Football-the-story

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France


Frederic Johansen

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Photo: ©Onze Mondial

 

Frédéric Johansen

 

Né le 13 octobre 1972 à Colmar (FRA)

Décédé le 20 décembre 1992 à Ensisheim (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Milieu offensif, 1m65

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 3 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Juniors: 15 sélections

 

1990/92 FC Mulhouse (FRA) 65 matchs, 5 buts

(Championnat de France de D2: 62 matchs, 5 buts)

(Coupe de France: 3 matchs)

 

Le destin ne tient qu’à un fil parfois tendu vers le succès et l’avenir et d’autres fois brisé par un virage trop serré sur une route de campagne, un soir de décembre. Tout commence pourtant idéalement pour Frédéric Johansen.
 
Natif de Colmar, dans le Haut-Rhin, il est un des plus grands espoirs que la région n'ait jamais connu. Courtisé par une bonne vingtaine de clubs après quelques apparitions remarquées, il décide de poursuivre sa formation dans la région à Mulhouse afin de privilégier sa région et sa famille. En 1988, il a alors seize ans. Rapidement, il apparaît dans le groupe pro qui monte en D1. Malheureusement pour lui, barré par la concurrence avec Blaz Sliskovic, il ne foule pas les pelouses du championnat cette saison-là. Mulhouse, en dépit de quelques individualités intéressantes, ne fait pas illusion en division 1 et se trouve donc dans l’ascenseur vers la D2 en fin de saison. L'occasion pour le club de faire table rase de l'effectif, et de s'appuyer sur les jeunes du centre de formation. C'est donc à ce moment là que Fred prend place dans le onze Mulhousien. Immédiatement, sa technique fait de lui porte-drapeau de cette jeunesse fougueuse qui tend à faire remonter le club en D1. Il est appelé logiquement en espoirs, où il prend le numéro 10 et devient tout naturellement le meneur de jeu des 92. Marc Bourrier, entraîneurs des Bleuets, le voit en A dans un futur proche. Élu meilleur joueur de seconde division en 1991 par le magazine "France Football", coéquipier de Lilian ThuramNicolas Ouédec et Reynald Pedros notamment chez les espoirs, il éclate véritablement au haut-niveau. Il est même d’ailleurs en avance sur Zinedine Zidane car il venait à peine de débarquer à Bordeaux au même âge sous les ordres du coach Rolland Courbis, tandis que Fred tutoyait lui le ballon avec une grande facilité. À 20 ans, il devient le maître à jouer du FC Mulhouse et s'attire inévitablement des louanges. "Celui là ira loin, ce sera un nouveau Giresse " disait Max Hild, recruteur de Strasbourg qui le fera signer. Son entraîneur à Mulhouse Bernard Genghini, dit de lui: "Un joueur rare, techniquement très au-dessus de la moyenne et qui me fait penser dans son style à Alain Giresse, mais qui doit encore apprendre la diplomatie avec ses coéquipiers." Bref, tout va pour le mieux pour la pépite alsacienne, qui est appelé à signer au RC Strasbourg, le club de son grand ami Marc Keller, à l'issue de la saison 1992-93. Tout est déjà bouclé, jusqu'à un triste jour de décembre 1992... il se tue dans un accident de voiture à l'entrée d'Ensisheim. Alors qu'il effectuait un dépassement sur le CD2 bis, sa voiture a percuté l'arrière d'une camionnette pour ensuite s'écraser contre les arbres de la forêt voisine. Il n’avait alors que 20 ans. Tout le football Français est en deuil. Le magazine "Onze Mondial" venait de lui consacrer un article. Sa carrière était en marche hélas la belle histoire va se terminer brutalement contre un arbre sur une nationale… Le football Mulhousien ne l’a pas oublié puisque une tribune du stade de l’Ill porte son nom. Nul ne sait jusqu’où serait allé Frédéric mais au regard de ses qualités certainement très loin.
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Élu meilleur joueur de l'année de Division 2 par France Football en 1992
 
DIVERS
 
- Son petit frère Pascal va connaître une belle carrière qui le fera passer notamment par Strasbourg et Marseille en portant le numéro 18 en hommage à son frère (Le numéro 10 de Frédéric + le numéro 8 de Pascal).

08/02/2020
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Jean-Pierre Adams

Jean-Pierre Adams.png
photo: ©AFP

 

Jean-Pierre Adams

 

Né le 10 mars 1948 à Dakar (AOF)

Décédé le lundi 6 septembre 2021 à Nîmes (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Défenseur central, 1m78

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 22 sélections

(Matchs amicaux: 14 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 3 sélections)

(Qualif Euro: 5 sélections)

 

1ère sélection : le 15 juin 1972 contre l'Afrique (2-0)

Dernière sélection : le 1er septembre 1976 contre le Danemark (1-1)

 

1967/70 Fontainebleau (FRA)
1970/73 Nîmes Olympique (FRA) 98 matchs, 10 buts
(Championnat de France: 84 matchs, 8 buts)
(Coupe de France: 10 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 2 buts)
1973/77 OGC Nice (FRA) 144 matchs, 17 buts
(Championnat de France: 126 matchs, 15 buts)
(Coupe de France: 13 matchs, 2 buts)
(Coupe de l'UEFA: 5 matchs)
1977/79 Paris SG (FRA) 43 matchs, 2 buts
(Championnat de France: 41 matchs, 1 but)
(Coupe de France: 2 matchs, 1 but)
1979/80 FC Mulhouse (FRA) 11 matchs, 1 but
1980/81 FC Chalon (FRA) 23 matchs, 1 but
 
Membre de la garde noire, en compagnie de Marius Trésor, Jean-Pierre Adams a été un des piliers de la défense tricolore, avant de sombrer dans le coma à la suite d'une erreur médicale.
 
Né à Dakar, sa grand-mère sénégalaise, qui l'a élevé, inscrit le jeune Jean-Pierre, âgé de huit ans, dans une école religieuse à Montargis, dans le Loiret. Laissé seul en France, des parents adoptifs de bonne volonté et le football lui permettront d’échapper à l’Assistance Publique. Ses études terminés, il travaille chez un fabriquant de produits de caoutchouc, et écume plusieurs clubs du Loiret, sans se fixer nulle part. La première étape de son ascension vers le professionnalisme se fera en 1967. Jean-Pierre Adams signe à l'Entente Fontainebleau où il va s'imposer en peu de temps comme... avant-centre. Les deux saisons suivantes, il est double vainqueur du championnat de France amateur, ses prestations sont surveillées par quelques formations de première division. Début 1970, repéré par Kader Firoud, il s'engage avec Nîmes où il va connaître de formidables émotions.
 
Son jeu séduit au sein de l'entrejeu gardois. Athlétique et volontaire, il passe petit à petit demi-défensif puis défenseur central, devenant très redouté par ses adversaires pour son côté agressif. Il va rapidement exploser à mesure que les nîmois gravissent les échelons. 1972 sera l'année de sa révélation totale puisqu'il termine vice-champion de France avec les Crocodiles, remporte la Coupe des Alpes et intègre également l'équipe de France. Il étrenne sa première sélection en équipe de France le 15 juin 1972 lors d'un tournoi organisé à Rio contre une sélection d'Afrique que les Bleus battent 2 à 0. Ce jour-là, il remplace Marius Trésor avec qui, il formera plus tard, en défense centrale, la fameuse "Garde noire" de la sélection tricolore. Les deux compères apportaient une véritable sécurité à l'équipe de France. Malgré sa solide charnière centrale, les Bleus ne parviennent pourtant pas à exister au niveau mondial. Il enfile à 22 reprises seulement le maillot frappé du coq. "C'était une force de la nature, très fort physiquement. Il avait beaucoup de détermination et de la volonté ", racontait à l'époque Henri Michel.

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_8476876_202001162720740.png
photo: ©DR
 
Côté club, il échoue en 1973 en demi-finale de la Coupe de France, face aux bastiais. Jean-Pierre, qui semble promis à un grand avenir, part pour le Nice sexy des années 1970 qui connait alors une des périodes les plus faste de son histoire: avec Josip Katalinski, il protège efficacement Dominique Baratelli tandis que devant Nambatingue Toko enquille les pions. Pourtant, l'OGC Nice finit vice-champion de France derrière Saint-Etienne. Les erreurs d'arbitrages flagrantes privent les niçois d'une juste récompense. Après trois années au Gym, Jean-Pierre Adams rejoint un club qui monte, le PSG. Le club de la capitale peine à devenir un grand de France, ce qui agace un peu l'international français. Du coup, il y séjourne deux saisons avant de rejoindre Mulhouse, à l'âge de 32 ans. Après un unique exercice, et des blessures, il quitte le monde professionnel pour rejoindre la modeste équipe du FC Châlon, alors en 3ème division. Hélas pour lui, sa carrière va connaître une fin tragique.
 
Après une saison, les difficultés commencent à pointer. Lors d'une d’une formation à Dijon pour devenir entraîneur d’équipes de jeunes, le néo-retraité souffre d'une rupture du tendon. Une opération apparemment bénigne au genou est prévue pour qu'il puisse se remettre au travail, lui qui a ouvert également un magasin de sport. "Tout va bien, je suis en pleine forme. C'est à 11H que je vais être opéré. Pense à moi quand même, mais vient me chercher dans huit jours, et n'oublie pas alors, une paire de béquille!". Ce sont les derniers mots de Jean-Pierre Adams, prononcés le 17 mars 1982 avant d'entrer en salle d'opération. Tout bascule. Jean-Pierre Adams subit une anesthésie. Puis plus rien. L’ancien stoppeur de l’équipe de France ne s’est pas réveillé. Coma. Affecté par un mouvement de grève du personnel, l’hôpital Edouard-Herriot de Lyon est en sous-effectif. L’anesthésiste seul ce jour-là s’occupe de huit patients, dont trois à endormir quasiment au même moment. Un assistant stagiaire multiplie les bourdes. Jean-Pierre Adams est mal intubé, le dispositif bloque le passage vers ses poumons, ce qui prive d’oxygène l’homme de 34 ans et déclenche un arrêt cardiaque. Dans les années 1990, l’anesthésiste et son assistant seront condamnés à un mois de prison avec sursis et à l’équivalent de 5000 francs d'amende, soit 750 euros à l'époque. Mais la reconnaissance de l’erreur médicale ne fera pas revenir Jean-Pierre Adams, il restera un homme allongé. Il disparaît le lundi 6 septembre à l’âge de 73 ans ans après avoir lutté 39 longues années dans un coma végétatif. Depuis 1982, sa femme Bernadette est restée continuellement au chevet de Jean-Pierre. L'épouse se confiait à l'époque: "J'essaie de ne pas penser à l'accident tous les jours, mais je n'ai pas le choix. Chaque fois que je le regarde, il est présent dans ma tête." Un exemple de dévouement et une leçon d’amour dont elle avait témoigné à plusieurs reprises. Ainsi, son quotidien s’articulait autour de celui de son époux qui respirait, toussait, alternait phases de sommeil et phases en éveil les yeux grands ouverts mais dans l’incapacité de communiquer verbalement avec quiconque. "Les gens sur Facebook me disent de le débrancher… mais il n'est même pas branché! Je n'arrêterai pas de lui donner à manger et à boire.", défendait-elle quelques mois avant sa disparition.
 
Dans le huis-clos d’une chambre totalement dédiée à l’ancien joueur de l’équipe de France, elle a toujours vécu auprès de lui à Rodilhan, près de Nîmes. Afin de soulager son quotidien, elle prenait soin de diffuser boucle les morceaux de ses chanteurs préférés parmi lesquels figuraient Aretha Franklin, Ottis Reading ou encore Chuck Berry. Un combat éreintant de chaque instant mené seule. Bien qu’elle vivait dans l’espérance de voir son mari se réveiller un jour, Bernadette Adams craignait par-dessus tout de mourir avant le "Roc", s’inquiétant de savoir qui aurait pu poursuivre son action de charité et de dévouement. "Il est mort paisiblement dans ses bras ce matin.", a expliqué Jacques Vendroux, consultant football pour France Info et ami du footballeur et de son épouse. "Elle ne l'a pas lâché en 39 ans: cette femme est une héroïne."
 
PALMARÈS
 
Vice-champion de France en 1972 (Nîmes Olympique) et 1976 (OGC Nice)
Vainqueur de la Coupe des Alpes en 1972 (Nîmes Olympique)
Vice-champion de France amateurs en 1968 et 1969 (Fontainebleau)

16/01/2020
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Jérémie Bréchet

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Photo: ©DR

 

Jérémie Bréchet

 

Jérémie Pierre Bréchet

Né le 14 août 1979 à Lyon (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Défenseur gauche/centrale, 1m86

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 3 sélections

(Matchs amicaux: 2 sélections)

(Coupe des Confédérations: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 1er juin 2001 contre l'Australie (1-0)

Dernière sélection : le 20 novembre 2002 contre la Yougoslavie (3-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 32 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png U18: 6 sélections

 

1998/2003 Olympique Lyonnais (FRA) 170 matchs
(Championnat de France: 117 matchs)
(Coupe de France: 8 matchs)
(Coupe de la ligue: 10 matchs)
(Trophée des Champions: 1 match)
(Ligue des Champions: 25 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 9 matchs)
2003/04 Inter Milan (ITA) 14 matchs
(Championnat d'Italie: 9 matchs)
(Coupe d'Italie: 2 matchs)
(Ligue des Champions: 2 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 1 match)
2004/06 Real Sociedad (ESP) 20 matchs
2006/08 FC Sochaux (FRA) 57 matchs
(Championnat de France: 49 matchs)
(Coupe de France: 5 matchs)
(Coupe de la ligue: 3 matchs)
2008/09 PSV Eindhoven (HOL) 33 matchs, 1 but
(Championnat des Pays-Bas: 27 matchs, 1 but)
(Supercoupe des Pays-Bas: 1 match)
(Ligue des Champions: 5 matchs)
2009/12 FC Sochaux (FRA) 65 matchs, 2 buts
(Championnat de France: 58 matchs, 2 buts)
(Coupe de France: 6 matchs)
(Coupe de la ligue: 1 match)
2012/13 Troyes (FRA) 28 matchs, 3 buts
(Championnat de France: 24 matchs, 2 buts)
(Coupe de France: 3 matchs, 1 but)
(Coupe de la ligue: 1 match)
2013/14 Bordeaux (FRA) 10 matchs
(Championnat de France: 4 matchs)
(Coupe de France: 1 match)
(Ligue Europa: 5 matchs)
2014/18 Gazélec Ajaccio (FRA) 122 matchs, 4 buts
(Championnat de France: 23 matchs)
(Championnat de France de D2: 89 matchs, 4 buts)
(Coupe de France: 8 matchs)
(Coupe de la ligue: 2 matchs)

 

Lyonnais de naissance, c’est tout naturellement que Jérémie Bréchet fait ses premières armes dans le club phare de la ville.

 

Après avoir gravi tous les échelons du centre de formation, le latéral gauche s’installe progressivement en équipe première. À une époque où l’OL commence à éclore. Enfin. Résultat, il est de ceux qui ont lancé l’ère du grand Lyon. Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2001. Puis du premier championnat du club l’année suivante. Après une dernière saison couronnée d’un nouveau titre de champion, il s’en ira découvrir de nouveaux horizons en Italie à l’Inter de Milan pour une saison, puis en Espagne à la Real Sociedad sous les ordres d’un certain Raynald Denoueix, pendant deux saisons. Il revient en France se relancer avec Sochaux en 2006 et remporte la Coupe de France en 2007 avec le club du Doubs avant de repartir en 2008 tenter une nouvelle fois sa chance à l’étranger. Il s’engage cette fois en Hollande avec le PSV Eindhoven, mais l’exil sera de courte durée. En raison des difficultés d’acclimatation de sa famille, il revient chez les Lionceaux en 2009 pour un bail de trois saisons. Il rejoint le stage UNFP à l’été 2012 à la suite d’une dernière saison difficile avec Sochaux, minée par les blessures. Une expérience qu’il abordera en toute humilité, et qui lui permettra de rebondir à Troyes, après avoir tapé dans l’œil du coach de l’époque, Jean-Marc Furlan, lors d’un match amical remporté par l’UNFP (2 buts à 1). Il rejoint la saison suivante les Girondins de Bordeaux, puis posera ses valises en 2014 au Gazélec Ajaccio, tout nouveau promu en Ligue 2. Au terme d’une saison exceptionnelle, le club corse accède pour la première fois de son histoire à la Ligue 1. Malgré la descente au niveau inférieur la saison suivante, Jérémy Bréchet est resté fidèle au club du président Olivier Miniconi. L’ancien défenseur international (3 sélections avec les Bleus), vainqueur de la Coupe des Confédérations en 2001, raccroche les crampons à l'âge de 39 ans après vingt années passées au plus haut niveau.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 2001 (France)

Finaliste du Championnat d’Europe espoirs en 2002 (France)

Finaliste du Championnat d’Europe des moins de 16 ans en 1996 (France)

Champion de France en 2002 et 2003 (Olympique Lyonnais)

Vice-champion de France en 2001 (Olympique Lyonnais)

Vainqueur de la Coupe de France en 2007 (FC Sochaux)

Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2001 (Olympique Lyonnais)

Vainqueur du Trophée des champions en 2003 (Olympique Lyonnais)

Vainqueur de la Supercoupe des Pays-Bas en 2009 (PSV Eindhoven)

Vice-champion de France de Ligue 2 en 2015 (Gazélec Ajaccio)


10/01/2020
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Sidney Govou

Sidney Govou.jpg
Photo: ©Sport.Gentside

 

Sidney Govou

 

Sidney Rodrigue Noukpo Govou

Né le 27 juillet 1979 à Le-Puy-en-Velay (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Ailier droit, 1m75

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 49 sélections, 10 buts

(Matchs amicaux: 19 sélections, 4 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 9 sélections, 1 but)

(Coupe du Monde: 7 sélections)

(Qualif Euro: 9 sélections, 4 buts)

(Euro: 2 sélections)

(Coupe des Confédérations: 3 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 21 août 2002 contre la Tunisie (1-1)

Dernière sélection : le 22 juin 2010 contre l'Afrique du Sud (1-2)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 15 sélections, 4 buts

 

1997/2000 Olympique Lyonnais B (FRA) 34 matchs, 10 buts
2000/10 Olympique Lyonnais (FRA) 410 matchs, 77 buts
(Championnat de France: 292 matchs, 49 buts)
(Coupe de France: 23 matchs, 8 buts)
(Coupe de la ligue: 16 matchs, 5 buts)
(Trophée des Champions: 4 matchs, 4 buts)
(Ligue des Champions: 71 matchs, 10 buts)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 1 but)
2010/11 Panathinaikos (GRE) 24 matchs, 3 buts
(Championnat de Grèce: 20 matchs, 1 but)
(Coupe de Grèce: 2 matchs, 1 but)
(Ligue des Champions: 2 matchs, 1 but)
2011/13 Évian Thonon-Gaillard (FRA) 43 matchs, 2 buts
(Championnat de France: 36 matchs, 1 but)
(Coupe de France: 5 matchs, 1 but)
(Coupe de la ligue: 2 matchs)
2013 Olympique Lyonnais B (FRA) 2 matchs
2014/15 MDA Chasselay (FRA) 31 matchs, 2 buts
(Championnat de France amateur: 28 matchs)
(Coupe de France: 3 matchs, 2 buts)
2015 FC Miami City (USA) 11 matchs, 3 buts
2015/17 FC Limonest (FRA) 6 matchs, 2 buts
 
 Quatorze années passées dans le foot professionnel, entre titres de champion, Coupes d'Europe et équipe de France, Sidney Govou a été un homme fort du septuplé de l'Olympique Lyonnais et un footballeur frisson d'une Ligue 1 qui n'en comptait pas beaucoup.
 
Issu d'une famille béninoise, Sidney Rodrigue Noukpo Govou de son nom complet est né au Puy-en-Velay, en Haute-Loire. Si beaucoup d'alti-ligériens sont tournés vers le peuple "Vert", Sidney s'engage avec l'OL à 17 ans. Rapidement, il impose son explosivité en équipe B et intègre à 19 ans l'équipe pro. En 2001, c'est un doublé d'anthologie face au Bayern Munich (3 buts à 0) en Ligue des Champions, qui lance sa carrière sur des bases idéales. Il est élu à 21 ans "meilleur espoir français". Fidèle à Lyon, il marque le but victorieux en prolongation qui donne la victoire en Coupe de France en 2008 contre le PSG (1 but à 0 ap). Efficace, volontaire et combatif, Govou n’a que rarement déçu avec la liquette de l’OL sur les épaules. Pas pour rien, d’ailleurs, qu’il a été de tous les sacres. De 2002 à 2008, il aura soulevé les sept trophées. Il a également eu l'occasion de se distinguer en équipe de France entre 2002 et 2010, soit sur la droite de l'attaque soit au milieu. 49 sélections à la clé et 10 buts, pour une romance tendre mais sans remous. Car Sidney est aussi connu pour ses écarts de conduite "festifs" hors des terrains. Épicurien, il aimait les grandes tablées au restaurant avec les amis, le soleil et profiter de la vie. Un homme qui se sait privilégié et qui en profite, quitte à dépasser les bornes, parfois. Quand il quitte l'OL en 2010 pour le Panathinaïkos, il fait la Une des quotidiens sportifs grecs. Il avait alors bravé le couvre-feu de 3h du matin fixé par son club. Revenu à Evian, il y enchaînera les grosses blessures et retourne en amateur à l'OL, puis à Chasselay en 2014, suivi d'une pige en Floride en 2015 avant une fin de carrière au FC Limonest en 2017. Si il était très performant sur le dancefloor la nuit, Sidney fait partie de ces joueurs capables de se prendre une cuite et de répondre présent le lendemain, à l'entraînement comme en match: "Je suis comme je suis: excessif de temps en temps, mais toujours présent sur le terrain." L'ailier droit ne ratait pas les entraînements et, pendant ses saisons lyonnaises, manquait rarement des matchs. Car ses plus beaux shots, Sidney ne les a pas consommés dans un bar, mais dans un stade.
 
PALMARÈS
 
Finaliste de la Coupe du Monde en 2006 (France)

Vainqueur de la Coupe des confédérations en 2003 (France)

Finaliste du Championnat d’Europe espoirs en 2002 (France)

Champion de France en 2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007 et 2008 (Olympique Lyonnais)

Vice-champion de France en 2001 et 2010 (Olympique Lyonnais)

Vice-champion de Grèce en 2011 (Panathinaikos)

Vainqueur de la Coupe de France en 2008 (Olympique Lyonnais)

Finaliste de la Coupe de France en 2013 (finale non-jouée) (Evian Thonon-Gaillard)

Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2001 (Olympique Lyonnais)

Finaliste de la Coupe de la Ligue en 2007 (Olympique Lyonnais)

Vainqueur du Trophée des champions en 2002, 2003 (finale non-jouée), 2004, 2005, 2006 (finale non-jouée) et 2008 (Olympique Lyonnais)

Finaliste du Trophée des champions en 2009 (Olympique Lyonnais)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Trophée UNFP du meilleur espoir de Ligue 1 en 2001

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- Le Progrès


09/01/2020
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Marcel Leborgne

Marcel Leborgne.jpg
Photo: ©Football Vintage

 

Marcel Leborgne

 

Né le 9 septembre 1939 à Carhaix (FRA)

Décédé le 6 décembre 2007 à Givors (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Milieu défensif, 1m74

 
1956/60 Olympique Lyonnais (FRA) 39 matchs
(Championnat de France: 34 matchs)
(Coupe de France: 1 match)
(Coupe Charles Drago: 2 matchs)
(Coupe d'Europe des villes de foires: 2 matchs)
1960/61 RCFC Besançon (FRA) (Prêt) 12 matchs
(Championnat de France de D2: 9 matchs)
(Coupe de France: 1 match)
(Coupe Charles Drago: 2 matchs)
1961/69 Olympique Lyonnais (FRA) 285 matchs, 8 buts
(Championnat de France: 228 matchs, 7 buts)
(Coupe de France: 38 matchs)
(Coupe Charles Drago: 4 matchs)
(Coupe des Coupes: 12 matchs, 1 but)
(Coupe d'Europe des villes de foires: 3 matchs)
 
Joueur dévoué, Marcel Leborgne est né dans le Finistère en 1939. Le pionnier des joueurs professionnels du Poher rejoint le centre de formation de l'Olympique Lyonnais à 17 ans.
 
Après un prêt de quelques mois à Besançon, il restera par la suite à Lyon de 1961 à 1969. Milieu défensif infatigable, il sera de la grande équipe des années 60 aux côtés de Fleury Di NalloNestor Combin et Marcel Aubour. Il remporte la Coupe de France avec l'OL en 1964 et 1967, après y avoir été finaliste en 1963. Il dispute le tout premier match de Coupe d'Europe du club face à l'Inter Milan et atteint la demi-finale de la Coupe des Coupes en 1964, ne s'inclinant qu'après un match d'appui face au Sporting Club du Portugal. Il termine sa carrière en prenant en mains l'US Concarneau de 1970 à 1976, club qu'il a fait monter en D3. Il entraînera également l'OL quelques mois, de mars à juin 1988, devenant ainsi le troisième entraîneur de l'ère Aulas. Il avait terminé la saison après avoir succédé à Denis Papas, qui avait lui-même pris la place, en octobre 1987, de Robert Nouzaret. Cette année-là, Lyon avait alors manqué l'accession en D1 en barrages contre Caen. Il est décédé le 6 décembre 2007 à Givors, à l'âge de 68 ans.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Coupe de France en 1964 et 1967 (Olympique Lyonnais)
Finaliste de la Coupe de France en 1963 (Olympique Lyonnais)
Finaliste du Challenge des champions en 1967 (Olympique Lyonnais)

09/01/2020
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