Football-the-story

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Allemagne/RFA/RDA


Thomas Allofs

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Photo: ©DR

 

Thomas Allofs

 

Né le 17 novembre 1959 à Düsseldorf (ALL)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png Allemand, Attaquant, 1m74

Surnom: Le petit Allofs

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png 2 sélections

(Match amical: 1 sélection)

(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 16 octobre 1985 contre le Portugal (0-1)

Dernière sélection : le 21 septembre 1988 contre l'URSS (1-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png B: 4 sélections, 1 but

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png Amateur: 1 sélection

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png Olympique: 1 sélection

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png espoirs: 17 sélections, 2 buts

 

1978/82 Fortuna Düsseldorf (ALL) 146 matchs, 51 buts
(Championnat d'Allemagne: 113 matchs, 34 buts)
(Coupe d'Allemagne: 21 matchs, 14 buts)
(Coupe des Coupes: 12 matchs, 3 buts)
1982/86 Kaiserslautern (ALL) 144 matchs, 66 buts
(Championnat d'Allemagne: 126 matchs, 61 buts)
(Coupe d'Allemagne: 8 matchs, 3 buts)
(Coupe de l'UEFA: 10 matchs, 2 buts)
1986/89 FC Cologne (ALL)  82 matchs, 37 buts
(Championnat d'Allemagne: 70 matchs, 30 buts)
(Coupe d'Allemagne: 6 matchs, 4 buts)
(Coupe de l'UEFA: 6 matchs, 3 buts)
1989 RC Strasbourg (FRA) 11 matchs, 2 buts
1990/92 Fortuna Düsseldorf (ALL) 73 matchs, 24 buts
(Championnat d'Allemagne: 69 matchs, 23 buts)
(Coupe d'Allemagne: 4 matchs, 1 but)

 

Petit frère de Klaus, Thomas Allofs a été un parfait contre-attaquant au cours des années 80, à l'ombre de son ainé.

 

En effet, Thomas effectue le même chemin que Klaus, à un degré moindre. D'abord au Fortuna Düsseldorf entraîné par un certain Otto Rehhagel, où il remporte deux Coupe d'Allemagne et perd une finale de Coupe des Coupes en 1979 face au FC Barcelone (4 buts à 3). Puis après un passage de quatre saisons à plus de 10 pions au Kaiserslautern, il rejoint son frangin au FC Cologne en 1986. Son point d'orgue arrive lors de la saison 1988-1989 avec 17 réalisations et un titre de meilleur buteur de Bundesliga (à égalité avec Roland Wohlfarth). Un aboutissement de nombreuses années de semi-anonymat pour "le petit Allofs". Il obtiendra tout de même deux capes internationales avec la Mannschaft. Sélectionné et finaliste de la Coupe du Monde 1982 en Espagne, il n’a pourtant joué aucune rencontre. Après un passage éphémère à Strasbourg en D2, il retourne là ou tout a commencé, dans le club de Rhénanie du Nord-Westphalie, où il raccroche les crampons en 1992 à l'âge de 33 ans après avoir disputé 378 rencontres de Bundesliga, pour un total de 148 buts.

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Coupe du Monde en 1982 (RFA)

Finaliste du Championnat d’Europe espoirs en 1982 (RFA)

Finaliste de la Coupe des Coupes en 1979 (Fortuna Düsseldorf)

Vice-champion d'Allemagne en 1989 (FC Cologne)

Vainqueur de la Coupe d'Allemagne en 1979 et 1980 (Fortuna Düsseldorf)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur du championnat d'Allemagne en 1989 (17 buts) (FC Cologne)

Nommé dans l'équipe type du championnat d'Allemagne en 1991


17/11/2021
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Jimmy Hartwig

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Photo: ©DFB

 

Jimmy Hartwig

 

William Georg Hartwig-Almer

Né le 5 octobre 1954 à Offenbach am Main (ALL)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png Allemand, Milieu défensif, 1m85

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png 2 sélections

(Matchs amicaux: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 22 mai 1979 contre l'Eire (3-1)

Dernière sélection : le 26 mai 1979 contre l'Islande (3-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png B: 6 sélections, 2 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png olympique: 8 sélections, 1 but

 

1973/74 Kickers Offenbach (ALL) 4 matchs
1974/78 TSV Munich 1860 (ALL) 131 matchs, 18 buts
(Championnat d'Allemagne: 34 matchs, 6 buts)
(Championnat d'Allemagne de D2: 87 matchs, 10 buts)
(Coupe d'Allemagne: 10 matchs, 2 buts)
1978/84 Hambourg SV (ALL) 240 matchs, 67 buts
(Championnat d'Allemagne: 182 matchs, 47 buts)
(Coupe d'Allemagne: 22 matchs, 13 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 16 matchs, 3 buts)
(Coupe de l'UEFA: 17 matchs, 4 buts)
(Supercoupe de l'UEFA: 2 matchs)
(Coupe Intercontinentale: 1 match)
1984/86 FC Cologne (ALL) 36 matchs, 6 buts
(Championnat d'Allemagne: 24 matchs, 5 buts)
(Coupe d'Allemagne: 3 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 9 matchs)
1986 Austria Salzburg (AUT) 15 matchs, 2 buts
1986/88 FC Homburg (ALL) 4 matchs

 

Né d’un père sénégalais qui était GI américain, Jimmy Hartwig est le deuxième joueur de couleur à avoir été international allemand après Erwin Kostedde dans les années 70.
 
Les chemins des deux hommes se croiseront d’ailleurs puisqu’ils évolueront ensemble aux Kickers Offenbach. Hartwig ne s’y impose cependant pas et quitte le club après une seule saison. C’est sous les couleurs du TSV Munich 1860 puis du Hambourg SV que ce solide défenseur brillera. Champion d’Allemagne en 1979, il est dans la foulée d’une saison réussie convoqué en sélection. Sa carrière internationale restera anecdotique (deux petites capes) à la différence de son parcours en club qui est couronné de succès (Deux autres titres remportés en 1982 et 1983, trois fois vice-champion en 1980, 1981 et 1984 et surtout une coupe d’Europe des clubs champions remportée en 1983). Hartwig intègrera certes la sélection olympique mais ne reviendra jamais en A.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1983 (Hambourg SV)
Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1980 (Hambourg SV)
Finaliste de la Coupe UEFA en 1982 (Hambourg SV) et 1986 (FC Cologne)
Finaliste de la Supercoupe de l’UEFA en 1983 (Hambourg SV)
Finaliste de la Coupe intercontinentale en 1983 (Hambourg SV)
Champion d'Allemagne en 1979, 1982 et 1983 (Hambourg SV)
Vice-champion d'Allemagne en 1980, 1981 et 1984 (Hambourg SV)
Vice-champion d'Allemagne de D2 en 1977 (TSV Munich 1860)

02/10/2021
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Bert Trautmann

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Photo: ©PA Images Archive


Bert Trautmann

 

Bernhard Carl Trautmann

Né le 22 octobre 1923 à Brême (ALL)

Décédé le 19 juillet 2013 à La Llosa (ESP)

 Allemand, Gardien de but, 1m84

 

1948/49 St Helens Town (ANG) 43 matchs
1949/64 Manchester City (ANG) 545 matchs
(Championnat d'Angleterre: 466 matchs)
(Championnat d'Angleterre de D2: 42 matchs)
(Coupe d'Angleterre: 33 matchs)
(Coupe de la ligue anglaise: 2 matchs)
1964 Wellington Town (ANG) 2 matchs
 
Lev Yachine, légendaire gardien russe, considérait Bert Trautmann comme l’un des meilleurs gardiens de tous les temps, disant que le portier allemand et lui étaient les "seuls gardiens de classe mondiale." Avant de devenir le plus grand gardien de but de l'histoire de Manchester City, il avait tout de même connu la montée du nazisme, la Luftwaffe, le front russe et les camps de prisonniers.
 
Né dans la toute jeune république de Weimar en 1923 d'un docker brêmois, vétéran de la Grande Guerre, Bernhard Carl Trautmann passe la plupart de son temps au sein des Jeunesses Hitlériennes. À l’âge de 16 ans logiquement, quand le conflit explose, Bert se porte volontaire, comme la plupart de ses amis. Alors qu’il est apprenti mécanicien – et bon ailier gauche dans un club de Brême – il rejoint en 1941 la prestigieuse Luftwaffe, en espérant devenir pilote. Cantonné aux transmissions, il intègre finalement au bout de quelques semaines les troupes aéroportées. Le para Trautmann voyage sur les différents fronts. La Pologne occupée tout d’abord, où, loin des champs de bataille, il s’ennuie considérablement. Il connaîtra son baptême du feu en Ukraine, où ses exploits sur le terrain et son évasion des geôles soviétiques font de lui un caporal. Direction ensuite la Somme, où il est fait prisonnier par les résistants français, qu’il parvient à berner pour revenir en Allemagne, fuyant la débâcle de ses compatriotes devant la poussée alliée. C’est finalement l’armée anglaise qui parvient à maîtriser l’intrépide. Elle l’envoie dans un camp de prisonniers à Ashton près de Manchester. 
 
En 1948, la tâche terminée, Bert fait partie des 24 000 allemands qui ne rentreront pas chez eux, dans leur nouvelle démocratie. Comme beaucoup, il a commencé une nouvelle vie sur place, il s’est marié, et enchaîne même les petits boulots. La légende veut même que cela soit dans un de ces centres pour anciens nazis qu’il connaîtra l’un des tournants de sa vie. Au cours de ces parties endiablées, il se retrouve dans les buts suite à la blessure d'un de ses gardes et s’y révèle très bon. Lui à qui on avait appris pendant des années à éviter les balles, doit désormais les arrêter avec son corps. Avec succès, puisque ses acrobaties d’ancien para font un carton dans le petit club de St-Helen’s Town qui bénéficie de ses exploits. L’élite s’y intéresse rapidement, et c’est en 1949 que le club voisin de Manchester City rafle la mise pour remplacer Frank Swift devenu journaliste.

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Photo: ©Hulton Archive/Getty Images 
 
Lorsque l'ancien soldat allemand signe, il est rejeté par les supporters des Citizens, qui compte une communauté juive importante. À son arrivée, des centaines de lettres d'insultes avaient été envoyées au siège du club. Face à Maine Road, le stade d'alors, 25 000 personnes avaient manifesté, brandissant des pancartes traitant la recrue de "nazi" et de "criminel de guerre". Dans l'Angleterre meurtrie de l'après-guerre, encore traumatisée par les bombardements intensifs des Allemands, le pedigree du gardien, qui venait d'être détaillé avec précision dans la presse locale, ne pouvait laisser indifférent. Il lui faudra du temps et pas mal de grosses performances pour faire taire les contestataires. C’est avec appréhension qu’il prépare son premier match à Londres, contre Fulham, dans une ville encore hantée par le Blitz de 1940 comme il a expliqué à l'époque: "Je comprends que le peuple de Londres ne devait pas tenir un Allemand en très grande estime après ce qu’il s’était passé, mais c’était quelque chose auquel je devais faire face." Il répondra de la meilleure des façons à ses détracteurs par une performance inouïe à Craven Cottage. "Je voulais montrer aux gens que j’étais un bon gardien et un bon Allemand, et les choses sont allés dans mon sens ce jour-là. Mais que les deux équipes m’applaudissent à la fin du match, et que les fans de Fulham me fassent une standing ovation, c’est quelque chose que je n’oublierai jamais."
 
Ses performances prennent alors le dessus et cette tension s’atténue progressivement. Devenu un pilier de City, il va sortir le match de sa vie en 1956. Un an après leur finale de FA Cup perdue face à Newcastle, les Citizens se qualifient à nouveau pour Wembley et affrontent Birmingham. Il reste une demi-heure de jeu et les Skyblues mènent au score 2 buts à 1. Les Blues eux tentent le tout pour le tout mais Trautmann fait bonne garde. À la 73ème minute, en plongeant dans les pieds de l’attaquant Peter Murphy, il se sacrifie la tête la première. Le gardien allemand ressent une douleur au cou, une souffrance qui ne l'empêchera pas d'aller au bout du match. City l’emporte finalement 3 buts à 1 et Trautmann gagne enfin sa place dans l’histoire. Mais celui que les Anglais surnomment Bert car plus facile à prononcer a toujours mal au cou, au point de devoir pencher la tête sur le coté pour soulager la douleur. L’examen qui suivra livrera son verdict: Trautmann a joué un quart d’heure avec plusieurs vertèbres brisés au niveau de la nuque!
 
Élu Footballeur de l'année par les journalistes en 1956, il devient le premier gardien et le premier joueur non originaire de Grande-Bretagne à recevoir cette distinction. Bien que reconnu comme un portier de tout premier plan à son époque, il n'a jamais joué pour son pays natal. Trautmann rencontre le sélectionneur allemand Sepp Herberger en 1953, qui lui explique qu'il ne peut sélectionner un joueur qui n'est pas immédiatement disponible du fait des voyages et des implications politiques, et qu'il ne peut reconsidérer sa position que si Trautmann joue pour un club allemand. Par conséquent, le fait qu'il joue en Angleterre l'empêche de prendre part à la victoire allemande lors de la Coupe du Monde en 1954, le poste de gardien étant tenu par le "Fussballgott" Toni Turek. Après 545 apparitions entre 1949 et 1963 sous le maillot de City, Bert Trautmann se retire à Wellington Town en 1964 à l’âge de 41 ans. Devenu manager puis sélectionneur du Libéria, du Pakistan et de la Tanzanie, il a passé ses derniers jours de retraité sous le soleil d’Espagne, avant de disparaître le 19 juillet 2013 à l'âge de 89 ans. Premier allemand à faire partie du "English Football Hall of Fame", il restera célèbre pour son histoire si particulière de vertèbres brisées. Mais après tout, comme le disait Francis Lee, la star de City de l’époque, "Il a été sur le front occidental et sur le front oriental, il a vu un peu d’action et ce n’était pas un cou cassé qui allait le mettre hors d’état." Un grand footballeur autant qu’un grand homme, une icône.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Coupe d'Angleterre en 1956 (Manchester City)
Finaliste de la Coupe d'Angleterre en 1955 (Manchester City)

Finaliste du Charity Shield en 1956 (Manchester City)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu Footballeur de l'année de la FWA en 1956

Inclus parmi les 100 légendes de la Football League

Intronisé au Hall of Fame du foot anglais en 2005

Intronisé au Hall of Fame du sport allemand en 2011

Nommé Officier de l’Ordre de l’Empire britannique en 2004

À reçu la Croix de fer de 1ère classe de l'Empire allemand en 1942

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- Bert Trautmann, the Good German - publié sur kicknrush puis les Cahiers du football

↑Auteur: 


16/02/2021
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Uwe Reinders

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Photo: ©Imago

 

Uwe Reinders

 

Né le 19 janvier 1955 à Essen (ALL)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png Allemand, Attaquant, 1m87

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png 4 sélections, 1 but

(Match amical: 1 sélection)

(Coupe du Monde: 3 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 12 mai 1982 contre la Norvège (4-2)

Dernière sélection : le 2 juillet 1982 contre l'Espagne (2-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png B: 1 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png espoirs: 3 sélections, 1 but

 

1974/77 Schwarz-Weiss Essen (ALL) 42 matchs, 9 buts
(Championnat d'Allemagne de D2: 40 matchs, 8 buts)
(Coupe d'Allemagne: 2 matchs, 1 but)
1977/85 Werder Brême (ALL) 278 matchs, 101 buts
(Championnat d'Allemagne: 206 matchs, 67 buts)
(Championnat d'Allemagne de D2: 37 matchs, 16 buts)
(Coupe d'Allemagne: 29 matchs, 16 buts)
(Coupe de l'UEFA: 6 matchs, 2 buts)
1985/déc 86 Bordeaux (FRA) 50 matchs, 22 buts
(Championnat de France: 36 matchs, 15 buts)
(Coupe de France: 10 matchs, 6 buts)
(Challenge des Champions: 1 match)
(Ligue des Champions: 2 matchs)
(Coupe des Coupes: 1 match , 1 but)
déc 86/87 Stade Rennais (FRA) 12 matchs, 1 but
(Championnat de France: 10 matchs)
(Coupe de France: 2 matchs, 1 but)
1987/89 Eintracht Braunschweig (ALL) 18 matchs, 8 buts
 
International allemand très puissant, Uwe Reinders est un grand attaquant passé par les Girondins de Bordeaux, puis par le Stade Rennais.
 
Formé dans sa ville natale à Essen, le colosse germanique fait ensuite l'essentiel de sa carrière au Werder Brême (206 matchs de Bundesliga entre 1977 et 1985, pour 67 buts). Il est connu en Allemagne pour ce geste anodin face au Bayern Munich, lors de la première journée de la saison 1982-1983: une touche longue de 35 mètres qui termine... au fond des buts de Jean-Marie Pfaff. Si l'on accorde généralement le but à l'attaquant, il est officiellement attribué à la boulette du gardien belge contre son camp. Appelé pour disputer la Coupe du Monde 1982, il reste dans l’ombre des Littbarski, Rummenigge ou Fischer qui emmènent la Mannschaft jusqu’en finale. Lors du Mondial espagnol, il inscrit son premier et unique but pour l'Allemagne lors du tour préliminaire contre le Chili. En 1985, il quitte la RFA et rejoint Bordeaux, double champion de France en titre. Venu remplacer Dieter Müller parti en Suisse, le moustachu blond confirme sa réputation de chasseur de buts et forme un très bon duo avec Bernard Lacombe. Cependant la saison des Girondins est décevante malgré une victoire sur le fil en Coupe de France face à Marseille. Avec le maillot Marine et Blanc et sous les ordres d'Aimé Jacquet, il dispute au total 50 rencontres pour 22 pions plantés. Il quitte ensuite le club au scapulaire pour le Stade Rennais. Son passage en Bretagne est un échec, avec dix matchs joués en championnat pour aucun but marqué. Reinders repart alors en Allemagne et raccroche les crampons après deux saisons à l'Eintracht Braunschweig. Par la suite, il endossera le rôle d'entraîneur dans plusieurs clubs en Allemagne.

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Coupe du Monde en 1982 (RFA)

Champion de France en 1986 (Bordeaux)

Vice-champion d'Allemagne en 1983 et 1985 (Werder Brême)

Vainqueur de la Coupe de France en 1986 (Bordeaux)

Finaliste du Challenge des champions en 1985 (Bordeaux)

Champion d'Allemagne de D2 en 1981 (Werder Brême)


19/01/2021
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Jupp Kapellmann, le meilleur ami de "Mister Pitt"

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Photo: ©DR

 

Jupp Kapellmann

 

Hans-Josef Kapellmann

Né le 19 décembre 1949 à Würselen (ALL)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png Allemand, défenseur gauche/milieu central, 1m72

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png 5 sélections

(Matchs amicaux: 4 sélections)

(QUalif Euro: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 12 mai 1973 contre la Bulgarie (3-0)

Dernière sélection : le 20 novembre 1974 contre la Grèce (2-2)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png B: 3 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png Olympique: 6 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png Juniors: 7 sélections, 1 but

 

1968/70 Alemannia Aachen (ALL) 44 matchs, 8 buts
(Championnat d'Allemagne: 42 matchs, 8 buts)
(Coupe d'Allemagne: 2 matchs)
1970/73 FC Cologne (ALL) 133 matchs, 16 buts
(Championnat d'Allemagne: 91 matchs, 11 buts)
(Coupe d'Allemagne: 25 matchs, 2 buts)
(Coupe de l'UEFA: 17 matchs, 3 buts)
1973/79 Bayern Munich (ALL) 219 matchs, 22 buts
(Championnat d'Allemagne: 165 matchs, 17 buts)
(Coupe d'Allemagne: 16 matchs, 3 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 28 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs)
(Supercoupe de l'UEFA: 4 matchs)
(Coupe Intercontinentale: 2 matchs, 1 but)
1979/81 TSV Munich 1860 (ALL) 45 matchs
(Championnat d'Allemagne: 40 matchs)
(Coupe d'Allemagne: 5 matchs)

 

Joueur du Bayern Munich de la grande époque Beckenbauer, Jupp Kapellmann peut se targuer de faire partie des rares joueurs à avoir réalisé le doublé Coupe du Monde-C1 la même année.

 

C'était en 1974. La Mannschaft avait décroché sa deuxième étoile à domicile en battant en finale les Pays-Bas 2 buts à 1. Quelques jours auparavant, le Bayern Munich régnait sur l’Europe en venant à bout de l’Atlético de Madrid en finale de la Coupe d'Europe des clubs champions. Passé par l'Alemannia Aachen et le FC Cologne, ce sont les bavarois qu'il l'accueille ensuite en 1970 pour un montant record à l'époque de 800 000 Deutsche Mark. Ce milieu remporte la Bundesliga en 1974, la Coupe Intercontinentale en 1976 ainsi que trois C1 consécutifs (1974, 1975 et 1976). Petite anecdote intéressante: il avait un ours en peluche comme meilleur ami, qu'il appelait "Mister Pitt", et qu'il emmenait dans tous ses rendez-vous footballistiques. Ça rendait fou les joueurs munichois, qui ont décidé de commanditer le "meurtre" de l'ourson. Un jour, en montant dans le bus, Kapellmann ne trouvait plus sa peluche fétiche, le cherchait partout, et l'a finalement retrouvé sous les roues de l'autocar. Il l'a "sauvé" avant qu'il ne se fasse écraser, mais ce qui est assez drôle, c'est que son ourson s'est fait manger par son chien quelques jours plus tard. Transféré en 1979 au TSV Munich 1860 "à la demande de l'équipe" pour avoir ébruité des informations, l'hommes aux cinq petites sélections raccroche les crampons sur une vilaine blessure du genou droit. Après avoir obtenu son diplôme de médecine durant sa carrière à l'université de Munich, Hans-Josef Kapellmann est devenu un célèbre chirurgien-orthopédiste. Il a failli perdre la vie en 2008 après un accident de mountainbike.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 1974 (RFA)

Vainqueur de la Coupe d’Europe des Clubs Champions en 1974, 1975 et 1976 (Bayern Munich)

Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 1976 (Bayern Munich)

Finaliste de la Supercoupe de l’UEFA en 1975 et 1976 (Bayern Munich)

Champion d’Allemagne en 1974 (Bayern Munich)

Vice-Champion d’Allemagne en 1969 (Alemannia Aachen) et 1973 (FC Cologne)

Finaliste de la coupe d’Allemagne en 1971 et 1973 (FC Cologne)

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- Anecdote issu du livre "Le footballeur allergique à la neige et 365 autres histoires extraordinaires"

↑Auteur: 


18/12/2020
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