Football-the-story

Football-the-story

Brésil


Canhoteiro

Canhoteiro.jpg
Photo: ©DR

 

Canhoteiro

 

José da Ribamar de Oliveira

Né le 24 septembre 1932 à Coroatá (BRE)

Décédé le 16 août 1974 à São Paulo (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, Ailier gauche, 1m68

Surnom: "Le Garrincha de l'aile gauche"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 15 sélections, 1 but

(Matchs amicaux: 7 sélections)

(Copa America: 4 sélections)

(Copa Oswaldo Cruz: 2 sélections, 1 but)

(Copa Bernardo O'Higgins: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 4 avril 1947 contre l'Uruguay (1-1)

Dernière sélection : le 20 septembre 1959 contre le Chili (1-0)

 

1950/53 America FC (BRE)

1953/63 São Paulo (BRE) 415 matchs, 105 buts

1963/65 CD Nacional (MEX)

1965/66 Deportivo Toluca (MEX)

1966/67 Nacional AC (BRE)

1967 Saad EC (BRE)

 

Le "Garrincha de l'aile gauche", comme on le surnommait au Brésil. Quasiment oublié aujourd'hui en-dehors de son pays, Canhoteiro est pourtant l'une des stars du football brésilien des années 50 et l'un des plus grands dribbleurs de son histoire.

 

Première curiosité, son surnom de "Canhoteiro" que l'on pourrait traduire par "petit gaucher". Pourtant, il est aujourd'hui admis que José Ribamar de Oliveira, de son vrai nom, était en réalité droitier. Pour mieux comprendre ce sobriquet, il faut remonter à son enfance, dans une petite ville de l'État du Maranhão (Nordeste). Selon la légende, son père, qui rêvait de le voir devenir médecin, n'avait rien trouvé de mieux que de lui attacher le pied droit à une table afin d'étudier et de l'empêcher de jouer au foot dans la rue. Peine perdue car le petit José se met alors à utiliser son pied gauche pour assouvir sa passion! Après quelques années dans les divisions inférieures, les exploits de Canhoteiro attirent les recruteurs du São Paulo FC. À 21 ans, l'ailier gauche virtuose rejoint le Tricolor dont il devient une idole, humiliant les défenseurs à coups de dribbles et de feintes, associé à la légende Zizinho. Les deux artistes mènent São Paulo au titre de champion d'État en 1957. Indiscutable lors des qualifications pour la Coupe du Monde, l'ailier gauche paulista, reconnu comme le meilleur du pays avec son homologue de Santos José Macia "Pepe", semble promis à disputer le Mondial 1958. Pourtant, il n'est pas retenu à la surprise générale, le sélectionneur Vicente Feola lui préférant Mario Zagallo, moins talentueux mais plus apte au replacement défensif. Outre le choix tactique, la presse de l'époque évoque le style de vie jugé trop bohème de Canhoteiro et son goût pour la fête et les boites de nuit. Une vraie blessure pour le joueur qui, après le tournoi organisé en Suède, ne sera plus convoqué qu'épisodiquement et décédera en 1974, fauché et alcoolique comme Garrincha...

 

PALMARÈS

 

4ème de la Copa America en 1956 (Brésil)

Vainqueur de la Copa Oswaldo Cruz en 1955 et 1958 (Brésil)

Vainqueur de la Copa Bernardo O'Higgins en 1959 (Brésil)

Vainqueur de la Petite coupe du Monde des clubs en 1955 (São Paulo)

Vainqueur du Championnat de São Paulo en 1957 (São Paulo)

Finaliste du Championnat de São Paulo en 1956, 1958, 1962 et 1963 (São Paulo)


13/06/2019
0 Poster un commentaire

Clodoaldo

Clodoaldo.jpg
photo: ©Anatondo Futbol

 

Clodoaldo

 

Clodoaldo Tavares de Santana

Né le 25 septembre 1949 à Aracaju (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, Milieu défensif, 1m74

Surnom: Corró

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 38 sélections, 1 but

(Matchs amicaux: 26 sélections)

(Coupe du Monde: 6 sélections, 1 but)

(Copa Roca: 2 sélections)

(Coupe de l'Indépendance: 4 sélections)

 

1ère sélection : le 12 juin 1969 contre l'Angleterre (2-1)

Dernière sélection : le 28 avril 1974 contre la Grèce (0-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png non-officiel: 5 sélections

 

1966/79 Santos FC (BRE) 510 matchs, 13 buts
1980 Tampa Bay Rowdies (USA)
1981 Nacional FC (BRE)
 
Régulateur de l'entrejeu du Brésil 1970, alors qu'il n'avait que 21 ans, Clodoaldo a également côtoyé Pelé au quotidien pendant huit ans, à Santos.
 
On se souvient tous de ce but, le quatrième but de la victoire brésilienne en finale contre l’Italie. Jairzinho reçoit le ballon côté gauche et choisit de repiquer au centre. Il donne le ballon à Pelé qui prend le temps de jauger, à moins qu’il n’ait déjà tout vu… D’un calme apparent et dans un mouvement de hanche, il décale son corps pour servir Carlos Alberto qui arrive comme une furie sur le côté droit. Le défenseur droit brésilien profite de sa vitesse pour frapper à pleine force. La frappe est croisée, rapide et fuyante. Elle est imparable. C’est le dernier but que l’on verra ce jour-là. Le Brésil était trop fort pour cette équipe d’Italie et remporte cette compétition. Mais ce que l’on sait moins c’est qu’au départ du but, dans un mouvement plus brésilien que jamais, le milieu défensif de la Seleção, un certain Clodoaldo, s’amuse de quatre Italiens avant de servir son latéral gauche qui donnera le ballon à Jairzinho. C’est lui qui a joué le rôle d’artiste sur cette action. Quatre joueurs mis dans le vent en enchaînant les feintes et les mouvements de corps. Quatre joueurs humiliés le temps d’une seconde, pour le plus grand plaisir des 107 000 spectateurs présents ce jour-là au Stade Aztèque à Mexico. C’est dans ce genre d’action qu’on repère les grands joueurs, ceux que l’histoire a oublié mais qui ont quelque chose à dire parce qu’ils ont été acteurs des plus grands moments.
 
Clodoaldo n’était pas le plus connu de la Seleção mais si Pelé, TostãoRivelino et consorts se sont amusés c’est aussi parce qu’il était là. Un joueur à l'apport injustement méconnu mais fondamental dans le dispositif de Zagallo. Un véritable joueur altruiste durant toute la compétition et avec lequel il a forgé sa carrière. Une carrière menée avec brio pour l’enfant d’Aracaju, devenu enfant de Santos… Arrivé dès son enfance dans la ville portuaire, Clodoaldo n’a d’intérêt que pour ses idoles du club de la ville, le Santos FC. Il n’a que neuf ans quand il voit le jeune Pelé s’offrir la Coupe du Monde 1958. À ce moment-là il ne sait pas encore que douze ans plus tard, ils gagneront ensemble une nouvelle Coupe du Monde. Enfant, Clodoaldo est très vite repéré par les recruteurs de Santos, il intègre les catégories jeunes du club. Il passe son temps à Vila Belmiro, ce petit quartier de la ville qui abrite le stade Urbano Caldeira, le stade du Santos FC. Il faudra attendre 1966 pour voir les débuts de Clodoaldo sous la tunique barrée de noir et de blanc du grand club de la ville. Il n’a alors que 17 ans mais fait déjà ses premiers pas au côté du Roi. Et l’histoire n’est pas finie. Un an plus tard, il s’installe du haut de ses 18 ans comme un titulaire indiscutable au club et surtout comme le successeur de Zito, milieu de terrain brésilien qui a tout remporté avec le club et la sélection nationale. À 35 ans, l'ancien international tire sa révérence et laisse la place aux jeunes, un changement que le Santos FC ne regrettera pas tant Clodoaldo va apporter au club.

Clodoaldo.jpg
Photo: ©El Grafico
 
Comme son prédécesseur il va aussi tout gagner, à commencer par le championnat de São Paulo qu’il remporte en tout cinq fois dans sa carrière. Et le jeune milieu n’a pas envie de s’arrêter là. Son mètre quatre-vingt neuf et sa gestuelle fluide en font un milieu incontournable désormais prêt à rejoindre ses idoles en sélection nationale… 1969 marque un nouveau cap pour Clodoaldo. Il connait sa première sélection en équipe nationale, une équipe dans laquelle il va côtoyer les meilleurs joueurs brésiliens de l'époque… L’objectif c’est la Coupe du Monde 1970 au Mexique. La Seleção s’y qualifie sans difficulté mais quelques mois avant le début de la compétition, l’ordre politique brésilien bouleverse la sélection en virant l’entraîneur. Le malheureux s’appelle Saldanha et a comme tort d’être un militant du Parti Communiste. Au Brésil, on le sait, le foot est sacré, et cela la politique l’a bien compris. Depuis que le pays est gouverné par une junte militaire, les événements sportifs sont récupérés par le pouvoir pour asseoir sa popularité. La Coupe du Monde 1966 avait été un désastre, et le pouvoir ne veut plus que ça recommence. C’est pourquoi le gouvernement installe Mario Zagallo à la tête de l’équipe nationale. Une décision qui a bien sûr choqué les joueurs mais qu’ils ont acceptée plutôt facilement, Zagallo ayant une bonne image parmi le groupe. Surtout, les joueurs ne veulent pas faire de vagues et n’ont qu’une idée en tête, jouer la Coupe du Monde sans se préoccuper de l’aspect politique qui se cache derrière. Alors le groupe se forme et se prépare très durement pour arriver en pleine forme au Mexique. La suite de l’histoire est connue de tous.
 
Le Brésil 1970 reste comme la meilleure équipe que le pays auriverde a connu. Le football proposé par cette équipe était d’une autre dimension, avec des latéraux offensifs, des attaquants défensifs, une sorte de football total avant l’heure. Et dans le système mis en place, chacun avait un rôle précis, celui de Clodoaldo était d’assurer la première relance, d’assurer l’équilibre de l’équipe pour que, devant lui, les attaquants puissent s’amuser comme ils l’ont fait. Malheureusement, victime d'une sérieuse blessure au genou qui le contraint à une opération, il doit quitter le football de haut niveau à l'âge de 30 ans, avant de connaître une fin de carrière en pente douce avec deux ultimes saisons, respectivement aux Etats-Unis puis dans le modeste Nacional FC de Manaus. Au final, Clodoaldo figure dans l'équipe-type du 20ème siècle de Santos, publiée en 1994 par le magazine brésilien Placar.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Coupe du Monde en 1970 (Brésil)
Vainqueur de la Copa Roca en 1971 (Brésil)
Vainqueur de la Coupe de l'Indépendance en 1972 (Brésil)
Vainqueur de la Supercoupe des champions intercontinentaux en 1969 (Santos FC)
Champion du Brésil en 1968 (Santos FC)
Vainqueur du Championnat de São Paulo en 1967, 1968, 1969, 1973 et 1978 (Santos FC)

28/03/2019
0 Poster un commentaire

Mazinho

Mazinho.png
Photo: ©Juha Tamminen

 

Mazinho

 

Iomar do Nascimento

Né le 8 avril 1966 à Santa Rita (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, Milieu défensif, 1m76

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 35 sélections

(Matchs amicaux: 15 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)

(Coupe du Monde: 6 sélections)

(Copa America: 12 sélections)

 

1ère sélection : le 10 mai 1989 contre le Pérou (4-1)

Dernière sélection : le 17 juillet 1994 contre l'Italie (1-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png non-officiel: 3 sélections

 

1985/90 Vasco da Gama (BRE) 79 matchs, 7 buts
1990/91 Lecce (ITA) 35 matchs, 3 buts
(Championnat d'Italie: 34 matchs, 2 buts)
(Coupe d'Italie: 1 match, 1 but)
1991/92 Fiorentina (ITA) 24 matchs
(Championnat d'Italie: 21 matchs)
(Coupe d'Italie: 3 matchs)
1992/94 Palmeiras (BRE) 20 matchs
1994/96 Valence CF (ESP) 91 matchs
(Championnat d'Espagne: 71 matchs)
(Coupe d'Espagne: 20 matchs)
1996/2000 Celta Vigo (ESP) 138 matchs, 10 buts
(Championnat d'Espagne: 114 matchs, 8 buts)
(Coupe d'Espagne: 14 matchs, 1 but)
(Coupe UEFA: 10 matchs, 1 but)
2000/01 Elche (ESP) 17 matchs
2001 EC Vitória (BRE) 15 matchs

 

Iomar do Nascimento, alias Mazinho, était l'une des pièces maîtresses de l'entrejeu brésilien lorsque la Seleçao avait remporté la Coupe du Monde aux Etats-Unis en 1994.

 

En finale, au Rose Bowl de Los Angeles, les Auriverdes s'étaient imposés aux tirs au but face aux Italiens. Les Mazinho, Romario, Mauro Silva, Bebeto, Branco, Taffarel et autres Dunga ont offert au pays sa quatrième étoile sur le maillot. Il ajoute également à son palmarès la Copa América en 1989 et une médaille d'argent olympique à Séoul avec les "Verdeamarelhos". Le milieu défensif brésilien n'a, par contre, pas connu le même succès en club. Lui qui a entamé une carrière professionnelle au Santa Cruz Futebol Clube en 1983. C'est au Vasco da Gama qu'il explose véritablement, avant de faire le grand saut vers l'Europe en 1990. Au Brésil, il remporte le championnat à trois reprises (1989 avec Vasco de Gama, 1993 et 1994 avec Palmeiras). En Europe, c'est le néant complet. Passé notamment par la Fiorentina et Lecce, le Brésilien n'a pas brillé dans le Calcio. Il quitte l'Italie au bout de deux saisons et revient dans son pays sous le maillot de Palmeiras. Au lendemain de son titre Mondial, il signe au Valence CF, club qu'il a quitté au bout de deux exercices pour gagner l'autre pointe de l'Espagne, le Celta Vigo. De 1996 à 1999, il reste fidèle au maillot Celeste des Galiciens. En 2001, le champion du Monde 1994 raccroche les crampons après une dernière pige chez lui, à Vitoria. Après sa retraite, il n'était pas rare de voir Mazinho sur les plages de Vigo, où il a fondé une école de football. On peut donc dire que le Brésilien n'a jamais coupé les ponts avec le ballon rond. Au contraire. En novembre 2009, alors entraîneur de l'Aris Salonique, il décide de tout quitter pour se consacrer à la carrière de ses deux fils, Rafinha et Thiago Alcántara.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 1994 (Brésil)

Vainqueur de la Copa America en 1989 (Brésil)

Finaliste de la Copa America en 1991 (Brésil)

Médaille d'argent aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988 (Brésil)

Champion du Brésil en 1989 (Vasco de Gama), 1993 et 1994 (Palmeiras)

Vice-champion d’Espagne en 1996 (Valence CF)

Finaliste de la Coupe d'Espagne en 1995 (Valence CF)

Vainqueur du Championnat de Rio en 1987 et 1988 (Vasco de Gama)

Vainqueur du Championnat de São Paulo en 1993 et 1994 (Palmeiras)

Vainqueur du Tournoi Rio-São Paulo en 1993 (Palmeiras)

Vainqueur de la Coupe Guanabara en 1987 et 1990 (Vasco de Gama)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu 2ème Meilleur joueur Sud-Américain de l'année en 1989

Bola de Prata en 1987, 1988 et 1989

Nommé dans l'équipe type Sud-Américaine de l'année en 1989

 

DIVERS

 

- Sa femme Valeria Alcántara est une ancienne joueuse de volley. Convoquée à 25 reprises avec la sélection brésilienne, Valeria a fait une petite carrière en tant que professionnelle. Le temps pour elle de connaître les clubs de Botafogo, Fluminese, América, Poble et surtout Xuvenil Teis. Mais à 19 ans, elle rencontre son mari, met sa carrière entre parenthèses et le suit en Italie.


07/02/2019
0 Poster un commentaire

Carvalho Leite

Carvalho Leite.jpg
Photo: ©DR

 

Carvalho Leite

 

Carlos Antônio Dobbert de Carvalho Leite

Né le 25 juin 1912 à Niterói (BRE)

Décédé le 19 juillet 2004 à Rio de Janeiro (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, Attaquant, 1m91

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 9 sélections, 4 buts

(Match amical: 1 sélection, 1 but)

(Coupe du Monde: 1 sélection)

(Copa America: 4 sélections, 3 buts)

(Copa Rio Branco: 1 sélection)

(Copa Julio Roca: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 10 août 1930 contre la Yougoslavie (4-1)

Dernière sélection : le 17 mars 1940 contre l'Argentine (1-5)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png non-officiel: 18 sélections, 10 buts

 

1927/29 Petropolitano (BRE)
1929/42 Botafogo (BRE) 326 matchs, 274 matchs
 
Excellent attaquant, Carvalho Leite fait partie des meilleurs buteurs brésiliens dans les années 30.
 
Légende à Botafogo, il est toujours le deuxième meilleur buteur de l'histoire du club Alvinegro derrière Quarentinha avec 274 réalisations en 326 apparitions. Il a également brillé avec la Seleção avec 14 buts en 27 capes internationales, sélection non-officielles incluses. Il a notamment participé à deux Coupes du Monde en 1930 et 1934. Sa carrière s'est arrêtée prématurément à cause d'une blessure. Décédé le 19 juillet 2004 à l'âge de 92 ans, il était le dernier survivant de la première équipe des Canarinhos à avoir participé à un Mondial.
 
PALMARÈS
 
Finaliste de la Copa America en 1937 (Brésil)
Vainqueur de la Copa Rio Branco en 1931 (Brésil)
Finaliste de la Copa Julio Roca en 1940 (Brésil)
Vainqueur du Championnat de Rio de Janeiro en 1930, 1932, 1933, 1934, 1935 (Botafogo)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Meilleur buteur du championnat de Rio de Janeiro en 1936 (15 buts), 1938 (16 buts), 1939 (22 buts) (Botatogo)

30/01/2019
0 Poster un commentaire

Alcindo Martha de Freitas

Alcindo Martha de Freitas.jpg
Alcindo Martha de Freitas

 

Né le 31 mars 1945 à Sapucaia do Sul (BRE)

Décédé le 27 août 2016 à Porto Alegre (BRE)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, Attaquant, 1m80

Surnom: "Bugre"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 7 sélections, 1 but

 

1ère sélection : le 5 juin 1966 contre la Pologne (4-1)

Dernière sélection : le 25 juin 1967 contre l'Uruguay (0-0)

 

1963 Rio Grande (BRE)
1964/71 Grêmio (BRE) ? matchs, 264 buts
1971/73 Santos FC (BRE) 22 matchs, 5 buts
1973 Deportivo Jalisco (MEX) ? matchs, 34 buts
1974/76 América (MEX) 38 matchs, 21 buts
1977 Grêmio (BRE) 1 match
1978 Francana (BRE)
 
Meilleur buteur de l'histoire de Grêmio, avec 264 buts inscrits, Alcindo Martha de Freitas était une idole chez les Tricolor, remportant six titres d'État du Rio Grande do Sul. Puissant et à l'aise devant le but, il a planté 13 buts lors du Grenal, nom du derby gaúcho entre Grêmio et l'Internacional. Convoqué par l'entraîneur Vicente Feola pour la Coupe du monde 1966 avec le Brésil, alors que les joueurs hors de Rio de Janeiro et de São Paulo étaient très peu sollicités, il s'est démarqué pendant la période de préparation de l'équipe brésilienne, formant un beau duo offensif avec Tostão. Malheureusement, il a seulement disputé les deux premières rencontres au premier tour, face à la Bulgarie et la Hongrie, laissant sa place à Silva Batuta lors du match décisif contre le Portugal d'Eusébio malheureusement perdu et qui élimine donc la Seleção du Mondial anglais. Il a également joué pour le Santos FC, faisant équipe avec Pelé entre 1971 et 1973, avant de poursuivre sa carrière au Mexique puis de revenir raccroché les crampons dans son pays. Il est décédé le 27 août 2016 à l'âge de 71 ans après avoir été hospitalisé à cause de son diabète.
 
PALMARÈS
Vainqueur de la Copa Rio Branco en 1967 (Brésil)
Champion du Mexique en 1976 (América)
Vainqueur du Championnat du Rio Grande do Sul en 1964, 1965, 1966, 1967, 1968 et 1977 (Grêmio)
Finaliste du Championnat du Rio Grande do Sul en 1969, 1970 et 1971 (Grêmio)
Vainqueur du Championnat de São Paulo en 1973 (Santos FC)
Vainqueur de la Supercoupe du Mexique en 1976 (América) 
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Meilleur buteur du championnat du Rio Grande Do Sul en 1965 (21 buts), 1968 (12 buts) et 1976 (17 buts) (Grêmio)
 
SOURCES/RESSOURCES
- Photo: ©DR

23/01/2019
0 Poster un commentaire