Football-the-story

Football-the-story

Gabriel Batistuta, le Roi Lion

Gabriel Batistuta.jpg

Photo: ©David Rawcliffe/EMPICS Sport

 

Gabriel Batistuta

Gabriel Omar Batistuta

Né le 1er Février 1969 à Reconquista (ARG)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, attaquant, 1m85, numéro 20

Surnoms: Batigol, "Le roi Lion"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 78 sélections, 54 buts

(Matchs amicaux: 24 sélections, 14 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 19 sélections, 11 buts)

(Coupe du Monde: 12 sélections, 10 buts)

(Copa America: 16 sélections, 13 buts)

(Coupe des Confédérations: 5 sélections, 4 buts)

(Coupe Kirin: 2 sélections, 2 buts)

 

1ère sélection : le 27 juin 1991 contre le Brésil (1-1)

Dernière sélection : le 12 juin 2002 contre la Suède (2-2)

 

1988/89 Newell’s Old Boys (ARG) 29 matchs, 11 buts

(Championnat d'Argentine: 24 matchs, 8 buts)

(Copa Libertadores: 5 matchs, 3 buts)

1989/90 River Plate (ARG) 21 matchs, 4 buts

(Championnat d'Argentine: 21 matchs, 4 buts)

1990/91 Boca Juniors (ARG) 44 matchs, 19 buts

(Championnat d'Argentine: 34 matchs, 13 buts)

(Copa Libertadores: 10 matchs, 6 buts)

1991/00 Fiorentina (ITA) 333 matchs, 207 buts

(Championnat d'Italie: 243 matchs, 152 buts)

(Championnat d'Italie de D2: 26 matchs, 16 buts)

(Coupe d'Italie: 39 matchs, 24 buts)

(Supercoupe d'Italie: 1 matchs, 2 buts)

(Ligue des Champions: 11 matchs, 6 buts)

(Coupe des Coupes: 7 matchs, 4 buts)

(Coupe de l'UEFA: 3 matchs, 1 but)

(Coupe Anglo-italienne: 2 matchs, 2 buts)

2000/03 AS Roma (ITA) 88 matchs, 33 buts

(Championnat d'Italie: 63 matchs, 30 buts)

(Coupe d'Italie: 3 matchs, 1 but)

(Supercoupe d'Italie: 1 match)

(Ligue des Champions: 17 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 1 but)

2003 Inter Milan (ITA) 12 matchs, 2 buts

2003/05 Al-Arabi (QAT) 21 matchs, 25 buts

 

Considéré comme le modèle de ces renards des surfaces, impressionnés notamment par son sens du but exceptionnel et sa présence dévastatrice dans la surface de réparation, Gabriel Batistuta a fait les beaux jours de la Fiorentina et de l'Argentine dans les années 90.

 

Cité parmi les plus grands numéro 9 de l'histoire, il était capable de marquer dans n’importe quelle position et de n’importe quelle manière. Rusé, habile du pied gauche et du pied droit, il disposait également d’une bonne technique de buteur (excellent à la volée), doublé d’un énorme potentiel physique. Il n'était peut-être pas un grand dribbleur, mais il compensait ce manque par son sens du placement, son jeu de tête et une frappe de balle supersonique digne d’un Roberto Carlos.

 

Le gamin, natif de la province de Santa Fe où il a vu le jour en 1969, débute au sein d’un des poids lourds de la région, Newell’s Old Boys à la fin des années 1980. L'attaquant argentin commence à faire parler de lui en participant à la finale de la Copa Libertadores en 1988 avec l'équipe des "Léprosos". Malgré la défaite face au club uruguayen du Nacional, ce jeune homme de 19 ans impressionne les observateurs par sa force et son engagement total. Il signe à River Plate, sans pouvoir réellement s'y imposer, puis à Boca Juniors où il remporte un premier titre de champion en 1991. En une seule saison à Boca, il marque 19 buts, s’ouvrant ainsi les portes de l’Europe. Il est repéré par plusieurs recruteurs du Vieux continent et file à la Fiorentina. Batistuta, qui vient d’honorer ses premières sélections en équipe nationale d’Argentine avec une Copa América à la clé, accepte le défi de faire oublier Roberto Baggio parti chez l’ennemi juré, la Juventus de Turin.


Gabriel Batistuta.jpg

Photo: ©DR

 

Avec Effenberg, puis Rui Costa, ou encore Chiesa, ses débuts sont plutôt bons mais ne sauvent pas le club d’une descente en Série B. Heureusement, en une saison le club remonte en première division et Batistuta flambe plus que jamais. Il marque, fait le spectacle et va vivre en Italie une véritable passion avec le public florentin. En neuf saisons, il devient le meilleur buteur de l’histoire du club, une légende vivante, complètement adulé, dans ‘’son’’ stade Artemio Franchi où se place une statue à son effigie. D’un point de vue affectif, le public toscan aura évidement apprécié l’indéniable fidélité que Batistuta vouait alors à son club. Il se déclare volontiers fier de son appartenance au patrimoine sportif de la citée des Médicis et obtient durant son passage en Toscane la double-nationalité. Son amour du maillot Viola (Fiorentina) lui coûte pourtant cher en terme de palmarès… Malgré ces nombreux titres individuels, "Batigol" ne compte que peu d’honneurs en club. Trop peu aux vues de ce qu'il aurait pu gagner en succombant aux chants des nombreuses sirènes (Manchester United, Arsenal, FC Barcelone, Real Madrid, Milan AC, etc...) qui l’on courtisait en vain.

 

En 2000, alors que nombreux sont ceux qui le voyait finir sa carrière à la Fio, "il cannoniere" dit adieu à la Curva Fiesole. Dans une ambiance houleuse à l’italienne, l’annonce du départ de l’ange Gabriel à l’AS Roma, un des rivaux historiques du club, attriste toute la ville et fait bouillonné les tifosi les plus fanatiques! Pendant plusieurs jours, en guise de protestation, de nombreux actes délinquants seront commis aux alentours des diverses installations du club. Mais plus que le départ du joueur, c’est la destination que les supporters ne tolèrent pas, parti chez la Louve pour 30 millions d'euros, soit le trentenaire le plus cher de l'histoire à l'époque, certains ingrats le voit dès lors comme un traître. Aux mauvaises langues, Batistuta répond sur le terrain, plante vingt fois, termine meilleur buteur de son équipe et empoche l’unique scudetto de sa carrière. Le titre était attendu depuis 1983 grâce aux talents conjugués de Francesco Totti, Cafu, Vincenzo Montella et consort.

 

La saison suivante sera moins brillante pour "Batigol": il est moins rapide à cause de blessures récurrentes, moins efficace et termine péniblement l'exercice avec 6 buts en une vingtaine de rencontres de Série A. Il perd son tonus et sa rage de vaincre. Il est tout de même sélectionner pour disputer le Mondial 2002: il inscrit un ultime but face au Nigeria, dans une phase de poules dont laquelle l’Albiceleste ne parviendra pas à s’extirper, portant son total à 10 buts en phase finale de Coupe du Monde. De retour dans la capitale, il effectue un début de campagne 2002-2003 intéressant (quatre buts en sept matchs) avant le mutisme total. Il file alors à l'Inter Milan avant de quitter l'Italie et de signer à Al-Arabi pour un salaire avoisinant les 4,5 millions d'euros l'année. Avant même Lebœuf, Benarbia, etc, Batistuta est alors le premier à initier le mouvement qatari. En 2005, après trois participations à la Coupe du Monde, son parcours se termine sur un titre anecdotique de meilleur buteur du Qatar et surtout, pour la légende, une poussière d’étoiles avec une moyenne de plus d’un but marqué tous les deux matches…

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Copa America en 1991 et 1993 (Argentine)

Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 1992 (Argentine)

Finaliste de la Coupe des Confédérations en 1995 (Argentine)

Vainqueur de la Coupe Kirin en 1992 (Argentine)

Vainqueur de la Coupe Intercontinentale des nations en 1993 (Argentine)

Finaliste de la Copa Libertadores en 1998 (Newell's Old Boys)

Champion d’Italie en 2001 (AS Roma)

Vice-champion d’Italie en 2002 (AS Roma) et 2003 (Inter Milan)

Champion d’Argentine en 1991 (Boca Juniors)

Vainqueur de la Coupe d’Italie en 1996 (Fiorentina)

Finaliste de la Coupe d’Italie en 1999 (Fiorentina)

Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 1996 (Fiorentina) et 2001 (AS Roma)

Champion d’Italie de D2 en 1994 (Fiorentina)

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu 3ème meilleur footballeur de l’année FIFA en 1999

Élu meilleur joueur étranger du championnat d’Italie en 1999

Élu meilleur joueur Argentin de l’année en 1998

Soulier d’argent à la Coupe du Monde en 1998 (5 buts)

Meilleur buteur de la Copa America en 1991 (6 buts) et 1995 (4 buts)

Meilleur Buteur de la Coupe des Confédérations en 1992 (2 buts)

Meilleur buteur du Championnat d’Italie en 1995 (26 buts) (Fiorentina)

Meilleur buteur du Championnat du Qatar en 2004 (25 buts) (Al-Arabi)

Soulier d'or Arabe en 2004 (25 buts) (Al-Arabi)

Nommé dans l'équipe type de l'année par l'association ESM en 1999

Nommé au FIFA 100

Intronisé au Hall of Fame du football italien en 2013

Intronisé au Hall of Fame de l'AS Roma

Élu joueur du siècle de l'AC Fiorentina qui a érigé une statue en son honneur dans le stade Artemio Franchi de Florence

À reçu le "Prix Konex" de platine par la fondation argentine Konex en 1990

À reçu les clés de la ville de Florence en 2006

 

VIDÉO

 



29/12/2014
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 1334 autres membres