Football-the-story

Football-the-story

Michael Tarnat

Michael Tarnat.jpg
Photo: ©DR

 

Michael Tarnat

 

Né le 27 octobre 1969 à Hilden (ALL)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png Allemand, défenseur gauche, 1m86

Surnom: Tanne

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4834810_201505191806193.png 19 sélections

(Matchs amicaux: 8 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections)

(Coupe du Monde: 4 sélections)

(Qualif Euro: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 9 octobre 1996 contre l'Arménie (5-1)

Dernière sélection : le 14 octobre 1998 contre la Moldavie (3-1)

 

1990/94 MSV Duisbourg (ALL) 134 matchs, 12 buts
1994/97 Karlsruhe SC (ALL) 81 matchs, 7 buts
1997/2003 Bayern Munich (ALL) 199 matchs, 17 buts
(Championnat d'Allemagne: 122 matchs, 8 buts)
(Coupe d'Allemagne: 29 matchs, 4 buts)
(Ligue des Champions: 48 matchs, 5 buts)
2003/04 Manchester City (ANG) 41 matchs, 4 buts
(Championnat d'Angleterre: 32 matchs, 3 buts)
(Coupe d'Angleterre: 6 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 3 matchs)
2004/09 Hanovre (ALL) 113 matchs, 9 buts
(Championnat d'Allemagne: 102 matchs, 8 buts)
(Coupe d'Allemagne: 11 matchs, 1 but)
 
Un latéral gauche à la frappe de sourd. Sans être une fusée, Michael Tarnat savait apporter le surnombre sur son côté, dédoubler et centrer.
 
L’Allemand débute sa carrière à Duisburg au début des années 90, avant de découvrir le haut niveau avec Karlsruhe. Trois belles années puis la consécration: il pose sa griffe sur un contrat du Bayern, mais la concurrence avec un certain Bixente Lizarazu le contraint à évoluer plus régulièrement au milieu de terrain. "Tanne" joue bien, gagne de nombreux titres, balance des "pétards" aux quatre coins de l’Allemagne et finira par découvrir la Premier League en 2003, six ans après son arrivée au Bayern. Il n’y restera qu’une saison, avant de retourner en Allemagne, à Hanovre pour y tirer sa révérence en 2009. Le natif d’Hilden a inscrit moins de 40 buts. Mais quand Tarnat faisait mouche, il valait mieux enlever les mains ou faire semblant de rater le ballon. Sinon, c’est aussi un mec qui a joué 30 minutes en tant que gardien – en lieu et place de Bernd Dreher, blessé, qui lui même avait remplacé le gardien titulaire Oliver Kahn, sonné après un contact avec Samuel Kuffour – et qui n’a pris aucun but à cette occasion. Seule ombre au tableau, une toute petite carrière en équipe d'Allemagne qui s’arrêtera après le mondial raté de 1998.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Ligue des champions en 2001 (Bayern Munich)
Finaliste de la Ligue des champions en 1999 (Bayern Munich)
Vainqueur de la Coupe intercontinentale en 2001 (Bayern Munich)
Finaliste de la Supercoupe de l’UEFA en 2001 (Bayern Munich)
Champion d’Allemagne en 1999, 2000, 2001 et 2003 (Bayern Munich)
Vice-champion d’Allemagne en 1998 (Bayern Munich)
Vainqueur de la Coupe d’Allemagne en 1998, 2000 et 2003 (Bayern Munich)
Finaliste de la Coupe d’Allemagne en 1996 (Karlsruhe SC) et 1999 (Bayern Munich)
Vainqueur de la Coupe de la Ligue allemande en 1997, 1998, 1999 et 2000 (Bayern Munich)
Vice-champion d’Allemagne de D2 en 1991 et 1993 (MSV Duisbourg)

27/09/2018
0 Poster un commentaire

Taye Taiwo

Taye Taiwo.jpg
Photo: ©Africa Top Sports

 

Taye Taiwo

 

Taye Ismaila Taiwo

Né le 16 avril 1985 à Lagos (NIG)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4952402_201506304904103.png Nigerian, Défenseur gauche, 1m83

Surnom: "Goldorak"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4952402_201506304904103.png 54 sélections, 5 buts

(Matchs amicaux: 19 sélections, 3 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 11 sélections)

(Coupe du Monde: 2 sélections)

(Qualif Coupe d'Afrique des Nations: 10 sélections, 1 but)

(Coupe d'Afrique des Nations: 12 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 17 novembre 2004 contre l'Afrique du Sud (1-2)

Dernière sélection : le 29 février 2012 contre le Rwanda (0-0)

 

2004 Lobi Stars (NIG) 37 matchs, 8 buts
2005/11 Olympique de Marseille (FRA) 263 matchs, 24 buts
(Championnat de France: 192 matchs, 17 buts)
(Coupe de France: 7 matchs, 1 but)
(Coupe de la ligue: 8 matchs, 1 but)
(Ligue des Champions: 23 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 25 matchs, 3 buts)
(Coupe Intertoto: 8 matchs, 1 but)
2011/13 Milan AC (ITA) 8 matchs
(Championnat d'Italie: 4 matchs)
(Ligue des Champions: 4 matchs)
2012 Queens Park Rangers (ANG) (Prêt) 15 matchs, 1 but
2012/13 Dynamo Kiev (UKR) (Prêt) 31 matchs, 1 but
(Championnat d'Ukraine: 20 matchs)
(Coupe d'Ukraine: 1 match, 1 but)
(Ligue des Champions: 8 matchs)
(Ligue Europa: 2 matchs)
2013/15 Bursaspor (TUR) 37 matchs, 3 buts
(Championnat de Turquie: 27 matchs, 2 buts)
(Coupe de Turquie: 8 matchs)
(Ligue Europa: 2 matchs, 1 but)
2015/16 HJK Helsinki (FIN) 39 matchs, 9 buts
(Championnat de Finlande: 28 matchs, 6 buts)
(Coupe de Finlande: 7 matchs, 2 buts)
(Ligue Europa: 4 matchs, 1 but)
2016/17 Lausanne-Sports (SUI) 13 matchs
2017 AFC Eskilstuna (FIN) 9 matchs
2018/19 RoPs (FIN) 59 matchs, 2 buts

 

L’insouciance, le sourire de gamin aux lèvres, la voix de cartoon qui va bien, Taye Taiwo avait cette qualité indéniable d’aimer et de se faire aimer par tout le monde.

 

Acheté pour la modique somme de 180 000 euros au Lobi Stars, l’arrière gauche nigérian, remarqué au Mondial junior, intègre l’Olympique de Marseille en 2005 pour faire oublier un certain Bixente Lizarazu. Dès son arrivée, l'entraîneur de l'équipe phocéenne de l'époque, Philippe Troussier, l'incorpore dans l'équipe type marseillaise et en fait un élément de base de son système défensif. En six ans, les grosses largesses défensives dans le couloir gauche ont largement été gommées par sa bonne humeur, un titre de champion de France et ses frappes de forain. Justement Taye Taiwo s’est fait une spécialité de ces frappes phénoménales qui ont, en plus, le grand mérite de débloquer des situations compliquées. Des véritables petits bijoux. Une puissance phénoménale couplée à une précision d’orfèvre. Chouchou du public marseillais, il a été parfois aussi l’objet de critiques de la part des observateurs. Il faut dire que le Nigérian est entré dans l’histoire du club marseillais un soir d’octobre 2010 en devenant l’Olympien le plus capé en Coupe d’Europe en disputant 53 rencontres (dépassant d’une unité Mamadou Niang). Depuis, son record a été pulvérisé par Steve Mandanda mais personne n’a oublié ses frappes de balle, sur coup franc notamment, des armes redoutables pour lui et pour son équipe. Après son passage à l'OM, l'international aux 54 sélections a bien voyagé. Passé par le Milan AC, les Queens Park Rangers, le Dynamo Kiev et Bursaspor notamment, le Nigérian a également joué en Finlande.

 

PALMARÈS

 

3ème de la Coupe d'Afrique des Nations en 2006 et 2010 (Nigeria)

Médaille d'argent aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008 (Nigeria)

Finaliste de la Coupe du Monde des moins de 20 ans en 2005 (Nigeria)

Vainqueur de la Coupe Intertoto en 2005 (Olympique de Marseille)

Champion de France en 2010 (Olympique de Marseille)

Vice-champion de France en 2007, 2009 et 2011 (Olympique de Marseille)

Vice-champion d’Italie en 2012 (Milan AC)

Vice-champion de Finlande en 2016 (HJK Helsinki)

Finaliste de la Coupe de France en 2006 et 2007 (Olympique de Marseille)

Vainqueur du Trophée des champions en 2010 (Olympique de Marseille)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu meilleur jeune joueur africain de l’année en 2006

Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe d'Afrique des Nations en 2006

Nommé dans l'équipe type du championnat de France en 2008, 2009 et 2011

 

VIDÉO

 


27/09/2018
0 Poster un commentaire

Dirceu

Dirceu.jpg
Photo: ©DR

 

Dirceu

 

José Guimarães Dirceu

Né le 15 juin 1952 à Curitiba (BRE)

Décédé le 15 septembre 1995 à Rio de Janeiro (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, Milieu offensif, 1m72

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 27 sélections, 4 buts

(Matchs amicaux: 13 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)

(Coupe du Monde: 12 sélections, 3 buts)

 

1ère sélection : le 13 juin 1973 contre l'Autriche (1-1)

Dernière sélection : le 7 mai 1986 contre le Chili (1-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png non-officiel: 11 sélections, 1 but

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png olympique: 3 sélections, 2 buts

 

1970/72 Coritiba (BRE) 26 matchs, 1 but
1973/75 Botafogo (BRE) 52 matchs, 9 buts
1976 Fluminense (BRE) 22 matchs, 2 buts
1977/78 Vasco de Gama (BRE) 25 matchs, 2 buts
1978/79 América (MEX) 45 matchs, 2 buts
1979/82 Atlético Madrid (ESP) 84 matchs, 18 buts
1982/83 Hellas Verone (ITA) 31 matchs, 2 buts
(Championnat d'Italie: 29 matchs, 2 buts)
(Coupe d'Italie: 2 matchs)
1983/84 SSC Naples (ITA) 30 matchs, 5 buts
1984/85 Ascoli (ITA) 27 matchs, 5 buts
1985/86 Côme (ITA) 25 matchs, 2 buts
1986/87 Avellino (ITA) 23 matchs, 6 buts
1987/88 Vasco de Gama (BRE)
1988 Miami Sharks (USA) 17 matchs, 5 buts
1989/91 Ebolitana (ITA) 30 matchs, 9 buts
1992 Benevento (ITA) 11 matchs, 4 buts
1995 Atlético Yucatán (MEX)
 
Meneur de jeu du Vasco de Gama, Dirceu s'imposera comme le leader technique et le principal atout offensif du Brésil 78.
 
Mais pourquoi lui? À la veille du Mondial argentin, trois joueurs font figure de patron potentiel de la Seleçao: Rivelino, la légende du Brésil 70, alors à Fluminense, Zico, le jeune n°10 de Flamengo annoncé comme la future star du foot brésilien, et Falcão, irrésistible avec l'Internacional, double champion du Brésil 1975 et 1976. Pourtant, le premier, sur la pente descendante et de retour de blessure, verra l'essentiel des matchs du banc; le second, peu à son aise dans le système restrictif de Claudio Coutinho, sera plutôt discret; quant au troisième, un désaccord avec le sélectionneur le privera inexplicablement de coupe du Monde (bien qu'il soit peut-être alors le meilleur joueur brésilien). À leur place, ça sera donc bien Dirceu.
 
Doublure de Rivelino en début de tournoi, celui-ci profite des difficultés du champion du Monde 1970 et d’un nul inaugural décevant contre la Suède pour intégrer le onze titulaire face à l’Espagne et ne plus jamais en sortir. Auteur d'un doublé face au Pérou au second tour, puis de nouveau buteur contre l'Italie lors du match pour la 3ème place, Dirceu est élu troisième meilleur joueur d'un Mondial terriblement frustrant pour la Canarinha, devancée sur le fil - et non sans polémiques - par l’hôte argentin et pourtant seule équipe invaincue de la compétition.

Dirceu.jpg
Photo: ©DR
 
Milieu offensif gaucher (capable de jouer également ailier gauche), il possédait toute la panoplie classique du meneur de jeu sud-américain: très bonne vision du jeu, superbe technique, excellent passeur et tireur de coups de pied arrêtés… À ses qualités d'intelligence, le feu follet était également réputé pour des qualités moins habituelles à ce poste, avec son gros volume de jeu, sa grinta et ses courses incessantes sur le terrain. Au total, Dirceu a disputé trois coupes du Monde (remplaçant en 1974 et 1982) et a connu un beau parcours en club, malgré un palmarès plutôt maigre.
 
Double champion du Parana avec son club formateur de Coritiba, il effectue ensuite trois saisons à Botafogo, avant d'intégrer la fameuse "Maquina tricolor" de Fluminense, avec laquelle il remporte le championnat carioca en 1976. Parti chez le rival Vasco dans la foulée, il décroche un second titre consécutif de champion de Rio, avant un intermède mexicain d’une saison au Club América, prélude à un long bail de huit ans en Europe, d’abord à l’Atlético Madrid puis en Italie où il passe cinq saisons dans cinq clubs différents, en commençant par l’Hellas Verone de Bagnoli nouvellement promu en 1982. Il est ensuite recruté par le Napoli mais l’arrivée de Maradona l’été suivant le contraint à bouger encore, vers Ascoli. Relégué avec les bianconeri des Marches, il rallie Côme puis Avellino avant de rentrer au Brésil, à Vasco de Gama. Si son expérience à l’étranger s’avère vierge de titres, Dirceu marque les esprits dans la Botte. Il devient ainsi l’idole des tifosi de Côme et d’Avellino, clubs plutôt modestes qui réalisent tous deux durant son passage la plus belle saison de leur histoire (8ème de Série A et demi-finale de Coupe d'Italie pour la formation lombarde, le même classement en championnat pour celle de Campanie). Le maestro brésilien est alors considéré par la presse et l'ensemble des observateurs comme l’un des meilleurs joueurs du championnat italien et semble même aussi fort à 34 ans qu’à 25, au point d’être convoqué par Telê Santana pour le Mondial 1986.
 
Mais à quelques jours du départ pour le Mexique, c’est la tuile! Une blessure contractée à l’entraînement, lors d'un choc avec un coéquipier, le privera d’une participation à une quatrième Coupe du monde consécutive. Dirceu en voudra longtemps à Telê Santana pour cela, estimant qu'il aurait pu être remis à temps mais également que le sélectionneur appliquait un traitement de faveur à certains internationaux "vétérans". Une allusion à peine voilée à Zico et Falcão, eux aussi blessés et/ou hors de forme avant le Mondial mais malgré tout conservés dans le groupe brésilien. Dirceu continuera néanmoins de jouer au football aux États-Unis avant de revenir en Italie, en Campanie, près de Naples et d’Avellino. En Série D, à Ebolitana, là où le Christ s’est arrêté selon le roman de Carlo Levi, aux portes de la Basilicate, cette région déshéritée du Sud, où même la Série A n’a jamais mis les pieds, le club ne parvenant pas à faire mieux qu’une cinquième place en Série B. Une dernière pige à Benevento puis au Mexique jusqu’en septembre 1995, date à laquelle il décède dans un tragique accident de voiture à Barra da Tijuca, dans la banlieue de Rio de Janeiro, percuté par des chauffards à quelques encablures de son appartement. Il avait alors 43 ans et venait de revenir au Brésil où, après de longues années à sillonner le Monde, il avait offert gracieusement ses services à Botafogo pour, espérait-il, rechausser les crampons une dernière saison dans son club de cœur...
 
PALMARÈS
 
3ème de la Coupe du Monde en 1978 (Brésil)
4ème de la Coupe du Monde en 1974 (Brésil)
Finaliste de la Coupe d'Italie en 1983 (Hellas Verone)
Vainqueur du championnat du Paraná en 1971 et 1972 (Coritiba FC)
Vainqueur du championnat de Rio de Janeiro en 1976 (Fluminense), 1977 et 1988 (Vasco de Gama)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Nommé dans l'équipe type du tournoi de la Coupe du Monde 1978

26/09/2018
0 Poster un commentaire

Marc Overmars

Marc Overmars.jpg
photo: ©Chris Cole

 

Marc Overmars

 

Né le 29 mars 1973 à Ernst (HOL)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4870730_201505312500409.png Hollandais, Ailier gauche, 1m73

Surnoms: Speedy Gonzales, TGV, Marc Netto

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4870730_201505312500409.png 86 sélections, 17 buts

(Matchs amicaux: 31 sélections, 6 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 20 sélections, 3 buts)

(Coupe du Monde: 11 sélections, 1 but)

(Qualif Euro: 16 sélections, 5 buts)

(Euro: 8 sélections, 2 buts)

 

1ère sélection : le 24 février 1993 contre la Turquie (3-1)

Dernière sélection : le 30 juin 2004 contre le Portugal (1-2)

 

1990/91 Go Ahead Eagles (HOL) 11 matchs, 1 but
1991/92 Willem II (HOL) 31 matchs, 1 but
1992/97 Ajax Amsterdam (HOL) 191 matchs, 45 buts
(Championnat des Pays-Bas: 136 matchs, 36 buts)
(Coupe des Pays-Bas: 15 matchs, 5 buts)
(Ligue des Champions: 27 matchs, 3 buts)
(Coupe des Coupes: 5 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 8 matchs, 1 but)
1997/2000 Arsenal (ANG) 142 matchs, 42 buts
(Championnat d'Angleterre: 100 matchs, 25 buts)
(Coupe d'Angleterre: 21 matchs, 10 buts)
(Community Shield: 1 match, 1 but)
(Ligue des Champions: 10 matchs, 4 buts)
(Coupe de l'UEFA: 10 matchs, 2 buts)
2000/04 FC Barcelone (ESP) 141 matchs, 19 buts
(Championnat d'Espagne: 97 matchs, 15 buts)
(Coupe d'Espagne: 9 matchs, 2 buts)
(Ligue des Champions: 20 matchs, 2 buts)
(Coupe de l'UEFA: 15 matchs)
2008/09 Go Ahead Eagles (HOL) 24 matchs

 

Joueur au talent certain, Marc Overmars a marqué les esprits des passionnés de ballon rond. Doté d’une technique à toute épreuve et d’une vitesse de pointe ahurissante, le petit lutin a donné bien des maux de tête aux défenseurs adverses, c’est le moins que l’on puisse dire.
 
Lui qui a eu la chance d’évoluer dans les meilleures équipes européennes. Originaire de la province de Gelderland, le droitier évoluant la plupart du temps couloir gauche débute sa carrière aux Go Ahead Eagles. Mais le talent du feu-follet va rapidement attirer une écurie plus huppée, et c’est ainsi que le joueur débarque à Willem II en 1991. Une saison et 31 matches plus tard, c’est l’Ajax Amsterdam qui ouvre ses portes au petit prodige néerlandais. Lancé par Louis van Gaal qui voit en lui des myriades de possibilités offensives, c’est le début de la success-story pour le crack annoncé. Une première saison du tonnerre où il joue tous les matchs, et qui lui fait connaître les joies d’une première sélection chez les Oranje en 1993. À tout juste 20 ans, il s’installe durablement dans la sélection néerlandaise, participant même à la Coupe du Monde 1994 aux États-Unis. L’ailier passe pas moins de cinq saisons au sein du mythique club ajacide, l’occasion pour lui d’y disputer 136 matches de championnat, pour un total de 36 réalisations inscrites. Mieux encore, il y remporte la Ligue des Champions en 1995, année durant laquelle l’Ajax obtient également la Coupe Intercontinentale, la Supercoupe d’Europe, le championnat et la Supercoupe des Pays-Bas avec cette génération dorée de joueurs néerlandais comme Van der Sar, Kluivert, Seedorf, Davids… Vous l’aurez donc compris, Marc Overmars aligne les trophées et se forge un palmarès pour le moins impressionnant.

Marc Overmars.jpg
photo: ©DR
 
Malheureusement, sa saison 1995-96 est marquée par une grave blessure au genou droit. Ses problèmes d'articulations deviendront vite un problème récurrent pour le joueur, qui manque l’Euro 1996. La saison suivante, il retrouve ses sensations, et après cinq ans de bons et loyaux services, l’international néerlandais décide de tout plaquer pour filer à l’étranger, du côté d’Arsenal. Faisant des ravages outre-Manche, il inscrit au total 42 buts et participe grandement au doublé Coupe-Championnat des Gunners, emmené par VieiraBergkamp et consorts. Des performances qui tapent dans l’oeil du Barça, qui sort un chèque de 39 millions d’Euros pour s’attacher ses services, devenant ainsi le joueur hollandais le plus cher de l’histoire. Au Barça, il complète une partie de la génération de l’Ajax 1995 présente chez les Catalans (Kluivert et les frères De Boer jouant notamment au Camp Nou à l’époque). Sous le maillot blaugrana, aucun trophée ne vient enrichir le palmarès de l’ailier gauche, dont la période catalane est minée par des blessures au genou de plus en plus fréquentes. En 2004, à la fin de l’Euro au Portugal au cours duquel il a fêté sa 86ème sélection, l'international Oranje annonce sa retraite sportive.
 
Ses blessures au genou à répétition l’empêchent de continuer à pratiquer le foot de haut niveau. Il retourne alors dans son ancien club des Go Ahead Eagles, en qualité de directeur sportif. Pourtant, à la surprise générale, Overmars sort de sa retraite forcée pour rechausser les crampons en 2008. Cependant, il impose certaines conditions, souhaitant préserver au maximum la santé précaire de son genou meurtri. Il s’entraîne moins que le reste de l’effectif, et effectue la plupart du temps des rentrées en cours de match. Malgré cela, il participe à 24 rencontres, dont 5 comme titulaire, pour sa dernière saison en tant que joueur. Considéré à raison comme un des meilleurs ailiers gauches du continent européen, de par sa vitesse exceptionnelle et sa qualité technique hors du commun, sa fin de carrière n’est pas sans rappeler celle de son illustre compatriote Marco Van Basten, contraint à l’arrêt de sa carrière lui aussi pour cause de blessure.

 

PALMARÈS

 

4ème de la Coupe du Monde en 1998 (Pays-Bas)

Vainqueur de la Ligue des Champions en 1995 (Ajax Amsterdam)

Finaliste de la Ligue des Champions en 1996 (Ajax Amsterdam)

Finaliste de la Coupe UEFA en 2000 (Arsenal)

Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 1995 (Ajax Amsterdam)

Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 1995 (Ajax Amsterdam)

Champion d’Angleterre en 1998 (Arsenal)

Vice-champion d’Angleterre en 1999 et 2000 (Arsenal)

Vice-Champion d’Espagne en 2004 (FC Barcelone)

Champion des Pays-Bas en 1994, 1995 et 1996 (Ajax Amsterdam)

Vainqueur de la Coupe d'Angleterre en 1998 (Arsenal)

Vainqueur de la Coupe des Pays-Bas en 1993 (Ajax Amsterdam)

Vainqueur de la Charity Shield en 1998 (Arsenal)

Vainqueur de la Supercoupe des Pays-Bas en 1993, 1994 et 1995 (Ajax Amsterdam)

Finaliste de la Supercoupe des Pays-Bas en 1996 (finale non-jouée) (Ajax Amsterdam)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu meilleur jeune joueur de la Coupe du Monde en 1994

Élu Soulier d’or néerlandais en 1993

Élu Talent néerlandais de l'année du championnat des Pays-Bas en 1992 

Élu joueur de l'année de l'Ajax Amsterdam en 1996

 

VIDÉO

 


25/09/2018
1 Poster un commentaire

Roque Junior

Roque Junior.jpg
Photo: ©Tony Marshall/EMPICS Sport

 

Roque Junior

 

José Vítor Roque Júnior

Né le 31 août 1976 à Santa Rita do Sapucaí (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, Défenseur central, 1m86

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 48 sélections, 2 buts

(Matchs amicaux: 35 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 22 sélections, 1 but)

(Coupe du Monde: 6 sélections)

(Copa America: 3 sélections)

(Coupe des Confédérations: 4 sélections)

 

1ère sélection : le 9 octobre 1999 contre les Pays-Bas (2-2)

Dernière sélection : le 12 novembre 2005 contre les Emirats Arabes Unis (8-0)

 

1993/94 Santarritense (BRE) 31 matchs, 3 buts
1994/95 São José (BRE) 47 matchs, 1 but
1995/2000 Palmeiras (BRE) 192 matchs, 15 buts
2000/04 Milan AC (ITA) 75 matchs
(Championnat d'Italie: 44 matchs)
(Coupe d'Italie: 12 matchs)
(Ligue des Champions: 19 matchs)
2003/04 Leeds United (ANG) (Prêt) 7 matchs, 2  buts
(Championnat d'Angleterre: 5 matchs)
(Coupe d'Angleterre: 2 matchs, 2 buts)
2004 Sienne (ITA) (Prêt) 5 matchs
2004/07 Bayer Leverkusen (ALL) 49 matchs, 1 but
(Championnat d'Allemagne: 35 matchs)
(Coupe d'Allemagne: 5 matchs)
(Ligue des Champions: 7 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)
2007/08 MSV Duisbourg (ALL) 4 matchs
2007/08 Al-Rayyan (QAT) 3 matchs
2008 Palmeiras (BRE) (Prêt) 7 matchs
2010 Ituano (BRE) 3 matchs, 1 but
 
Une Coupe du Monde, une Coupe des confédérations, une Ligue des champions et une Copa Libertadores.
 
Un beau palmarès pour Roque Junior, même s'il n'aura jamais été champion en Europe, que ce soit au Milan AC, au Bayer Leverkusen, à Duisbourg ou à Leeds United. Au Brésil, sur ses terres, il a cependant réussi à s'offrir deux championnats de l'État de São Paulo, en 1996 et en 2008. Le natif de Santa Rita do Sapucaí faisait partie de la solide équipe brésilienne de la Coupe du Monde 2002. Aligné à sept reprises en Corée du Sud et au Japon, il a aidé sa défense à n'encaisser que cinq buts seulement. Un sacre Mondial que la Seleçao doit davantage à RonaldinhoRivaldo ou encore Ronaldo.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Coupe du Monde en 2002 (Brésil)
Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 2005 (Brésil)
Vainqueur de la Ligue des champions en 2003 (Milan AC)
Vainqueur de la Copa Libertadores en 1999 (Palmeiras)
Finaliste de la Coupe intercontinentale en 1999 (Palmeiras)
Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 2003 (Milan AC)
Vainqueur de la Copa Mercosur en 1998 (Palmeiras)
Vice-champion du Brésil en 1997 (Palmeiras)
Vainqueur de la Coupe d'Italie en 2003 (Milan AC)
Vainqueur de la Coupe du Brésil en 1998 (Palmeiras)
Vainqueur du Championnat de São Paulo en 1996 et 2008 (Palmeiras)
Vainqueur du Tournoi Rio-São Paulo en 2000 (Palmeiras)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Bola de Prata en 1999

19/09/2018
0 Poster un commentaire