Football-the-story

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Ramon Diaz

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Photo: ©Icon Sport

 

Ramón Díaz

 

Ramón Ángel Díaz

Né le 29 août 1959 à La Rioja (ARG)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, Attaquant, 1m73

Surnom: El Pelado

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 22 sélections, 10 buts

(Matchs amicaux: 18 sélections, 9 buts)

(Coupe du Monde: 4 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 12 septembre 1979 contre la RFA (1-2)

Dernière sélection : le 2 juillet 1982 contre le Brésil (1-3)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png espoirs: 1 sélection, 1 but

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png U20: 11 sélections, 13 buts

 

1978/81 River Plate (ARG) 136 matchs, 64 buts
(Championnat d'Argentine: 123 matchs, 57 buts)
(Copa Libertadores: 13 matchs, 7 buts)
1982/83 SSC Naples (ITA) 38 matchs, 8 buts
(Championnat d'Italie: 25 matchs, 3 buts)
(Coupe d'Italie: 9 matchs, 3 buts)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 2 buts)
1983/86 Avellino (ITA) 92 matchs, 24 buts
(Championnat d'Italie: 78 matchs, 22 buts)
(Coupe d'Italie: 14 matchs, 2 buts)
1986/88 Fiorentina (ITA) 67 matchs, 22 buts
(Championnat d'Italie: 53 matchs, 17 buts)
(Coupe d'Italie: 12 matchs, 5 buts)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)
1988/89 Inter Milan (ITA) 43 matchs, 15 buts
(Championnat d'Italie: 33 matchs, 12 buts)
(Coupe d'Italie: 7 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 3 matchs, 2 buts)
1989/91 AS Monaco (FRA) 78 matchs, 29 buts
(Championnat de France: 60 matchs, 24 buts)
(Coupe de France: 6 matchs, 1 but)
(Coupe des Coupes: 7 matchs, 2 buts)
(Coupe de l'UEFA: 5 matchs, 2 buts)
1991/93 River Plate (ARG) 67 matchs, 30 buts
(Championnat d'Argentine: 52 matchs, 27 buts)
(Copa Libertadores: 5 matchs, 1 but)
(Supercopa Sudamericana: 10 matchs, 2 buts)
1993/95 Yokohama Marinos (JAP) 90 matchs, 59 buts
(Championnat du Japon: 75 matchs, 52 buts)
(Coupe du Japon: 15 matchs, 7 buts)
 
Attaquant argentin formé à River Plate, Ramon Diaz a fait une grosse partie de sa carrière en Italie avant de rejoindre l’AS Monaco en 1989 pour seconder Mark Hateley. Surnommé "El Pelado" ("le tondu"), par opposition à la bande de chevelus argentins de l’époque, il ne jouera que la Coupe du Monde 1982, avant de disparaître bizarrement de la sélection.
 
Joueur de classe, racé et intelligent, il était capable de marquer et de faire marquer. Après des débuts à River Plate à partir de 1978, le natif de La Rioja s’affirme assez vite comme un bon attaquant, efficace et adroit. Révélé lors du championnat du Monde des moins de 20 ans en 1979, où il a formé un duo infernal avec Diego Maradona, il remporte quatre titres de champion d'Argentine. À l’été 1982, Ramon s’envole pour l’Italie où il rejoint les rangs de Naples. À l’ombre du Vésuve, il n'honore pas une saison vraiment volcanique. 3 buts en 25 matchs de Série A, c’est trop peu pour honorer la légende du goleador argentin. Dépassé physiquement, pas à l’aise face au Catenaccio encore très en vogue, il a beaucoup de mal à s’adapter au jeu italien. Le transfert fait donc flop et Ramon se voit refourgué à l’US Avellino. Le modeste club de Campanie avait réussit à monter en D1 à la fin des années 70 et à se maintenir plusieurs saisons grâce à un bon centre de formation, de bonnes idées et une bonne cellule de recrutement, capable de relancer des bons joueurs en perdition. Ramon retrouve donc du plaisir à jouer et par conséquent le chemin des filets. C’est au cours de sa troisième saison avec Avellino qu’il réalisera son meilleur exercice, avec 10 buts. Devenu un honnête joueur du Calcio, il est alors recruté par la Fiorentina.

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Photo: ©DR
 
Pour sa première année, Ramon fera une assez bonne saison avec 10 pions. La seconde sera dans la même veine. Bien installé dans le championnat, il rejoint la légion étrangère de l’Inter Milan où il retrouve un peu son Argentine natale, avec sa colonie germanique (Brehme et Matthäus). Sous les ordres de Giovanni Trapattoni, l’Inter termine champion (le dernier titre avant une très longue traversée du désert). Associé à Aldo Serena, Ramon Diaz multiplie les prestations de haut vol et contribue largement au succès de son équipe avec 12 réalisations. Alors à son apogée, le lutin argentin va quitter le club pour faire de la place à Jürgen Klinsmann. L’AS Monaco le fait venir sur le Rocher pour l’associer à l’attaquant vedette du club, Mark Hateley. Offensivement les rouge et blanc font assez peur avec Youssouf Fofana, aka "Monsieur je veux dribbler", George Weah mais également José Touré, un peu en fin de carrière. Malgré cet effectif alléchant, Monaco ne parviendra pas à faire mieux que 3ème, à 7 points de l’OM et 5 de Bordeaux. Pourtant Ramon Diaz est en pleine bourre, avec 15 buts. La saison suivante sera marqué par la grande lessive: Youri DjorkaeffFranck SauzéeGérald Passi et Rui Barros viennent renforcer le milieu de terrain et Mark Hateley, auteur d’une dernière saison minée par les blessures, rentre chez lui. Monaco disputera le titre jusqu’au bout contre l’OM mais s'inclinera finalement. En revanche, le club prendra sa revanche en Coupe face à l'ogre marseillais. En finale, Monaco arrache le trophée au bout du temps règlementaire. Sur une passe lumineuse de Ramon Diaz, Gérald Passi trompe Pascal Olmeta d’une fantastique frappe de 30 mètres qui termine sa course en pleine lucarne… Ramon Diaz, qui a déjà 32 ans, sent que les jeunes pousses monégasques, et le "Snake" en tête, représentent une menace… Il décide donc de rentrer chez lui.
 
Revenu à River Plate, il remporte le championnat d’ouverture dès son arrivée, dernier fait d’arme notable d’une belle carrière. Après deux ans avec les "Milionarios", il part au Japon, histoire de se faire plaisir. En l’espace de trois saisons, il va planter 52 buts, finir une fois dans l'équipe type du championnat et s'offrir le titre de meilleur buteur de J-League en 1993!! Côté Albiceleste, il est sélectionné pour le Mondial 1982 mais loupe ceux de 1986 et 1990. Il n'est pas du goût du sélectionneur Carlos Bilardo, qui manque pourtant de forces vives aux avant-postes pour épauler "El pibe de Oro". L'entraîneur qui revendique l'invention du 3-5-2 lui préfère, par exemple, Jorge Valdano, notamment pour des choix tactiques. Mais une autre raison est invoqué par la presse argentine: un veto posé par Maradona. Pourquoi? parce que les Nerazzurri que Diego a toujours détesté avait remporté le scudetto aux dépens de Naples lors de la saison 1988-1989. Mais celui-ci démentira quelques années plus tard, indiquant qu'il avait au contraire recommandé Ramon Diaz à Bilardo. Bref, le mystère demeure... Par la suite, il fera le choix d’une carrière d’entraîneur, comme beaucoup.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Coupe du Monde des moins de 20 ans en 1979 (Argentine)
Champion d'Italie en 1989 (Inter Milan)
Vice-champion de France en 1991 (AS Monaco)
Champion d'Argentine en 1979 (Met.), 1979 (Nac.), 1980 (Met.), 1981 (Nac.) et 1991-1992 (Ap.) (River Plate)
Vice-champion d'Argentine en 1978 (Nac.) (River Plate)
Champion du Japon en 1995 (Yokohama Marinos)
Vainqueur de la Coupe de France en 1991 (AS Monaco)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Meilleur buteur du championnat d'Argentine en 1991 (Ap.) (14 buts) (River Plate)
Meilleur buteur du championnat du Japon en 1993 (28 buts) (Yokohama Marinos)
Nommé dans l'équipe type sud-américaine de l'année en 1991
Nommé dans l'équipe type de l'année du championnat du Japon en 1993


09/06/2021
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