Football-the-story

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Dimitrios Saravakos

Dimitrios Saravakos.jpg
Photo: ©DR

 

Dimítrios Saravákos

 

Δημήτρης Σαραβάκος

Né le 26 juillet 1961 à Athènes (GRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_7276620_201707283053263.png Grec, Attaquant, 1m72

Surnom: o Mikrós (Le petit)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_7276620_201707283053263.png 78 sélections, 22 buts

(Matchs amicaux: 48 sélections, 14 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 11 sélections, 2 buts)

(Coupe du Monde: 1 sélection)

(Qualif Euro: 18 sélections, 6 buts)

 

1ère sélection : le 1er décembre 1982 contre la Suisse (1-3)

Dernière sélection : le 7 septembre 1994 contre les Îles Féroé (5-1)

 

1977/84 Panionios (GRE) 132 matchs, 35 buts
1984/94 Panathinaikos (GRE) 252 matchs, 125 buts
1994/96 AEK Athènes (GRE) 47 matchs, 21 buts
1997/98 Panathinaikos (GRE) 2 matchs
 
Dimitrios Saravakos est le plus grand "petit" joueur du football grec de l'histoire.
 
Véritable phénomène, il a été un joueur d'exception dans les années 80. Pourtant il n'a jamais quitté sa terre natale pour de grands clubs européens qui le voulait absolument. Auteur de 22 buts en 78 capes, il dispute en point d'orgue la Coupe du Monde 1994 aux États-Unis, à l'âge de 33 ans. Leader de sa sélection, son plus grand moment reste sa poignée de main avec Diego Armando Maradona lors du premier match de l'histoire de la Grèce lors d'un Mondial.
 
PALMARÈS
 
Champion de Grèce en 1986, 1990 et 1991 (Panathinaikos)
Vice-champion de Grèce en 1985, 1987, 1993, 1994, 1998 (Panathinaikos) et 1996 (AEK Athènes)
Vainqueur de la Coupe de Grèce en 1979 (Panionios), 1986, 1988, 1989, 1991, 1993, 1994 (Panathinaikos) et 1996 (AEK Athènes)
Finaliste de la Coupe de Grèce en 1995 (AEK Athènes)
Vainqueur de la Supercoupe de Grèce en 1988, 1993 (Panathinaikos) et 1996 (AEK Athènes)
Finaliste de la Supercoupe de Grèce en 1989 (Panathinaikos)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES

Meilleur buteur de la Coupe UEFA en 1988 (6 buts) (Panathinaikos)
Meilleur buteur du championnat de Grèce en 1991 (23 buts) (Panathinaikos)

29/07/2021
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Tibor Nyilasi

Tibor Nyilasi.png
Photo: ©Imago

 

Tibor Nyilasi

 

Né le 18 janvier 1955 à Várpalota (HON)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4864331_201505283930779.png Hongrois, Milieu offensif, 1m89

Surnom: Nyil

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4864331_201505283930779.png 70 sélections, 32 buts

(Matchs amicaux: 39 sélections, 12 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 17 sélections, 7 buts)

(Coupe du Monde: 5 sélections, 2 buts)

(Qualif Euro: 9 sélections, 11 buts)

 

1ère sélection : le 10 août 1975 contre l'Iran (2-1)

Dernière sélection : le 16 octobre 1985 contre le Pays de Galles (3-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4864331_201505283930779.png espoirs: 7 sélections, 3 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4864331_201505283930779.png U18: 3 sélections, 1 but

 1 sélection

 

1972/83 Ferencváros (HON) 374 matchs, 211 buts
(Championnat de Hongrie: 243 matchs, 132 buts)
(Coupe de Hongrie: 41 matchs, 21 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 5 matchs, 4 buts)
(Coupe des Coupes: 9 matchs, 3 buts)
(Coupe de l'UEFA: 8 matchs)
Coupe Mitropa: 2 matchs, 3 buts)
(1983/88 Austria Vienne (AUT) 221 matchs, 172 buts
(Championnat d'Autriche: 120 matchs, 81 buts)
(Coupe d'Autriche: 14 matchs, 18 buts)
(Supercoupe d'Autriche: 1 match)
Coupe d'Europe des clubs champions: 10 matchs, 3 buts)
(Coupe de l'UEFA: 10 matchs, 9 buts)
 
Dernier grand joueur de la Hongrie, Tibor Nyilasi a eu sa reconnaissance internationale à la fin des années 70.
 
Formé à Ferencváros, le milieu magyar oriente le jeu des "Verts" qui disputent le titre aux rivaux historiques Honved et Ujpest. Forgé par quelques trophées ou accessits (coupe de Hongrie en 1974 et 1978, le doublé coupe-Championnat en 1976, finaliste de la Coupe des Coupes en 1975), Tibor obtient le feu vert des autorités hongroises pour passer à l'Ouest à 28 ans après dix années à servir les intérêts de son bloc choisissant de signer à l'Autria Vienne. Pas non plus la meilleure équipe pour asseoir une renommée qui a dépassé les frontières depuis fort longtemps, même si Tibor cumule les premiers prix (championnat 1984 et 1985 ainsi que le doublé en 1986). Sa plus belle partition pour le dribbleur reste tout de même la sélection hongroise. Juste avant d'embarquer pour la Coupe du Monde 1978 en Argentine, il enflamme les éliminatoires. "Nyil", "l'Arc" dans sa langue natale, c'est ainsi qu'on l'appelle au pays, pointe à nouveau comme une flèche en match de barrage contre la Bolivie au Nepstadion, avant de dérouler et de l'emporter 6 buts à 0 puis 3 buts à 2 au retour à La Paz, à 3 600 mètres d'altitude. Malheureusement, les Magyars tombent dans le groupe de la mort avec l'Italie, la France et l'Argentine. Trois revers au final et pas un petit point à ramener au pays. De nouveau présent quatre ans plus tard en Espagne, il participe à la démonstration hongroise sur le Salvador (10 buts à 1) en inscrivant un doublé. Record du plus grand nombre de buts marqués en une seule rencontre par une même équipe dans un Mondial, une performance qui tient toujours. Un festival qui commence dès la 4ème minute pour s'achever à la 83ème avec en plus des deux buts du grand échalas un triplé de László Kiss, un doublé de László Fazekas et des buts de József Tóth, de Gábor Pölöskei et de Lázár Szentes. Autant dire un cauchemar. Malgré ce départ en fanfare, cela ne suffira pas aux Hongrois pour se qualifier pour la suite de la compétition. Seule une victoire leur permettrait de passer ce tour. Alors, pour le dernier match contre la Belgique, les Magyars se présenteront avec cinq attaquants, version WM, comme au bon vieux temps des années 50 triomphantes. Pour un nul 1-1. Une désillusion et deux coupes du Monde au goût amer pour l'équipe nationale perdue dans un football-goulash un peu trop lourd pour Tibor Nyilasi. Devenu consultant télé omniprésent, très pertinent, très juste, il est surtout très respecté comme ancien joueur. On parle tout de même d'un mec qui a fini cinq fois dans les points au Ballon d'Or.
 
PALMARÈS
 
Finaliste du Championnat d'Europe espoirs en 1976 (Hongrie)
Finaliste du Tournoi de Toulon en 1974 (Hongrie)
Finaliste de la Coupe des Coupes en 1975 (Ferencvaros)
Champion de Hongrie en 1976 et 1981 (Ferencvaros)
Vice-champion de Hongrie en 1973, 1974, 1979, 1982 et 1983 (Ferencvaros)
Champion d'Autriche en 1984, 1985 et 1986 (Austria Vienne)
Vice-champion d'Autriche en 1987 et 1988 (Austria Vienne)
Vainqueur de la Coupe de Hongrie en 1974, 1976 et 1978 (Ferencvaros)
Finaliste de la Coupe de Hongrie en 1977 et 1979 (Ferencvaros)
Vainqueur de la Coupe d'Autriche en 1986 (Austria Vienne)
Finaliste de la Coupe d'Autriche en 1984 et 1985 (Austria Vienne)
Finaliste de la Supercoupe d'Autriche en 1986 (Austria Vienne)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Meilleur buteur de la Coupe UEFA en 1984 (8 buts) (Austria Vienne)
Meilleur buteur du championnat de Hongrie en 1981 (29 buts) (Ferencvaros)
Meilleur buteur du championnat d'Autriche en 1984 (26 buts) (Austria Vienne)
À reçu le Prix Toldi en 1981, 1982 et 1983
À reçu la Croix d'Officier de l'Ordre du Mérite de la République hongroise en 1994

28/07/2021
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Robert Lewandowski

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Photo: ©FC Bayern Munich

 

Robert Lewandowski

 

Né le 21 août 1988 à Varsovie (POL)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4949842_201506290903363.png Polonais, Attaquant, 1m85

Surnoms: LewanGOALski, The Body

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4949842_201506290903363.png en cours

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4949842_201506290903363.png espoirs: 3 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4949842_201506290903363.png U19: 1 sélection

 

2005 Delta Varsovie (POL) 19 matchs, 4 buts
2005/06 Legia Varsovie II (POL) 13 matchs, 4 buts
2006/2007 Znicz Pruszków II (POL) 2 matchs, 2 buts
2006/08 Znicz Pruszków (POL) 66 matchs, 38 buts
(Championnat de Pologne: 59 matchs, 36 buts)
(Coupe de Pologne: 7 matchs, 2 buts)
2008/10 Lech Poznań (POL) 82 matchs, 41 buts
(Championnat de Pologne: 58 matchs, 32 buts)
(Coupe de Pologne: 7 matchs, 2 buts)
(Supercoupe de Pologne: 1 match, 1 but)
(Ligue Europa: 16 matchs, 6 buts)
2010/14 Borussia Dortmund (ALL) 187 matchs, 103 buts
(Championnat d'Allemagne: 131 matchs, 74 buts)
(Coupe d'Allemagne: 17 matchs, 10 buts)
(Supercoupe d'Allemagne: 3 matchs, 1 but)
(Ligue des Champions: 28 matchs, 17 buts)
(Ligue Europa: 8 matchs, 1 but)
2014/? Bayern Munich (ALL) (en cours)
 
Finalement, résumer Robert Lewandowski en quelques mots n'est pas insurmontable. Attaquant hors-pair, il figure parmi les meilleurs attaquants du 21ème siècle, ce qui suffit à classer notre homme.
 
Né à Varsovie, le jeune gamin tripote ses premiers ballons à Leszno avec son père, malgré un physique qui laisse clairement à désirer. Ancien footballeur, son paternel trouve rapidement un club à son fils grâce à ses contacts. En 2004, il est alors inscrit au Varsovia Varsovie. Terrain insalubre, détérioré, vétuste, club en perdition, Robert se sauve. Après avoir posé ses valises dans l’autre club de Varsovie, le Delta, histoire de jouer quelques rencontres, il rejoint le Legia et intègre l’équipe réserve. En troisième division, le niveau est plus élevé mais ses stats sont maigres (seulement trois petits buts au compteur). Pas très bon, il ne s'y impose pas et l’expérience prend fin très vite. C'est sa mère à lui, pourtant ancien joueuse de volley, qui lui trouve un nouveau club: le Znicz Pruszków. Là-bas, Lewandowski se relance avant de signer en 2008 au Lech Poznań. Petit à petit, grâce à sa motricité et son sens du but, Robert s’impose en tant que titulaire indiscutable et s’affirme comme l’un des meilleurs finisseurs du championnat. Sa première saison dans l’élite polonaise est une réussite. En 13 matchs de championnat, l’international polonais inscrira 13 buts. Continuant sur sa bonne dynamique, les journaux locaux révèlent rapidement les intérêts prononcé de certaines écuries européennes. Alors qu’il est à deux doigts de s’engager avec les Blackburn Rovers de Sam Allardyce, l’éruption du volcan Eyjafjallajökull l’empêche d’aller visiter les installations du club anglais. Finalement, le tout jeune international polonais s’engage avec le Borussia Dortmund.
 
Robert Lewandowski.jpg
Photo: ©DR
 
À son arrivée, il impressionne ses coéquipiers qui le surnomment rapidement "The Body", en référence à son corps musclé. Il vient grossir la communauté polonaise de l'écurie allemande déjà constituée de Błaszczykowski et de l’excellent Łukasz Piszczek. Malgré son statut symbolique de transfert sortant le plus cher de l’histoire de l’Ekstraklasa (un peu moins de cinq millions d’euros), le natif de Varsovie doit attendre une blessure de Lucas Barrios pour devenir rapidement indéboulonnable au sein du onze de Jürgen Klopp et se révéler à la face du monde comme le buteur de génie qu’il est. Artisan du doublé coupe-championnat de 2012, il inscrit plus de 100 buts sous la tunique jaune et noir. Mais son plus grand coup d’éclat restera sans aucun doute le quadruplé inscrit en demi-finale de la Ligue des champions 2013 face à un Real Madrid tout simplement impuissant. Dire que pareille performance n’était plus arrivée depuis Ferenc Puskás! Comme un signe du destin, la finale perdue face au Bayern Munich n’était que le premier clin d’œil aguicheur d’une longue série qui le poussera à finalement rejoindre la Bavière en 2014 sans opposer trop de résistance. Et continuer à entrer un peu plus dans la légende.
 
En effet, le Polonais explose tout sur son passage. En 2015, il inscrit le quintuplé le plus rapide de l'histoire, pulvérisant le record de Dieter Hoeness, auteur de 5 buts en 22 minutes en 1984, en 2018, il devient le meilleur buteur étranger du Bayern et en 2019, il dépasse Claudio Pizarro au classement du meilleur buteur étranger de Bundesliga. S'il est moins médiatique que Léo Messi, Cristiano Ronaldo, Luis Suárez ou Sergio Agüero, Robert Lewandowski est sans doute le plus complet de tous. Quasi imbattable dans le jeu dot au but, intelligence, une technique excellente et souvent sous-estimée, et très constant. Il n'est pas non plus en reste avec sa sélection nationale dont il est un pilier majeur. Le capitaine de l'équipe depuis 2014 est le joueur le plus capé sous le maillot polonais et le meilleur buteur de l’histoire depuis 2008, date de sa première cape. Indéniablement, il fait partie de ces joueurs qui ne sont pas tout à fait nés sous une bonne étoile... Comme Jari LitmanenGeorge Weah et tant d'autres grands footballeurs qui évoluent ou ont évolué dans une équipe nationale plutôt inférieur.
 
PALMARÈS
Vainqueur de la Ligue des champions en 2020 (Bayern Munich)
Finaliste de la Ligue des champions en 2013 (Borussia Dortmund)
Champion d'Allemagne en 2011, 2012 (Borussia Dortmund), 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021 (Bayern Munich)
Vice-champion d'Allemagne en 2013 et 2014 (Borussia Dortmund)
...
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu Meilleur footballeur de l'année FIFA en 2020
...
 
DIVERS
- Grand professionnel, sa compagne, ancienne championne de karaté au plus haut niveau qui a obtenu la médaille de bronze lors des championnats du monde en 2008, est une nutritionniste sportive réputée.

27/07/2021
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Hector De Bourgoing, la tête d'or franco-argentine

Hector De Bourgoing.jpg
Photo: ©DR

 

Hector De Bourgoing

 

Héctor Adolfo de Bourgoing

Né le 23 juillet 1934 à Posadas (ARG)

Décédé le 24 janvier 1993 à Bordeaux (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin / https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Ailier droit, 1m72

Surnom: "Tête d'or"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 5 sélections

(Match amical: 1 sélection)

(Copa America: 2 sélections)

(Copa Newton: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 10 octobre 1956 contre l'Uruguay (2-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 3 sélections, 2 buts

(Matchs amicaux: 2 sélections, 1 but)

(Coupe du Monde: 1 sélection, 1 but)

 

Dernière sélection : le 15 juillet 1966 contre l'Uruguay (1-2)

 

1954/56 Tigre (ARG) 102 matchs, 39 buts
1957/59 River Plate (ARG) 26 matchs, 11 buts
1959/63 OGC Nice (FRA) 131 matchs, 74 buts
(Championnat de France: 114 matchs, 65 buts)
(Coupe de France: 11 matchs, 7 buts)
(Coupe Charles Drago: 1 match, 1 but)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 5 matchs, 1 but)
1964/69 Bordeaux (FRA) 162 matchs, 72 buts
(Championnat de France: 143 matchs, 68 buts)
(Coupe de France: 13 matchs, 4 buts)
(Coupe d'Europe des villes de foires: 6 matchs)
1969/70 RFC Paris-Neuilly (FRA) 25 matchs, 7 buts
(Championnat de France de D2: 18 matchs, 6 buts)
(Coupe de France: 7 matchs, 1 but)
 
Chasseur de but franco-argentin, Hector de Bourgoing a eu le bonheur d'avoir porté deux maillots internationaux différents, celui de l’Albiceleste mais aussi celui de l'équipe de France, avec laquelle il disputera la Coupe du Monde 1966. De nombreux amateurs et professionnels se sont régalés à le voir jouer à Nice et à Bordeaux, mais aussi, de l'autre côté de l'océan, en Amérique du Sud, en Argentine. Car Hector de Bourgoing était avant tout un argentin.
 
Né en 1934 à Posadas, près des vestiges des missions jésuites dans la province de Misiones, ce fils de bonne famille n'est autre que le descendant de Philippe-Adolphe, un ancien diplomate du St Siège exilé en Argentine. C’est donc dans la hacienda familiale que le petit Hector tape dans ses premiers ballons. À l'âge de 19 ans, il rejoint le Club Atlético Tigre. C’est là qu’il va se révéler un formidable buteur, puissant et régulier. Il est même appelé en équipe d’Argentine par Guillermo Stabile, avec qui il honore 5 sélections et marque 2 buts. En 1956, il rejoint River Plate où il va confirmer l’étendu de son talent aux côtés du mythique Angel Labruna. À Buenos Aires, il laisse une partie de sa carrière, mais aussi, une partie de sa vie, de ses amours, de sa famille... sa famille de sang, mais aussi, sa famille du football. C’est là que Monsieur Charles, président de l’OGC Nice le repère en 1959. Hector, qui a la double nationalité prend le bateau direction la Côte-d’Azur. Il quitte l'Argentine après avoir planté dans la capitale 21 buts dont 15 de la tête, remporté un titre de champion mais aussi la Copa America en 1957.
 
Avec 15 réalisations, sa première saison est concluante. La seconde sera encore meilleure avec 20 buts dans la musette. Cinquième au classement des buteurs il aurait pu faire encore mieux s’il n’avait pas été suspendu une bonne partie de la saison, après le match Sedan-Nice en Coupe de France. En effet, pour un but hors-jeu accordé aux Sangliers, il s’énerve et donne un coup de pied à l’arbitre de touche qui lui vaut une suspension de 9 mois. Autre fait notable, les Bleus songent à l’appeler grâce à sa double nationalité. Mais comme il a déjà joué avec l’Argentine, ca semble compliqué, d’autant plus que le joueur ne joue pas dans l'Hexagone depuis 3 ans, condition préalable selon la FIFA. À l’époque la règlementation est encore assez floue et la fédération française tente sa chance. Pierre Delaunay envoie cette lettre "Sans doute le règlement de la FIFA prévoit-il qu’un joueur naturalisé, ne peut être sélectionné dans son nouveau pays qu’après trois ans de résidence. Mais De Bourgoing n’est pas un joueur naturalisé, il est français depuis sa naissance, puisque l’Argentine et la France admettent le principe de la double nationalité. Son cas est donc spécial et je vous demande de l’examiner." Après une certaine polémique et pas mal de remise en cause des origines françaises "lointaines" de Bourgoing, la FIFA accepte de voir Hector revêtir la tunique frappé du coq. Les démarches auront pris deux ans, mais au final le bilan sera assez maigre. Comme pour Angel Rambert et Nestor Combin, la France n’a pas su profiter davantage de leurs talents pour briller, la faute peut-être à l’incertitude des choix des sélectionneurs de l’époque sur la façon de jouer, tout comme sur une rotation trop importantes de joueurs (notamment à vocation offensive) dans le noyau. Le nouvel international de l'équipe de France ne dispute que trois rencontres dont deux en 1962, mais sera retenu tout de même pour la Coupe du Monde 1966, au cours de laquelle les Bleus feront de la figuration. Il marquera contre l’Uruguay un penalty inutile dans le petit filet gauche de Mazurkiewicz.

Hector De Bourgoing.jpg
Photo: ©DR
 
Du côté de Nice, Hector plante but sur but, mais se sent bien seul dans une équipe assez moyenne. Fin technicien, cet ailier droit percutant doté d’un tir sec des deux pieds était un joueur complet, même de la tête, malgré une taille modeste. Contraints de se séparer de leurs meilleurs joueurs, les dirigeants niçois acceptent de le vendre en 1963 à Bordeaux, au nez et à la barbe d'un FC Barcelone très insistant. Le choix de rejoindre une équipe qui ne joue pas encore les premiers rôles est un peu étonnant. Malgré tout, le bleu marine lui va aussi bien que le rouge et noir. Homme de base du système Artigas, son entente avec Roland Guillas va faire des merveilles. Il continue à claquer buts sur buts, dépassant les 20 unités lors de la saison 1965-66, avec notamment un quadruplé lors d'une victoire écrasante contre le Stade Français (10-0). Cette saison là, sans doute sa meilleure, il manque le titre d’un cheveu, assez gros toutefois, puisque Bordeaux termine à 7 points du champion Nantais. Chez les Jaune et Vert, Philippe Gondet plante 36 buts!! Les deux saisons suivantes seront moins prolifiques en but. En 1968, il dispute une finale de Coupe de France qu'il perd face à St Etienne. Pour Hector cette finale sera l’ultime fait d’arme d’une belle carrière qui touche à sa fin.
 
Après une saison comme remplaçant de luxe, il quitte la Gironde, sur une nouvelle place de vice-champion de France et une nouvelle finale de Coupe, perdue contre l’OM cette fois-ci. Il termine sa carrière sous les couleurs de l’éphémère Paris-Neuilly, alors pensionnaire de D2, où il mettra encore quelques pions, restant dans les mémoires comme un formidable buteur. Une fois les crampons raccrochés, il revient chez les Girondins en 1970, dans l'encadrement technique du club pour aider la jeune génération bordelaise à progresser. Le 22 janvier 1993, Hector de Bourgoing disparaît à l'âge de 59 ans des suites d'une longue maladie, à son domicile, au Grand Parc, à Bordeaux. Il part avec une seule grande déception: se voir retirer la nationalité française! En octobre 1971, l’administration lui retire son passeport s’apercevant qu'il n’avait jamais accompli ses obligations militaires! Heureusement pour lui, il lui restait un passeport uruguayen, obtenu en raison de la nationalité de sa mère…
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Copa America en 1957 (Argentine)
Vainqueur de la Copa Newton en 1957 (Argentine)
Vice-champion de France en 1965, 1966 et 1969 (Bordeaux)
Champion d'Argentine en 1957 (River Plate)
Finaliste de la Coupe de France en 1964, 1968 et 1969 (finale non-jouée) (Bordeaux)

27/07/2021
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Alessandro Melli

Alessandro Melli.jpg
Photo: ©DR

 

Alessandro Melli

 

Né le 11 décembre 1969 à Agrigento (ITA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png Italien, Attaquant, 1m78

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png 2 sélections

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 24 mars 1993 contre Malte (6-1)

Dernière sélection : le 14 avril 1993 contre l'Estonie (2-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png olympique: 6 sélections, 5 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png espoirs: 14 sélections, 3 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png U18: 2 sélections

 

1985/94 Parme AC (ITA) 248 matchs, 67 buts
(Championnat d'Italie: 109 matchs, 36 buts)
(Championnat d'Italie de D2: 85 matchs, 16 buts)
(Championnat d'Italie de D3: 6 matchs, 1 but)
(Coupe d'Italie: 33 matchs, 10 buts)
(Supercoupe d'Italie: 1 match, 1 but)
(Coupe des Coupes: 12 matchs, 3 buts)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)
1988/89 Modène (ITA) (Prêt) 10 matchs
(Championnat d'Italie de D3: 8 matchs)
(Coupe d'Italie: 2 matchs)
1994/95 Sampdoria Gênes (ITA) 15 matchs, 5 buts
(Championnat d'Italie: 8 matchs, 1 but)
(Coupe d'Italie: 3 matchs, 2 buts)
(Supercoupe d'Italie: 1 match)
(Coupe des Coupes: 3 matchs, 2 buts)
1995 Milan AC (ITA) 6 matchs, 1 but
1995/97 Parme AC (ITA)
(Championnat d'Italie: 42 matchs, 3 buts)
(Coupe d'Italie: 3 matchs, 1 but)
(Coupe des Coupes: 6 matchs, 2 buts)
1997/2000 Pérouse (ITA) 51 matchs, 3 buts
2000 Ancône (ITA) 13 matchs, 4 buts

 

Alessandro Melli était le symbole du Parme AC qui semblait inarrêtable au milieu des années 80.

 

Dans l'effectif pro depuis ses quinze ans, le natif d'Agrigento a tout connu avec le club: la victoire en Série C en 1986, la révolution tactique de Nevio Scala, la montée en Série A en 1990, l'arrivée au club du patron du trust agro-alimentaire Parmalat et futur pourvoyeur des rêves gialloblù Calisto Tanzi, les premières sélections en Squadra Azzurra et la victoire en Coupe des Coupes en 1993. Un 3 buts à 1 net et sans bavure face au Royal Antwerp, qui aurait très bien pu être un 4 buts à 1 si son but après une combinaison sur coup franc parfaite avait été validé. Après un court passage à la Sampdoria Gênes, Sandro débarque au Milan AC après un échange gratuit avec Ruud Gullit le dernier jour du mercato d'automne. Malheureusement, il ne s'imposera pas et reviendra dans son équipe parmesane. Il raccroche les crampons en 2001 après trois saisons à Pérouse et un court séjour à Ancône en Série B.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur du Championnat d'Europe espoirs en 1992 (Italie)

Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1993 (Parme AC)

Vainqueur de la Supercoupe de l'UEFA en 1993 (finale non-jouée) (Parme AC) et 1994 (finale non-jouée) (Milan AC)

Vice-champion d'Italie en 1997 (Parme AC)

Vainqueur de la Coupe d'Italie en 1992 (Parme AC)

Finaliste de la Supercoupe d'Italie en 1992, 1995 (Parme AC) et 1994 (Sampdoria Gênes)

Champion d'Italie de Série C1 en 1986 (groupe A) (Parme AC)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur de la Coupe d'Italie en 1992 (5 buts) (Parme AC)

 


20/07/2021
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