Football-the-story

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Nigeria


Taribo West

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photo: ©DR

 

Taribo West

 

Né le 26 mars 1974 à Port Harcour (NIG)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4952402_201506304904103.png Nigérian, défenseur central, 1m86

Surnom: "Tahiti Bob"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4952402_201506304904103.png 41 sélections

(Matchs amicaux: 8 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 11 sélections)

(Coupe du Monde: 6 sélections)

(Qualif Coupe d'Afrique des nations: 4 sélections)

(Coupe d'Afrique des Nations: 11 sélections)

(Coupe Afro-asiatique: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 5 mai 1994 contre la Suède (1-3)

Dernière sélection : le 17 août 2005 contre la Libye (1-0)

 

1989 Obanta United (NIG)

1990 Sharks FC (NIG)

1991 Enugu Rangers (NIG)

1992/93 Julius Berger (NIG)

1993/97 AJ Auxerre (FRA) 100 matchs, 2 buts

(Championnat de France: 73 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 8 matchs)

(Coupe de la ligue: 3 matchs)

(Ligue des Champions: 7 matchs)

(Coupe des Coupes: 5 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 1 but)

1997/99 Inter Milan (ITA) 64 matchs, 2 buts

(Championnat d'Italie: 44 matchs, 1 but)

(Coupe d'Italie: 9 matchs)

(Ligue des Champions: 3 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 8 matchs, 1 but)

1999/2000 Milan AC (ITA) 4 matchs, 1 but

2000/01 Derby County (ANG) 20 matchs

(Championnat d'Angleterre: 18 matchs)

(Coupe d'Angleterre: 1 match)

(Coupe de la ligue anglaise: 1 match)

2001/02 Kaiserslautern (ALL) 12 matchs

(Championnat d'Allemagne: 10 matchs)

(Coupe d'Allemagne: 2 matchs)

2002/04 Partizan Belgrade (SER) 16 matchs, 1 but

2004/05 Al-Arabi (QAT)

2005/06 Plymouth (ANG) 5 matchs

(Championnat d'Angleterre de D2: 4 matchs)

(Coupe de la ligue anglaise: 1 match)

2006/07 Julius Berger (NIG)

2007/08 Paykan (IRN)

 

Ses coupes de cheveux extravagantes et son mysticisme légendaire ont marqué les esprits. Mais pas autant que ses prestations sur le terrain. Taribo West était un joueur aux caractéristiques physiques exceptionnelles, un vrai guerrier, façonné par Guy Roux.

 

D'abord, le nigérian a connu une enfance compliquée. Né le 26 mars 1974 à Port Harcour, il appartenait à un gang de Lagos mais la mort de l’un de ses amis l'a remis dans le droit chemin. C’est dans le football que le joueur a construit sa nouvelle vie et fait table rase de son douloureux passé. En 1993, Guy Roux, éternel entraîneur de l’AJ Auxerre, recrute ce joueur africain au doux nom de Taribo West qui vient du Nigéria. Au premier entrainement, le sorcier bourguignon raconte "Un agent en qui j’avais confiance me dit "J’ai un phénomène, mais il est pas très adroit" Premier entrainement, il attrape tout le monde, les mecs se plaignent, celui-là, il faut plus le ramener. Deuxième entrainement, il me montre Prunier et me dit "c’est lui votre titulaire? Parce que je suis trois fois meilleur"." Sa première saison, celle de la victoire en Coupe de France, Taribo la passe en réserve. L'année suivante, il intègre peu à peu le groupe pro et ses compères de défense, les Silvestre, Verlaat, Mahé découvrent le phénomène: "Avant chaque match, il éteignait la lumière, il réunissait l’équipe autour de lui, il se mettait au milieu avec une bougie dans la main et il priait dans sa langue natale, puis en anglais et il finissait en criant "Nous sommes tous des auxerrois" " se remémore Guy Roux.

 

1m86 pour 80 kg, ses duels avec les attaquants du championnat de France sont épiques. Viril mais correct, ce colosse fait trembler ses adversaires et permet ainsi à l’AJA de remporter son premier titre de champion de France avec la meilleure défense du pays (30 buts encaissés en 38 matches) ainsi que la coupe nationale. Grand artisan de ce doublé inédit, le défenseur est alors au sommet de sa forme et participe avec sa sélection aux Jeux olympiques d’été de 1996 à Atlanta. Les Super Eagles possèdent à cette époque une génération de joueurs talentueux, comme Jay Jay OkochaNwankwo Kanu ou encore Victor Ikpeba. Avec ces coéquipiers, il décroche une médaille d'or historique en battant l’Argentine en finale (3 buts à 2). Le joueur participera également à deux Coupes du Monde avec sa sélection en 1998 en France et en 2002 en Corée du Sud et au Japon. Il est alors convoité par les grosses écuries européennes. Il choisit de poser ses valises en Italie à l'Inter Milan. Ce transfert marque le début de la fin.


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photo: ©DR

 

Après 44 apparitions en deux saisons, il est envoyé chez le voisin rossonero où il ne parvient toujours pas à se faire une place de choix. Le joueur a du mal à s’adapter à la pression italienne. "Je ne pourrais plus jouer dans ce genre de clubs. Ce sont de grandes équipes, mais elles peuvent vous détruire. Vous vieillissez avant l’âge", affirme le joueur. Mais les ratés s’enchaînent: Derby County puis Kaiserslautern avant le grand saut. Taribo West s'exporte vers l’Est et multiplient les destinations exotiques. Du Partizan Belgrade à Al Arabi Doha avant un come-back européen, chez les modestes Pilgrims de Plymouth Argyle en seconde division anglaise. Rien n’y fait, il connaît l’apogée de sa carrière à 26 ans.

 

En 2006, dix ans après le titre auxerrois, l’international aux 41 sélections revient dans son pays natal pour se ressourcer. L’année suivante, il rejoint le Paykan Tehran FC en Iran, pour une saison, avant de mettre un terme définitif à sa carrière, malgré un vrai-faux retour au football début 2008 et l’annonce de son arrivée à Xerez, en D2 espagnole. Au fur à mesure que sa carrière déclinait, Taribo West s’est focalisé sur l’évangélisme et les oeuvres caritatives. À Milan, où il a vécu pendant quatre ans, il possède sa propre église, appelée "Abri dans la tempête". "C’est un refuge pour les âmes égarées. Je crois que Dieu offre un refuge à tous ceux qui souffrent. Quelle que soit votre situation, Dieu a la solution, il vous suffit de vous rapprocher de lui." C'est que le nigérian est intarissable sur le sujet: "Je crois que Dieu m’a mené aux quatre coins du monde afin que je constate la diversité de l’existence, que je prenne conscience de sa bonté et de sa gloire. Je le remercie pour sa bienveillance et pour la faveur qu’il m’a accordée. Un homme naît pour accomplir un destin tracé par Dieu. La grandeur ne vient pas de ce qui est connu mais elle émane de son inspiration, de l’énergie qu’il vous donne, de sa force de vie."

 

PALMARÈS

 

Médaille d'or aux Jeux Olympiques d'Atlanta en 1996 (Nigeria)

Finaliste de la Coupe d’Afrique des nations en 2000 (Nigeria)

3ème de la Coupe d’Afrique des nations en 2002 (Nigeria)

Vainqueur de la Coupe Afro-asiatique des nations en 1995 (Nigeria)

Vainqueur de la Coupe UEFA en 1998 (Inter Milan)

Champion de France en 1996 (AJ Auxerre)

Vice-champion d’Italie en 1998 (Inter Milan)

Champion de Serbie en 2003 (Partizan Belgrade)

Vice-champion de Serbie en 2004 (Partizan Belgrade)

Vainqueur de la Coupe de France en 1996 (AJ Auxerre)

 

DIVERS

 

- En avril 2013, Taribo West est accusé par Zarko Zeceviv, l’ancien président du Partizan Belgrade, où l’ancien international nigérian a évolué de 2002 à 2004, d'avoir menti sur son âge durant toute sa carrière.... L’ancien dirigeant a expliqué que Taribo West, qui prétendait à l’époque n’avoir que 28 ans, était en réalité âgé de... 40 ans. Si les rumeurs sont vrais, il quitte la Lombardie à 40 ans tout de même. Sa carrière se poursuit ensuite jusqu’en 2008 et s’achève à 48 ans (au lieu de 34 officiels) en Iran. Une accusation que n’a pas tardé à démentir l’ancien défenseur de l’Inter Milan.

- À l’occasion d’un live sur Instagram avec Christian Vieri, Javier Zanetti, partenaire du Nigérian à l’Inter Milan entre 1997 et 1999, a révélé des anecdotes croustillantes le concernant. "Une année, il avait disparu tout le mois de janvier. On l'avait cherché et il était revenu le 1er février. A son retour, il m'avait dit: "Capitaine, je me suis marié. Dans mon pays, ça marche comme ça, c'est un mois de vacances." Il était unique, a indiqué l’Argentin. 


10/12/2015
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Daniel Amokachi

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Photo: ©Michael Steele/EMPICS

 

Daniel Amokachi

 

Daniel Owefen Amokachi

Né le 30 décembre 1972 à Gboko (NIG)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4952402_201506304904103.png Nigérian, attaquant, 1m82

Surnoms: Le buffle, Amo

 

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4952402_201506304904103.png 46 sélections, 13 buts

(Matchs amicaux: 8 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 10 sélections, 6 buts)

(Coupe du Monde: 5 sélections, 2 buts)

(Qualif Coupe d'Afrique des Nations: 10 sélections, 3 buts)

(Coupe d'Afrique des Nations: 9 sélections)

(Coupe des Confédérations: 3 sélections, 2 buts)

(Coupe Afro-asiatique des nations: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 25 janvier 1990 contre la Côte d'Ivoire (2-0)

Dernière sélection : le 28 février 1999 contre le Sénégal (1-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4952402_201506304904103.png non-officiel: 1 sélection

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4952402_201506304904103.png olympique: 6 sélections, 1 but

 

1989/90 Ranchers Bees (NIG)

1990/94 FC Bruges (BEL) 81 matchs, 35 buts

1994/96 Everton (ANG) 54 matchs, 17 buts

(Championnat d'Angleterre: 43 matchs, 10 buts)

(Coupe d'Angleterre: 5 matchs, 3 buts)

(Coupe de la ligue anglaise: 3 matchs)

(Coupe des Coupes: 3 matchs, 1 but)

1996/99 Besiktas (TUR) 77 matchs, 19 buts

2002 Colorado Rapids (USA)

2005 Nasarawa UTD (NIG) (entraîneur-joueur)

 

Champion olympique et champion d’Afrique, Daniel Amokachi, surnommé "le Buffle" en raison de sa puissance physique et ses qualités athlétiques hors du commun, a été l’un des fers de lance du Nigeria de la grande époque.

 

Membre de la fantastique équipe des "Super Eagles" lors de la Coupe du Monde 1994, Daniel Amokachi a dû écourter sa carrière à cause d'une grave blessure au genou. Mais bien avant, l'avant-centre a éclaté au grand jour lors de la Coupe d'Afrique des Nations 1990, retenu à la surprise générale par le sélectionneur Clemens Westerhof alors qu'il évoluait encore dans la formation nigériane de Ranchers Bees. Repéré ensuite par les recruteurs européens, il signe au FC Bruges où il va passer quatre années, de 1990 à 1994, et récolter deux souliers d’ébène, récompensant le meilleur footballeur africain de Belgique. Dans le même temps, il devient un titulaire indiscutable de la sélection nationale nigériane à la tête de laquelle il forme un trio redoutable avec Rashidi Yekini et Emmanuel Amunike. L'homme aux 51 capes (14 buts) a réussi à déclencher la panique dans les défenses à chacun de ses débordements sur le flanc gauche.


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Photo: ©FIFA

 

L'année 1994 est la plus prolifique de sa carrière puisque, cette année-là, lui et son pays remporte la Coupe d'Afrique des Nations et obtient une qualification pour la Coupe du Monde, première historique pour le Nigéria. Au premier tour, il marque devant la Bulgarie (3 buts à 0) et un but somptueux face à la Grèce (2 buts à 0). Contrôle orienté, conduite de balle redoutable, équilibre parfait, frappe limpide: la lucarne. Malheureusement il s’incline finalement en huitièmes de finale face à l’Italie (1-2 ap). La même année, l’attaquant nigérian signe un contrat avec le club anglais d'Everton où il foulera pendant deux ans les pelouses anglaises. La chance lui sourit au sein de l’autre club de Liverpool puisqu’en 1995 il remporte la FA Cup. Le meilleur souvenir d'Amokachi restera sans doute le doublé inscrit face à Tottenham en demi-finale. Incapable d'inscrire le moindre but depuis son arrivée à Everton huit mois plus tôt, le Nigérian se trouve cantonné à un rôle de simple remplaçant. Son entraîneur ne comptait même pas l'utiliser face aux Spurs mais lorsqu'un joueur blessé a fait signe qu'il ne pouvait plus continuer la partie, Amokachi a littéralement bondi du banc pour forcer le destin. Malgré cette parenthèse heureuse, c'est la fin des Toffees pour "le Buffle" qui ne convainc plus au bout de deux saisons.

 

Il rejoint la Turquie et évolue pendant trois années à Besiktas. Entre temps, il remporte la médaille d'Or du tournoi Olympique à Atlanta en 1996. Marqué par une blessure au genou, Amokachi perd pied peu à peu. Il ne disputera que 67 minutes de la Coupe du Monde 1998 en France, lors du match contre la Bulgarie (1 but à 0), l’une de ses dernières sorties internationales. Malgré deux opérations successives et un titre honorifique de capitaine des Super Eagles, il ne retrouvera pas son niveau, comme en témoignent ses essais sans résultat. En effet, peu après il tente de reprendre du jeu en signant au TSV Munich 1860 mais son contrat est annulé après avoir raté les tests médicaux. Après des tentatives encore infructueux à Créteil en Ligue 2, au Colorado Rapids où il côtoie le colombien Carlos Valderrama et aux Emirats Arabes Unis, il devient entraîneur-joueur et termine deuxième du championnat nigérian en 2006 avec Nasarawa United. Entre 2008 et 2010, il a œuvré aux côtés de Shaibu Amodu pour tenter de qualifier le Nigeria pour le Mondial 2010. Aujourd’hui, Daniel Amokachi tente de convaincre les pays africains de privilégier les entraîneurs locaux aux entraîneurs étrangers.

 

PALMARÈS

 

Médaille d'or des Jeux Olympiques d'Atlanta en 1996 (Nigeria)

Vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations en 1994 (Nigeria)

Finaliste de la Coupe d’Afrique des Nations en 1990 (Nigeria)

4ème de la Coupe des Confédérations en 1995 (Nigeria)

Vainqueur de la Coupe Afro-asiatique des nations en 1995 (Nigeria)

Champion de Belgique en 1992 (FC Bruges)

Vice-Champion de Belgique en 1994 (FC Bruges)

Vice-Champion de Turquie en 1997 et 1999 (Besiktas)

Vainqueur de la Coupe d’Angleterre en 1995 (Everton)

Vainqueur de la Coupe de Turquie en 1998 (Besiktas)

Vainqueur de la Coupe de Belgique en 1991 (FC Bruges)

Finaliste de la Coupe de Belgique en 1994 (FC Bruges)

Vainqueur de la Charity Shield en 1995 (finale non-jouée) (Everton)

Vainqueur de la Supercoupe de Belgique en 1992 (FC Bruges)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

3ème au Ballon d’or Africain en 1994

Soulier d’ébène Belge en 1992 et 1994

 

VIDÉO

 


21/07/2015
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Sunday Oliseh

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photo: ©Michael Steele/EMPICS

 

Sunday Oliseh

 

Sunday Oguchukwu Oliseh

Né le 14 septembre 1974 à Abavo (NIG)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4952402_201506304904103.png Nigérian, Milieu défensif, 1m83

Surnoms: Domenico, "Mimmo"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4952402_201506304904103.png 54 sélections, 2 buts

(Matchs amicaux: 8 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du monde; 13 sélections)

(Coupe du Monde: 8 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe d'Afrique des Nations: 6 sélections)

(Coupe d'Afrique des Nations: 16 sélections)

Coupe des Confédérations: 1 sélection)

(Coupe Afro-asiatique: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 24 juin 1993 contre l'Ethiopie (6-0)

Dernière sélection : le 9 février 2002 contre le Mali (1-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4952402_201506304904103.png olympique: 6 sélections

 

1989/90 Julius Berger (NIG)

1990/94 RFC Liège (BEL) 75 matchs, 3 buts

1994/95 AC Reggiana (ITA) 33 matchs, 1 but

(Championnat d'Italie: 29 matchs, 1 but)

(Coupe d'Italie: 4 matchs)

1995/97 FC Cologne (ALL) 55 matchs, 4 buts

(Championnat d'Allemagne: 54 matchs, 4 buts)

(Coupe d'Allemagne: 1 match)

1997/99 Ajax Amsterdam (HOL) 76 matchs, 9 buts

(Championnat des Pays-Bas: 54 matchs, 8 buts)

(Coupe des Pays-Bas: 8 matchs)

(Supercoupe des Pays-Bas: 1 match)

(Ligue des Champions: 5 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 8 matchs, 1 but)

1999/2000 Juventus Turin (ITA) 19 matchs, 1 but

(Championnat d'Italie: 8 matchs)

(Coupe d'Italie: 1 match)

(Coupe UEFA: 5 matchs, 1 but)

(Coupe Intertoto: 5 matchs)

2000/05 Borussia Dortmund (ALL) 72 matchs, 3 buts

(Championnat d'Allemagne: 53 matchs, 1 but)

(Coupe d'Allemagne: 4 matchs, 1 but)

(Ligue des Champions: 6 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 7 matchs)

(Coupe Intertoto: 2 matchs)

2002/04 VfL Bochum (ALL) (Prêt) 34 matchs, 1 but

(Championnat d'Allemagne: 32 matchs, 1 but)

(Coupe d'Allemagne: 1 match)

(Coupe de la ligue allemande: 1 match)

2005/06 Racing Genk (BEL) 18 matchs

(Championnat de Belgique: 16 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)

 

Sunday Oliseh, c'est le Médaillé d’or aux Jeux olympiques d’Atlanta de 1996 avec le Nigeria, mais c'est aussi à jamais l'homme d'un but dans la mémoire collective du ballon rond.

 

Celui qui, un après-midi de juin 1998, a terrassé l’Espagne grâce à un but tiré à plus de 25 mètres des filets. L’homme à la surpuissante demi-volée qui a cloué Andoni Zubizarreta au sol. Avec ses 40 sélections, le natif d'Abavo fait bel et bien partie de la génération dorée du Nigeria. Le Super Eagle a débuté sa carrière au RFC de Liège, tout comme Victor Ikpeba, alors dirigé à l’époque par Eric Gerets. Élu meilleur joueur de la CAN 1994, le défenseur nigérian connaîtra une carrière riche en destinations. Après un court passage en Italie, en 1994, avec la Reggiana, et avant d’y retourner en 1999 pour jouer à la Juventus de Turin, Oliseh s’envole pour le FC Cologne.

 

Son passage en Allemagne ne passera pas inaperçu. Il effectue une excellente saison au point d’être élu meilleur milieu défensif du championnat d’Allemagne. Une distinction qui lui permet de signer un contrat avec l’Ajax d’Amsterdam où il rejoindra son ancien mentor Morten Olsen qui l’avait déjà fait venir à Cologne. Il y restera deux saisons. Le temps d'être vainqueur du championnat des Pays-Bas en 1998 avec les "Lanciers". Et comme si cela ne suffisait pas, l’international nigérian continue de carburer avec les ajacides. En 1998 et en 1999, il remporte la Coupe des Pays-Bas avant de repartir en Bundesliga. Au delà de sa saison réussie au FC Cologne, Oliseh remporte, avec le Borussia Dortmund, le titre de champion d’Allemagne en 2002.


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photo: ©DR

 

Avec le Nigéria, il dispute deux Coupe du Monde, en 1994 et en 1998. C'est à cette dernière occasion, à presque douze minutes de la fin du match opposant l’Espagne à son pays, lors de cette inoubliable Coupe du monde 1998, que Sunday Oliseh marque la différence à sa manière. Et pas n’importe comment! Le ballon arrive dans la surface et sans se poser la moindre question, Oliseh conclu par une longue frappe de 25 mètres qui permet au Nigeria de marquer. Un but qui laissera sans voix une équipe espagnole, et un gardien de but à terre. Ce but sera fatal pour la Roja qui ne parviendra pas à se relever et qui sera éliminé dès le premier tour de la compétition. Premiers du groupe, les Super Eagles se voient désormais pousser des ailes et abordent la suite avec des ambitions encore plus élevées. Mais c'est le Danemark qui interrompt le rêve d'Oliseh en huitièmes de finale à Paris par une défaite 4 buts à 1. Les vert et blanc du Nigeria rentreront bredouille au pays.

 

Pour Sunday Oliseh, les beaux jours sont déjà derrière lui. Il aura beaucoup plus de problèmes en fin de carrière. Licencié du VfL Bochum en mars 2004 suite à une altercation avec un coéquipier, il voit son contrat résilié par le Borussia Dortmund quelques mois après. En janvier 2006, alors qu'il évolue au Racing Genk, il raccroche les crampons à l'âge de 31 ans pour des raisons personnelles. Il part s’installer en Belgique avec sa famille où il reprend les rênes de l’équipe du RCS Verviers, modeste club de troisième division qu'il entraînera pendant une saison. Par la suite, il devient le 15 juillet 2015 le nouveau sélectionneur des "Super Eagles" avant de démissionner au bout de sept mois. Consultant pour la Jupiler League sur une chaîne belge, Sunday Oliseh garde encore le contact avec le football africain et son Nigéria bien aimé.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations en 1994 (Nigeria)

Finaliste de la Coupe d’Afrique des Nations en 2000 (Nigeria)

3ème de la Coupe d’Afrique des Nations en 2002 (Nigeria)

4ème de la Coupe des Confédérations en 1995 (Nigeria)

Médaille d’or aux Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996 (Nigeria)

Vainqueur de la Coupe Afro-asiatique des nations en 1995 (Nigeria)

Finaliste de la Coupe UEFA en 2002 (Borussia Dortmund)

Vainqueur de la Coupe Intertoto en 1999 (Juventus Turin)

Champion d’Allemagne en 2002 (Borussia Dortmund)

Champion des Pays-Bas en 1998 (Ajax Amsterdam)

Vice-champion d’Italie en 2000 (Juventus Turin)

Vainqueur de la Coupe des Pays-Bas en 1998 et 1999 (Ajax Amsterdam)

Finaliste de la Supercoupe des Pays-Bas en 1998 (Ajax Amsterdam)

 

DIVERS

 

- Sunday a deux frères qui ont été également footballeurs professionnels: Azubuike et Egutu Oliseh.

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- Sunday Oliseh, bête noire des espagnols - Afrik Foot

↑: 

 

VIDÉO

 


11/05/2015
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Augustine Okocha

Augutine Okocha.jpg

Photo: ©DR
 
Augustine "Jay-Jay" Okocha
 

Augustine Azuka Okocha

Né le 14 août 1973 à Lagos (NIG)

 Nigeria.png Nigérian, milieu de terrain offensif, 1m73

Surnom: "Jay-Jay"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4952402_201506304904103.png 73 sélections, 14 buts

(Matchs amicaux: 13 sélections, 2 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 20 sélections, 4 buts)

(Coupe du Monde: 9 sélections)

(Qualif Coupe d'Afrique des Nations: 4 sélections)

(Coupe d'Afrique des Nations: 22 sélections, 7 buts)

(Coupe des Confédérations: 3 sélections)

(Coupe Afro-asiatique: 1 sélection)

(US Cup: 1 sélection, 1 but)

 

1ère sélection : le 2 mai 1993 contre la Côte d'Ivoire (1-3)

Dernière sélection : le 9 février 2006 contre le Sénégal (1-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4952402_201506304904103.png olympique: 6 sélections, 2 buts

 

1990/91 Enugu Rangers (NIG)

1991/92 Borussia Neunkirchen (ALL) 35 matchs, 7 buts

1992/96 Eintracht Francfort (ALL) 112 matchs, 20 buts

(Championnat d'Allemagne: 90 matchs, 16 buts)

(Coupe d'Allemagne: 8 matchs, 2 buts)

(Coupe de l'UEFA: 14 matchs, 2 buts)

1996/98 Fenerbahçe (TUR) 73 matchs, 31 but

(Championnat de Turquie: 63 matchs, 30 buts)

(Ligue des Champions: 8 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)

1998/2002 Paris SG (FRA) 107 matchs, 16 buts

(Championnat de France: 84 matchs, 13 buts)

(Coupe de France: 4 matchs)

(Coupe de la ligue: 8 matchs, 1 but)

(Ligue des Champions: 6 matchs, 1 but)

(Coupe des Coupes: 2 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 3 matchs)

2002/06 Bolton Wanderers (ANG) 145 matchs, 18 buts

(Championnat d'Angleterre: 124 matchs, 14 buts)

(Coupe d'Angleterre: 4 matchs)

(Coupe de la ligue anglaise 10 matchs, 4 buts)

(Coupe de l'UEFA: 7 matchs)

2006/07 Qatar SC (QAT) 31 matchs, 6 buts

2007/08 Hull City (ANG) 19 matchs

(Championnat d'Angleterre: 18 matchs)

(Coupe d'Angleterre: 1 match)

 

Auteur d'une belle Coupe du Monde 98 avec à la clé quelques dribbles venus d'ailleurs, Jay-Jay Okocha a vu sa carrière basculé suite à ce Mondial français.

 

Modeste par la taille (1,74m), le milieu nigérian possédait du feu dans les jambes. Ses changements d'appuis dévastateurs et son côté illisible déroutaient les défenseurs de l'équipe adverse. Impossible pour eux d’anticiper le moindre geste de l’emblématique numéro 10 tellement sa vivacité et sa créativité étaient extraordinaires. Le pauvre Danois Soren Colding peut en témoigner, lui qui un soir de huitième de finale du Mondial français opposant le Nigéria au Danemark a servi de cobaye à la feinte inventée par "Jay-Jay", une roulette de la semelle enchaînée avec un passement de jambe inversé qui a constitué sa marque de fabrique. Ces qualités lui ont permis de se faire une place parmi les meilleurs joueurs africains de l'histoire du foot.

 

Après avoir fait ses gammes dans les quartiers de sa ville natale à Enugu, le jeune nigérian signe en faveur du club local des Enugu Rangers. Au-dessus du lot, il se fait rapidement remarqué et atterrit en Allemagne au sein du Borussia Neunkirchen, club de troisième division allemande. Encore une fois plus doué que le reste de ses partenaires, Okocha voit son rêve se réaliser une saison plus tard, lorsque le club de Bundesliga de l’Eintracht Francfort lui propose un contrat professionnel à seulement 19 ans. Après quatre saisons passées avec "les Aigles", avec notamment quelques prestations d’anthologie comme contre le grand Bayern Munich ou lors de l’opposition face au Karlsruhe d’Oliver Kahn, où le portier de l'équipe nationale allemande est baladé d'un bout à l'autre de sa surface de réparation par le malicieux Nigérian, il décide de changer d’air, son club étant descendu en deuxième division. Il rejoint alors en 1996 le club turc de Fenerbahçe pour 22 millions de francs. Plus régulier dans ses prestations et efficace devant le but (plus de 30 réalisations en deux saisons), le meneur de jeu des Super Eagles devient rapidement l’un des chouchous du public stambouliote. Il découvre également pour la première fois de sa carrière la Ligue des Champions. Une épopée stoppée dès la phase de groupes, le club stambouliote finissant troisième de sa poule malgré un succès de prestige à Manchester United (1 but à 0). Il y fera le bonheur par ses dribbles imprévisibles et ses buts.


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Photo: ©DR

 

Du côté de sa sélection, tout se passe pour le mieux. International dès 1993, Jay-Jay Okocha dispute également le Mondial 1994 aux Etats-Unis où il atteint les quarts de finale avec sa sélection nationale. Deux ans plus tard, à Atlanta, aux côtés de Sunday OlisehDaniel Amokachi ou encore Victor Ikpeba, Jay-Jay devient champion olympique en battant l’Argentine de Javier Zanetti et Hernan Crespo en finale par 3 buts à 2. En 1998, il participe à la Coupe du Monde organisée en France, où il emmène les siens jusqu’en huitièmes de finale grâce à ses gestes techniques tous aussi surprenants les uns que les autres. À la suite de ce tournoi, Okocha débarque pour quatre saisons au Paris SG de Charles Biétry pour un montant de 100 millions de francs, record français à l’époque. Il suffira de 120 secondes à Jay-Jay pour marquer au fer rouge les cœurs parisiens. Ce 8 août 1998, le club de la capitale perd 3 buts à 1 contre Bordeaux, mais le but du Parisien demeure un classique de la première division. Alors qu'il vient d'entrer en jeu, la star des Super Eagles efface deux défenseurs girondins avant d'envoyer une frappe d'anthologie dans la cage d'Ulrich Ramé effaré. Le vertige est immense. L'espoir sera vite déçu.

 

Hormis une saison 1999-2000 accomplie aux côtés de Pierre Ducrocq dans l’entrejeu parisien, son bilan se révèle famélique. Joueur de grand talent, le numéro 10 nigérian peine cependant à confirmer, alternant les prestations de génie et d’autres complètement ratées. Sous les couleurs parisiennes, Okocha dispute près de 100 rencontres toutes compétitions confondues mais ne remporte aucun titre national. Son seul trophée est une coupe Intertoto en 2001. C'est peu. Trop peu. Souvent en forme lors des premiers mois, ses divers départs pour la CAN le fatigueront, l’empêchant de confirmer lors des derniers mois de compétition. En fin de contrat à Paris, Jay-Jay Okocha s’engage en faveur de Bolton en Premier League anglaise, libre, laissant ainsi son fameux numéro 10 à un certain Ronaldinho. Entre-temps, il participe au Mondial 2002 sans trop de réussite, son pays se faisant éliminer dès le premier tour.

 

En Angleterre, Jay-Jay fera taire ses détracteurs en retrouvant son style d’esthète si particulier. Après avoir côtoyé des joueurs comme l'espagnol Ivan Campo ou le "snake" Youri Djorkaeff, le meneur de jeu devient capitaine (alors qu’il est déjà capitaine des Super Eagles depuis plusieurs années) lors de sa deuxième saison. En pleine forme, il emmène même Bolton jusqu'en finale de la Cup. Non qualifié pour la Coupe du Monde 2006 avec le Nigeria, l'âme de la sélection pendant dix ans décide de prendre sa retraite internationale et part s’exiler dans le Golfe Persique durant une saison en signant pour le Qatar SC où il y dispute une quarantaine de rencontres. La saison suivante, il est de retour au pays de la Reine et termine une dernière saison avec le club londonien de Hull City. À 34 ans, la star d’Enugu sera l’un des acteurs principaux de la remontée du club en Premier League, même s’il décide de raccrocher les crampons une fois la saison terminée.

 

Il fait ses adieux au ballon rond en juin 2008 devant 20 000 spectateurs, au Nigeria, à l'occasion de son jubilé aux côtés de Joseph Yobo, El Hadji Diouf, Benjani ou encore Nwankwo Kanu venus participer à la fête de l'ancien milieu de terrain du Paris SG. Toujours aussi doué, il détient le record du plus grand nombre de dribbles au cours d’un match de Coupe du Monde. Un record accompli en 1994 et jamais égalé. Il avait réussi 15 dribbles face à l’Italie de Roberto BaggioMessi n’a même pas atteint la moitié de sa performance lors d’un match de Coupe du Monde. Pour un spécialiste des petits ponts ou passements de jambes, cette distinction n’a pas de prix.

 

PALMARÈS

 

Médaille d’or aux Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996 (Nigéria)

Vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations en 1994 (Nigéria)

Finaliste de la Coupe d’Afrique des Nations en 2000 (Nigéria)

3ème de la Coupe d’Afrique des Nations en 2002, 2004 et 2006 (Nigeria)

4ème de la Coupe des confédérations en 1995 (Nigeria)

Vainqueur de la Coupe Afro-Asiatique des Nations en 1995 (Nigéria)

Vainqueur de la Coupe Intertoto en 2001 (Paris SG)

Vice-Champion de France en 2000 (Paris SG)

Vice-Champion de Turquie en 1998 (Fenerbahçe)

Finaliste de la Coupe de la Ligue française en 2000 (Paris SG)

Finaliste de la Coupe de la ligue anglaise en 2004 (Bolton Wanderers)

Vainqueur du Trophée des Champions en 1998 (Paris SG)

Vainqueur de la Coupe de Saarland en 1992 (Borussia Neunkirchen)

Vainqueur de la Coupe du Premier ministre en 1998 (Fenerbahçe)

Vainqueur de la Coupe Atatürk en 1998 (Fenerbahçe)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

2ème meilleur joueur africain de l’année en 1998

Élu footballeur africain de l’année par BBC en 2003 et 2004

Élu meilleur joueur de la Coupe d’Afrique des Nations en 2004

Élu joueur de l'année de Bolton Wanderers en 2005

Meilleur buteur de la Coupe d’Afrique des Nations en 2004 (4 buts)

Nommé au FIFA 100

 

DIVERS

 

- Il a sorti un DVD en 2004 intitulé "SuperSkills avec Jay-Jay", où il a enseigné des tours difficiles pour les enfants.

- Il a aussi brièvement promu sa propre marque d'eau appelé "Jay-Jay" lors de la fin des années 90. Il possède aussi un bar sur l'île Victoria au Lagos, appelé "10" comme son numéro de maillot.

- Son frère Emmanuel, était également un ancien international nigérian. Il a disputé la Coupe d'Afrique des Nations en 1990.

 

VIDÉO

 


17/01/2015
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