Football-the-story

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Tarak Dhiab, l'empereur des Aigles de Carthage

Tarak Dhiab.jpg
Photo: ©DR

 

Tarak Dhiab

 

طارق ذياب

Né le 15 juillet 1954 à Tunis (TUN)

Tunisie.png Tunisien, Milieu Offensif, 1m73

Surnom: L'empereur du football tunisien

 

Tunisie.png 92 sélections, 12 buts

(Matchs amicaux: 39 sélections, 5 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 19 sélections, 1 but)

(Coupe du Monde: 3 sélections)

(Qualif Coupe d'Afrique des Nations: 17 sélections, 5 buts)

(Coupe d'Afrique des Nations: 7 sélections)

(Jeux Méditerranéens: 6 sélections)

(Qualif Jeux Arabes: 1 sélection, 1 but)

 

1ère sélection : le 2 juin 1974 contre l'Irak (2-1)

Dernière sélection : le 2 juin 1990 contre l'Angleterre (1-1)

 

Tunisie.png olympique: 11 sélections, 4 buts

 

1972/78 Espérance Tunis (TUN) 155 matchs, 43 buts

1978/80 Al-Ahli (ARS)

1980/90 Espérance Tunis (TUN) 272 matchs, 84 buts

 

Le maître à jouer de la génération 1978, et le meilleur meneur de jeu que la Tunisie ait jamais eu. Homme au caractère bien trempé, Tarek Dhiab est le seul joueur des Aigles de Carthage à remporter le trophée du ballon d’or africain. C'était en  1977

 

À 23 ans, il comptait déjà plus de 50 sélections. Vrai gaucher, cet athlète trapu a animé le jeu avec beaucoup de lucidité. Très habile et possédant une couverture du ballon impressionnante, on parlait déjà à l'époque en long et en large du petit génie qui s'annonçait. Tarak est d'abord l'enfant d'un club banlieusard, l'AS Ariana, où il se révèle avant de rejoindre l'armada des Sang et Or espérantistes. Le maghrébin écrit sa légende sous le maillot de l'Espérance de Tunis, contribuant à la domination sur le football tunisien dans les années 1970 et 1980 (six titres de champion en 1975, 1976, 1982, 1985, 1988 et 1989 ). Cela lui vaut le surnom d’"empereur du football tunisien". Repu de titres, il s'exile temporairement à Al-Ahly de Djeddah, en Arabie Saoudite. Il y remporte le Ballon d’Or africain en 1977, grâce notamment à ses excellentes prestations lors des qualifications pour la Coupe du Monde 1978.


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Photo: ©DR

 

Extrêmement populaire à Tunis et dans tout le monde arabe, il aura aussi l’occasion de montrer son talent sur la scène internationale lors de ce Mondial. Le 2 juin 1978, la Tunisie affronte le Mexique pour son premier match dans une phase finale. Tout au long de la partie, Dhiab n’a eu de cesse de tirer les ficelles au milieu de terrain avec l’habileté consommée d’un grand marionnettiste. Omniprésent dans la récupération, il fait parler son excellente vision du jeu et sa technique individuelle sans faille pour toujours servir ses coéquipiers dans les meilleures conditions. Preuve en est sa passe décisive pour Ali Kaabi à la 55ème minute du match, qui permet aux Aigles de Carthage, menés à l’issue de la première mi-temps, de revenir dans la partie. Au final, la Tunisie s’impose 3 buts à 1 et devient ainsi le premier pays africain à remporter un match de Coupe du Monde. Tombée dans un groupe difficile, outre les mexicains habitués à disputer ce genre de compétition, la Tunisie a affronté les champions du Monde en titre, la RFA et la Pologne, troisième de la précédente édition de 1974. Ils finiront troisième du groupe, et termine sur une défaite étriquée face à la Pologne (1 but à 0). En équipe nationale, Dhiab ne parviendra toutefois pas à écrire de ligne sur son palmarès. Disputant plusieurs phases finales de la Coupe d’Afrique des nations, le numéro 10 n’a disputé qu’une seule demi-finale en 1978. Sur la fin de sa carrière, il a aussi qualifié son pays pour les Jeux Olympiques de Séoul en 1988, auxquels il a pris part. Tout au long sa carrière internationale, Dhiab a marqué les esprits, notamment parmi ses plus prestigieux adversaires.

 

En janvier 1992, à l'occasion d'un match de charité opposant l'Espérance de Tunis à la Juventus, il participe aux premières 35 minutes du match et fait une dernière fois étalage de son talent. Après s'être retiré des terrains, Tarak est devenu homme d'affaires et dirigeant. Il a ouvert son propre magasin d'articles de sport, et présidé l'AS Ariana, son club d'enfance. En mai 2008, il est nommé vice-président de l’Espérance Sportive de Tunis, responsable de la section football avant d’être démis de ses fonctions le 12 juillet après avoir refusé de serrer la main au ministre des Sports Abdallah Kaâbi lors de la remise de la Coupe de Tunisie, après avoir émis des critiques quant à la gestion du sport en Tunisie. Il est brièvement arrêté le 14 juillet. Aujourd’hui, "l’empereur" est consultant pour Al Jazeera Sport. Le meilleur joueur tunisien du 20ème siècle est ainsi aux premières loges pour voir émerger ses dignes successeurs.

 

PALMARÈS

 

4ème de la Coupe d’Afrique des Nations en 1978 (Tunisie)

Finaliste du Championnat arabe des clubs en 1986 (Espérance Tunis)

Champion de Tunisie en 1975, 1976, 1982, 1985, 1988 et 1989 (Espérance Tunis)

Vice-champion de Tunisie en 1974, 1986 et 1990 (Espérance Tunis)

Vainqueur de la Coupe de Tunisie en 1986 et 1989 (Espérance Tunis)

Finaliste de la Coupe de Tunisie en 1976 (Espérance Tunis)

Vainqueur de la Coupe d'Arabie Saoudite en 1979 (Al-Ahli)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Ballon d’or Africain en 1977

Élu Meilleur footballeur tunisien de l'année en 1982


04/02/2018
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Aziz Bouderbala

Aziz Bouderbala.jpg
Photo: ©DR

 

Aziz Bouderbala

 

Abdelaziz El Idrissi Bouderbala

Né le 26 décembre 1960 à Nador (MAR)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4823080_201505155546743.png Marocain, Milieu Offensif, 1m78

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4823080_201505155546743.png 48 sélections, 10 buts

(Matchs amicaux: 6 sélections, 3 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 10 sélections, 3 buts)

(Coupe du Monde: 4 sélections)

(Qualif CAN: 10 sélections, 4 buts)

(CAN: 15 sélections)

(Jeux méditerranéens: 3 sélections)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4823080_201505155546743.png olympique: 4 sélections

 

1ère sélection : le 23 septembre 1979 contre l'Egypte (0-0)

Dernière sélection : le 14 janvier 1992 contre le Zaïre (1-1)

 

1977/84 WAC Casablanca (MAR)

1984/88 FC Sion (SUI) 88 matchs, 25 buts

1988/90 Matra Racing (FRA) 57 matchs, 18 buts

(Championnat de France: 49 matchs, 15 buts)

(Coupe de France: 8 matchs, 3 buts)

1990/92 Olympique Lyonnais (FRA) 60 matchs, 11 buts

(Championnat de France: 54 matchs, 10 buts)

(Coupe de France: 2 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 1 but)

1992/93 Estoril (POR) 24 matchs, 4 buts

1993/95 Saint-Gall (SUI) 34 matchs, 3 buts

1995/97 WAC Casablanca (MAR)

 

Aziz Bouderbala fait partie des joueurs qui ont marqué de leur empreinte l’histoire du football marocain.

 

Né le 26 décembre 1960, le jeune bambin entre au WAC à l'âge de 15 ans et remporte un titre de champion, quatre coupes du trône et la Coupe Mohamed V. Très rapide, excellent dans ses dribbles, possédant un pied gauche très efficace, ses prouesses incitent l'Inter de Milan à lui faire suivre un stage en 1980. Bilan satisfaisant, mais première embuche: Bouderbala a trop de problèmes d'articulations et les médecins italiens refusent l'incorporation du marocain. Mais surprise en 1984: celui qui, deux ans plus tard, allait réussir un fantastique Mondial au Mexique, signait au FC Sion. Malgré le dépaysement, un système de jeu bien différent, Bouderbala s'impose rapidement comme l'un des meilleurs joueurs étrangers du championnat helvétique. Écarté de la sélection depuis 1983, le Marocain revient lors de la Coupe d'Afrique des Nations 1986 en Egypte. Une totale réussite, puis la Coupe du Monde, hissent Bouderbala au sommet. C'est alors qu'intervient une deuxième malchance. Souffrant d'une pubalgie tenace, le Marocain est obligé de se faire opérer, et ses rapports avec les dirigeants suisses ne font que se dégrader. Il pose alors ses valises en France à l'âge de 28 ans au sein du Matra Racing avec qui il dispute une finale de Coupe de France qui sera perdue face à Montpellier. Au bout d'une première saison plus que convaincante, il finit meilleur buteur de l’équipe avec 14 buts inscrits. Son périple dans l'hexagone se termine à l'Olympique Lyonnais avec quelques rencontres disputés en Coupe de l'UEFA. Après un passage au Portugal et un retour en Suisse au FC Saint-Gall, il tire sa révérence définitivement dans son club de cœur du WAC lors de la saison 1996/97. Voilà en somme pour Bouderbala, ce brillant sportif et artiste au charme footballistique irrésistible, surtout avec ses accélérations et ses échappées soudaines, ses pénétrations, ses feintes et ses dribbles inimitable qui ont enrichi les pelouses marocaines et mondiales avec ses capacités extraordinaires à surprendre ses adversaires et mettre son équipe souvent en position de supériorité.

 

PALMARÈS

 

3ème de la Coupe d’Afrique des Nations en 1980 (Maroc)

4ème de la Coupe d’Afrique des Nations en 1986 et 1988 (Maroc)

Médaille d'or des Jeux méditerranéens de Casablanca en 1983 (Maroc)

Champion du Maroc en 1978 (WAC Casablanca)

Vice-champion du Maroc en 1980, 1982 et 1997 (WAC Casablanca)

Finaliste de la Coupe de France en 1990 (Matra Racing)

Vainqueur de la Coupe de Suisse en 1986 (FC Sion)

Vainqueur de la Coupe du Maroc en 1978, 1979, 1981 et 1997 (WAC Casablanca)

Finaliste de la Supercoupe de Suisse en 1986 (FC Sion)

Vainqueur de la Coupe Mohammed V en 1979 (WAC Casablanca)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu meilleur joueur de la Coupe d'Afrique des Nations en 1988

Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe d'Afrique des Nations en 1988


31/01/2018
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Karsiyaka SK

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Karşıyaka SK

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5338118_201512090408936.png Karşiyaka Spor Kulübü, fondé le 1er novembre 1912

Surnom: Kaf Sin Kaf

Couleurs: rouge et vert

Stade: İzmir Atatürk (51 295 places)


30/01/2018
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Youssouf Fofana, Monsieur je veux dribbler

Youssouf Fofana.jpg
photo: ©AS Monaco

 

Youssouf Fofana

 

Youssouf Falikou Fofana

Né le 26 juillet 1966 à Divo (CIV)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5063730_201508192536745.png Ivoirien, Ailier gauche/Attaquant, 1m76

Surnoms: Le diamant noir, Monsieur je veux dribbler, l'enfant de Mankono

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5063730_201508192536745.png 20 sélections, 8 buts

(Matchs amicaux: 2 sélections, 2 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)

(Coupe d'Afrique des Nations: 16 sélections, 6 buts)

 

1ère sélection : le 28 septembre 1983 contre le Togo (3-0)

Dernière sélection : le 15 janvier 1992 contre le Congo (0-0)

 

1981/84 ASEC Mimomas (CIV)

1984/85 AS Cannes (FRA) 22 matchs, 4 buts

(Championnat de France de D2: 20 matchs, 4 buts)

(Coupe de France: 2 matchs

1985/93 AS Monaco (FRA) 229 matchs, 35 buts

(Championnat de France: 188 matchs, 28 buts)

(Coupe de France: 19 matchs, 3 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 6 matchs, 3 buts)

(Coupe des Coupes: 15 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 1 match)

1993/95 Bordeaux (FRA) 34 matchs, 2 buts

(Championnat de France: 27 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 7 matchs, 1 but)

1995 Karşıyaka SK (TUR) 7 matchs, 3 buts

(Championnat de Turquie: 6 matchs, 3 buts)

(Coupe de Turquie: 1 match)

1995/96 Al-Nassr (ARS)

 

Non, Youssouf Fofana n’est pas le chef présumé du gang des barbares. Barbare, il ne l’était point sur un terrain: "Monsieur je veux dribbler" ou "l'enfant de Mankono" est considéré comme l’un des meilleurs joueurs de son pays.

 

Joueur explosif et fantasque, il laissait sur place adversaires comme coéquipiers. Feintes de corps, accélérations foudroyantes et tirs puissants symbolisent le jeu du "Brésilien africain". Né dans le petit village de Diko en Côte d'Ivoire, le jeune Youssouf Falikou Fofana débarque à l’ASEC Abidjan très jeune (à 12 piges). Joueur surdoué et surclassé, il fait des débuts précoces avec les pros et va devenir au fil des années le meilleur joueur du club. Ultra rapide, technique exceptionnelle, les superlatifs ne manquent pas pour qualifier le diamant noir. Forcément un tel talent ne reste pas longtemps au pays.

 

À l'âge de 18 ans, il s’envole pour la France et plus précisément la Côte d’Azur. Il débarque à Cannes qui végète alors en Division 2. C’est le détecteur de jeunes talents en Afrique Jean-Marc Guillou qui le fait venir. Malgré son jeune âge, il va rapidement s'incruster sur le front de l’attaque des "Dragons": Gilles Rampillon termine tranquillement sa carrière en numéro 10 et la concurrence pas très féroce se nomme Roberto Parodi ou Jean-François Samba. Pour son premier match en France, le 13 octobre 1984 contre Louhans-Cuiseaux, le prodige annonce la couleur en marquant un but de la tête. Les cannois emmené par Ruud Krol, le libéro de l’Ajax en pré-retraite, démarrent le championnat en fanfare mais rentrent rapidement dans le rang. Au stade de la Bocca, il n’y a pas grand-chose à voir sauf cet attaquant fin et racé, virevoltant et insaisissable au pied gauche magique. Il plantera au total 4 buts en 20 rencontres, un ratio pas non plus ahurissant. En difficulté financière, le club de la Croisette le prête avant de le vendre définitivement à l'AS Monaco.


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Photo: ©AS Monaco

 

Sous la houlette de Lucien Muller, il va pour la première fois se frotter à une concurrence de choix: Daniel Bravo, Bruno BellonePhilippe Tibeuf et Philippe Anziani. L’ex-sochalien et l’enfant chéri de la baie des Anges sont intouchables et Youssouf débute souvent sur le banc. Il faut dire qu’à son âge il manque encore de maturité. Certes sa spontanéité et son côté feu follet en font un élément très intéressant, mais le diamant doit être poli. Tout de même, il inscrit 6 pions pour sa première année. Il ne fera jamais tellement mieux. Youssouf Fofana, c’est un peu le drame de ces joueurs africains, extrêmement doué mais un peu trop nonchalant pour vraiment crever le plafond. L'ivoirien se contentera d’un rôle de joker de luxe, tournant à une grosse vingtaine de matchs par an et 6-7 buts. Stefan Kovacs succède à Muller puis Arsène Wenger débarque en 1987. L’entraîneur alsacien qui déjà aime le petit jeune, préfère s’appuyer sur de l’expérimenté avec le duo anglais Glenn Hoddle-Mark Hateley. Youssouf est sur le banc en compagnie d’Omar Da Fonseca. Avec ses 6 buts, il glane son premier titre de champion de France en 1988. L’année suivante, il dispute une finale de Coupe de France, perdue contre l’OM mais fera parler de lui lors d’un huitième de finale de C1 contre le FC Bruges où il marque un triplé. Youssouf est enfin devenu titulaire et forme un solide duo avec un certain Georges Weah. Mais Monaco n’arrive toujours pas à déloger l’OM.

 

Et puis tout va se dérégler pour l’ivoirien. À l’automne 90, un jeune espoir français débarque: Youri Djorkaeff. Déjà qu’avec le buteur Ramon Diaz, il avait du mal, là c’en est trop. Heureusement, l’argentin quitte le club et l'ivoirien retrouve sa place. Il va faire une super saison 1991-92, à l’image de toute l’équipe de la Principauté, qui ratera l’occasion d’un triplé historique. En championnat, Monaco reçoit l’OM à quelques journées de la fin pour une rencontre décisive. Malheureusement, les Rouge et Blanc prennent une raclée 3 buts à 0. En Coupe de France, le club du Rocher est "privé" de finale à la suite du Drame de Furiani, et comme un malheur n'arrive jamais seul, trois jours plus tard, toujours sous le choc, les monégasques s'inclinent face au Werder de Brême en finale de C2 (défaite 2 buts à 0)… La poisse. Cette année là, Youssouf est alors au sommet de sa carrière puisqu’avec les Éléphants, il remporte la CAN contre le Ghana au terme d’une interminable séance de tir aux buts (11-10).

 

À son retour à Monaco, Jürgen Klinsmann remplace Mister Georges parti au PSG et Youssouf, souvent diminué par les blessures joue beaucoup moins. Sans état d’âmes, Wenger n’hésite pas à se séparer de son diamant noir à l’issue de la saison qui rejoint les Girondins de Bordeaux pour retrouver du temps de jeu. Seulement voilà, Youssouf Fofana est en bout de course et va souvent jouer le rôle de joker, derrière Christophe Dugarry et Stéphane Paille. Malgré Zinédine Zidane qui fait ses premiers pas en Bleu, les bordelais terminent quatrième. Sentant que la fin est proche, Youssouf part alors en Turquie. Opéré du genou, il ne connaîtra plus une réussite à la hauteur de ses qualités et joue très peu, voire pas du tout. Il part en Arabie Saoudite où il raccroche les crampons en 1996 à l'âge de 30 ans. Ce gaucher nominal, joueur de génie, capable d'humilier une défense entière, mais aussi de croquer un but tout fait, était de ceux qui ont procurés des émotions. Au point d’être considéré comme l’un des meilleurs footballeurs ivoiriens de l'histoire et une légende vivante de l’ASEC Mimosas.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations en 1992 (Côte d'Ivoire)

3ème de la Coupe d’Afrique des Nations en 1986 (Côte d'Ivoire)

Finaliste de la Coupe des Coupes en 1992 (AS Monaco)

Champion de France en 1988 (AS Monaco)

Vice-champion de France en 1991 et 1992 (AS Monaco)

Vainqueur de la Coupe de France en 1991 (AS Monaco)

Finaliste de la Coupe de France en 1989 (AS Monaco)

Vainqueur de la Coupe de Côte d’Ivoire en 1983 (ASEC Mimosas)

Vainqueur de la Coupe Félix Houphouët-Boigny en 1983 (ASEC Mimosas)

Vainqueur du Challenge des champions en 1985 (AS Monaco)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Ballon d’Argent Africain en 1987

Ballon de Bronze Africain en 1988


30/01/2018
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Al Ahly

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Al Ahly

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_7437472_2017110624092.png Al Ahly Sporting Club (النادي الأهلي), fondé le 24 avril 1907

Surnoms: The Red Devils, Nady El Qarn

Couleurs: rouge et blanc

Clubs rivauxZamalek SC

Stade: Cairo International (75 000 places)

 

La création du club

 

Le club est fondé le 24 avril 1907 par un étudiant anticolonialiste. Son histoire va de pair avec celle de l’émancipation du peuple égyptien face à l'empire colonial britannique, au début du 20ème siècle. Un mouvement initié par le leader indépendantiste Mostapha Kamel. La création du premier club destiné aux égyptiens est lancée par Omar Lotfi Bey, ami de Mostapha Kamel, alors qu’il préside le club des étudiants des écoles supérieures. Ils choisissent le rouge comme couleur, pour rappeler le drapeau du pays avant l’arrivée des Anglais. Une institution symbole de la classe ouvrière cairote depuis plus d’un siècle.

 

Les années 50, La légende est en marche

 

- Le club est arrivé comme une météorite dans l'univers du football égyptien. L'équipe s'adjuge les neuf premières éditions du championnat d'Egypte, créé en 1948. Pendant cette période, la popularité du club monte de jour en jour. En 1960, son éternel rival du Caire, le Zamalek, met fin à cette suprématie.

 

Al Ahly 1949.png

 

1982, Première victoire en Coupe d'Afrique des clubs champions

 

- La formation égyptienne a une notoriété qui n’a pas d’égale dans le monde arabe, mais elle est encore peu connue en Afrique. Pour la finale aller, près de 60 000 spectateurs ont pris d’assaut le stade du Caire. L'équipe contient dans ses rangs de grands joueurs comme Mahmoud El-Khatib, Taher Abouzeid ou Magdi Abdelghani. Tout se joue en première mi-temps. El Khatib trouve deux fois le chemin des filets à la 15ème et 35ème minute. Entre temps, Alaa Mayhoub plante un but. Les trois réalisations de la première période suffisent au bonheur du club cairote qui peut ainsi gérer la suite du match. Plus aucun but ne sera inscrit. Le match retour n'est qu'une formalité. Al Ahly est sacré pour la première fois champion d’Afrique et devient le second club égyptien lauréat de l’épreuve, treize ans après la victoire d’Ismaily. Le sacre inaugural sur le Continent Mère sera bientôt suivi de cinq autres triomphes sur la scène continentale, en moins d'une décennie.

 

Ah Ahly 1982.jpg

 

Les années 2000, La période dorée sous les ordres de Manuel José

 

-  Le technicien portugais a réussi à faire de son équipe la formation la plus performante du continent africain. Sous sa houlette, les Cairotes ont remporté plus de 18 trophées, ce qui fait de lui le coach le plus titré de l'histoire du club. En 2005, Al Ahly réussit l'exploit de remporter le championnat d'Egypte sans jamais connaître la moindre défaite, s'imposant 24 fois en 26 journées, pour un total de 74 points sur 78 possibles. Manuel José a bien été servi par plusieurs joueurs exceptionnels comme l'ancien gardien Essam El Hadary, le défenseur Wael Gomaa, Mohamed Barakat ou encore le duo angolais composé de Gilberto et de Flavio. Cela dit, pour expliquer le palmarès époustouflant d'Al Ahly ces dernières années, les connaisseurs avancent souvent que l'entraîneur portugais a su conserver son maître à jouer Mohamed Aboutrika, face à des offres pourtant mirobolantes venues d'Europe et du Moyen-Orient.

 

Al Ahly 2006.jpg

  

RECORDS

 

Plus large victoire: le 13 août 2015 contre El Gouna (13-0)

Plus large défaite: le 2 juin 1944 contre Zamalek (0-6)

Record d'achat: Hussein El Shahat (EGY) 4,35 millions d'euros de Al-Ain (2018)

Record de vente: Malick Evouna (TOG) 7,25 millions d'euros à Tianjin (2016)

  

AL-AHLY ALL-STAR


GARDIENS

 

Ekramy El Shahat (EGY)

Essam El-Hadary (EGY)

Thabet El-Batal (EGY)

Ahmed Shobair (EGY)

Adel Hekal (EGY)

 

DÉFENSEURS

 

Ahmed Fathy (EGY)

Mimi Al Sherbini (EGY)

Hassan Hamdy (EGY)

Mohamed Youssef (EGY)

Wael Gomaa (EGY)

Ibrahim Hassan (EGY)
Hany Mustafa (EGY) 
Ahmed El-Sayed (EGY)
Tarek Selim (EGY)
Rabie Yassin (EGY)
Amr El-Hadidy (EGY)
Shady Mohamed (EGY)
Mustafa Younis (EGY)
 
MILIEUX
 
Alaa Mayhoub (EGY)
Magdi Abdelghani (EGY)
Sayed Abdel Hafeez (EGY)
Fathi Mabrouk (EGY)
Hossam Ashour (EGY)
Walid Salah-El-Din (EGY)
Rifaat El-Fanagily (EGY)
Hady Khashaba (EGY)
Hossam El-Badry (EGY)
Saleh Selim (EGY)
Mohamed Barakat (EGY)
Walid Soliman (EGY)
Osama Oraby (GEY)
 
ATTAQUANTS
 
Mustafa Abdou (EGY)
Abdel Aziz Abdel Shafy "Zizo" (EGY)
Labib Mahmoud (EGY)
Flávio Amado (AGO)
Mahmoud El-Gohary (EGY)
Taha Ismail (EGY)
Emad Moteab (EGY)
Mahmoud Mokhtar El Tetsh (EGY)
Wagih El-Kashef (EGY)
Ahmed Belal (EGY)
Mohammed El-Attiyah "Toto" (EGY)
Ahmed Mekawy (EGY)
Osama Hosny (EGY)
 
ENTRAÎNEURS

Manuel José (POR)
Mahmoud Al-Gohary (EGY)
 
Équipe Type
 
Al Ahly.png
 
Ils ont joué à Al-Ahly
 
Ali Lotfi (EGY)
Thabane Sutu (LSO)
Mahmoud Abou-El-Saoud (EGY)
Hamada Sedki (EGY)
Ali Maâloul (TUN)
Samir "Kamouna" Ibrahim (EGY)
Mohamed Emara (EGY)
Saad Samir (EGY)
Ahmed Nakhla (EGY)
Gilberto (AGO)
Mahmoud Aboul-Dahab (EGY)
Mohamed Nagib (EGY)
Reda Shehata (EGY)
Ahmed Hassan (EGY)
Saleh Gomaa (EGY)
Magdy Tolba (EGY)
Anis Boujelbène (TUN)
Amr El-Sulaya (EGY)
Abdallah El-Said (EGY)
Reda Abdel-Aal (EGY)
Sunday Ibeji (EGY)
Hussein El-Shahat (EGY)
Yasser Rayan (EGY)
Moataz Eno (EGY)
Abdel Moneim Hussein (SDN)
Ali Maher (EGY)
Mohamed Fadl Zahran (EGY)
Félix Aboagye (GHA)
El-Sayed "El-Dhizui" (EGY)
Gedo (EGY)
Walid Azaro (MAR)
Moamen Zakaria (EGY)
Junior Ajayi (NIG)
Khaled "Bebo" El-Amin (EGY)
Salah Mohsen (EGY)
Goerge Arthur (GHA)
Alaa Ibrahim (EGY)
Ayman Shawky (EGY)
 
Ils ont débuté à Al-Ahly
 
Abdel-Galil Hemida (EGY)
Sherif Ekrami (EGY)
Mohamed El-Shenawy (EGY)
Ayman Ashraf (EGY)
Maher Hammam (EGY)
Alaa Abdel-Sadek (EGY)
Rami Hisham Rabia (EGY)
Hossam Ghaly (EGY)
Wael Riyad (EGY)
Hesham Hanafy (EGY)
Badr Ragab (EGY)
Gamal Abdel-Hamid (EGY)
Ramadhan Sobhy (EGY)
Ahmed "Koushary" Abdel-Monem (EGY)
 
Le plus capé de l'histoire de Ah-Ahly
 
1) Hossam Ashour (EGY) 512 matchs (2003-2020)
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2) Hady Khashaba (EGY) 444 matchs (1991-2006)
3) Essam El Hadary (EGY) 421 matchs (1996-2008)
4) Osama Arabi (EGY) 400 matchs (1982-1999)
5) Wael Gomaa (EGY) 399 matchs (2001-2014)
 
Le meilleur buteur de l'histoire de Al-Ahly
 
1) Mahmoud El-Khatib (EGY) 157 buts (1972-1988)
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2) Hossam Hassan (EGY) 142 buts (1984-1990/1992-2000)
3) Mohamed Aboutrika (EGY) 126 buts (2004-2014)
4) Emad Moteab (EGY) 124 buts (2003-2018)
5) Mahmoud Mokhtar El Tetsh (EGY) 105 buts (1922-1940)
 
SOURCES/RESSOURCES
 
- Photo: ©Al Ahly

30/01/2018
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