Pays-Bas
Johnny Rep, l'Ange blanc
Photo: ©Alamy
Johnny Rep
John Nicholaas Rep
Né le 25 novembre 1951 à Zaandam (HOL)
Hollandais, ailier droit, 1m85
Surnom: "L'ange blanc", Goudhaantje
(Matchs amicaux: 10 sélections, 1 but)
(Qualif Coupe du Monde: 10 sélections, 2 buts)
(Coupe du Monde: 14 sélections, 7 buts)
(Qualif Euro: 5 sélections, 1 but)
(Euro: 3 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 2 mai 1973 contre l'Espagne (3-2)
Dernière sélection : le 18 novembre 1981 contre la France (0-2)
1971/75 Ajax Amsterdam (HOL) 124 matchs, 49 buts
(Championnat des Pays-Bas: 97 matchs, 41 buts)
(Coupe des Pays-Bas: 9 matchs, 4 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 11 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs)
(Supercoupe de l'UEFA: 2 matchs, 1 but)
(Coupe intercontinentale: 1 match, 2 buts)
1975/77 Valence CF (ESP) 64 matchs, 25 buts
(Championnat d'Espagne: 55 matchs, 22 buts)
(Coupe d'Espagne: 9 matchs, 3 buts)
1977/79 SC Bastia (FRA) 83 matchs, 39 buts
(Championnat de France: 65 matchs, 33 buts)
(Coupe de France: 9 matchs, 2 buts)
(Coupe de l'UEFA: 9 matchs, 4 buts)
1979/83 Saint-Etienne (FRA) 178 matchs, 60 buts
(Championnat de France: 131 matchs, 44 buts)
(Coupe de France: 26 matchs, 5 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 2 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 19 matchs, 11 buts)
1983/84 PEC Zwolle (HOL) 34 matchs, 6 buts
(Championnat des Pays-Bas: 32 matchs, 5 buts)
(Coupe des Pays-Bas: 2 matchs, 1 but)
1984/86 Feyenoord (HOL) 51 matchs, 8 buts
(Championnat des Pays-Bas: 43 matchs, 5 buts)
(Coupe des Pays-Bas: 4 matchs, 2 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 2 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)
1986/87 HFC Haarlem (HOL) 5 matchs
Le plus francophile des footballeurs bataves. Johnny Rep a fait les beaux jours de l’Ajax Amsterdam qui terrorisait l'Europe avec son football total au début des années 70 avant de faire chavirer les cœurs des supporteurs – et des supportrices – lors de ses six années passées en France à Bastia puis Saint-Etienne.
Originaire de Zaandam, ce fils de grossistes en fruit débute en troisième division avec le club de la banlieue industrielle d'Amsterdam. Un oncle disquaire fait la publicité du prodige auprès du président de l’Ajax. Après deux saisons à s'exercer en réserve, Rep débute avec le groupe pro en 1971 à l'âge de 20 ans et devient titulaire devant le vieux briscard Sjaak Swart, icône emblématique des victoires en C1 de 1971 et 1972. Et voilà le dernier arrivée de cette équipe de génie qui commence à imposer un "football total" marqué par la polyvalence absolue de joueurs. Ailier percutant, il se forge un palmarès et une réputation sous la houlette du charismatique Johan Cruyff et son lieutenant Neeskens.
Dès sa première saison, il est sacré champion des Pays-Bas, remporte la Coupe d'Europe des clubs champions sur le banc des remplaçants et décroche la coupe intercontinentale en 1972 contre les Argentins d’Independiente en inscrivant deux pions lors du match retour (1-1 puis 3 buts à 0 à Amsterdam). L'année suivante, il devient indéboulonnable chez les Godenzonen. Il s'octroie un nouveau titre de champion, remporte la Supercoupe de l'UEFA contre les Glasgow Rangers et marque l’unique but de la finale de C1 contre la Juventus Turin en 1973 d'une superbe tête lobée au début de la rencontre permettant aux Lanciers de concrétiser un magnifique triplé historique. Il récidive en 1974 lors de la Supercoupe d’Europe contre le Milan AC, courte défaite sur le score de 1 but à 0 à San Siro et une démonstration à Amsterdam 6 buts à 0 avec un but à la clé, le quatrième.
Photo: ©DR
Naturellement, il est sélectionné avec les Pays-Bas et débute pour la première fois en 1973 contre l'Espagne. Il dispute la Coupe du Monde 1974 mais échoue en finale brisé par le réalisme allemand alors qu’ils étaient archi-favoris (défaite 2 buts à 1). Son destin l'envoie dorénavant à l'étranger. Comme Cruyff et Neeskens, il part monnayer son talent en Espagne et pose ses valises sur la côte méditerranéenne, à Valence. Une expérience mitigée qui se solde par un départ au bout de deux saisons d’autant plus qu’il perd sa place avec l'équipe nationale et qu’il désire la retrouver au plus vite en vue du Mondial 1978. Courtisé par le FC Cologne et l'AZ Alkmaar, il accepte finalement le challenge proposé par Bastia et débarque en 1977 sans savoir vraiment où il met les pieds. D’ailleurs, pour l’anecdote, il a paraphé son contrat sans visiter les installations sportives du club que les dirigeants locaux ont pris soin d’éviter lors de la signature! "Je ne savais pas où je mettais les pieds mais j'étais sûr de vouloir quitter l'Espagne pour retrouver ma place chez les Oranje. dès mon arrivée, ils m'ont baladé. À ma descente d'avion, je souhaitais voir le stade, connaître mes conditions de travail, et eux voulaient absolument m'emmener à la meilleure table de l'île. Après un long repas, j'ai voulu faire un tour à Furiani et ils m'ont traîné à Saint-Florent où les paysages sont paradisiaques. Pareil ensuite avec Porto-Vecchio. Le soir, de guerre lasse, j'ai signé et je me suis endormi, harassé. Le lendemain, je me suis quand même rendu au stade avec Jules Filippi. J'ai eu un choc." Il n’a toutefois pas eu à regretter son choix car avec les Corses, il atteint la finale de la coupe de l’UEFA en 1978 perdu face au PSV Eindhoven. "C'est vraiment dommage de l'avoir perdue. On avait joué le match aller (0-0), en Corse, sur un très mauvais terrain. Un match qui n'aurait jamais dû avoir lieu. Au retour, aux Pays-Bas, on était arrivé exténués. On avait joué trois matches en une semaine. C'était bien trop ! Moi, en plus, je n'avais pas joué pendant quatre semaines avant cette finale à cause d'une luxation du coude. Cela avait vraiment été très difficile!", déclare-t-il.
Récompensé du titre de meilleur joueur étranger du championnat de France l'année de son arrivée, il est finalement retenu grâce à ses performances pour disputer cette coupe du Monde en Argentine. Les "Oranges" échouent à nouveau sur la dernière marche, toujours devant le pays hôte. En lot de consolation, le beau blond devient le meilleur buteur néerlandais en Coupe du Monde avec sept réalisations. Revenu sur l'île de Beauté, sa seconde saison est moins passionante. Bastia flirte avec la relégation, malgré ses 15 buts inscrits en 35 apparitions. Il a besoin d’un nouveau défi et accepte la proposition de Saint-Etienne venue le relancer. Aux côtés de Michel Platini, les performances dans le Loire sont en en demi-teinte marquée par un seul titre, le championnat de France en 1981, et les défaites en finale de coupe de France contre Bastia en 1981 et le PSG en 1982. En Coupe d'Europe, ils alternent le mythique (une victoire 5 buts à 0 à Hambourg) et le pathétique (défaite à domicile 4 buts à 1 contre Ipswich). Herbin accuse le Batave de choisir ses matches, principalement à la veille des convocations internationales, et ralentir l'équipe. Pas trop d'accord non plus avec la volonté du président Rocher de stariser le club. Pris dans l'affaire de la caisse noire (1982) et la guerre désormais ouverte entre Herbin et Rocher, Johnny Rep quitte une formation stéphanoise en pleine tourmente au cours de la saison 1983-84, fuyant à l'occasion le fisc français qui lui demande des comptes.
Côté sélection, l’ailier droit enfile en novembre 1981 pour la dernière fois le maillot batave au Parc des Princes, crucifié par son coéquipier Platini qui les privent de Mondial. De retour au pays, Johnny Rep s'installe à Zwolle. Une pige d'un an avant de rejoindre l’ennemi de l’Ajax, le Feyenoord Rotterdam champion en titre. Rep joue les prolongations à Zaandam jusqu’à l’âge de 36 ans. Sa reconversion comme entraîneur débute avec les amateurs des Zwarte Schapen ("les moutons noirs") d’Almere, une ville nouvelle dans l’agglomération d’Amsterdam. Il prend ensuite les commandes d’Omniworld (rebaptisé Almere City), un satellite de l’Ajax évoluant en deuxième division. Ses dérives – "Ma femme trouvait que je buvais trop" – l’écartent du banc pour le confiner au recrutement. De plus, Johnny est un homme trop honnête. Il dit les choses cash, un défaut dans le milieu du ballon rond. En 2013, sur le plateau de la chaîne "RTV Noord-Holland", il reconnaît s’être dopé aux amphétamines durant son parcours, et afirme que cette pratique était répandue, notamment chez les Sud-Américains. Malgré cela, on retiendra de Johnny Rep ses dribbles, sa superbe vision du jeu et son efficacité devant le but qui lui ont permis de vite devenir un chouchou partout où il est passé. Sa classe en dehors du terrain et son humilité n'ont jamais été démentis. Un personnage connue dans le monde entier, un cinquième Beatles, comme George Best.
PALMARÈS
Finaliste de la Coupe du Monde en 1974 et 1978 (Pays-Bas)
3ème de la l’Euro en 1976 (Pays-Bas)
Vainqueur de la Coupe d’Europe des Clubs Champions en 1972 (finale non-jouée) et 1973 (Ajax Amsterdam)
Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 1972 (Ajax Amsterdam)
Vainqueur de la Supercoupe de l'UEFA en 1972 et 1973 (Ajax Amsterdam)
Finaliste de la Coupe UEFA en 1978 (Bastia)
Champion de France en 1981 (Saint-Etienne)
Vice-champion de France en 1982 (Saint-Etienne)
Champion des Pays-Bas en 1972 (non-officiel) et 1973 (Ajax Amsterdam)
Vainqueur de la Coupe des Pays-Bas en 1972 (finale non-jouée) (Ajax Amsterdam)
Finaliste de la Coupe de France en 1981 et 1982 (Saint-Etienne)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu meilleur joueur étranger du Championnat de France en 1978
DIVERS
- Le groupe Mickey 3D a écrit la chanson "Johnny Rep" en hommage à ce grand joueur néerlandais passé par les stéphanois.
- Quant à lui, il a sorti un single intitulé "Hey Johnny" en 1980.
- En 2010, le footballeur s’était confié au journaliste Mik Schots dans le livre "Rep, Een Roerig (voetbal)leven" pour ne rien cacher de sa vie agitée, en livrant de lui une image très éloignée de la flamboyance et du glamour. Deux divorces, le second ruineux, l’avaient contraint à vendre sa maison. Il parlait de son isolement et de son combat contre l’alcool.
SOURCES/RESSOURCES
- On a retrouvé... Johnny Rep, l'Oranje amer - Le Monde
Patrick Kluivert
Photo: ©Stu Forster
Patrick Kluivert
Patrick Stephan Kluivert
Né le 1er juillet 1976 à Amsterdam (HOL)
Surnoms: Patje, Paddy, Kluif, La Panthère surinamaise
(Matchs amicaux: 36 sélections, 10 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 14 sélections, 7 buts)
(Coupe du Monde: 4 sélections, 2 buts)
(Qualif Euro: 16 sélections, 7 buts)
(Euro: 9 sélections, 6 buts)
1ère sélection : le 16 novembre 1994 contre la Rep. Tchèque (0-0)
Dernière sélection : le 5 juin 2004 contre l'Eire (0-1)
1994/97 Ajax Amsterdam (HOL) 100 matchs, 51 buts
(Championnat des Pays-Bas: 70 matchs, 39 buts)
(Coupe des Pays-Bas: 3 matchs, 1 but)
(Supercoupe des Pays-Bas: 2 matchs, 1 but)
(Ligue des Champions: 22 matchs, 9 buts)
(Supercoupe de l'UEFA: 2 matchs, 1 but)
(Coupe Intercontinentale: 1 match, 1 but)
1997/98 Milan AC (ITA) 33 matchs, 9 buts
(Championnat d'Italie: 27 matchs, 6 buts)
(Coupe d'Italie: 6 matchs, 3 buts)
1998/2004 FC Barcelone (ESP) 257 matchs, 121 buts
(Championnat d'Espagne: 182 matchs, 90 buts)
(Coupe d'Espagne: 12 matchs, 4 buts)
(Supercoupe d'Espagne: 2 matchs, 1 buts)
(Ligue des Champions: 50 matchs, 21 buts)
(Coupe de l'UEFA: 11 matchs, 5 buts)
2004/05 Newcastle UTD (ANG) 37 matchs, 13 buts
(Championnat d'Angleterre: 25 matchs, 6 buts)
(Coupe d'Angleterre: 4 matchs, 2 buts)
(Coupe de la ligue anglaise: 2 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 6 matchs, 5 buts)
2005/06 Valence CF (ESP) 16 matchs, 2 buts
(Championnat d'Espagne: 10 matchs, 1 but)
(Coupe d'Espagne: 1 match)
(Coupe Intertoto: 5 matchs, 1 but)
2006/07 PSV Eindhoven (HOL) 21 matchs, 3 buts
(Championnat des Pays-Bas: 16 matchs, 3 buts)
(Coupe des Pays-Bas: 2 matchs)
(Ligue des Champions: 3 matchs)
2007/08 Lille OSC (FRA) 14 matchs, 4 buts
(Championnat de France: 13 matchs, 4 buts)
(Coupe de France: 1 match)
Patrick Kluivert est un des grands attaquants du football néerlandais et européen. Joueur de grande classe, il a assurément marqué sa génération. Doté d'un sens du but à toute épreuve, le goleador néerlandais a connu de grands moments durant sa carrière.
Il est, à l'image de beaucoup de footballeurs néerlandais de sa génération un joueur qui possède un énorme bagage technique. Malgré sa grande taille et son physique impressionnant, Kluivert est un joueur rapide qui a la possibilité de s'infiltrer dans les défenses adverses avec beaucoup de facilité. Intégré dès son plus jeune âge dans le prestigieux centre de formation de l'Ajax Amsterdam, Kluivert à connu la gloire sous les couleurs rouges et blancs des "Lanciers". Il marque son premier but pour son premier match avec l'équipe professionnelle le 21 août 1994 lors de la supercoupe des Pays-Bas contre les rivaux de Feyenoord. Il fait partie de la génération dorée de l'Ajax des années 1990 avec des joueurs comme Clarence Seedorf, Edwin Van Der Sar ou encore son meilleur ami, Michael Reiziger. Celui qu'on surnomme "la panthère surinamaise" apparaît pour la première fois aux yeux du grand public le soir du 24 mai 1995 lorsqu'il entre en cours de jeu avec l'Ajax Amsterdam, lors de la finale de la ligue des champions face au Milan AC: il marque l'unique but de la rencontre, couvrant ainsi de gloire le club batave.
Un joueur tout en vitesse et intuition, doté d'une excellente touche de balle, à peine majeur, mais qui jouait déjà comme un briscard. Malgré tout les deux saisons suivantes sont difficiles pour Kluivert, qui peine à digérer son nouveau statut. S'il qualifie à lui tout seul les Pays-Bas pour l'Euro 96 en inscrivant 2 buts contre l'Eire en match de barrage, il est à nouveau remplaçant lors de la finale de la Ligue des Champions perdue contre la Juventus de Turin en 1996. Ses prestations, altérée par des blessures à répétition, sont également ternies par une sombre histoire d'homicide involontaire. Kluivert, pris en grippe par une partie du public hollandais, quitte son club formateur à l'issue de la saison 1996-97. C’est chez les Rossoneri que l’avant-centre pose ses valises. Malgré un but fantastique contre la Juventus, le néerlandais est loin d’être une réussite dans le club lombard à cause de multiples problèmes personnels. Son expérience dans le Calcio tourne court, et il prend au bout de douze mois la direction du FC Barcelone. En Catalogne, il devient rapidement une icône auprès des amateurs de football.
photo: ©DR
Le serial buteur retrouve alors la réussite, enchaîne les performances hors norme et enfile les buts comme des perles, trouvant le chemin des filets à 121 reprises en l’espace de 257 matches. Il est alors au sommet de son art. C'est à cette période qu'il connaît également ses plus belles heures avec l'équipe nationale hollandaise, demi-finaliste du Mondial 1998 et de l'Euro 2000. Il marque notamment le but de l'égalisation contre le Brésil en demi-finale de la Coupe du Monde 1998 (perdue aux tirs au but) et réalise un triplé en quart de finale de l'Euro 2000 contre la Yougoslavie. Ce match représente l'apogée de sa carrière internationale, puisqu'il manque quelques jours plus tard un penalty décisif contre l'Italie, alors réduite à 10. Même s'il inscrit ensuite son penalty lors de la séance des tirs au but, son pays sera éliminé de la compétition qu'il organisait. Il connaîtra ensuite d'énormes désillusions avec les Oranjes: les Pays-Bas ne se qualifieront pas pour la Coupe du Monde 2002 et, affront suprême, l'attaquant ne jouera pas une seule minute lors de l'Euro 2004, barré par le Mancunien Ruud van Nistelrooy à la pointe de l'attaque batave.
Son aventure catalane ne finit pas, elle non plus, de la meilleure des façons. Moins titulaire et souvent blessé, il est supplanté par l'émergence de la "génération Ronaldinho". À la fin de l'exercice 2003-2004, le joueur tente de se relancer à Newcastle. C’est alors le début de la fin pour celui qui va enchaîner les clubs sans parvenir à s’imposer. Après les Magpies, il signe à Valence, file au PSV Eindhoven, se lance même à l’assaut de la Ligue 1 à Lille. Et après cette dernière tentative dans le Nord, celui qui a inscrit 40 buts en 70 rencontres internationales avec la sélection néerlandaise décide de mettre un terme à sa carrière. Son aventure footballistique a été marqué par des hauts et des bas mais Patrick Kluivert restera parmi les grands noms du football international.
PALMARÈS
4ème de la Coupe du Monde en 1998 (Pays-Bas)
Vainqueur de la Ligue des Champions en 1995 (Ajax Amsterdam)
Finaliste de la Ligue des Champions en 1996 (Ajax Amsterdam)
Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 1995 (Ajax Amsterdam)
Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 1995 (Ajax Amsterdam)
Finaliste de la Coupe Intertoto en 2005 (Valence CF)
Champion des Pays-Bas en 1995, 1996 (Ajax Amsterdam) et 2007 (PSV Eindhoven)
Champion d’Espagne en 1999 (FC Barcelone)
Vice-Champion d’Espagne en 2000 et 2004 (FC Barcelone)
Finaliste de la Coupe d'Italie en 1998 (Milan AC)
Vainqueur de la Supercoupe des Pays-Bas en 1994 et 1995 (Ajax Amsterdam)
Finaliste de la Supercoupe d’Espagne en 1999 (FC Barcelone)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Meilleur Buteur de l’Euro 2000 (5 buts)
Élu meilleur espoir européen (Trophée Bravo) en 1995
Élu meilleur espoir du championnat des Pays-Bas (Prix Johan Cruyff) en 1995
Nommé dans l'équipe type du tournoi de l'Euro 2000
Nommé au FIFA 100
Pays-Bas
Palmarès
Championnat des Pays-Bas (Eredivise)
Meilleur buteur du championnat des Pays-Bas
↓
Championnat des Pays-Bas de D2 (Eerste Divisie)
↓
Championnat des Pays-Bas de D3 (Tweede Divisie)
↓
Championnat des Pays-Bas de D4 (Derde Divisie)
↓
Championnat des Pays-Bas de D5 (Hoofdklasse)
♦
Coupe amateur des Pays-Bas
Coupe des réserves des Pays-Bas
♦
Footballeur de l'année au Pays-Bas
Meilleur espoir du championnat des Pays-Bas (Prix Johan Cruijff)
♦
Soulier d’or (1982-2005)
Trophée Eddy PG (1963-1975)
Meilleur gardien du championnat des Pays-Bas (1987-2004)
Les clubs
Clubs de seconde zone / clubs disparus / clubs amateurs néerlandais
♦
Jaap Stam
photo: ©Matthew Ashton/EMPICS
Jaap Stam
Jakob "Jaap" Stam
Né le 17 juillet 1972 à Kampen (HOL)
Hollandais, défenseur central, 1m91
Surnom: Rots Van Kampen (le roc de Kampen)
(Matchs amicaux: 31 sélections, 2 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 11 sélections, 1 but)
(Coupe du Monde: 7 sélections)
(Qualif Euro: 9 sélections)
(Euro: 9 sélections)
1ère sélection : le 24 avril 1996 contre l'Allemagne (0-1)
Dernière sélection : le 30 juin 2004 contre le Portugal (1-2)
1992/93 FC Zwolle (HOL) 32 matchs, 1 but
1993/95 SC Cambuur (HOL) 66 matchs, 3 buts
(Championnat des Pays-Bas: 33 matchs, 1 but)
(Championnat des Pays-Bas de D2: 33 matchs, 2 buts)
1995 Willem II Tilburg (HOL) 19 matchs, 1 but
1996/98 PSV Eindhoven (HOL) 87 matchs, 12 buts
(Championnat des Pays-Bas: 79 matchs, 12 buts)
(Coupe des Pays-Bas: 1 match)
(Supercoupe des Pays-Bas: 3 matchs)
(Coupe des Coupes: 4 matchs)
1998/2001 Manchester UTD (ANG) 127 matchs, 1 but
(Championnat d'Angleterre: 79 matchs, 1 but)
(Coupe d'Angleterre: 8 matchs)
(Charity Shield: 4 matchs)
(Ligue des Champions: 32 matchs)
(Supercoupe de l'UEFA: 1 match)
(Coupe Intercontinentale: 1 match)
(Coupe du monde des clubs: 2 matchs)
2001/04 Lazio Rome (ITA) 94 matchs, 4 buts
(Championnat d'Italie: 70 matchs, 3 buts)
(Coupe d'Italie: 8 matchs)
(Ligue des Champions: 12 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs)
2004/06 Milan AC (ITA) 65 matchs, 2 buts
(Championnat d'Italie: 42 matchs, 1 but)
(Coupe d'Italie: 5 matchs)
(Supercoupe d'Italie: 1 match)
(Ligue des Champions: 17 matchs, 1 but)
2006/08 Ajax Amsterdam (HOL) 52 matchs, 2 buts
(Championnat des Pays-Bas: 31 matchs, 1 but)
(Play-off: 2 matchs)
(Coupe des Pays-Bas: 4 matchs, 1 but)
(Supercoupe des Pays-Bas: 2 matchs)
(Ligue des Champions: 4 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 9 matchs)
Arrière de talent, Jaap Stam a marqué son époque de son empreinte. Joueur puissant, intraitable au marquage et sur les balles aériennes, le boucher hollandais a longtemps été considéré comme l'un des meilleurs défenseurs du Monde au début des années 2000.
Et ce n’est pas son palmarès qui dira le contraire, puisqu’il a à peu près tout gagné partout où il est passé. Un vrai défenseur à l’ancienne toujours à la limite se régalant des attaquants adverses. Depuis ses débuts pro dans le club de sa ville, il a porté successivement les couleurs de cinq clubs hollandais dont les deux "grands": l’Ajax Amsterdam et le PSV. Après un court passage au FC Zwolle, à Cambuur Leeuwarden et à Willem II, c’est avec les "Boeren" de Eindhoven que son talent explose, ce qui lui permet d’intégrer très vite la sélection nationale hollandaise et de faire ses débuts lors d'un match amical contre l'Allemagne le 24 avril 1996. Au bout de trois saisons réussies, c’est Sir Alex Ferguson qui vient chercher le colosse pour en faire le pilier de sa défense à Manchester United.
L’objectif de son recrutement était simple: remplacer Gary Pallister et repartir pour un bout de temps avec un arrière impérial en dernière ligne. Entre 1998 et 2001, L'international néerlandais y glane trois titres de champions d’Angleterre, une Ligue des Champions, une Coupe Intercontinentale et une Cup. Au sommet avec les Red Devils, Jaap Stam décide pourtant de changer d’air et de rejoindre la Série A et la Lazio Rome en 2001 après une brouille avec son coach écossais qui lui reproche ses déclarations dans son autobiographie "Head to Head". Cet épisode dans la capitale romaine ne restera pas gravé dans la mémoire du natif de Kampen puisque à part une Coupe d'Italie en 2004, son principal fait d’armes est un contrôle positif à la nandrolone et une interdiction de jouer au football durant cinq mois, qui a été réduit d'un mois après les appels. Il sera le deuxième joueur suspendu en 2001, après Fernando Couto quelques mois auparavant. Trois ans avec les Biancocelesti, ça suffit pour Jaap Stam qui rejoint le Milan AC en 2004.
Photo: ©DR
Il formera avec Alessandro Nesta une des meilleures charnières défensives d’Europe pendant une saison et démontrera une nouvelle fois l’étendue de ses qualités en atteignant la finale de la Ligue des Champions, perdu aux tirs aux buts face à Liverpool. En équipe nationale, il dispute trois Euro (1996, 2000 et 2004) et une Coupe du Monde (1998). Son seul regret reste ce penalty raté en demi-finale de L'Euro 2000 à domicile face à l'Italie qui les élimine aux portes de la finale. En 2002, les néerlandais ne participe pas à la Coupe du Monde en Corée du Sud et au Japon. Il termine sa carrière internationale sur une autre demi-finale d’Euro perdue cette fois-ci contre le Portugal en 2004. Un gout d’inachevé avec les Oranje pour un joueur hors normes. En 2006, il décide de rentrer au bercail et pas n’importe où puisqu'il signe deux ans à l’Ajax. Lors de son arrivée au club, il a été désigné directement capitaine de l'équipe. À 35 ans, il dispute son dernier match sous les couleurs de l'Ajax le 20 octobre 2007 face au NEC Nimègue, où il est sorti sur blessure avant le coup de sifflet final. Quelques jours plus tard, il annonce qu'il raccroche les crampons.
Par la suite, l'ancien joueur a endossé le costume d’entraîneur. Après une expérience d’adjoint à Zwolle, le Roc s’est occupé des jeunes de l’Ajax durant quelques années avant de revenir au PEC comme numéro 1. En l’espace de quinze ans, Jaap Stam a marqué sa génération par son style, son look et surtout son niveau de performance. Si les mentalités ont changé sur le rôle d’un défenseur central, force est de constater que Jaap Stam a été un joueur emblématique.
PALMARÈS
4ème de la Coupe du Monde en 1998 (Pays-Bas)
Vainqueur de la Ligue des Champions en 1999 (Manchester UTD)
Finaliste de la Ligue des Champions en 2005 (Milan AC)
Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 1999 (Manchester UTD)
Finaliste de la Supercoupe de l’UEFA en 1999 (Manchester UTD)
Champion d’Angleterre en 1999, 2000 et 2001 (Manchester UTD)
Champion des Pays-Bas en 1997 (PSV Eindhoven)
Vice-Champion des Pays-Bas en 1996, 1998 (PSV Eindhoven), 2007 et 2008 (Ajax Amsterdam)
Vice-Champion d’Italie en 2005 (Milan AC)
Vainqueur de la Coupe d’Angleterre en 1999 (Manchester UTD)
Vainqueur de la Coupe d’Italie en 2004 (Lazio Rome)
Vainqueur de la Coupe des Pays-Bas en 1996 (PSV Eindhoven) et 2007 (Ajax Amsterdam)
Finaliste de la Coupe des Pays-Bas en 1998 (PSV Eindhoven)
Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 2004 (Milan AC)
Vainqueur de la Supercoupe des Pays-Bas en 1996, 1997 (PSV Eindhoven), 2006 et 2007 (Ajax Amsterdam)
Finaliste de la Charity Shield en 1998, 1999, 2000 et 2001 (Manchester UTD)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu footballeur de l’année de l’Eredivise en 1997
Élu soulier d'or du championnat hollandais en 1997
Élu meilleur défenseur de l’année UEFA en 1999 et 2000
Nommé dans l'équipe type PFA de l'année du championnat d'Angleterre en 1999, 2000 et 2001
Nommé dans l'équipe type de l'année de l'association ESM en 1999
Nommé dans l'équipe type des étrangers de la décennie 1992-2002 du championnat d'Angleterre
VIDÉO
Edgar Davids, le Pitbull
photo: ©DR
Edgar Davids
Edgar Steven Davids
Né le 13 mars 1973 à Paramaribo (SUR)
Hollandais /
Surinamien , milieu défensif, 1m69
Surnoms: Le Pitbull, Piranha, Duracell, Vitamina
74 sélections, 6 buts
(Matchs amicaux: 36 sélections, 4 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 9 sélections)
(Coupe du Monde: 6 sélections, 1 but)
(Qualif Euro: 11 sélections, 1 but)
(Euro: 12 sélections)
1ère sélection : le 20 avril 1994 contre l'Eire (0-1)
Dernière sélection : le 12 octobre 2005 contre la Macédoine (0-0)
espoirs: 8 sélections, 1 but
1991/96 Ajax Amsterdam (HOL) 133 matchs, 32 buts
(Championnat des Pays-Bas: 91 matchs, 20 buts)
(Coupe des Pays-Bas: 6 matchs, 6 buts)
(Supercoupe des Pays-Bas: 1 match)
(Ligue des Champions: 18 matchs, 1 but)
(Coupe des Coupes: 4 matchs, 2 buts)
(Coupe de l'UEFA: 11 matchs, 3 buts)
(Supercoupe de l'UEFA: 1 match)
(Coupe Intercontinentale: 1 match)
1996/98 Milan AC (ITA) 31 matchs, 1 but
(Championnat d'Italie: 19 matchs)
(Coupe d'Italie: 7 matchs)
(Supercoupe d'Italie: 1 match)
(Ligue des Champions: 4 matchs, 1 but)
1998/2003 Juventus Turin (ITA) 226 matchs, 10 buts
(Championnat d'Italie: 153 matchs, 8 buts)
(Coupe d'Italie: 17 matchs, 1 but)
(Supercoupe d'Italie: 1 match)
(Ligue des Champions: 48 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 5 matchs)
(Coupe Intertoto: 3 matchs)
2003/04 FC Barcelone (ESP) 20 matchs, 1 but
(Championnat d'Espagne: 18 matchs, 1 but)
(Coupe d'Espagne: 2 matchs)
2004/05 Inter Milan (ITA) 22 matchs
(Championnat d'Italie: 14 matchs)
(Coupe d'Italie: 4 matchs)
(Ligue des Champions: 4 matchs)
2005/07 Tottenham Hotspur (ANG) 44 matchs, 1 but
(Championnat d'Angleterre: 40 matchs, 1 but)
(Coupe d'Angleterre: 3 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 1 match)
2007/08 Ajax Amsterdam (HOL) 34 matchs, 1 but
(Championnat des Pays-Bas: 25 matchs, 1 but)
(Coupe des Pays-Bas: 3 matchs)
(Play-offs: 6 matchs)
2010 Crystal Palace (ANG) 7 matchs
(Championnat d'Angleterre: 6 matchs)
(Coupe d'Angleterre: 1 match)
2012/13 Barnet FC (ANG) 39 matchs, 1 but
(Championnat d'Angleterre de D4: 28 matchs, 1 but)
(Championnat d'Angleterre de D5: 8 matchs)
(Coupe d'Angleterre: 3 matchs)
Milieu de terrain défensif, des lunettes vissées sur sa tête, un mauvais caractère, une technique épurée, et une frappe tonitruante ont fait de Edgar Davids un personnage atypique du football.
Gaucher génial et coureur infatigable, sa férocité et sa combativité sur le terrain lui ont valu le surnom particulier du "Pitbull". Un vrai poison pour les attaquants adverses, mais un vrai plaisir pour les "Vangaaboys". Originaire du Surinam comme beaucoup d'autres joueurs (Kluivert, Seedorf...), il débute à l’Ajax Amsterdam en 1991. Assez peu utilisé, il y gagne progressivement du temps de jeu avant de devenir une pièce maîtresse des ajacides. En cinq saisons et 133 rencontres, avec à la clé trois titres de champions, une Coupe UEFA (1992) et une Ligue des Champions (1995), Edgar Davids se fait vite remarquer par les grands clubs européens. Après avoir perdu l’édition suivante face à la Juventus Turin, il quitte la terre Oranje pour rejoindre le Milan AC.
photo: ©Greats of the game
Tombé sous le charme, le président des Rossoneri voit en ce jeune joueur l’élément prophétique qui marchera sur les pas du grand Frank Rijkaard. Il signe ainsi sur la botte transalpine en compagnie de ses compatriotes Michael Reiziger, Winston Bogarde et Patrick Kluivert. Mais ce transfert est un échec. Très peu utilisé avec seulement 19 matches en deux saisons, le club lombard se sépare du milieu hollandais à l'instar de ses compatriotes qui tarderont à quitter le navire quelques saisons plus tard. Il est finalement prêté puis vendu à l'ennemi de toujours, la Juventus Turin. C’est alors le retour en grâce. Il s'éclate à nouveau, apportant à la "Vecchia Signora" son dynamisme, son jeu explosif et sa formidable aptitude à éliminer l'adversaire. Une histoire d’amour commence alors entre Edgar Davids et l'ancien club de Michel Platini. Une histoire qui durera sept ans, le temps de remporter trois titres de Série A. Autant serein sur une jaquette de jeu vidéo (Fifa 2003 pour les puristes) qu’au milieu de terrain, sa complémentarité avec Didier Deschamps se révélera autant efficace que rémunératrice. Un contre-temps vient contrarier Edgar Davids en 1999 avec une opération de l’œil, ce qui l’oblige à porter des lunettes protectrices qui feront son originalité durant les rencontres disputées. Mais en 2003, la formation turinoise décide de laisser son joueur de côté et le prête au FC Barcelone. Une expérience de six mois qui restera sans suite. Encore et toujours indésirable dans le Piémont, il rejoint finalement l’Inter Milan. Une saison après son arrivée, le Pitbull ne parvient également pas à s’imposer sur la durée et se tourne vers la Premier League et les Spurs de Tottenham. Il y passe deux saisons dans l’anonymat quasi général.
Pourtant ce parcours atypique lui permet d’intégrer sa sélection avec laquelle, il dispute la Coupe du Monde en 1998 et l'Euro en 1996, 2000 et 2004. Il sera nommé dans les équipes-types du Mondial 1998 et de l'Euro 2000. Bizarrement, son arrivée à Tottenham l’éloigne peu à peu de la sélection et sa fin de carrière s'en fait ressentir. Perdant sa place de titulaire au sein du milieu batave, l'international néerlandais choisit de rentrer au pays et réintègre son club formateur, l'Ajax Amsterdam. Il y remportera une coupe des Pays-Bas dès l'année de son retour aux côtés des nouveaux talents comme Wesley Sneijder et Klaas-Jan Huntelaar. Vieillissant et quelque peu lassé du football, l'ancien international prend sa retraite en 2008. Deux ans après avoir mis fin à sa carrière, Edgar Davids rechausse les crampons le 20 août 2010 et signe un contrat d'un an avec le club anglais de Crystal Palace, qui évolue en deuxième division. Il y sera payé au nombre de matches disputés. Après sept rencontres sous les couleurs du club anglais, Davids décide de remettre à nouveau fin à son aventure où il ne trouve pas sa place dans le club de deuxième division anglaise. Mais c'était sans compter sur la hargne et le talent d'Edgar Davids qui débute une carrière d'entraîneur-joueur à Barnet en 2012 à l'âge de 40 ans. Le club termine à la 23ème et avant dernière place, synonyme de relégation en D5 anglaise. Suite à un troisième carton rouge en huit matches joués, il arrête définitivement sa carrière de joueur le 28 décembre 2013 expliquant être devenu une cible de choix pour les arbitres. Fin de carrière rageuse pour le Pitbull. Pas grave, les adeptes du ballon rond conserveront l’image d’un teigneux pouvant se targuer d’une technique notable et d’une grande intelligence tactique.
PALMARÈS
4ème de la Coupe du Monde en 1998 (Pays-Bas)
Vainqueur de la Ligue des Champions en 1995 (Ajax Amsterdam)
Finaliste de la Ligue des Champions en 1996 (Ajax Amsterdam), 1998 et 2003 (Juventus Turin)
Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 1995 (Ajax Amsterdam)
Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 1995 (Ajax Amsterdam)
Vainqueur de la Coupe UEFA en 1992 (Ajax Amsterdam)
Vainqueur de la Coupe Intertoto en 1999 (Juventus Turin)
Champion des Pays-Bas en 1994, 1995 et 1996 (Ajax Amsterdam)
Vice-Champion des Pays-Bas en 1992 et 2008 (Ajax Amsterdam)
Champion d’Italie en 1998, 2002 et 2003 (Juventus Turin)
Vice-Champion d’Italie en 2000 et 2001 (Juventus Turin)
Vice-Champion d’Espagne en 2004 (FC Barcelone)
Vainqueur de la Coupe des Pays-Bas en 1993 et 2007 (Ajax Amsterdam)
Vainqueur de la Coupe d’Italie en 2005 (Inter Milan)
Finaliste de la Coupe d’Italie en 2002 (Juventus Turin)
Vainqueur de la Supercoupe des Pays-Bas en 1993, 1994, 1995 et 2007 (Ajax Amsterdam)
Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 2002 et 2003 (Juventus Turin)
Finaliste de la Supercoupe d'Italie en 1996 (Milan AC) et 1998 (Juventus Turin)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Nommé au FIFA 100
Nommé dans l'équipe-type du tournoi de la Coupe du Monde 1998
Nommé dans l'équipe type du tournoi de l'Euro 2000
DIVERS
- Il a été la tête d'affiche du jeu Fifa 2003 aux côtés du mancunien Ryan Giggs et du brésilien Roberto Carlos.
- Il a fait de nombreuses publicités, notamment pour Nike, qui ont renforcé sa popularité.
- Le 17 mai 2001, Edgar Davids a été suspendu cinq mois pour dopage par la Fédération italienne de football. Il a été contrôlé positif à la nandrolone.
VIDÉO