Football-the-story

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France


Georges Bereta, un habitué des coups de canon

Georges Bereta.jpg

Photo: ©Le Progrès

Georges Bereta

 

Né le 11 mai 1946 à Saint-Etienne (FRA)

Décédé le 4 juillet 2023

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Ailier gauche, 1m66

Surnom: Bérète

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 44 sélections, 4 buts

(Matchs amicaux: 28 sélections, 3 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 7 sélections, 1 but)

(Qualif Euro: 9 sélections)

 

1ère sélection : le 23 décembre 1967 contre le Luxembourg (3-1)

Dernière sélection : le 25 mai 1975 contre l'Islande (0-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 2 sélections

 

1966/déc74 Saint-Etienne (FRA) 344 matchs, 68 buts

(Championnat de France: 281 matchs, 53 buts)

(Coupe de France: 41 matchs, 12 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 16 matchs, 3 buts)

(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)

(Challenge des Champions: 4 matchs)

janv1975/78 Olympique de Marseille (FRA) 97 matchs, 10 buts

(Championnat de France: 76 matchs, 5 buts)

(Coupe de France: 16 matchs, 5 buts)

(Coupe des Coupes: 2 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 3 matchs)

 

Attaquant puissant à la frappe lourde, Georges Bereta est une figure emblématique des verts, d’autant plus emblématique qu’il sera un des précurseurs du départ pour l’OM au mercato en janvier 1975, qui déclenchera l’affaire Bereta, accusé de haute trahison par les supporters stéphanois.

 

Fils d’immigré polonais débarqué dans l'Hexagone pour être mineur, Georges Bereta est né à Montreynaud, un quartier au Nord du centre-ville de Saint-Étienne, à proximité de Geoffroy Guichard. À partir de ses 14 ans, ce petit gamin (1m66) commence à bosser dans le Forez en tant qu'armurier. Pendant ce temps-là, il n'oublie pas sa première passion: le foot et les Verts. Il gravit tous les échelons de l'école de foot stéphanoise, jusqu'à atteindre la finale de Coupe Gambardella avec les Verts. Lors de son service militaire, il se lie d'amitié avec Hervé Revelli. Une rencontre essentielle, puisque ce dernier le recommandera auprès du club pour le faire passer pro. En effet, personne avait cru en lui à la base. "Bereta a des cuisses trop grosses, il ne sait pas courir et ne sera jamais footballeur.", avait affirmé l’entraîneur stéphanois de l'époque Jean Snella. Ainsi, à 20 ans, voilà Bereta lancé en équipe première. Il trouve rapidement sa place dans l’équipe et devient même absolument indispensable. Son physique de poche assez râblé lui permet d’allier puissance et précision, avec un pied gauche comme on en a rarement vu. Il va profiter de l’âge d’or des verts pour se constituer un des plus beaux palmarès du foot français.


Georges Bereta.jpg

photo: ©Le Progrès

 

Champion de France dès sa première saison, il fait le doublé Coupe championnat l’année suivante, puis est de nouveau champion en 1970. À chaque fois, c’est 30 matchs et 10 buts par saison, le genre de stats impressionnantes de régularité. Monstre sacré en club, Bereta l’est aussi en sélection, qu’il fréquente assidûment depuis 1966. Pas de chance pour lui, parmi ses 44 capes disputés sous le maillot bleu en neuf ans, aucun Euro, ni Mondial. C’est l’époque noire de l’équipe de France, qui frise parfois le ridicule. Pourtant tout va bien à Sainté avec qui il devient capitaine et remporte son 3ème doublé Coupe-Championnat en 1974. En résumé, avec plus de 300 matchs au compteur et autant de trophées nationales, le remuant ailier gauche est la star du club. L‘apothéose? En novembre 1974, son penalty tiré en force au centre de la cage aide à faire capituler Hadjuk Split, dans ce qui est peut-être encore aujourd’hui le plus beau match vu au stade Geoffrey-Guichard... Mais en cette fin d'année tout bascule.

 

L'ASSE est confrontée à de sérieux problèmes de trésoreries. C'est à ce moment-là que le président de l'OM, Fernand Meric, entre en contact avec son homologue de Sainté, Roger Rocher. Il souhaite recruter Georges Bereta. Les deux hommes parviennent à s'entendre, sans en informer le joueur. Le 2 décembre, le comité directeur des Verts approuve le transfert. Bereta n'est toujours pas mis au courant. Deux jours plus tard, un journaliste particulièrement bien informé appelle le futur ex-Stéphanois pour lui annoncer la nouvelle. Bereta n'y croit pas, et pourtant, le 9 décembre, alors que les deux clubs démentent, Marseille le contacte enfin pour lui proposer un contrat de trois ans et demi, avec salaire doublé. À 29 ans, l'offre est superbe. Bereta, dont l'envie première est de rester, demande donc à Rocher une prolongation de son contrat avec des exigences salariales à la hauteur de ce que lui propose Marseille. Forcément, il refuse. Le 15 décembre, Bereta donne donc son accord pour le transfert. Avec cet achat, le club phocéen n’en est pas à son coup d’essai. Déjà en 1971, Georges Carnus et Bernard Bosquier avaient signés chez le rival avant la fin de l’exercice. Premiers effets de la mise en place du contrat à temps. Son arrivée sous le maillot phocéen pour 500 000 francs fera aussi de lui, selon ses termes, "le premier joueur français transféré au mercato." Suite à cela, il n'adressera plus jamais la parole à Roger Rocher. Ni à Robert Herbin d'ailleurs. En effet, l'entraîneur du club stéphanois ne s'est nullement opposé à ce transfert, assurant qu'il avait suffisamment de bons joueurs pour compenser cette absence. Quant à Georges Bereta, ce départ peut toujours avoir un goût amer, puisque ses années marseillaises ne seront pas couronnées de succès avec seulement une coupe supplémentaire. Pire, l'ASSE forgera sa légende en Coupe d'Europe sans lui. Les poteaux carrés, ils ne les connaîtra jamais. Pour autant, le sang vert coulera toujours dans ses veines. Côté Tricolore, il obtient au total 44 sélections (4 buts) sous le maillot des Bleus entre 1967 et 1975. International pendant les années de disette du football français, il fait partie de cette époque tampon entre les géants de 1958 et la génération Platini. Malheureusement, Georges Bereta a succombé à une longue maladie le 4 juillet 2023. Le gaucher aux 343 matches avec les Verts avait 77 ans.

 

PALMARÈS

 

Champion de France en 1967, 1968, 1969, 1970, 1974 et 1975 (Saint-Etienne)

Vice-champion de France en 1971 (Saint-Etienne) et 1975 (Marseille)

Vainqueur de la Coupe de France en 1968, 1970 et 1974 (Saint-Etienne) et 1976 (Marseille)

Vainqueur du Challenge des champions en 1967, 1968 et 1969 (Saint-Etienne)

Finaliste du Challenge des champions en 1970 (Saint-Etienne)

Finaliste de la Coupe Gambardella en 1964 (Saint-Etienne)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu joueur français de l’année en 1973 et 1974

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- ASSE-Live.com 

Georges Bereta: les histoires d'amour finissent mal en général - So Foot

↑Auteur: 


05/06/2017
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Georges Carnus

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Photo: ©Le musée des gardiens de but

 

Georges Carnus

 

Né le 13 août 1940 à Gignac-la-Nerthe (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Gardien de but, 1m80

Surnom: La Carne

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 36 sélections

(Matchs amicaux: 20 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 7 sélections)

(Qualif Euro: 9 sélections)

 

1ère sélection : le 28 avril 1963 contre le Brésil (2-3)

Dernière sélection : le 19 mai 1973 contre l'Eire (1-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png B: 1 sélection

 

1958/62 AS Aix (FRA) 85 matchs

(Championnat de France de D2: 77 matchs)

(Coupe de France: 7 matchs)

(Coupe Charles Drago: 1 match)

1962/67 Stade Français (FRA) 195 matchs

(Championnat de France: 171 matchs)

(Barrages: 4 matchs)

(Coupe de France: 12 matchs)

(Coupe Charles Drago: 3 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 5 matchs)

1967/71 Saint-Etienne (FRA) 167 matchs

(Championnat de France: 130 matchs)

(Coupe de France: 25 matchs)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 12 matchs)

1971/74 Olympique de Marseille (FRA) 135 matchs

(Championnat de France: 109 matchs)

(Coupe de France: 16 matchs)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 6 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 4 matchs)

 

Georges Carnus aurait marqué son temps à Saint-Etienne de manière encore plus significative sans l’intransigeance de Roger Rocher qui, avec Bernard Bosquier et avant Georges Bereta, l’envoie de force à l’OM pour remplir les caisses vertes.

 

Premier gardien moderne du foot français, aussi aérien hors de ses cages que félin sur sa ligne de but, il est celui qui ressemble le mieux aux Verts. Quand il débarque dans le Forez en 1967, il est fait pour le Chaudron. Prendre des coups, tomber et se relever. Sa première sélection en équipe de France en aurait achevé plus d'un: Pelé lui plante trois buts. Il s'en remettra (36 sélections). À Saint-Etienne, il succède à Pierre Bernard et remporte trois titres de champion de France consécutifs qui auraient dû être quatre sans ce départ précipité pour la cité phocéenne. En 130 matches de championnat dans le Forez, il s’impose comme le gardien numéro 1 en France, élu meilleur joueur de l’année en 1970 et 1971. À Marseille, il remporte en 1972 un nouveau doublé coupe-championnat grâce à un duo magique composé de Josip Skoblar (qui culminera à 44 buts) et Roger Magnusson. L'année suivante, l'OM joue la C1 et sera éliminé par l'Ajax de Cruyff et Neeskens... Sa carrière s'arrêtera tragiquement lors d'un terrible accident de voiture, le 28 juin 1974 en Ille-et-Vilaine qui décime sa famille. Grièvement blessé, Carnus s'en sort mais perd malheureusement sa femme et ses trois filles. Il lui faudra énormément de courage pour reprendre goût à la vie et réussir une belle reconversion: le président fondateur d'Adidas, Adi Dassler lui promet, sur son lit de douleur, qu'un poste l'attend le jour où il sera physiquement et psychologiquement apte. Deux ans plus tard, l'ancien gardien des Verts et des Bleus débute sa carrière de représentant pour la marque aux trois bandes. Il travaillera pour Adidas durant 25 ans et participera activement en 1998 à l’organisation de la Coupe du Monde à Marseille.

 

PALMARÈS

 

Champion de France en 1968, 1969, 1970 (Saint-Etienne) et 1972 (Marseille)

Vice-champion de France en 1971 (Saint-Etienne)

Vainqueur de la Coupe de France en 1968, 1970 (Saint-Etienne) et 1972 (Marseille)

Vainqueur du Challenge des champions en 1968 et 1969 (Saint-Etienne)

Finaliste du Challenge des champions en 1970 (Saint-Etienne) et 1972 (Marseille)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu joueur français de l’année en 1970 et 1971


05/06/2017
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Bernard Bosquier

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Photo: ©DR

 

Bernard Bosquier

 

Né le 19 juin 1942 à Thonon-les-Bains (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Défenseur central, 1m80

Surnom: "Bobosse"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 42 sélections, 3 buts

(Matchs amicaux: 20 sélections, 3 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 8 sélections)

(Coupe du Monde: 3 sélections)

(Qualif Euro: 11 sélections)

 

1ère sélection : le 2 décembre 1964 contre la Belgique (0-3)

Dernière sélection : le 8 avril 1972 contre la Roumanie (0-2)

 

1952/61 Olympique Alès (FRA) 32 matchs, 2 buts

(Championnat de France de D2: 30 matchs, 2 buts)

(Coupe de France: 2 matchs)

1961/66 FC Sochaux (FRA) 170 matchs, 22 buts

(Championnat de France: 150 matchs, 16 buts)

(Coupe de France: 17 matchs, 5 buts)

(Coupe Charles Drago: 3 matchs, 1 but)

1966/71 Saint-Etienne (FRA) 206 matchs, 22 buts

(Championnat de France: 167 matchs, 20 buts)

(Coupe de France: 27 matchs, 1 but)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 12 matchs, 1 but)

1971/74 Olympique de Marseille (FRA) 112 matchs, 11 buts)

(Championnat de France: 93 matchs, 11 buts)

(Coupe de France: 10 matchs)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 6 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 3 matchs)

1974/76 FC Martigues (FRA) 44 matchs, 4 buts

(Championnat de France de D2: 35 matchs, 4 buts)

(Coupe de France: 9 matchs)

 

Défenseur central solide au caractère affirmé ayant grandi dans le Sud de la France, Bernard Bosquier fait ses premières armes du côté d'Alès, avant de débarquer à Sochaux parce que les Francs-Comtois lui offre une place de dessinateur dans les ateliers Peugeot.

 

Il passe cinq ans à Sochaux, d’abord en tant que stagiaire puis en tant que professionnel. Cette période est entrecoupée par son service militaire qu’il effectue au bataillon de Joinville. Cette valeur sûre nationale tape dans l’œil de Rocher et Snella qui le font signer à Saint-Étienne en 1966. Et pas n'importe quel Saint-Étienne - le grand - celui avec lequel il a remporté quatre championnats de France d'affilés de 1967 à 1970. Aux côtés des Carnus, Herbin et autres Bereta, Bosquier écrase le football français et devient l'un des patrons de la défense des Bleus lors du Mondial raté de 1966. Avec son très bon jeu de tête, il ne répugne pas à passer la ligne médiane pour prêter main-forte aux avants. Élu deux fois meilleur joueur français de l'année (1967-1968), Bosquier choquera le peuple Vert en 1971 en annonçant son départ de façon un peu brusque. Cette affaire trouve son origine dans l’instauration du contrat à temps en 1969. Auparavant, les joueurs étaient liés à leur club jusqu’à l’âge de 35 ans et ne pouvaient pas décider de leur avenir. Cette nouvelle règle est une véritable révolution et visiblement le président de l’ASSE n’y est pas encore préparé. Pour ne pas avoir su anticiper, il se fait souffler son gardien, Georges Carnus, et son défenseur, Bernard Bosquier, dont les contrats s’achèvent en juillet 1971 et qui s’engagent moralement, bien avant la fin du championnat, avec l’Olympique de Marseille, la saison suivante. Ils se font tous les 2 licencier le 12 mai 1971 coupables aux yeux de la direction de faute grave pour avoir divulgué publiquement leur départ pour l’OM. L'affront ne lui sera jamais vraiment pardonné, mais peu importe. À peine ses valises posées à Marseille, il remporte le championnat et la Coupe de France dès sa première saison chez les phocéens. Au terme de sa carrière qu’il termine à Martigues en 1974 et ponctuée par 42 sélections en équipe de France, il est un des premiers à lancer des stages de football à destination des joueurs en herbe. Ils connaissent un vif succès au point que d’autres suivront son exemple.

 

PALMARÈS

 

Champion de France en 1967, 1968, 1969, 1970 (Saint-Etienne) et 1972 (Marseille)

Vice-champion de France en 1971 (Marseille)

Vainqueur de la Coupe de France en 1968, 1970 (Saint-Etienne) et 1972 (Marseille)

Vice-champion de France de D2 en 1964 (FC Sochaux)

Vainqueur de la Coupe Charles Drago en 1963 (finale non-jouée) et 1964 (FC Sochaux)

Vainqueur du Challenge des champions en 1967, 1968 et 1969 (Saint-Etienne)

Finaliste du Challenge des champions en 1970 (Saint-Etienne) et 1972 (Marseille)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu joueur français de l’année en 1967 et 1968

Etoile d'or France Football en 1970

 

DIVERS

 

- Bernard Bosquier est le premier buteur de l'histoire des confrontations entre l'OM et le PSG, le 12 décembre 1971. Le défenseur international ouvre le score dès la 12ème minute. L’OM finira par l’emporter largement 4 buts à 2.


05/06/2017
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Philippe Gondet

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Photo: ©DR

 

Philippe Gondet

 

Né le 17 mai 1942 à Blois (FRA)

Décédé le 21 janvier 2018 à Vertou (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Attaquant, 1m73

Surnom: La foudre

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 14 sélections, 7 buts

(Matchs amicaux: 9 sélections, 4 buts)

(Qualif Coupe du monde: 2 sélections, 3 buts)

(Coupe du Monde: 3 sélections)

 

1ère sélection : le 9 octobre 1965 contre la Yougoslavie (1-0)

Dernière sélection : le 7 octobre 1970 contre l'Autriche (0-1)

 

1958/59 AAJ Blois (FRA)

1959/60 Stade Français (FRA)

1960 AAJ Blois (FRA)

1960/71 FC Nantes (FRA) 273 matchs, 143 buts

(Championnat de France: 195 matchs, 98 buts)

(Championnat de France de D2: 38 matchs, 18 buts)

(Coupe de France: 30 matchs, 20 buts)

(Coupe Charles Drago: 4 matchs, 3 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 3 matchs, 2 buts)

(Coupe des Coupes: 3 matchs, 2 buts)

1971 Paris-Joinville (FRA) 15 matchs, 5 buts

(Championnat de France de D2: 13 matchs, 4 buts)

(Coupe de France: 2 matchs, 1 but)

1972 Red Star (FRA) 18 matchs, 2 buts

1972/73 SM Caen (FRA) 31 matchs, 4 buts

(Championnat de France de D2: 29 matchs, 3 buts)

(Coupe de France: 2 matchs, 1 but)

 

Canonnier emblématique du FC Nantes des années 60, Philippe Gondet a connu une ascension aussi soudaine qu’imprévisible. Buteur providentiel de l’équipe de France, qu’il qualifie pour le Mondial 1966, il va souffrir d’une grave blessure qui ternira sa fin de carrière. Dommage, le stade Marcel Saupin résonne encore des "Gondet, ton but!" scandés par toute la foule.

 

Natif de Blois, Philippe Gondet va tout d’abord tenter sa chance à Paris. Il débarque dans la capitale pour ses études et va tenter l’aventure du professionnalisme au Stade Français. Malgré tout, il ne s’adapte pas trop à la vie parisienne et rentre alors dans sa ville natale. C’est là que le FC Nantes va le débusquer au début des années 60. Le début d'une grande et longue histoire. Il effectue d’abord une partie de son service militaire en Algérie où il contracte une infection aux amibes que les médecins mettent du temps à déceler, ce qui freine ses premières saisons. Toutefois, il connaît une montée en division 1 et, surtout, deux titres de champion de France en 1965 et 1966 sous les ordres de l’entraîneur José Arribas. Cette année-là, il marque 36 buts en championnat. Un record jamais égalé par un français. Seuls Josip Skoblar (44 buts en 1971), Carlos Bianchi (37 buts en 1978) et Zlatan Ibrahimovic (38 buts en 2016), tous trois étrangers, ont fait mieux depuis. Désigné meilleur joueur français en 1965 et 1966, Philippe Gondet connaît aussi les honneurs de l’équipe de France (14 sélections, 7 buts). Profitant du forfait d'Yvon Douis, cet attaquant généreux est titulaire pour sa première sélection contre la Yougoslavie en 1966 et marque le but de la victoire (1 but à 0). Il enchaîne sur un doublé contre le Luxembourg (4 buts à 1), contribuant ainsi à la qualification à la Coupe du Monde 1966 en Angleterre. Il dispute le Mondial anglais avec trois autres Nantais (Robert BudzynskiJacky Simon et Gabriel de Michèle). Diminué à cause de ses adducteurs, les bleus terminent dernier de leur poule avec un petit point pris face au Mexique. Hormis ce tournoi durant laquelle il reste muet, Gondet fait profiter l’équipe de France de ses tirs et dribbles instinctifs lors de neuf matches amicaux. En club, il reste près de dix ans à Nantes marquant la bagatelle de 143 buts pour les Canaris, avant de terminer sa carrière à Paris-Neuilly, au Red Star et à Caen. Blessé à plusieurs reprises au ménisque du genou droit, il a alors 31 ans au moment de prendre sa retraite. L'homme s'est éteint le 21 janvier 2018 à l'âge de 75 ans à son domicile de Vertou, dans le vignoble nantais où il vivait depuis la fin de sa carrière.

 

PALMARÈS

 

Champion de France en 1965 et 1966 (FC Nantes)

Vice-champion de France en 1967 (FC Nantes)

Finaliste de la Coupe de France en 1966 et 1970 (FC Nantes)

Vice-champion de France de D2 en 1963 (FC Nantes)

Vainqueur du Challenge des Champions en 1965 (FC Nantes)

Finaliste du Challenge des Champions en 1966 (FC Nantes)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu joueur français de l’année en 1965 et 1966

Meilleur buteur du championnat de France en 1966 (36 buts) (FC Nantes)


04/06/2017
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Marcel Artelesa

Marcel Artelesa.jpg
Photo: ©DR

 

Marcel Artelesa

 

Né le 2 juillet 1938 à Pont-Sainte-Marie (FRA)

Décédé le 23 septembre 2016 à Mergey (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Défenseur central, 1m73

Surnom: le Maçon

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 21 sélections, 1 but

(Matchs amicaux: 7 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections, 1 but)

(Coupe du Monde: 3 sélections)

(Qualif Euro: 5 sélections)

 

1ère sélection : le 29 septembre 1963 contre la Bulgarie (0-1)

Dernière sélection : le 26 novembre 1966 contre le Luxembourg (3-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png olympique: 6 sélections

 

1954/61 AS Troyes Sainte-Savine (FRA)

(Championnat de France: 34 matchs)

(Championnat de France de D2: 68 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 8 matchs, 1 but)

(Coupe Charles Drago: 6 matchs)

1961/66 AS Monaco (FRA)

(Championnat de France: 172 matchs, 5 buts)

(Coupe de France: 17 matchs)

(Coupe Charles Drago: 4 matchs)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 6 matchs)

1966/68 Olympique de Marseille (FRA) 79 matchs

(Championnat de France: 75 matchs)

(Coupe de France: 4 matchs)

1968/69 OGC Nice (FRA) 22 matchs

(Championnat de France: 17 matchs)

(Coupe de France: 5 matchs)

1969/70 RFC Paris-Neuilly (FRA) 39 matchs

(Championnat de France de D2: 30 matchs)

(Coupe de France: 9 matchs)

1970/73 Troyes AF (FRA) 100 matchs, 1 but

(Championnat de France de D2: 94 matchs, 1 but)

(Finale D2: 1 match)

(Coupe de France: 5 matchs)

1973/81 USM Romilly (FRA) (entraîneur-joueur)

 

 Joueur emblématique et symbole du football aubois, Marcel Artelesa a mené une carrière remarquable de défenseur en première division dans les années 60.

 

Né à Pont-Sainte-Marie en 1938, le petit Marcel se destinait à une carrière de maçon. Pourtant en 1952, il s’oriente vers le football à l’AS Troyes Sainte-Savine, avec qui il remporte en 1956 son premier trophée, la Coupe Gambardella (contre Reims à Colombe). La France a peut être perdu un grand ouvrier du bâtiment mais elle a récupéré un artiste du ballon rond. Il débute sa carrière professionnelle en 1957 et découvre alors petit à petit la première division au poste de défenseur central grâce à Roger Courtois, entraîneur historique du club troyen (1952-1963), ancêtre de l’ESTAC d’aujourd’hui. Dans ce club, il restera dans l’histoire comme étant le plus grand footballeur troyen de tous les temps. Pour ce faire une idée, Artelesa donnera son nom au salon central de la tribune Vitoux. Celui que l’on surnomme "le maçon" en référence à son premier métier ainsi qu'à sa solidité de défenseur âpre est ensuite transféré à l’AS Monaco, où il connaîtra ses plus belles heures dans le championnat de France, aux côtés de joueurs comme Michel Hidalgo ou le Néerlandais Bert Carlier. L’année 1963 est une année fabuleuse pour lui avec à la clé un doublé Coupe-Championnat et une première sélection en Équipe de France. International à 21 reprises, il inscrit son premier but sous le maillot bleu contre le Luxembourg le 4 octobre 1964. Il portera également le maillot de la sélection française pendant la Coupe du Monde 1966 en Angleterre, en compagnie de l’Alsacien Gérard Hausser ou encore de Jean Djorkaeff. Entre 1963 et 1966, Artelesa sera le capitaine des Bleus à 9 reprises et en 1966, après un bon Mondial, il se laisse séduire par un autre grand club français: l’Olympique de Marseille. Après deux ans passés dans la cité phocéenne, il s’envole vers Nice et rejoint le Gym où il effectuera une saison complète, avant de partir pour la capitale et le CA Paris-Neuilly. Enfin après deux saisons passées à Paris, il rentre à la maison en signant au Troyes AF pour trois années avant de mettre un terme à sa carrière en 1973. Tous les clubs dans lesquels il a exercé ne pouvaient que s’en réjouir. Pourtant, d’un point de vue purement physique, Artelesa n’était pas un "monstre" mais un gabarit moyen: 1m73 pour 70kg seulement. Il n’entrait donc pas dans les poncifs de l’époque pour jouer en tant que défenseur. Mais il savait compenser ce manque relatif de taille et de poids par une agressivité de tous les instants, un placement hors pair et une vision panoramique du jeu. Il était considéré comme la tour de contrôle de toutes les défenses qu’il a eues sous son commandement. C’était un patron même s’il n’en avait pas la taille. Il était la pierre angulaire et les autres défenseurs le suivaient sans un mot à dire. Par la suite, il se met au service du football en Champagne-Ardenne puisqu’il entraîne l’USM Romilly de 1973 jusqu’en 1997. Tout d’abord joueur-entraîneur puis simplement coach, il emmène le club jusqu’en 3ème division nationale. Il décède le 23 septembre 2016 à l'âge de 78 ans, en laissant l’image d’un homme et d’un joueur dévoué et combatif.

 

PALMARÈS

 

Champion de France en 1963 (AS Monaco)

Vice-champion de France en 1964 (AS Monaco)

Vainqueur de la Coupe de France en 1963 (AS Monaco)

Vice-champion de France de D2 en 1973 (Troyes AF)

Vainqueur du Challenge des Champions en 1961 (AS Monaco)

Vainqueur de la Coupe Gambardella en 1956 (AS Troyes Sainte-Savine)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu joueur français de l’année en 1964


04/06/2017
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