Javier Zanetti
Photo: ©DR
Javier Zanetti
Javier Adelmar Zanetti
Né le 10 août 1973 à Buenos Aires (ARG)
Argentin, Défenseur droit/Milieu droit, 1m78
Surnoms: Pupi, le tracteur
(Matchs amicaux: 54 sélections, 2 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 51 sélections, 1 but)
(Coupe du Monde: 8 sélections, 1 but)
(Copa America: 22 sélections)
(Coupe des Confédérations: 8 sélections)
1ère sélection : le 16 novembre 1994 contre le Chili (3-0)
Dernière sélection : le 16 juillet 2011 contre l'Uruguay (1-1)
1992/93 CA Talleres (ARG) 33 matchs, 1 but
(Championnat d'Argentine de D2: 33 matchs, 1 but)
1993/95 Banfield (ARG) 66 matchs, 4 buts
(Championnat d'Argentine: 66 matchs, 4 buts)
1995/2014 Inter Milan (ITA) 821 matchs, 27 buts
(Championnat d'Italie: 615 matchs, 12 buts)
(Coupe d'Italie: 71 matchs, 3 buts)
(Supercoupe d'Italie: 7 matchs)
(Ligue des Champions: 82 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 43 matchs, 3 buts)
(Supercoupe d'Europe: 1 match)
(Coupe du Monde des clubs: 2 matchs, 1 but)

Internationaux Zimbabwéens
GARDIENS DE BUT
DÉFENSEURS LATÉRAUX
Hardlife Zvirekwi
DÉFENSEURS CENTRAUX
Norman Mapeza
Dumisani Mpofu
MILIEUX DÉFENSIFS/CENTRAUX
Esrom Nyandoro
Harlington Shereni
MILIEUX OFFENSIFS/AILIERS
Knowledge Musona
ATTAQUANTS
Benjani
Adam Ndlovu
Peter Ndlovu
Vitalis Takawira
Stefan Effenberg
photo: ©wdr.de
Stefan Effenberg
Né le 2 août 1968 à Hambourg (ALL)
Allemand, Milieu de Terrain, 1m88
Surnoms: "Der Tiger", Cheffe
35 sélections, 5 buts
(Matchs amicaux: 24 sélections, 4 buts)
(Coupe du Monde: 3 sélections)
(Qualif Euro: 3 sélections)
(Euro: 5 sélections; 1 but)
espoirs: 5 sélections, 1 but
1ère sélection : le 5 juin 1991 contre le Pays de Galles (0-1)
Dernière sélection : le 5 septembre 1998 contre la Roumanie (1-1)
1987/90 Borussia Mönchengladbach (ALL) 78 matchs, 10 buts
(Championnat d'Allemagne: 73 matchs, 10 buts)
(Coupe d'Allemagne: 5 matchs)
1990/92 Bayern Munich (ALL) 80 matchs, 21 buts
(Championnat d'Allemagne: 65 matchs, 19 buts)
(Coupe d'Allemagne: 2 matchs)
(Supercoupe d'Allemagne: 1 match)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 8 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 1 but)
1992/94 Fiorentina (ITA) 64 matchs, 14 buts
(Championnat d'Italie: 30 matchs, 5 buts)
(Championnat d'Italie de D2: 26 matchs, 7 buts)
(Coupe d'Italie: 8 matchs, 2 buts)
1994/98 Borussia Mönchengladbach (ALL) 138 matchs, 31 buts
(Championnat d'Allemagne: 118 matchs, 23 buts)
(Coupe d'Allemagne: 10 matchs, 3 buts)
(Supercoupe d'Allemagne: 1 match)
(Coupe des Coupes: 6 matchs, 3 buts)
(Coupe de l'UEFA: 3 matchs, 2 buts)
1998/2002 Bayern Munich (ALL) 154 matchs, 28 buts
(Championnat d'Allemagne: 95 matchs, 16 buts)
(Coupe d'Allemagne: 15 matchs, 3 buts)
(Ligue des Champions: 40 matchs, 9 buts)
(Coupe de la ligue allemande: 4 matchs)
2002/03 VfL Wolfsburg (ALL) 21 matchs, 3 buts
(Championnat d'Allemagne: 19 matchs, 3 buts)
(Coupe d'Allemagne: 2 matchs)
2003/04 Al-Arabi SC (QAT) 15 matchs, 4 buts
(Championnat du Qatar: 15 matchs, 4 buts)
Si il fallait établir le classement des stars les plus controversées des années 90, Stefan Effenberg arriverait sûrement premier.
Il faut dire que l'ancien milieu de terrain du Bayern Munich, qui culmine à 1m88, a toujours su se faire respecter, sur le terrain comme en dehors. Ambitieux et parfois provocateur, Effenberg a toujours su utiliser son image pour faire le spectacle et susciter la polémique. Certains l'admiraient, d'autres le détestaient. En tout cas, l'ancien international allemand ne laissait personne indifférent. Milieu de terrain brutal et impulsif, le joueur fait ses débuts sous le maillot du Borussia Mönchengladbach en 1987. Rapidement, le natif de Hambourg se fait un nom en Bundesliga et signe au Bayern Munich.
C’est alors la consécration pour lui, qui obtient même sa première cape internationale en équipe d’Allemagne en 1991. Mais l’appel de l’étranger se fait rapidement trop pressant, et le milieu de terrain opte pour l'Italie et la Fiorentina. Effenberg joue au côté de son ami Brian Laudrup, en provenance lui aussi de Munich. Mais le rêve se transforme en cauchemar. L'entraîneur est licencié brusquement début janvier. En quinze matchs avec le nouveau coach, les Violets ne gagnent que deux fois. La Fio est seizième, change encore de staff, mais reste dans la zone de relégation. Elle descend finalement pour la première fois depuis plus de cinquante ans au terme d'une dernière journée étrange. Pourtant, toute l'équipe reste en Série B, renforcée par un jeune Francesco Toldo dans les cages et Claudio Ranieri sur le banc. Avec l'argentin Batistuta en pointe, la remontée est vite acquise. Les stats du Tigre sont honnêtes, son entente avec le buteur argentin fait des merveilles et tous deux partent de leur côté au Mondial 1994, malgré cette saison à l'échelon inférieur. Peu à peu, tout va pour le mieux.
photo: ©DR
Mais Effenberg ne sait pas se tenir. Pendant la Coupe du Monde, frustré par une prestation sans relief contre la Corée du Sud, il adressera un doigt d’honneur au public qui le siffle, mettant fin à une carrière internationale à laquelle il n’aura jamais voulu renouer de lien fort. De retour outre-Rhin au Borussia en 1994, il y passe pas moins de quatre saisons et se relance totalement. Effenberg se voit offrir une nouvelle occasion de briller au Bayern Munich et rejoint les Bavarois en 1998. L’enfant terrible devient l’âme munichoise durant quatre années glorieuses, réduisant la concurrence en poussière. Très vite, sa grande gueule et son abattage font de lui un des leaders du club bavarois, dont il devient le capitaine en 1999. Le Bayern perd la finale de la C1 dans les dernières secondes face à Manchester United? Pas grave: deux ans après, le club allemand s'impose aux tirs au but face au Valence de Gaizka Mendieta. Stefan soulève un trophée suprême après lequel les Bavarois courait depuis 1976. Il remporte également trois Bundesligas d'affilées, de 1999 à 2001.
Mais il ne fait pas oublier son péché mignon, quand le tigre est en lui. Le joueur est un poil brutal, même s'il le fait avec correction. Il détient ainsi le record de cartons jaunes en Bundesliga, plus de 110, pour seulement quatre cartons rouges directs. Effenberg justifiait pleinement son surnom, un mec qui en voulait à la terre entière, aux journalistes comme à ce fameux SDF qu'il a frappé parce qu'il dormait sous son porche, ou encore ce gars capable de piquer la copine de son coéquipier Thomas Strunz. Mais réduire le milieu de terrain à un fou furieux qui perdait souvent son sang-froid serait injuste. Malgré quelques revers, il n'a jamais laissé la déception prendre le pas sur ses qualités de leader. Soucieux de ne jamais esquiver ses responsabilités, Effenberg a toujours affiché clairement ses opinions. Pourtant, l'homme aux 35 sélections en équipe d'Allemagne n'a jamais réussi à s'imposer avec la même force en équipe nationale. Comme quoi. Après une dernière pige outre-Rhin avec Wolfsburg, il file à Al Arabi Doha avant de raccrocher les crampons en 2004.
PALMARÈS
Finaliste de l'Euro 1992 (Allemagne)
Vainqueur de l'US Cup en 1993 (Allemagne)
Vainqueur de la Ligue des champions en 2001 (Bayern Munich)
Finaliste de la Ligue des champions en 1999 (Bayern Munich)
Sanfrecce Hiroshima
Sanfrecce Hiroshima
Sanfrecce Hiroshima F.C (サンフレッチェ広島), fondé en 1938
Anciens noms: Toyo Kogyo SC (1938-1980), Mazda SC Toyo Kogyo SC (1981-1983),
Surnoms: Sanfre
Couleurs: violet
Stade: Grande Arche d'Hiroshima (50 000 places)
La création du club
Le club est fondé en 1938 sous le nom de Toyo Kogyo Syuku Club du nom du puissant motoriste japonais de la ville d'Hiroshima, la Toyo Kogyo Co.,Ltd. Entre 1981 et 1992, celui-ci avait même été renommé "Mazda Sports Club", dans la plus pure tradition japonaise de l’époque. Ce n’est qu’à partir de la création de la J-League au début des années 90 que le club s’est appelé Sanfrecce Hiroshima. "Sanfrecce" est l’union de deux mots japonais: "san ", qui veut dire "trois ", et "frecce", qui veut dire "flèches". C’est en fait une référence à un héros légendaire de la région d’Hiroshima, nommé Mori Motonari.
César Sampaio
photo: ©DR
César Sampaio
Carlos César Sampaio Campos
Né le 31 mars 1968 à São Paulo (BRE)
Brésilien, Milieu défensif, 1m77
(Matchs amicaux: 23 sélections, 2 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 5 sélections)
(Coupe du Monde: 6 sélections, 3 buts)
(Copa America: 9 sélections
(Coupe des Confédérations: 4 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 8 novembre 1990 contre le Chili (0-0)
Dernière sélection : le 15 novembre 2000 contre la Colombie (1-0)
1986/91 Santos FC (BRE) 82 matchs, 2 buts
1991/94 Palmeiras (BRE) 60 matchs, 5 buts
1995/98 Yokohama Flügels (JAP) 150 matchs, 17 buts
(Championnat du Japon: 116 matchs, 13 buts)
(Coupe du Japon: 11 matchs, 1 but)
(Coupe de la ligue japonaise: 23 matchs, 3 buts)
1999/2000 Palmeiras (BRE) 22 matchs, 2 buts
2000/01 Deportivo La Corogne (ESP) 17 matchs
(Championnat d'Espagne: 10 matchs)
(Coupe d'Espagne: 7 matchs)
2002 Kashiwa Reysol (JAP) 32 matchs, 3 buts
(Championnat du Japon: 26 matchs, 3 buts)
(Coupe de la ligue japonaise: 6 matchs)
2003/04 Sanfrecce Hiroshima (JAP) 61 matchs, 5 buts
(Championnat du Japon: 55 matchs, 5 buts)
(Coupe du Japon: 4 matchs)
(Coupe de la ligue japonaise: 2 matchs)
2004 São Paulo FC (BRE) 25 matchs, 1 but
2006 Persma Manado (IDN) 1 match, 1 but
Le premier buteur du Brésil au Mondial 98, c'est lui. César Sampaio, un milieu de terrain trapu relativement méconnu en France qui a brillé à la fin des années 90.
Né le 31 mars 1968 à São Paulo, Carlos César Sampaio Campos de son nom complet a initié sa carrière au Santos, mais sera révélé au grand public à Palmeiras sous la houlette de Wanderley Luxemburgo. Avec cette équipe, il est double champion du Brésil et vainqueur de la prestigieuse Copa Libertadores en 1999. Pour l’ouverture de la Coupe du Monde française, le Brésil affronte l’Écosse au Stade de France. L’occasion pour Ronaldo, le plus grand joueur de la planète à ce moment-là, d’exposer son talent aux yeux de la terre entière. C’est pourtant César Sampaio qui ouvre le score pour le Brésil, d’un geste peu académique sur un corner de Bebeto repris au premier poteau impliquant son épaule et sa chance. Six mois encore avant le Mondial, Flávio Conceição, qui évolue dans le championnat espagnol, paraît indétrônable. Mais une blessure et un "manquement à la discipline" l'éloignent des tablettes du sélectionneur brésilien. Lequel ne pensait sans doute pas faire une aussi bonne affaire avec Cesar Sampaio.
Photo: ©DR
En 1998, le milieu brésilien joue au Japon depuis 1995. À Yokohama Flügels plus exactement. L'ancien joueur du championnat brésilien a débarqué en Asie en même temps que son pote Zinho, milieu offensif. Au pays du soleil levant, César fait ses matchs, mais quitte son club en 1998. Logique, Flügels met la clé sous la porte, et Sampaio retourne donc au pays après avoir été titularisé six fois en sept matchs du Mondial 98. Comme quoi, on peut jouer au Japon et être titulaire indiscutable dans une équipe finaliste de la Coupe du Monde aux côtés de Cafu, Roberto Carlos, Rivaldo et Ronaldo. Peu connu en Europe malgré ces références, le demi-défensif ratisseur de ballons doit son anonymat à une seule saison passée sur le Vieux Continent en Espagne, à la Corogne où il ne dispute que 17 rencontres. Après un nouveau passage de deux saisons au Japon, il rentre définitivement au Brésil en 2004 pour mettre un terme à sa carrière de footballeur dans sa ville natale avec São Paulo. Au total, il compte 47 sélections en équipe nationale brésilienne avec comme principale conquête la Coupe des Confédérations et la Copa America en 1997. Il honore sa dernière cape internationale avec la Seleçao le 15 novembre 2000 contre la Colombie (1 but à 0) lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2002.
PALMARÈS
Finaliste de la Coupe du Monde en 1998 (Brésil)
Vainqueur de la Copa America en 1997 (Brésil)
Finaliste de la Copa America en 1995 (Brésil)
Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 1997 (Brésil)
Vainqueur de la Copa Libertadores en 1999 (Palmeiras)
Vainqueur de la Copa Mercosur en 1998 (Palmeiras)
Vainqueur de la Coupe des coupes asiatique en 1995 (Yokohama Flügels)
Vainqueur de la Supercoupe d'Asie en 1995 (Yokohama Flügels)
Champion du Brésil en 1993 et 1994 (Palmeiras)
Vainqueur de la Coupe du Japon en 1998 (Yokohama Flügels)
Vainqueur de la Supercoupe d'Espagne en 2000 (Deportivo La Corogne)
Vainqueur du Championnat de São Paulo en 1993, 1994 (Palmeiras) et 2001 (Corinthians)
Vainqueur du Tournoi Rio-São Paulo en 1993 et 2000 (Palmeiras)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Bola de Ouro en 1990 et 1993
Bola de Prata en 1990 et 1993