Dominique Bijotat
Photo: ©Football magazine
Dominique Bijotat
Né le 3 janvier 1961 à Chassignolles (FRA)
Français, Milieu central, 1m80
8 sélections
(Matchs amicaux: 6 sélections)
(Qualif Euro: 2 sélections)
1ère sélection : le 31 août 1982 contre la Pologne (0-4)
Dernière sélection : le 27 avril 1988 contre l'Irlande du Nord (0-0)
olympique: 10 sélections, 1 but
espoirs: 2 sélections
U18: 8 sélections, 1 but
1978/81 AS Monaco B (FRA) 60 matchs, 10 buts
1979/87 AS Monaco (FRA) 223 matchs, 16 buts
(Championnat de France: 185 matchs, 12 buts)
(Coupe de France: 34 matchs, 4 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 2 matchs)
(Coupe des Coupes: 1 match)
(Coupe de l'UEFA: 1 match)
1987/88 Bordeaux (FRA) 43 matchs, 1 but
(Championnat de France: 37 matchs, 1 but)
(Coupe de France: 1 match)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 5 matchs)
1988/91 AS Monaco (FRA) 47 matchs
(Championnat de France: 39 matchs)
(Coupe de France: 1 match)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 1 match)
(Coupe de l'UEFA: 6 matchs)
1991/93 Châteauroux (FRA) 62 matchs, 2 buts
(Championnat de France de D2: 58 matchs, 2 buts)
(Coupe de France: 4 matchs)
Dominique Bijotat est un des premiers joyaux du nouveau centre de formation de Monaco.
Apparaissant pour la première fois en D1 en 1980, c’est au cours de la saison 1981/1982 qu’il s’impose à l’ASM. Issu de cette formidable génération de joueurs comprenant entre autres Manuel Amoros, Claude Puel et Bruno Bellone, il remporte cette année-là le titre de champion de France et fête également une première sélection chez les Bleus. Meneur de jeu polyvalent, il est le prototype du demi moderne, sachant orienter le jeu, marquer et faire marquer, mais aussi défendre, pouvant se mouvoir en position de six. Son important volume de jeu fait de lui le patron de cette équipe monégasque au cours des années 80. Durant six saisons, fort de son brillant comportement en Principauté, il ne cessera de s’affirmer comme une valeur sûre du football français. Pourtant, sa carrière en équipe de France n'est malheureusement pas conséquente à cause de la concurrence féroce au milieu de terrain où le carré magique sévit. Non retenu pour l’Euro 84, il remporte néanmoins le même été la médaille d'or olympique à Los Angeles. En 1987-88, soucieux de donner un nouvel élan à sa carrière, il s’engage avec le rival bordelais (qui lui vaudra d'ailleurs six de ses huit sélections en A), mais c’est Monaco qui brille et remporte le Championnat de France. Se sentant bien mieux en Principauté, il retourne sur le Rocher dès la saison suivante, dans un rôle de remplaçant d’un Glen Hoddle intouchable. Sa seconde vie monégasque sera moins marquante mais affirmera encore sa disponibilité totale et son sens du sacrifice. Il reviendra même d’une grave blessure aux tendons ischio-jambiers qui lui cause son absence lors de la finale de la Coupe de France 1989 contre Marseille (4 buts à 3). Hormis donc sa parenthèse girondine et un final en D2 à Châteauroux, Dominique Bijotat aura passé l'essentiel de sa carrière à Monaco et fait donc partie de ces hommes qui ont l’ASM dans le cœur et dans le sang. Il peut aussi se targuer d’avoir côtoyé de grands noms niveau coaching: Gérard Banide, Lucien Muller, Stefan Kovács et Arsène Wenger. Devenu entraîneur à son tour, il remplace notamment Rolland Courbis à Ajaccio pendant les ennuis judiciaires du Marseillais. Suivront des passages peu fructueux à Sochaux et à Metz.
PALMARÈS
Médaille d'or aux Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984 (France)
4ème du Championnat d’Europe Juniors en 1979 (France)
Champion de France en 1982 (AS Monaco)
Vice-champion de France en 1984, 1991 (AS Monaco) et 1988 (Bordeaux)
Vice-champion de France en 1984, 1991 (AS Monaco) et 1988 (Bordeaux)
Vainqueur de la Coupe de France en 1980 (finale non-jouée) et 1985 (AS Monaco)
Finaliste de la Coupe de France en 1984 (AS Monaco)
Vainqueur de la Coupe des Alpes en 1983 et 1984 (AS Monaco)
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