Football-the-story

Football-the-story

Bernard Lacombe

Bernard Lacombe.png
Photo: ©Bob Thomas

 

Bernard Lacombe

 

Né le 15 août 1952 à Lyon (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, attaquant, 1m71

Surnom: Nanard

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 38 sélections, 12 buts

(Matchs amicaux: 16 sélections, 6 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 9 sélections, 4 buts)

(Coupe du Monde: 5 sélections, 1 but)

(Qualif Euro: 4 sélections, 1 but)

(Euro: 4 sélections)

 

1ère sélection : le 8 septembre 1973 contre la Grèce (3-1)

Dernière sélection : le 27 juin 1984 contre l'Espagne (2-0)

 

1969/78 Olympique Lyonnais (FRA) 257 matchs, 148 buts

(Championnat de France: 222 matchs, 123 buts)

(Coupe de France: 27 matchs, 20 buts)

(Coupe des Coupes: 4 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 4 buts)

1978/79 Saint-Etienne (FRA) 37 matchs, 18 buts

(Championnat de France: 32 matchs, 14 buts)

(Coupe de France: 5 matchs, 4 buts)

1979/87 Bordeaux (FRA) 296 matchs, 137 buts

(Championnat de France: 243 matchs, 118 buts)

(Coupe de France: 31 matchs, 15 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 9 matchs, 3 buts)

(Coupe des Coupes: 2 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 11 matchs, 1 but)

 

Enfant, Bernard Lacombe avait un rêve: devenir l'avant-centre de l'OL et marcher sur les pas de son idole, Fleury Di Nallo.

 

Licencié au club de son village de Fontaines-sur-Saône, à quelques kilomètres de Lyon, le gamin suivait son père à tous les matchs de l'OL, au stade de Gerland, et n'avait d'yeux que pour ce "Petit Prince" qui régalait les foules. Lacombe était déjà doué, lui aussi. Suffisamment pour inciter son entraîneur de l'époque, l'ex-pro Alain Genet, à le confier à la grande maison olympienne. À l'OL, le petit "Nanard" grandit vite. Il décroche parallèlement un CAP de serrurier. Sans doute le diplôme idoine pour forcer le coffre-fort des défenses les plus hermétiques. Le grand jour arrive le 7 décembre 1969. À 17 ans et 4 mois, Lacombe remplace Di Nallo, malade, et dispute son premier match de D1, face au Red Star (2 buts à 0). Il joue ailier gauche, pas vraiment à son poste, mais marque une fois. La France découvre alors celui qui deviendra, avec 255 buts, l'avant-centre français le plus prolifique du championnat: un joueur adroit, vif, malin, altruiste, obsédé par le bruit du filet qui tremble, toujours à l'affût d'un ballon relâché par le gardien ou d'une passe trop molle d'un défenseur et nullement effrayé à l'idée de placer sa tête là où ses adversaires directs les plus bourrins s'apprêtent à mettre le pied. À l'OL, remarquablement épaulé par Di Nallo et Chiesa, il inscrit 123 buts en 222 matchs de championnat. Il devient international et gagne aussi la Coupe de France en 1973 contre Nantes en inscrivant, au passage, le but du 2 buts à 1. Celui de la gagne. Sur l'action, il s'amène le ballon de la main et part gagner son duel face au gardien Bertrand-Demanes. Tout Lacombe pourrait se résumer dans ce but: roublardise, opportunisme, spontanéité et efficacité. La belle histoire s'arrête pourtant un jour d'été 1978 à cause d'une sombre histoire de sous. En mal de liquidités, Lyon doit vendre ses meilleurs joueurs pour renflouer les caisses. La mort dans l'âme, Lacombe file alors à Saint-Etienne pour un transfert estimé à 380 000 euros. Et vit mal cette séparation forcée. Le jour de son départ, il déverse un torrent de larmes au moment de vider son casier. Inconsolable. Il ne sait pas qu'il reviendra chez les Gones une fois sa carrière de joueur terminée pour y occuper successivement les fonctions de directeur sportif, d'entraîneur et de conseiller du Président.

 

PALMARÈS

 

4ème de la Coupe du Monde en 1982 (France)

Vainqueur de l'Euro 1984 (France)

Champion de France en 1984, 1985 et 1987 (Bordeaux)

Vice-champion de France en 1983 (Bordeaux)

Vainqueur de la Coupe de France en 1973 (Olympique Lyonnais), 1986 et 1987 (Bordeaux)

Finaliste de la Coupe de France en 1976 (Olympique Lyonnais)

Vainqueur de la Coupe des Alpes en 1980 (Bordeaux)

Vainqueur du Challenge des champions en 1973 (Olympique Lyonnais) et 1986 (Bordeaux)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Révélation française de l’année en 1977


23/03/2016
0 Poster un commentaire

Camille Ninel

Camille Ninel.jpg
Photo: ©Progrès/Archives

 

Camille Ninel

 

Né le 23 mars 1928 à Fort-de-France (MTQ)

Décédé le 20 mai 2022 à Écully (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, milieu de terrain, 1m75

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png B: 4 sélections

 

1950/61 Olympique Lyonnais (FRA) 283 matchs, 7 buts

(Championnat de France: 188 matchs, 3 buts)

(Championnat de France de D2: 59 matchs, 3 buts)

(Coupe de France: 33 matchs, 1 but)

(Coupe d'Europe des villes de foires: 3 matchs)

 

Camille Ninel a embrassé l'histoire de l'OL durant toute une décennie, les premiers pas difficile d'un club qui n'en était qu'aux balbutiements.
 
Mais les échecs, la D2 et les difficultés diverses n'empêcheront pas ce joueur de devenir une figure emblématique des Rhodaniens. Avec son sens du devoir, Ninel était un bon joueur qui brillait par sa malice et sa simplicité. Sélectionné en équipe de France B, il a fait le bonheur de l'Olympique Lyonnais pendant plus de onze années (de 1950 à 1961). Rien que pour ça, il appartient déjà à l'histoire du club. Si il est du premier match de première division de l'histoire de l'OL le 26 août 1951 à Nîmes (0-0), son statut de légende parmi les légendes, il le doit en grande partie à ce but du 2 octobre 1955 au stade... Geoffroy-Guichard. Il est en effet l'unique buteur de ce derby disputé devant 30 000 personnes. De retour de blessure, notre Camille adresse une frappe de 25 mètres qui transperce toute la défense stéphanoise. But mythique pour une date historique puisqu'il s'agit également de la première victoire lyonnaise dans le chaudron vert de Saint-Etienne. L’idole des Iris, où l’OL préférait jouer à ses débuts, dans un stade plus petit certes, mais aux tribunes bien plus proches du terrain. Au total, Camille Ninel a disputé 283 parties sous les couleurs lyonnaises pour sept buts inscrits. Une vilaine blessure l'empêchera de participer à la Coupe du monde 1958. Après sa carrière, il s'occupera longtemps des jeunes de l'AS Écully, ville où il est résidé et qui lui avait rendu hommage en baptisant son stade du nom de l'ancien milieu martiniquais. Décédé le 20 mai 2022 à l'âge de 94 ans, il était le dernier joueur encore vivant à avoir joué le tout premier derby de l’histoire.
 

PALMARÈS

 

Champion de France de D2 en 1954 (Olympique Lyonnais)


23/03/2016
1 Poster un commentaire

Lucien Degeorges

Lucien Degeorges.jpg
Photo: ©DR

 

Lucien Degeorges

 

Né le 25 février 1942 à Annecy (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, défenseur/Milieu défensif, 1m69

Surnom: Lulu

 

1960/69 Olympique Lyonnais (FRA) 294 matchs, 8 buts

(Championnat de France: 242 matchs, 7 buts)

(Coupe de France: 40 matchs, 1 but)

(Coupe des Coupes: 10 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)

 

Pilier de l'Olympique Lyonnais des années 60, Lucien Degeorges est le seul Haut-Savoyard à avoir remporté deux fois la Coupe de France.

 

Annécien pur jus, le demi défensif infatigable qu'il était a frappé ses premiers ballons vers l’âge de 13 ans, au stade des Coteaux, sous les ordres de Lucien Leduc. Le petit gabarit d'1m69 va alors vite se faire remarquer. Devenu capitaine de l’équipe cadets de la Ligue du Lyonnais, il filera finalement à l’OL où il passera neuf belles saisons. Là-bas, il va contribuer à étoffer le palmarès du club rhodanien avec deux succès en Coupe de France (1964 et 1967) alors que, jusqu’ici, l’OL n’avait remporté que deux titres de champion de France de D2 (1951 et 1954). 1964 restera longtemps comme l’année bénite du football lyonnais. Degeorges, qui poursuit en parallèle des études d’expert-comptable, et les siens s’imposent 2 buts à 0 contre Bordeaux en finale de la coupe nationale. Cette même année, les lyonnais sont allés jusqu’en demi-finale de la Coupe des Coupes, en éliminant au passage le Hambourg de Uwe Seeler. Mais c’est son deuxième succès dans l’épreuve, en 1967 face à Sochaux (3 buts à 1), qui regorge d’anecdotes sublimes. Cette année-là, la Coupe de France fête son cinquantenaire et le président Charles de Gaulle a fait le déplacement au Parc des Princes pour ce qui restera la première finale diffusée en couleur. Pendant le match, un ballon dégagé en tribunes lui arrivera d’ailleurs directement dessus pour une image qui restera dans la légende. La veille de la finale, des représentants d’Adidas, fournisseur de l’OL, passent dans le vestiaire rhodanien. La raison? Un coup de peinture blanche sur les célèbres “trois bandes” de la marque afin que les souliers ressortent bien à l’écran. Le marketing 2.0!

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde militaire en 1964 (France)

Vainqueur de la Coupe de France en 1964 et 1967 (Olympique Lyonnais)

Finaliste de la Coupe de France en 1963 (Olympique Lyonnais)

Finaliste du Challenge des Champions en 1967 (Olympique Lyonnais)

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- Le Dauphiné


21/03/2016
2 Poster un commentaire

Raymond Domenech

Raymond Domenech.jpg

Photo: ©DR

 

Raymond Domenech

 

Né le 24 janvier 1952 à Lyon (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, défenseur droit, 1m76

Surnom: Le boucher

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 8 sélections

(Matchs amicaux: 4 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)

(Coupe du Monde: 3 sélections)

 

1ère sélection : le 19 mai 1973 contre l'Eire (1-1)

Dernière sélection : le 2 mai 1979 contre les Etats-Unis (6-0)

 

1970/77 Olympique Lyonnais (FRA) 292 matchs, 11 buts

(Championnat de France: 246 matchs, 7 buts)

(Coupe de France: 37 matchs, 1 but)

(Coupe des Coupes: 3 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 6 matchs, 3 buts)

1977/81 RC Strasbourg (FRA) 157 matchs, 5 buts

(Championnat de France: 127 matchs, 4 buts)

(Coupe de France: 19 matchs, 1 but)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 6 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 5 matchs)

1981/82 Paris SG (FRA) 22 matchs, 1 but

(Championnat de France: 19 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 3 matchs)

1982/84 Bordeaux (FRA) 51 matchs, 3 buts

(Championnat de France: 40 matchs, 3 buts)

(Coupe de France: 4 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 7 matchs)

1984/86 Mulhouse (FRA) 13 matchs

 

Lyonnais devant l’éternel, Raymond Domenech voue une haine farouche à ses ennemis stéphanois, lui qui déclarait à l’époque "Je rêve de repeindre ma pelouse en rouge et bleu pour ne plus voir du vert en me levant le matin. " Énorme moustache, regard féroce et tacles au niveau du genou, Raymond a été un arrière-droit rugueux et dur sur l'homme.

 

Avec un père fondeur, militant anti-franquiste catalan entré illégalement en France après la Seconde Guerre mondiale, et une mère ouvrière, d'origine pied-noir, le jeune Raymond a grandi à Lyon, dans une cité HLM, entouré de ses trois frères et de sa demi-sœur. C’est donc dans cet environnement que le lyonnais fait ses premiers pas dans le monde du football. En bas des tours du quartier des États-Unis. Repéré très tôt grâce à son mental et à son physique, il devient joueur professionnel au sein de l’Olympique Lyonnais à l'âge de 18 ans. Capable de repousser sans cesse ses limites, il comble son manque de technique par une hargne et une envie débordante. Il faut dire que pour son premier match en Division 1 contre Nice, il aurait sois disant cassé la jambe du pauvre Helmut Metzler. En fait, c'est Jean Baeza qui est l'auteur du massacre. Mais Raymond a préféré prendre à sa place pour entrer dans la lumière. Ainsi, il hérite d’un surnom qui le suivra toute sa carrière: "Le Boucher". Malgré cela il deviendra rapidement capitaine des Gones.


Raymond Domenech.jpg

Photo: ©Media365

 

Il évolue ensuite au RC Strasbourg, club avec lequel il décroche un titre de champion de France, en 1979, au Paris SG, sans succès, aux Girondins de Bordeaux, où il remporte un second titre de champion en 1984, et enfin au FC Mulhouse. Plus reconnu par ses fautes et son côté volontairement provocateur, que par son talent, le latéral connaîtra tout de même huit sélections en équipe de France et seize ans au plus haut niveau couronnés de 536 matchs et de 20 buts. Pas mal pour un défenseur. Un caractère en fer forgé, un charisme, un meneur d’homme.

 

Tout chez lui le poussait à devenir entraîneur. Il le sera à Mulhouse, à Lyon et en équipe de France. Chez les espoirs et les moins de 20 ans tout d’abord avant le Graal de sa carrière: l’équipe de France A. Son heure de gloire intervient en 2006, lorsqu’il mène les Bleus de Zinedine Zidane en finale de la Coupe du Monde après avoir vaincu les favoris espagnols ou brésiliens. Pour les français, cette épopée rappelle celle de 1998. Pourtant, l’été 2006 va marquer un tournant dans la carrière de Raymond Domenech en même temps qu’un virage important dans l’histoire de l’équipe de France. Les cadres (re)partent en retraite, une nouvelle génération va prendre le dessus, les résultats sont de plus en plus décevants. Malgré l'élimination au premier tour de l'Euro 2008, Raymond Domenech résistera. Malheureusement, il mènera cette équipe de France à la débauche en Afrique du Sud lors de la Coupe du Monde 2010. À cause de la grève de Knysna imposé par les joueurs, Raymond Domenech quittera ses fonctions de sélectionneur après le fiasco sud-africain en juillet 2010. Seul au monde. Mais la page Domenech ne se tourne pas si facilement. Il continuera de truster les journaux, les panneaux publicitaires et les plateaux TV. En cause, les insultes de Nicolas Anelka, ses indemnités de licenciement qui s’élèveront à 975 000 euros ainsi que plusieurs "coups de pubs" comme son pointage à Pôle Emploi et ses entraînements des U13 de l’Athlétic de Boulogne-Billancourt. Si d’un côté son personnage est en tout point détestable, force est de constater qu’il fascine encore et toujours. Désormais consultant et chroniqueur, il n’hésite pas à participer à des émissions de télévision. Il a repris du service en 2021 en reprenant les rênes du FC Nantes. Aimé ou détesté, l’ancien sélectionneur semble aujourd'hui se complaire dans cette bivalence.

 

PALMARÈS

 

Champion de France en 1979 (RC Strasbourg) et 1984 (Bordeaux)

Vice-champion de France en 1983 (Bordeaux)

Vainqueur de la Coupe de France en 1973 (Olympique Lyonnais) et 1982 (non-joué) (Paris SG)

Finaliste de la Coupe de France en 1971 et 1976 (Olympique Lyonnais)

 

DIVERS

 

- Côté vie privée, Raymond Domenech est en couple avec la journaliste et animatrice Estelle Denis, avec qui il a eu deux enfants et qu’il n’a pas hésité à demander en mariage au soir de l’élimination de la France à l’Euro 2008, en direct à la télévision. Une demande très maladroite restée sans suite…


21/03/2016
2 Poster un commentaire

Rémi Garde

Rémi Garde.jpg
Photo: ©DR

 

Rémi Garde

 

Né le 3 avril 1966 à L'Arbresle (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, milieu défensif, 1m75

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 6 sélections

(Matchs amicaux: 5 sélections)

(Qualif Euro: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 21 janvier 1990 contre le Koweït (1-0)

Dernière sélection : le 27 mai 1992 contre la Suisse (1-2)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png B: 4 sélections

 

1987/93 Olympique Lyonnais (FRA) 158 matchs, 23 buts 

(Championnat de France: 112 matchs, 16 buts)

(Championnat de France de D2: 34 matchs, 5 buts)

(Finale D2: 2 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 8 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 2 matchs, 1 but)

1993/96 RC Strasbourg (FRA) 77 matchs, 3 buts

(Championnat de France: 68 matchs, 3 buts)

(Coupe de France: 5 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 4 matchs)

1996/99 Arsenal (ANG) 42 matchs

(Championnat d'Angleterre: 31 matchs)

(Coupe d'Angleterre: 4 matchs)

(Coupe de la ligue anglaise: 2 matchs)

(Ligue des Champions: 5 matchs)

 

Pur Lyonnais, Rémi Garde se passionne dès son plus jeune âge pour le football.

 

Il effectue l’ensemble de sa formation au sein de l’Olympique Lyonnais. Il intègre le club pro à sa majorité, où il se voit jouer en équipe réserve pendant quatre années. Lancé dans le grand bain par Robert Herbin, il faut attendre l’arrivée d’un certain Raymond Domenech pour avoir de nouveau du temps de jeu avec l’équipe fanion. Il explose au milieu de terrain et offre un volume de jeu important. Joueur de devoir au fort caractère, il obtient dès sa première saison le capitanat. C’est un succès puisque le club obtient le titre de champion de deuxième division ce qui permet à Rémi de goûter à la première division dès la saison suivante. Le club rhodanien pour son grand retour après un long purgatoire finit à une très honorable 8ème place, qui entrevoit des jours radieux pour la suite. Rémi Garde confirme sa montée en puissance. Son abattage au milieu de terrain et son apport offensif lui ouvre même les portes de l’équipe de France mais sa carrière sera freinée par des pépins physiques récurrents. Il est néanmoins sélectionné parmi les 22 pour l'Euro 92 en Suède. Il quitte le club rhodanien en 1993 pour le RC Strasbourg, remonté un an plus tôt. Il n’obtient pas de titre durant cette expérience mais côtoie des joueurs comme Frank Leboeuf ou Alexandr Mostovoi. Il passe trois saisons au club et fait notamment partie de l'équipe qui s'incline face au PSG en finale de la coupe de France 1995. En fin de contrat un an plus tard, il franchit la Manche et signe à Arsenal. Dès son arrivée, il est nommé capitaine, ce qui fait de lui le premier joueur non-britannique des Gunners à avoir le brassard au bras. Il remporte un doublé championnat/FA Cup en 1998 et prend sa retraite la saison suivante, à 33 ans. Devenu entraîneur adjoint en 2003 aux côtés de Paul Le Guen, puis de Gérard Houllier à l’Olympique Lyonnais, il succède ensuite à George Prost à la tête du centre de formation en 2010. Ainsi, c'est la solution interne qui est préférée en la personne de Remi Garde comme remplaçant de Claude Puel, qui quitte Lyon à l'été 2011. En se basant sur le centre de formation, des joueurs éclot comme Maxime Gonalons ou Alexandre Lacazette. Malgré des résultats positifs, il refuse de prolonger et quitte le club en 2014. Il est également consultant dans les médias, et notamment à Canal + où ses analyses sont souvent pertinentes. Il met aussi cette expertise au profit des entreprises ou organisations qui font appel à lui pour s’exprimer sur l’esprit d’équipe et la force du collectif dans la victoire.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe Intertoto en 1995 (RC Strasbourg)

Champion d’Angleterre en 1998 (Arsenal)

Vice-champion d’Angleterre en 1999 (Arsenal)

Vainqueur de la Coupe d’Angleterre en 1998 (finale non-jouée) (Arsenal)

Finaliste de la Coupe de France en 1995 (RC Strasbourg)

Vainqueur de la Charity Shield en 1998 (finale non-jouée) (Arsenal)

Champion de France de D2 en 1989 (Olympique Lyonnais)


21/03/2016
0 Poster un commentaire