Argentine
Hugo Gatti
Photo: ©L'Équipe
Hugo Gatti
Hugo Orlando Gatti
Né le 19 août 1944 à Carlos Tejedor (ARG)
Argentin, Gardien de but, 1m85
Surnom: "El Loco"
18 sélections
(Matchs amicaux: 12 sélections)
(Copa America: 4 sélections)
(Copa Del Atlantico: 2 sélections)
1ère sélection : le 13 octobre 1967 contre le Paraguay (1-1)
Dernière sélection : le 5 juin 1977 contre la RFA (1-3)
Gerardo Martino
Photo: ©DR
Gerardo Martino
Gerardo Daniel Martino
Né le 20 novembre 1962 à Rosario (ARG)
Argentin, Milieu offensif, 1m75
Surnom: "El Tata"
1 sélection
(Match amical:1 sélection)
1ère et dernière sélection : le 19 février 1991 contre la Hongrie (2-0)
U20: 2 sélections
Gerardo Martino est une des grandes idoles de Newell's Old Boys.
Claudio Borghi
Photo: ©DR
Claudio Borghi
Claudio Daniel Borghi Bidos
Né le 28 septembre 1964 à Castelar (ARG)
Argentin, Milieu offensif, 1m81
Surnom: "El Bichi"
6 sélections, 1 but
(Matchs amicaux: 4 sélections, 1 but)
(Coupe du Monde: 2 sélections)
1ère sélection : le 14 novembre 1985 contre le Mexique (1-1)
Dernière sélection : le 10 juin 1986 contre la Bulgarie (2-0)
Fin technicien, une belle réussite à Argentinos Juniors, Claudio Borghi a même été considéré comme le premier des "nouveaux Maradona" espérés par l’Argentine. Mais ce milieu offensif très prometteur a déçu.
Né à Castelar, dans la banlieue de Buenos Aires, le jeune homme aux yeux et cheveux très noirs n'a pas connu une enfance facile. Après la disparition de son père, Claudio est élevé par sa grand-mère et n'a pas d’autres choix que de travailler afin d’aider son abuelita à joindre les deux bouts. Mais la mamie a le nez creux. Elle sent que son protégé a quelque chose de spécial et l’emmène à Luz y Fuerza, un club de la ville. Elle ne s’est pas trompée! Peu de temps après, son nouveau club joue une partie contre la grande équipe d’Argentinos Juniors. Un recruteur du club est séduit par la technique du petit Claudio et lui ouvre les portes à La Paternal. Mais cette équipe a déjà dans ses rangs un numéro 10 qui commence à se faire connaître en la personne de Diego Maradona. Le prodige argentin rejoint Boca Juniors en 1981, il a alors 21 ans. Lui débute et vient tout juste de souffler ses 17 bougies. Pourtant il ne fera dès lors que des apparitions épisodiques au sein de l'équipe-fanion. Il devra attendre le départ de l'avant-centre Pedro Pasculli, qui émigre en Italie, pour être enfin titularisé fin 84, avec d’autres atouts dans son jeu. Désormais les accrochages et l’antijeu ne l’impressionne plus. Argentinos Juniors remporte cette année-là le championnat "métropolitain". L'année suivante, Borghi est titulaire à part entière, son club gagne cette fois le championnat "Nacional". C'est le début de la grande aventure. Les "Bichos Colorados" enlève l'Interamericana et la Copa libertadores en 1986. En six apparitions, Claudio inscrit sept pions. En décembre, à Tokyo, il est éblouissant lors de la finale de coupe intercontinentale que son équipe perd de justesse au terme d'un match palpitant contre la Juventus Turin de Michel Platini. Une défaite aux tirs aux buts après un match nul 2-2. À la fin de la rencontre, Platoche dira dans les journaux italiens que Borghi est "le Picasso du football". Carlos Bilardo, le sélectionneur argentin, ne peut rester insensible à la révélation d'un tel talent pour la Coupe du Monde au Mexique. S’il dispute deux des trois matchs du premier tour, c’est bien du banc de touche que Borghi assiste aux exploits de ses compatriotes et notamment de Maradona. Pas grave, "El Bichi" comme on le surnomme est champion du Monde en 1986 avec le "Pibe de Oro". Ses performances lui permettent de débarquer en Europe au Milan AC du sulfureux président Silvio Berlusconi, qui a payé plus cher que le Matra Racing pour s'attacher ses services. Mais il n'y a seulement que deux places d'étrangers, réservé déjà aux néerlandais Marco Van Basten et Ruud Gullit venu prendre la place des anglais Ray Wilkins et de Mark Hateley. De plus, Arrigo Sacchi ne croît pas en lui. Il part alors en prêt à Côme. L’été suivant, il retourne à Milan qui peut désormais aligner trois étrangers... manque de chance, Frank Rijkaard sera une demande catégorique du coach italien. Sa carrière ne redécollera plus. Après une saison en Suisse, Claudio retourne où il joue le mieux: en Amsud. Mais Claudio a la bougeotte. Il écume les clubs au Brésil, en Argentine et au Chili, où il entame une carrière d’entraîneur une fois les crampons raccrochés.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1986 (Argentine)
Vainqueur de la Copa Libertadores en 1985 (Argentinos Juniors)
Vainqueur de la Copa Interamericana en 1985 (Argentinos Juniors) et 1991 (Colo-Colo)
Vainqueur de la Recopa Sudamericana en 1992 (Colo-Colo)
Champion d'Argentine en 1984 (Met.) et 1985 (Nac.) (Argentinos Juniors)
Juan Ramon Veron
Photo: ©Archivo General de la Nacion
Juan Ramón Verón
Né le 17 mars 1944 à La Plata (ARG)
Argentin, Milieu offensif/Ailier gauche, 1m77
Surnom: "La Bruja"
4 sélections
(Matchs amicaux: 4 sélections)
1ère sélection : le 4 avril 1969 contre le Paraguay (0-0)
Dernière sélection : le 12 janvier 1971 contre la France (2-0)
"La Brujita" Juan Sebastian Veron avait de qui tenir... Trois décennies plus tôt, son père Juan Ramon Veron, dit "La Bruja", s'était lui aussi affirmé comme une légende d'Estudiantes.
Coaché par Osvaldo Zubeldia et ses méthodes révolutionnaires, mené par son capitaine Carlos Bilardo, le club de La Plata rafle tout sur son passage à la fin des années 60, grâce à sa génération dorée baptisée "La tercera que mata": championnat d'Argentine en 1967 (premier titre échappant à l'un des cinq grands du football argentin), trois Copa Libertadores consécutives de 1968 à 1970 (premier club sud-américain à réaliser le triplé) ainsi que la seule et unique Coupe Intercontinentale des Pinchas en 1968 face au Manchester United de Bobby Charlton, George Best et Denis Law. Attaquant polyvalent, pouvant jouer ailier gauche voire milieu offensif, Veron se montre régulièrement décisif dans les grands rendez-vous: il marque alors un but à chacune des trois rencontres de la finale de l'édition 1968 contre Palmeiras, et en Coupe Intercontinentale, c'est lui qui ouvre le score au retour à Old Trafford – but considéré par beaucoup d'hinchas platenses comme le plus important de l'histoire du club. Mais à la différence d'autres grands goleadores argentins, il n'était pas qu'un simple renard des surfaces, il associait également souvent l'esthétisme à l'efficacité, profitant de sa technique supérieure. Les Argentins gardent notamment en mémoire sa fameuse "chilena" face au Racing ou encore son slalom dans la défense de Palmeiras en finale de Libertadores, but "maradonesque" avant l'heure. S'il effectue des passages au Panathinaïkos et à l'Atlético Junior – qu'il mène à son premier titre de champion de Colombie en 1977 – Veron revient à La Plata après chaque expérience à l'étranger. Et c'est encore "El Doctor" Bilardo qui parle le mieux de ce lien unique existant entre son ancien coéquipier et son club de toujours: "Pour qu'on se rende compte de l'importance de "La Sorcière" pour Estudiantes, c'était du même ordre que Pelé pour Santos."
PALMARÈS
Vainqueur de la Copa Libertadores en 1968, 1969 et 1970 (Estudiantes)
Vainqueur de la Coupe intercontinentale en 1968 (Estudiantes)
Finaliste de la Coupe intercontinentale en 1969 et 1970 (Estudiantes)
Vainqueur de la Copa Interamericana en 1968 (Estudiantes)
Champion d'Argentine en 1967 (Met.) (Estudiantes)
Vice-champion d'Argentine en 1967 (Nac.), 1968 (Met.) et 1975 (Nac.) (Estudiantes)
Champion de Colombie en 1977 (Atlético Junior)
Vice-champion de Grèce en 1974 (Panathinaikos)
Néstor Clausen
Photo: ©Paul Popper/Popperfoto
Néstor Clausen
Néstor Rolando Clausen
Né le 29 septembre 1962 à Arrufo (ARG)
Argentin, Défenseur droit, 1m76
26 sélections, 1 but
(Matchs amicaux: 13 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 5 sélections, 1 but)
(Coupe du Monde: 1 sélection)
(Copa America: 7 sélections)
1ère sélection : le 23 juin 1983 contre le Chili (1-0)
Dernière sélection : le 16 juillet 1989 contre le Paraguay (0-0)
U20: 3 sélections