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Jesper Olsen

Photo: ©Bob Thomas Sports Photography

Jesper Olsen

Né le 20 mars 1961 à Fakse (DAN)

Danois, Ailier gauche, 1m68

Surnoms: "De Vlo" ("La puce")

43 sélections, 5 buts

(Matchs amicaux: 20 sélections)

(Qualif Coupe du monde: 4 sélections)

(Coupe du Monde: 4 sélections, 3 buts)

(Qualif Euro: 11 sélections, 2 buts)

(Euro: 2 sélections)

(Championnat Nordique: 2 sélections)

1ère sélection : le 12 juillet 1980 contre l'URSS (0-2)

Dernière sélection : le 11 septembre 1990 contre le Pays de Galles (1-0)

espoirs: 8 sélections, 1 but

U18: 15 sélections

1977/81 Næstved (DAN) 64 matchs, 11 buts

1981/84 Ajax Amsterdam (HOL) 103 matchs, 27 buts

(Championnat des Pays-Bas: 85 matchs, 23 buts)

(Coupe des Pays-Bas: 12 matchs, 3 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 4 matchs, 1 but)

(Coupe des Coupes: 2 matchs)

1984/88 Manchester UTD (ANG) 174 matchs, 24 buts

(Championnat d'Angleterre: 139 matchs, 21 buts)

(Coupe d'Angleterre: 16 matchs, 2 buts)

(Coupe de la ligue anglaise: 11 matchs, 1 but)

(Charity Shield: 1 match)

(Coupe de l'UEFA: 7 matchs)

1988 Næstved (DAN) (Prêt) 2 matchs, 1 but

1989/90 Bordeaux (FRA) 58 matchs, 3 buts

(Championnat de France: 54 matchs, 3 buts)

(Coupe de France: 4 matchs)

1990/92 SM Caen (FRA) 59 matchs

(Championnat de France: 58 matchs)

(Coupe de France: 1 match)

Grâce à sa vitesse, sa technique et son petit gabarit, Jesper Olsen s’est imposé dans les années 80 comme un des meilleurs danois de sa génération. Cet ailier gauche de poche a longtemps déstabilisé ses adversaires par ses dribbles déroutants.

Né en 1961, le jeune bambin débute dans le modeste club danois de Naestved où il s’impose rapidement comme un ailier gaucher vif. Son passage correspond à l’âge d’or d’un club plus habitué à l’anonymat des divisions inférieurs danoises qu’à la D1 local. Comme bon nombre de Scandinave, avant et après lui, le lutin danois ne déroge pas à la règle. Ainsi, à 20 ans, il quitte son cocon pour descendre un peu plus au sud et atterrit dans le prestigieux club néerlandais de l’Ajax Amsterdam. Et comme le hasard fait bien les choses, le jeune ailier a l’immense chance et privilège de signer au club en même temps que son idole de jeunesse: Johan Cruyff. Ce retour aux sources permet au jeune danois de côtoyer pendant deux ans l’immense star mondiale du ballon rond. Chez les Rouge et Blanc, "la Puce" connaîtra la gloire et ses premières sélections internationales. Tandis qu’il met à profit son passage néerlandais pour déflorer son palmarès, avec une coupe et deux titres de champion des Pays-Bas, il se fait surtout remarquer sur la scène internationale lors de l’Euro 84.

En effet, lors du match d'ouverture, le Danemark est opposé au pays organisateur la France. À la suite d’une altercation, Manuel Amoros, l’arrière droit des bleus, pète un câble et lui colle un coup de boule: carton rouge direct et suspension de trois matchs pour le défenseur français. Titulaire indiscutable du 11 danois, Jesper Olsen devient un des symboles de la Danish Dynamite qui enflamme l’Euro 84 puis le Mondial mexicain en 1986. C’est sûrement grâce à cet Euro français qu’il franchit un palier. Durant le même été, il rejoint Manchester United. Le club anglais, à la recherche de son passé glorieux, amorce une phase de reconquête sous la houlette de son nouveau coach écossais Alex Ferguson. Cela se symbolisera par un nouveau titre pour notre sympathique danois: la FA Cup en 1985, remportée au terme d’une victoire 1 but à 0 face à Everton.

Jesper Olsen.jpg

Photo: ©DR

Au Mondial 1986, on retrouve Jesper sur son côté gauche de la sélection. Son équipe atteint brillamment les huitièmes de finale, face à l’Espagne. Mais l'histoire tourne au drame. Sur une passe en retrait un peu trop molle d'Olsen pour son gardien Ole Qvist, Emilio Butragueno se faufile pour aller tromper la vigilance du gardien et égaliser. Il en plantera 3 autres en seconde mi-temps pour un 5 buts à 1 qui met fin à l’aventure danoise. De ce geste malheureux est née l’expression "faire une passe en retrait à la Jesper Olsen". Au retour du tournoi, la concurrence s’avive à Manchester et peu à peu, Jesper se retrouve sur le banc des remplaçants. Ainsi, en 1988, après l’Euro, il quitte l’Angleterre et rentre chez lui, à Naestved où il est prêté l'espace de six mois avant de revenir du côté d'Old Trafford terminer la saison.

Au bout d’un an, le président bordelais Claude Bez va le chercher pour en alimenter l’attaque Klaus Allofs – Piet Den Boer. L’équipe tourne bien avec une seconde place derrière l’ennemi marseillais. Toutefois les difficultés financières commencent à gangrener le club. Il quitte les girondins à l’été 90. Il rejoint alors le SM Caen, l’équipe qui monte. En Normandie, il vit une première saison assez sympa, avec un confortable maintien. L’enfant chéri du Calvados, Fabrice Divert claque but sur but. Jesper Olsen y est pour beaucoup, lui qui est descendu d’un cran. La saison suivante, il passe même arrière gauche. Mais très vite, les premiers signes de l'âge arrivent. Tout comme Christophe Point, il est victime d’une pubalgie tenace. Tandis que le premier se fait opérer, le danois refuse et traînera sa douleur toute la saison. Il rompt son contrat à l’amiable en fin d’exercice et disparaît dans la nature. À sa fin de carrière caenaise, Jesper Olsen quitte le monde du football. Dommage. Ce même été, le Danemark remporte l'Euro 92. Il resurgit dans la page "fait divers" un certain 9 juin 2006. Victime d’une hémorragie cérébrale, il est transporté à l’hôpital pour y être opéré. Heureusement ses jours ne sont plus en danger.

PALMARÈS

Champion des Pays-Bas en 1982 et 1983 (Ajax Amsterdam)

Vice-champion d’Angleterre en 1988 (Manchester UTD)

Vice-champion de France en 1990 (Bordeaux)

Vice-champion du Danemark en 1980 et 1988 (Næstved)

Vainqueur de la Coupe des Pays-Bas en 1983 (Ajax Amsterdam)

Vainqueur de la Coupe d’Angleterre en 1985 (Manchester UTD)

Finaliste de la Charity Shield en 1985 (Manchester UTD)

DIVERS

- L’ailier gauche est également connu pour avoir aidé Johann Cruyff à marquer un penalty en deux temps. En 1982, le mythique numéro 14 des Pays-Bas avait ainsi inventé, avec l'Ajax Amsterdam, une nouvelle manière de tirer les penalties. Surprenant le gardien de Helmond Sport, Johan Cruyff avait décalé sur la gauche vers son coéquipier Jesper Olsen, qui lui avait remis dans la foulée, "l'Hollandais volant" n'ayant ensuite plus qu'à pousser la balle dans le but vide.

SOURCES/RESSOURCES

- Manchester UTD

VIDÉO

28/06/2017

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Ali Benarbia

Photo: ©AllPaname

Ali Benarbia

علي بن عربية

Né le 8 octobre 1968 à Oran (ALG)

Algérien, Meneur de jeu, 1m71

Surnom: Mister Caviar

8 sélections

(Matchs amicaux: 3 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 3 sélections)

(Qualif Coupe d'Afrique des Nations: 2 sélections)

1ère sélection : le 3 septembre 2000 contre le Burkina Faso (1-1)

Dernière sélection : le 4 mai 2001 contre le Maroc (1-2)

non-officiel: 1 sélection

1985/95 FC Martigues (FRA) 265 matchs, 31 buts

(Championnat de France: 65 matchs, 9 buts)

(Championnat de France de D2: 183 matchs, 19 buts)

(Finale D2: 2 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 14 matchs, 2 buts)

(Coupe de la ligue: 1 match)

1995/98 AS Monaco (FRA) 121 matchs, 12 buts

(Championnat de France: 90 matchs, 8 buts)

(Coupe de France: 6 matchs)

(Coupe de la ligue: 6 matchs, 1 but)

(Trophée des Champions: 1 match)

(Ligue des Champions: 10 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 8 matchs, 3 buts)

1998/99 Bordeaux (FRA) 32 matchs, 3 buts

(Championnat de France: 25 matchs, 3 buts)

(Coupe de la ligue: 1 match)

(Coupe de l'UEFA: 6 matchs)

1999/2001 Paris SG (FRA) 62 matchs, 2 buts

(Championnat de France: 42 matchs)

(Coupe de France: 3 matchs)

(Coupe de la ligue: 5 matchs, 1 but)

(Ligue des Champions: 6 matchs)

(Coupe Intertoto: 6 matchs, 1 but)

2001/03 Manchester City (ANG) 78 matchs, 11 buts

(Championnat d'Angleterre: 33 matchs, 3 buts)

(Championnat d'Angleterre de D2: 38 matchs, 8 buts)

(Coupe d'Angleterre: 3 matchs)

(Coupe de la ligue anglaise: 4 matchs)

2003/05 Al-Rayyan (QAT) 19 matchs, 8 buts

2005/06 Qatar SC (QAT) 6 matchs, 1 but

Petit par sa taille, grand par son talent, Ali Benarbia à écumé les terrains de football, notamment en France, durant sa longue carrière professionnelle.

Une carrière faite de rebondissements et de passes millimétrées. Un joueur de caractère, obstiné, courant après la reconnaissance souvent tardive à son égard. Né à Oran, il quitte l'Algérie avec ses quatre sœurs et ses trois frères pour rejoindre un père qui avait trouvé un travail de maçon à Narbonne. Il y passera son enfance et son adolescence à jouer au foot. C'est Martigues qui repère ce joueur offensif d’un petit gabarit (1m71). Très précoce, Ali fait ses débuts en D2 à seulement 17 ans et s’impose comme un cadre de la formation provençale à 18 ans. Bon technicien, il n’arrive pas à éclore. Il faut attendre le titre de champion de D2 en 1993 pour lancer sa carrière.

Il a alors 25 ans lorsqu'il foule pour la première fois les terrains de première division. Il crève l’écran avec le FCM lors de la saison 1994-95 et les clubs commencent à s’intéresser à lui. C'est à Monaco qu'il débarque après dix saisons passées sur les bords de l’Étang de Berre. Recruté par la formation du Rocher en 1995, Ali Benarbia intègre le premier gros club de sa carrière. Là-bas, il va exploser et franchir encore un cap. Milieu offensif centre ou droit, l’international algérien s’impose dès sa première année en Principauté en disputant 25 rencontres de D1 (4 buts). Son job à lui était avant tout de faire briller les autres (Anderson, Ikpeba, Henry). Joueur à la carrière atypique, il commence à gagner son premier titre majeur à 29 ans lorsqu’il est champion de France avec les asémistes en 1997.

Photo: ©L'équipe

Transféré en 1998 aux Girondins de Bordeaux, il forme avec Sylvain Wiltord et Johan Micoud un trio au milieu de terrain qui finira par souffler le titre à l’Olympique de Marseille lors d’un ultime match au Parc des Princes, remporté 3 buts à 2 grâce à un but de Pascal Feindouno. Théâtre de son troisième titre personnel, l’enceinte parisienne l’accueillera l’année suivante. Recruté pour reprendre en main un secteur offensif décimé, Benarbia ne rencontrera pas la réussite espérée porte d’Auteuil. Titulaire lors de sa première saison (1999-2000), il voit son temps de jeu se réduire considérablement. À 32 ans, le joueur ne peut soutenir la concurrence du fougueux Stéphane Dalmat, arrivé en provenance de Marseille.

Parallèlement à son parcours dans la capitale, c’est à cette époque qu’il entame sa carrière internationale avec l’équipe d’Algérie, à l’âge de 32 ans. Sa sélection tardive n’a pas manqué de faire polémique : contacté depuis 1986 par la fédération algérienne, il avait jusque-là toujours refusé de répondre présent, jugeant son équipe nationale mal organisée et trop peu professionnelle — ses craintes portaient notamment sur la couverture sociale des joueurs blessés. En Algérie en revanche, beaucoup ont considéré qu’il a attendu si longtemps dans l’espoir d’être sélectionné chez les Bleus. Benarbia devient donc international en septembre 2000, et ne le restera qu’une année, pour huit capes. Remplaçant de luxe et ne jouant quasiment plus, il finit par quitter la capitale sans aucun trophée en 2001 (Le PSG terminant dauphin de Monaco en 2000) pour rejoindre Manchester City. Il restera deux ans en Angleterre où il réalisera ses meilleures saisons en terme de statistiques personnelles (78 matches, 11 buts). Sentant la fin de sa carrière approché, il décide alors de signer ses derniers gros contrats au Qatar à Al-Rayyan puis au Qatar SC. Retraité des terrains en 2006 avec une carrière bien remplie, et une reconversion réussie, il boucle son CV avec quatre titres. Un championnat de L2 (1993), deux de L1 (1997, 1999) et un titre de meilleur joueur de Première division (1999). Le meneur de jeu savait donner un sens et une autre dimension au mot collectif. Précieux.

PALMARÈS

Vainqueur de la Coupe Intertoto en 2001 (Paris SG)

Champion de France en 1997 (AS Monaco) et 1999 (Bordeaux)

Vice-champion de France en 2000 (Paris SG)

Vice-champion du Qatar en 2005 (Al-Rayyan) et 2006 (Qatar SC)

Finaliste de la Coupe de la ligue en 2000 (Paris SG)

Vainqueur du Trophée des champions en 1998 (AS Monaco)

Champion de France de D2 en 1993 (FC Martigues)

Champion d’Angleterre de D2 en 2002 (Manchester City)

DISTINCTIONS PERSONNELLES

Ballon d’or Algérien en 2002

Trophée UNFP du meilleur joueur du championnat de France en 1999

Étoile d'or France Football en 1997

Nommé dans l'équipe type PFA du championnat d'Angleterre de D2 en 2002

Élu joueur de l'année de Manchester City en 2002

SOURCES/RESSOURCES

- Afrik-Foot/Libération/FC Martigues

VIDÉO

17/06/2017

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Vikash Dhorasoo

Photo: ©DR

Vikash Dhorasoo

Né le 10 octobre 1973 à Harfleur (FRA)

Français, Meneur de jeu, 1m68

Surnom: Vishnu

18 sélections, 1 but

(Matchs amicaux: 7 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 7 sélections, 1 but)

(Coupe du Monde: 2 sélections)

(Qualif Euro: 2 sélections)

1ère sélection : le 27 mars 1999 contre l'Ukraine (0-0)

Dernière sélection : le 18 juin 2006 contre la Corée du Sud (1-1)

Olympique: 4 sélections

espoirs: 12 sélections, 2 buts

militaire: 5 sélections

1993/98 Le Havre AC (FRA) 152 matchs, 4 buts

(Championnat de France: 137 matchs, 4 buts)

(Coupe de France: 6 matchs)

(Coupe de la ligue: 9 matchs)

1998/2004 Olympique Lyonnais (FRA) 226 matchs, 13 buts

(Championnat de France: 161 matchs, 11 buts)

(Coupe de France: 11 matchs)

(Coupe de la ligue: 9 matchs)

(Trophée des Champions: 2 matchs, 1 but)

(Ligue des Champions: 26 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 20 matchs, 1 but)

2001/02 Bordeaux (FRA) (Prêt) 40 matchs, 1 but

(Championnat de France: 28 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 2 matchs)

(Coupe de la Ligue: 5 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 5 matchs)

2004/05 Milan AC (FRA) 20 matchs

(Championnat d'Italie: 12 matchs)

(Coupe d'Italie: 4 matchs)

(Ligue des Champions: 4 matchs)

2005/07 Paris SG (FRA) 54 matchs, 2 buts

(Championnat de France: 37 matchs)

(Coupe de France: 5 matchs, 1 but)

(Coupe de la ligue: 1 match)

2007 Livourne (ITA)

Footballeur très fin au toucher de balle onctueux, Vikash Dhorasoo n’en reste pas moins un homme de caractère. Depuis sa formation au Havre à sa révélation à Lyon en passant par Bordeaux et le Milan AC jusqu’à son licenciement du PSG en 2006, Vikash n’a jamais laissé indifférent…

D’origine mauricienne et indienne, le natif de Harfleur grandit en Normandie où son père travaille sur les chantiers navals. Son bac en poche, il commence des études en économie avant de se diriger vers une carrière de footballeur professionnel. Il effectue ses premiers pas au Havre AC, où ses performances font rapidement parler de lui. Milieu de terrain offensif, Il se livre corps et âme et fournit toujours de gros efforts afin de servir au mieux ses attaquants. Joueur extrêmement intuitif, il cherche aussi constamment à profiter des failles adverses en créant des brèches successives. Champion du monde Militaires en 1995, Vikash devient à juste titre un des grands espoirs du football français. Il remporte d’ailleurs l’Étoile d'Or France Football couronnant le meilleur joueur du championnat de France en 1997-1998.

Photo: ©Luttiau/Presse Sports

Après cinq années passés dans la pépinière havraise, il prend une nouvelle dimension en signant à l’Olympique Lyonnais en 1998. Ses trois premières saisons dans son nouveau club sont très concluantes. Percutant et doté d'une bonne technique, ses excellentes prestations le conduisent directement en équipe de France. Il connaît sa première cape internationale lors de la campagne des éliminatoires de l'Euro 2000 face à l’Ukraine, le 27 mars 1999. En 2001, il remporte la coupe de la Ligue avec Lyon mais quitte le club peu de temps après pour Bordeaux en prêt. Avec ses partenaires d'attaque Pedro Miguel Pauleta et Christophe Dugarry, il remporte de nouveau la coupe de la Ligue puis fait son come-back chez les Gones. Avec Paul Le Guen comme entraîneur, il dispute deux saisons pleines avant de rejoindre le championnat d’Italie et le prestigieux Milan AC. Jouant peu, il revient en France au Paris SG et remporte notamment la Coupe de France en 2006 face à l’Olympique de Marseille en marquant le but de la victoire sur une frappe de 25 mètres.

Sélectionné par Raymond Domenech pour la Coupe du Monde en Allemagne, il reste sur le banc des remplaçants pendant tout le tournoi. Il filme la vie de l’équipe de France de l’intérieur avec une caméra amateur et en tire un documentaire diffusé en salle début 2007. Après avoir raccroché les crampons, Vikash Dhorasoo annonce sa volonté de prendre la présidence du Havre suite à la saison catastrophique vécue par le club doyen. Le Havrais assure disposer de moyens financiers et bénéficier du soutien d’investisseurs indiens, de Laurent Ruquier et d’une équipe dirigeante prête à prendre les rênes du club. Après un vote effectué le 11 mai 2009, 97% des actionnaires votants jugent défavorable l’arrivée de l’ancien joueur havrais. Il reste également un joueur professionnel mais dans un autre domaine, le poker. Il y a d’ailleurs réalisé quelques jolies performances comme une 3ème place au Grand Prix de Paris ou encore une victoire en ligne sur le Sunday 500 sur Pokerstars.

PALMARÈS

Finaliste de la Coupe du Monde en 2006 (France)

Vainqueur de la Coupe du Monde militaire en 1995 (France)

Finaliste du Tournoi de Toulon en 1995 (France)

Finaliste de la Ligue des Champions en 2005 (Milan AC)

Champion de France en 2003 et 2004 (Olympique Lyonnais)

Vice-champion de France en 2001 (Olympique Lyonnais)

Vice-champion d'Italie en 2007 (Milan AC)

Vainqueur de la Coupe de France en 2006 (Paris SG)

Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2001 (Olympique Lyonnais) et 2002 (Paris SG)

Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 2004 (Milan AC)

Vainqueur du Trophée des champions en 2003 et 2004 (Olympique Lyonnais)

DISTINCTIONS PERSONNELLES

Étoile d'or France Football en 1998 et 2004

Élu meilleur joueur du Tournoi de Toulon en 1995

16/06/2017

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Jean-Guy Wallemme

Photo: ©DR

Jean-Guy Wallemme

Né le 10 août 1967 à Maubeuge (FRA)

Français, Défenseur central, 1m86

A': 4 sélections

espoirs: 6 sélections

1986/98 RC Lens (FRA) 424 matchs, 13 buts

(Championnat de France: 308 matchs, 9 buts)

(Championnat de France de D2: 61 matchs, 3 buts)

(Barrages D2: 5 match)

(Coupe de France: 35 matchs, 1 but)

(Coupe de la ligue: 9 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 6 matchs)

1998 Coventry (ANG) 8 matchs

(Championnat d'Angleterre: 6 matchs)

(Coupe de la ligue anglaise: 2 matchs)

1999 FC Sochaux (FRA) 18 matchs

(Championnat de France: 13 matchs)

(Coupe de France: 1 match)

(Coupe de la ligue: 4 matchs)

1999/2001 Saint-Etienne (FRA) 55 matchs, 1 but

(Championnat de France: 51 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 2 matchs)

(Coupe de la ligue: 2 matchs)

2001/02 RC Lens (FRA) 35 matchs

(Championnat de France: 32 matchs)

(Coupe de France: 2 matchs)

(Coupe de la ligue: 1 match)

Figure importante du football français dans les années 90, Jean-Guy Wallemme est indissociable du RC Lens, où il a passé douze belles années.

Nordiste formé au club, il a tout connu avec le Racing, les années en D2, la Coupe d’Europe et le titre de champion de France en 1998. Joueur assez dur, combatif, le défenseur français a été un taulier du vestiaire et très apprécié dans les tribunes. Il participe à plus de 300 matchs et obtient quelques sélections en espoirs, puis en équipe de France A'. Après sa dernière saison en apothéose, il tente une aventure anglaise à Coventry City sous les ordres de Gordan Strachan qui tournera au vinaigre. Six petits mois avant de revenir en France à Sochaux pour finir l'exercice. Mais à 31 ans sa carrière est déjà derrière lui, et l’aventure doubiste est un cuisant échec, le club étant relégué. Transféré à Saint Etienne, il retrouvera un peu de sa superbe devenant même entraîneur-joueur. Ce robuste défenseur finira sa carrière dans son club de coeur, avant d’entamer une riche reconversion comme coach. À noter sa remontée puis sa relégation avec les Sang et Or ainsi qu'un échec total à l’AJA avec les visites qu'il organisait à la prison d'Auxerre et une double casquette de sélectionneur du Congo.

PALMARÈS

Champion de France en 1998 (RC Lens)

Vice-champion de France en 2002 (RC Lens)

Finaliste de la Coupe de France en 1998 (RC Lens)

Vice-champion de France de D2 (groupe B) en 1991 (RC Lens)

Vice-champion de France des cadets en 1983 (RC Lens)

DISTINCTIONS PERSONNELLES

Étoile d'or France Football en 1995

15/06/2017

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Franck Durix

Franck Durix

Né le 20 octobre 1965 à Belleville (FRA)

Français, Milieu défensif/Milieu droit, 1m70

Seulement convoqué

1982/84 Olympique Lyonnais B (FRA)

1984/88 Olympique Lyonnais (FRA) 121 matchs, 39 buts

(Championnat de France de D2: 104 matchs, 30 buts)

(Coupe de France: 17 matchs, 9 buts)

1988/95 AS Cannes (FRA) 208 matchs, 20 buts

(Championnat de France: 152 matchs, 10 buts)

(Championnat de France de D2: 27 matchs, 3 buts)

(Coupe de France: 22 matchs, 6 buts)

(Coupe de l'UEFA: 7 matchs, 1 but)

1995/96 Nagoya Grampus Eight (JAP) 82 matchs, 16 buts

(Championnat du Japon: 72 matchs, 16 buts)

(Coupe de la ligue japonaise: 10 matchs)

1997/2000 Servette Genève (SUI) 77 matchs, 13 buts

2000/01 FC Sochaux (FRA) 43 matchs, 4 buts

(Championnat de France de D2: 38 matchs, 3 buts)

(Coupe de France: 2 matchs)

(Coupe de la ligue: 3 matchs, 1 but)

2001/02 AS Cannes (FRA) 29 matchs, 6 buts

Le talent à l'état pur. Formé à l'Olympique Lyonnais, Franck Durix était un milieu de terrain technique, vif et lucide.

Embourbé quatre saisons chez les Rhodaniens en D2, il rejoint la Côte d'Azur et l'AS Cannes où il fait le sel de sa carrière et fréquente forcément du beau monde sur la Croisette. Le 10 février 1991, c’est même lui qui offre sur un plateau son premier but officiel en D1 à un petit jeune nommé Zinedine Zidane. Étoile d'or France Football en 1994, Franck Durix est un élément capital des grandes heures du club azuréen et fait merveille en distillant de merveilleux ballons à ses compères de l’attaque Mickael Madar et Franck Priou. Pressenti pour la sélection de l’Euro 1992, Platini décide de ne pas le retenir et retarde de quelques saisons sa première convocation en Bleu. C'est Aimé Jacquet qui le retient alors pour le match de qualification de l’Euro 96 contre la Roumanie. Même s’il ne foule pas la pelouse, c’est une belle récompense pour ce travailleur acharné qui peut alors espérer s’inscrire dans un groupe en chantier et assister à la progression de son ancien camarade de club, Zizou. Mais en janvier 1995, ce garçon aux joues bien rouges si discret prend tout le monde à contre-pied. Il débarque au Japon à Nagoya et devient le premier joueur Français à fouler les pelouses japonaises sous les ordres d’Arsène Wenger et avec l’immense Gérald Passi à ses côtés. Tombé dans l'oubli pour son choix financier, l'homme qui a fait de l'ombre à Dragan Stojkovic choisit de signer après deux ans au Servette Genève refusant de rejoindre son mentor alsacien à Arsenal et même une prolongation de contrat au Pays du Soleil levant pour un million de dollars. Ces décisions de carrière étonnantes auront eu raison de son avenir en Bleu. En 2000, à 35 ans, il rentre en France et s’installe dans le Doubs. Il remporte un titre de champion de D2 avec Sochaux sous l’ère Jean Fernandez, un entraîneur qui l’a beaucoup marqué. Au crépuscule de sa carrière, il retourne à Cannes, fraîchement relégué en National, pour une dernière saison en guise de jubilé. Dommage, il aurait mérité de jouer dans de grands clubs.

PALMARÈS

Champion de Suisse en 1999 (Servette Genève)

Champion de France de D2 en 2001 (FC Sochaux)

DISTINCTIONS PERSONNELLES

Étoile d'or France Football en 1994

SOURCES/RESSOURCES

- Les Cahiers du football

15/06/2017

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