Football-the-story

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Bruno Conti

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photo: ©DR

 

Bruno Conti

 

Né le 13 mars 1955 à Nettuno (ITA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png Italien, Ailier droit, 1m69

Surnom: "Marazico"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png 47 sélections, 5 buts

(Matchs amicaux: 23 sélections, 2 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 7 sélections, 2 buts)

(Coupe du Monde: 11 sélections, 1 but)

(Qualif Euro: 6 sélections)

 

1ère sélection : le 11 octobre 1980 contre le Luxembourg (2-0)

Dernière sélection : le 17 juin 1986 contre la France (0-2)

 

1973/75 AS Roma (ITA) 7 matchs

(Championnat d'Italie: 4 matchs)

(Coupe d'Italie: 3 matchs)

1975/76 Genoa (ITA) (Prêt) 42 matchs, 3 buts

(Chamionnat d'Italie de D2: 36 matchs, 3 buts)

(Coupe d'Italie: 6 matchs)

1976/78 AS Roma (ITA) 50 matchs, 4 buts

(Championnat d'Italie: 46 matchs, 4 buts)

(Coupe d'Italie: 4 matchs)

1978/79 Genoa (ITA) (Prêt) 36 matchs, 2 buts

(Championnat d'Italie de D2: 32 matchs, 1 but)

(Coupe d'Italie: 4 matchs, 1 but)

1979/91 AS Roma (ITA) 401 matchs, 47 buts

(Championnat d'Italie: 304 matchs, 37 buts)

(Coupe d'Italie: 64 matchs, 7 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 9 matchs, 1 but)

(Coupe des Coupes: 11 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 13 matchs, 2 buts)

 

Bruno Conti était selon Pelé en 1982 "le plus brésilien de tous les italiens", l'esthétisme brésilien avec la dose suffisante de pragmatisme à l'italienne.

 

Cet ailier droit de poche (1,69 m pour 65 kilos) avait un dribble déroutant qui lui avait valu le surnom de "Marazico" (un mélange de Maradona et Zico) lors de la Coupe du Monde en 1982 organisé en Espagne. Dribbler certes, mais efficacement. Un style de jeu qui l'a fait entrer dans le cœur de tous les transalpins. Né à Nettuno pas très loin de Rome le 13 mars 1955, il intègre son club de coeur lors de la saison 1973-74 à l'âge de 18 ans pour ne plus le quitter ensuite, jusqu'à la fin de sa carrière en 1990. Une folle histoire d'amour et de passion que rien ne brise avec en toile de fond le stade Olympique de Rome et un parfum enivrant de Dolce Vita. Mais en fait non. À deux exceptions près, il rejoint le Genoa, qui évolue alors en Série B, à la demande de ses dirigeants. Deux saisons sous forme de prêt (1975-76 et 1978-79) afin de gagner du temps de jeu avant d'entamer les années 80 et d'exploser au poste d'ailier droit au sein de l'effectif romain dès son retour de Gênes.


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Photo: ©DR

 

Durant cette décennie, Bruno Conti est un titulaire indéboulonnable et devient au fil des années le chouchou de la Curva Sud. Sa fidélité au club et son talent lui valent également les honneurs de la sélection qu'il côtoie dès 1980. Il devient champion du Monde avec la Squadra Azzura deux ans plus tard en Espagne et quitte cette dernière après la coupe du Monde 1986 au Mexique et l'élimination des italiens par la France de Platini, avec 47 sélections au compteur (5 buts). Lors du Mondial espagnol, la première phase est extrêmement laborieuse pour la Nazionale, y compris pour le Romanista. Des critiques féroces de la presse italienne, trois matchs nuls et une qualification de justesse grâce à la meilleure attaque. L'un des deux seuls buts italiens de cette première phase est justement inscrit par Conti contre le Pérou. Mais c'est bien la seule fulgurance au milieu de trois matchs ternes. La qualif pour la phase suivante est alors déjà un exploit. Comme tous ses coéquipiers, Conti se réveille lors du second tour. D'abord face à l'Argentine de Maradona, championne du Monde en titre. Le voilà passeur décisif pour la réalisation de Cabrini du 2 buts à 0. Le match suivant, il est l'auteur d'un festival lors de la victoire 3 buts à 2 contre le Brésil ultra favori. Après la rencontre, Zico dira de lui: "Aujourd'hui, on a affronté dix Italiens et un des nôtres." S'ensuivent deux passes décisives, pour Paolo Rossi contre la Pologne en demi-finale et Alessandro Altobelli en finale pour le but du K.O.

 

L’homme de la Roma devient une légende à partir de ce jour. Même si il ne remporte pas la récompense officielle du Ballon d'or Adidas, il est pour beaucoup le meilleur joueur de cette Coupe du monde. Sur le plan national, la dévotion de Bruno Conti pour son club est peu récompensée. Un seul titre de champion à son palmarès (1983) et quelques coupes d'Italie (1980, 1981, 1984 et 1986) à se mettre sous la dent. Pas trop éloquent pour un joueur de ce calibre mais pas très grand non plus. Sa plus grosse déception reste sans nul doute la défaite en finale de la coupe d'Europe des clubs champions face à Liverpool (1984) chez lui dans son stade Olimpico où, ce jour-là, Bruce Grobbelaar bluffe les Romains aux tirs au but par ses pitreries. Au total, Conti a inscrit 37 buts en 304 rencontres de Série A. Mais sa contribution tient avant tout dans le rôle décisif qu'il a joué dans les buts réussis par Roberto Pruzzo avec la Roma. À l'approche de la retraite, l'international italien joue moins et pense plus à sa reconversion qui le mène au début des années 90 au poste d'entraîneur de la Roma. Une récompense naturelle en quelque sorte pour marquer son amour indéfectible au club.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 1982 (Italie)

Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1984 (AS Roma)

Champion d’Italie en 1983 (AS Roma)

Vice-champion d’Italie en 1981, 1984 et 1986 (AS Roma)

Champion d’Italie de D2 en 1976 (Genoa)

Vainqueur de la Coupe d’Italie en 1980, 1981, 1984 et 1986 (AS Roma)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Intronisé au Hall of Fame de l'AS Roma

Intronisé au Hall of Fame du football italien en 2017

À reçu le Collier d'Or du mérite sportif par le comité olympique italien en 2017

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- So Foot / The Vintage Football Club



23/01/2018
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