchs, 4 buts)
1988/89 Club Olimpia (PAR)
1989 América (MEX) (Prêt)
1990/93 Club Olimpia (PAR)
1993/94 Yokohama Flügels (JAP) 26 matchs, 15 buts
 
Idole du Club Olimpia avec lequel il remporte la Copa Libertadores en 1990, Raul Amarilla est sans doute l'un des meilleurs joueurs sud-américain au début des années 90.
 
Avant-centre paraguayen élancé et racé, superbe joueur de tête et habile des deux pieds, il était une sorte de Van Basten sud-américain. Il débute au Sportivo Luqueno avant de s'envoler très jeune vers la Liga. Après une saison en prêt au Racing Santander, il rejoint le Real Saragosse. Second meilleur buteur du championnat en 1983 avec 19 pions derrière le buteur du Real Bétis Poli Rincón, chouchou de La Romareda où il forme un duo détonnant avec l'argentin Jorge Valdano, il ne décroche malheureusement aucun trophée en quatre saisons, ce qui contraste avec sa réussite personnelle. Il rejoint ensuite le FC Barcelone, avec lequel il perd la finale de C1 en 1986 face au Steaua Bucarest, même si il n'a pas disputé la moindre minute, souvent remplaçant sous l'ère Venables. Il décide alors de rentrer chez lui, au Club Olimpia, où il va vivre, à l'orée de la trentaine, la plus belle partie de sa carrière. Durant ces cinq saisons (entrecoupées d'un prêt de six mois au Mexique), il remporte deux titres de champion et va devenir une légende grâce à la Copa Libertadores: finaliste et meilleur buteur avec 10 buts inscrits en 1989, il remporte la compétition en 1990 face aux équatoriens de Barcelona, en marquant en finale aller et retour. Une consécration qui lui vaut d'être élu meilleur joueur sud-américain de l'année. Il termine son parcours par une pige au Japon. Considéré comme l'un des plus grands joueurs du Paraguay à l'époque, il n'a pourtant jamais porté le maillot de l'Albirroja. Ayant obtenu la nationalité espagnole au début des années 80, il avait en effet disputé trois matchs avec les espoirs de la Roja et à l'époque - contrairement à maintenant - la FIFA n'autorisait pas de changer de sélection entre les catégories jeunes et seniors, malgré ses demandes répétées. Un choix rédhibitoire à l'époque. On ne verra jamais de triplette alléchante avec Julio Cesar Romero et Roberto Cabañas au Mondial mexicain en 1986. Un énorme regret.
 
PALMARÈS
 
Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1986 (FC Barcelone)
Vainqueur de la Copa Libertadores en 1990 (Club Olimpia)
Finaliste de la Copa Libertadores en 1989 (Club Olimpia)
Finaliste de la Coupe Intercontinentale en 1990 (Club Olimpia)
Vainqueur de la Recopa Sudamericana en 1990 (Club Olimpia)
Vainqueur de la Supercopa Sudamericana en 1990 (Club Olimpia)
Finaliste de la Copa CONMEBOL en 1992 (Club Olimpia)

Vice-champion d’Espagne en 1986 et 1987 (FC Barcelone)

Champion du Paraguay en 1988 et 1993 (Club Olimpia)

Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 1988 (FC Barcelone)

Finaliste de la Coupe d’Espagne en 1986 (FC Barcelone)

Vainqueur de la Coupe de la ligue espagnole en 1986 (FC Barcelone)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu Meilleur joueur Sud-Américain de l'année en 1990

Meilleur buteur du championnat de Paraguay en 1988 (17 buts) (Club Olimpia)

Meilleur buteur de la Copa Libertadores en 1989 (10 buts) (Club Olimpia)


30/04/2018
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Antonio Alzamendi

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Photo: ©DR

 

Antonio Alzamendi

 

Antonio Valentín Alzamendi Casas

Né le 7 juin 1956 à Durazno (URU)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png Uruguayen, Attaquant, 1m75

Surnom: Hormiga

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png 31 sélections, 6 buts

(Matchs amicaux: 12 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections, 1 but)

(Coupe du Monde: 6 sélections, 1 but)

(Copa America: 9 sélections, 3 buts)

 

1ère sélection : le 4 mars 1978 contre l'Argentine (0-0)

Dernière sélection : le 25 juin 1990 contre l'Italie (0-2)

 

1974/76 Policia de Durazno (URU)
1976/78 Sud América (URU)
1978/81 Independiente (ARG) 185 matchs, 75 buts
1982 River Plate (ARG)
1983 Nacional (URU)
1983/84 Tecos UAG (MEX) 17 matchs, 2 buts
1985 Peñarol (URU)  28 matchs, 13 buts
1986/88 River Plate (ARG)
1988/90 CD Logroñés (ESP) 62 matchs, 15 buts
1990/91 Textil Mandiyú (URU) 9 matchs
1991 Rampla Juniors (URU) 4 matchs
 
Antonio Alzamendi a participé avec l'Uruguay à deux Coupes du Monde: au Mexique en 1986 et en Italie en 1990, pour un bilan d'un but en six matches.
 
Au niveau continental, il a disputé trois Copas América, en a remporté deux et perdu une fois en finale. Après des débuts professionnels avec Sud América, il s'envole pour l'Argentine afin de porter les maillots d'Independiente, où il remporte le torneo Nacional, et River Plate, où il décroche un championnat, gagné cinq journées avant son terme, une Copa Libertadores face au narco-club de l'América Cali et également une Coupe Intercontinentale. Dans le stade de Tokyo, les Argentins disposent des roumains du Steaua Bucarest sur la plus petite des marges. Seul buteur de la rencontre, Antonio Alzamendi devient le héros de tout un club sur un coup franc vite joué à la 28ème minute. L'Uruguayen fait son miel, après avoir buté une première fois sur Dumitru Sangaciu, le successeur de Duckadam. Cette année-là, River plane. Pas même la perte de Enzo Francescoli, parti gagner beaucoup plus au Matra Racing, n'entrave sa marche triomphale. Dirigé par le fantasque Bambino Veira, il brille donc à l'échelle nationale, continentale et même internationale. La même année, il est d'ailleurs élu footballeur sud-américain de l'année. Avec Peñarol ensuite, il remporte un titre de champion d'Uruguay. Alzamendi a de plus vécu une expérience en Europe dans le club espagnol de Logronés. Il raccroche les crampons à l'âge de 35 ans au Rampla Juniors.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Copa America en 1983 et 1987 (Uruguay)
Finaliste de la Copa America en 1989 (Uruguay)
Vainqueur de la Copa Libertadores en 1986 (River Plate)
Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 1986 (River Plate)
Vainqueur de la Copa Interamericana en 1988 (River Plate)
Champion d’Argentine en 1978 (Nacional) (Independiente) et 1986 (River Plate)
Champion d’Uruguay en 1985 (Peñarol)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Meilleur buteur du championnat d’Uruguay en 1985 (13 buts) (Peñarol)
Meilleur buteur de la Supercopa Sudamericana en 1988 (4 buts) (River Plate)

29/04/2018
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Terry Butcher

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Photo: ©Getty images

 

Terry Butcher

 

Terence Ian Butcher

Né le 28 décembre 1958 à Singapour (SGP)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4851450_201505250042828.png Anglais, Défenseur central, 1m93

Surnom: Le boucher

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4851450_201505250042828.png 77 sélections, 3 buts

(Matchs amicaux: 40 sélections, 2 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 11 sélections)

(Coupe du Monde: 14 sélections)

(Qualif Euro: 12 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 31 mai 1980 contre l'Australie (2-1)

Dernière sélection : le 4 juillet 1990 contre la RFA (1-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4851450_201505250042828.png espoirs: 7 sélections

 

1976/86 Ipswich Town (ANG) 351 matchs, 21 buts
(Championnat d'Angleterre: 271 matchs, 16 buts)
(Coupe d'Angleterre: 28 matchs)
(Coupe de la ligue anglaise: 32 matchs, 2 buts)
(Coupe de l'UEFA: 20 matchs, 3 buts)
1986/90 Rangers (ECO) 176 matchs, 10 buts
(Championnat d'Écosse: 127 matchs, 8 buts)
(Coupe d'Écosse: 11 matchs)
(Coupe de la ligue écossaise: 21 matchs, 1 but)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 7 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 10 matchs, 1 but)
1990/92 Coventry City (ANG) 6 matchs
1992/93 Sunderland (ANG) 38 matchs
1993 Clydebank (ECO) 3 matchs

 

Terry Butcher est considéré par beaucoup de fans comme l'incarnation des valeurs traditionnelles du football anglais.

 

Né à Singapour, l'ancien capitaine de la sélection a pris part à trois Coupes du Monde (1982, 1986 et 1990) avec les Three Lions. Tout au long de ses dix années passées en équipe nationale, le défenseur a accumulé 77 sélections et inscrit 3 buts. Tous les supporters anglais se souviennent encore de cette image de leur capitaine, la tête entourée de bandages et le maillot ensanglanté. Ce soir-là, Terry Butcher est définitivement entré dans la légende. Mais avant cela, Terence Ian Butcher de son nom complet connaît une immense carrière.


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Photo: ©DR

 

Après avoir mené la petite équipe d'Ipswich Town vers les sommets du football anglais en compagnie de Bobby Robson, le défenseur s'expatrie en Écosse et collectionne les titres sous le maillot des Glasgow Rangers. Mais c'est avant tout sur la scène internationale que Butcher se forge cette réputation de défenseur intraitable qui le suit encore aujourd'hui. Intégré à l'arrière-garde anglaise dès le Mondial espagnol en 1982, il aborde la Coupe du Monde au Mexique en 1986 en tant que titulaire indiscutable. Pourtant, avec le recul, il ne peut ignorer que l'histoire retiendra avant tout de lui l'image d'un joueur totalement dépassé par les événements sur l'un des plus beaux buts jamais marqués en Coupe du Monde, celui inscrit par Diego Maradona en quart de finale du tournoi. Le rêve de Butcher a bien failli se réaliser quatre ans plus tard, en Italie. Pour retrouver l'Argentine en finale, l'Angleterre doit d'abord venir à bout de la RFA. Comme souvent, les Anglais échouent aux portes de l'exploit, à l'issue de la séance de tirs au but. Au coup de sifflet final, celui qui est nommé capitaine en l'absence de Bryan Robson, blessé, en Italie décide de mettre un terme à sa carrière internationale.

 

Les Anglais doivent vivre avec leurs regrets, même si beaucoup de supporters admettent volontiers que l'équipe n'aurait sans doute jamais été aussi loin si, lors des éliminatoires, la sélection n'avait pas arraché le point du nul en Suède. Ce jour-là, Butcher livre une partie héroïque. Avant le match, le sélectionneur Bobby Robson demande à ses hommes de "mouiller le maillot comme jamais. " Terry Butcher va le prendre au mot. Mais pas avec de l'eau. Blessé à la tête en début de match, le défenseur central se fait poser sept points de suture et un bandage sans commune mesure avec l'ampleur de la plaie. Au fil des minutes, son maillot se teinte de rouge. C'est une vraie boucherie. Jamais Terry "the Butcher" n'aura à ce point justifié son nom et son surnom. Les Suédois multiplient les ballons aériens à destination de ses deux géants, Magnusson et Ekstrom. Butcher dégage de la tête, inlassablement. Il finit dans un état pas possible. Mais l'Angleterre tient son score nul et le point de sa qualification. Butcher, lui, laisse une image pour la légende. Sans aucun doute, la vaillance et l'abnégation de ce défenseur d'exception ont lourdement pesé sur le résultat. Par la suite, Terry Butcher quitte les Rangers pour devenir entraîneur-joueur à Coventry. Son parcours de manager le mène de Coventry à Brentford en passant par Sunderland, Motherwell ou encore le Sydney FC. Il est également consultant pour la BBC.

 

PALMARÈS

 

4ème de la Coupe du Monde en 1990 (Angleterre)

Vainqueur de la Coupe UEFA en 1981 (Ipswich Town)

Vice-champion d’Angleterre en 1981 et 1982 (Ipswich Town)

Champion d’Écosse en 1987, 1989 et 1990 (Rangers)

Vainqueur de la Coupe d’Angleterre en 1978 (Ipswich Town)

Finaliste de la Coupe d’Écosse en 1989 (Rangers)

Vainqueur de la Coupe de la ligue écossaise en 1987, 1988 et 1989 (Rangers)

Finaliste de la Coupe de la ligue écossaise en 1990 (Rangers)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu meilleur joueur de l'année d'Ipswich Town en 1985 et 1986

Intronisé au Hall of Fame du football écossais en 2011

Intronisé au Hall of Fame des Glasgow Rangers

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- FIFA

 

VIDÉO

 


29/04/2018
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Sami Al-Jaber

 

Sami Al-Jaber.jpg

Photo: ©DR

 

Sami Al-Jaber

 

Sami Abdullah Al-Jaber (سامي الجابر)

Né le 11 décembre 1972 à Riyad (ARS)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4928083_201506210121665.png Saoudien, Attaquant, 1m77

Surnom: "La légende"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4928083_201506210121665.png 156 sélections, 46 buts

(Matchs amicaux: 71 sélections, 20 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 36 sélections, 16 buts)

(Coupe du Monde: 9 sélections, 3 buts)

(Qualif Coupe d'Asie des Nations: 3 sélections)

(Coupe d'Asie des Nations: 11 sélections, 2 buts)

(Coupe des Confédérations: 7 sélections)

(Coupe du Golfe des Nations: 16 sélections, 4 buts)

(Coupe Afro-Asiatique: 1 sélection)

(Coupe Arabe des Nations: 2 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 11 septembre 1992 contre la Syrie (1-1)

Dernière sélection : le 23 juin 2006 contre l'Espagne (0-1)

 

1989/2007 Al-Hilal (ARS) 448 matchs, 178 buts
(Championnat d'Arabie Saoudite: 268 matchs, 101 buts)
(Coupe d'Arabie Saoudite: 126 matchs, 54 buts)
(Ligue des champions asiatique: 54 matchs, 23 buts)
2000 Wolverhampton (ANG) (Prêt) 4 matchs
 
"La Légende" n'est pas son seul surnom, mais c'est celui qu'il préfère. Sami Al Jaber, l’un des plus grands footballeurs saoudiens de l’histoire, a connu une longue et glorieuse carrière aussi bien en club qu’en sélection.
 
Il est ainsi l'un des deux seuls joueurs à avoir représenté l'Arabie Saoudite aux quatre premières Coupes du Monde auxquelles le pays a participé. Une distinction dont il n'est pas peu fier. Dès l'âge de quinze ans, il montre un talent indéniable de footballeur; ce qui lui vaut l'estime de nombreux clubs saoudiens avant qu'il ne choisisse le prestigieux Al Hilal. Après deux saisons passées avec l'équipe espoir du prestigieux club de la capitale saoudienne, Sami Al Jaber se fait remarquer en remportant le championnat, doublé d'un titre de meilleur buteur. De plus, le numéro 9 saoudien combine talent et charisme, se distinguant sur le rectangle vert en trouvant maintes fois le chemin des filets. En 1990, Carlos Alberto Parreira, alors sélectionneur de l'équipe nationale de l'Arabie Saoudite, séduit par les qualités de ce jeune attaquant, le convoque pour porter les couleurs nationales pour la première fois. Durant cette même année, il inscrit déjà son premier but en sélection. Depuis cette date, et quatre années durant, l'attaquant continue sur sa lancée et entreprend une constante progression qui feront de lui un titulaire à part entière en sélection. Il a notamment permis à son pays d’obtenir sa première qualification pour la Coupe du Monde en 1994 aux Etats-Unis. En effet lors du match décisif face à l'Iran, remportée 4 buts à 3, Sami Al Jaber s'offre un historique triplé qui propulse pour la première fois de son histoire un pays du Moyen-Orient pour une phase finale d'un Mondial. Dès le premier match des Saoudiens face aux Etats-Unis, Al-Jaber transforme un penalty pour assurer une victoire sur le Maroc (1 but à 0), avant le succès devant la Belgique sur un exploit de Saeed Al-Owairan, synonyme de qualification. Mais la Suède arrête les "Fils du désert" en huitièmes de finale (3 buts à 1). L'expérience américaine n'est qu'un début.

Sami Al-Jaber.jpg
Photo: ©Corbis
 
Il participe ensuite à France 1998 avant le cauchemar au Japon et en Corée du Sud en 2002. Lors de la première rencontre sur le sol asiatique, les saoudiens sont balayés par l'Allemagne 8 buts à 0. Blessé, puis opéré de l'appendicite à Tokyo, il manque les deux derniers matches qui se soldent par deux revers face au Cameroun et à l'Eire. Alors qu'il avait annoncé sa retraite internationale après cette compétition, il refait surface lors des éliminatoires pour le Mondial 2006. Ses deux buts, lors de la victoire sur l'Ouzbékistan (3 buts à 0) en juin 2005, propulsent une nouvelle fois "les Faucons" en phase finale. Le numéro 9 profite alors d'une rencontre du Groupe H contre la Tunisie pour rejoindre un cercle exclusif, composé de joueurs comme Uwe Seeler, Pelé, Diego MaradonaMichael Laudrup ou encore Henrik Larsson. Leur point commun: avoir marqué dans deux Coupes du Monde à... douze ans d'intervalle. Il tire sa révérence internationale sur cette note avec une quarantaine de buts en 163 capes internationales. Au niveau continental, il a permis à son pays de remporter la Coupe d'Asie des Nations en 1996 et a bien failli la conserver en 2000, mais les Japonais ont eu le dernier mot en finale. Figure de proue du club d’Al Hilal, dont il a porté les couleurs pendant près de vingt ans, il y remporte de nombreux titres nationaux et continentaux. Sami a également effectué un séjour en Angleterre, où il a porté les couleurs des Wolverhampton Wanderers. La star du royaume wahhabite met un terme à sa carrière avec la même équipe plus de vingt ans plus tard, lors de son jubilé face à Manchester United. À cette occasion, Al Hilal avait battu les Red Devils 3 buts à 2, Al Jaber inscrivant l'un des trois buts de son équipe. Une fois ses crampons raccrochés, il a exercé en tant que dirigeant puis technicien avec un court passage comme entraîneur-adjoint à Auxerre. À l’instar de Saeed al-Owairan, Sami Al-Jaber est perçu comme l’un des meilleurs attaquants de l’histoire de l’Arabie Saoudite.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Coupe d’Asie des Nations en 1996 (Arabie Saoudite)
Finaliste de la Coupe d’Asie des Nations en 1992 et 2000 (Arabie Saoudite)
Finaliste de la Coupe des Confédérations en 1992 (Arabie Saoudite)
Vainqueur de la Coupe du Golfe des Nations en 1994 et 2002 (Arabie Saoudite)
Vaionqueur de la Ligue des Champions asiatique en 2000 (Al-Hilal)
Vainqueur de la Coupe des Coupes asiatique en 1997 et 2002 (Al-Hilal)
Vainqueur de la Supercoupe d’Asie en 1997 (Al-Hilal)
Vainqueur de la coupe arabe des clubs champions en 1994 et 1995 (Al-Hilal)
Vainqueur de la Coupe du Golfe des clubs champions en 1998 (Al-Hilal)
Vainqueur de la Supercoupe arabe en 2001 (Al-Hilal)
Champion d’Arabie Saoudite en 1990, 1996, 1998, 2002 et 2005 (Al-Hilal)
Vice-champion d’Arabie Saoudite en 2001, 2006 et 2007 (Al-Hilal)
Vainqueur de la Coupe d'Arabie Saoudite en 1995, 2000, 2003, 2005 et 2006 (Al-Hilal)
Finaliste de la Coupe d'Arabie Saoudite en 1999 (Al-Hilal)
Vainqueur de la Coupe de la fédération d'Arabie Saoudite en 1990, 1993, 1996 et 2000 (Al-Hilal)
Vainqueur de la Coupe du fondateur Saoudien en 2000 (Al-Hilal)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Meilleur buteur du championnat d’Arabie Saoudite en 1990 (16 buts) et 1993 (18 buts) (Al-Hilal)
Nommé Ambassadeur de bonne volonté par l'ONU en 2005

27/04/2018
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