Football-the-story

photo: ©Michael Cooper

Sylvain Wiltord

Né le 10 mai 1974 à Neuilly-sur-Marne (FRA)

 Français, Attaquant, 1m74

Surnom: "Nino"

 92 sélections, 26 buts

(Matchs amicaux: 40 sélections, 11 buts)

(Quliaf Coupe du Monde: 8 sélections, 2 buts)

(Coupe du Monde: 10 sélections)

(Qualif Euro: 16 sélections, 8 buts)

(Euro: 8 sélections, 2 buts)

(Coupe des Confédérations: 10 sélections, 3 buts)

1ère sélection : le 10 février 1999 contre l'Angleterre (2-0)

Dernière sélection : le 15 novembre 2006 contre la Grèce (1-0)

 olympique: 4 sélections

 espoirs: 9 sélections, 3 buts

1991/93 Stade Rennais B (FRA) 46 matchs, 9 buts

1993/97 Stade Rennais (FRA) 137 matchs, 36 buts

(Championnat de France: 97 matchs, 23 buts)

(Championnat de France de D2: 28 matchs, 9 buts)

(Coupe de France: 3 matchs)

(Coupe de la ligue: 5 matchs, 3 buts)

1997/2000 Bordeaux (FRA) 136 matchs, 59 buts

(Championnat de France: 99 matchs, 45 buts)

(Coupe de France: 6 matchs, 4 buts)

(Coupe de la ligue: 8 matchs, 1 but)

(Trophée des Champions: 1 match)

(Ligue des Champions: 12 matchs, 4 buts)

(Coupe de l'UEFA: 10 matchs, 5 buts)

2000/04 Arsenal (ANG) 174 matchs, 49 buts

(Championnat d'Angleterre: 105 matchs, 31 buts)

(Coupe d'Angleterre: 20 matchs, 10 buts)

(Coupe de la ligue anglaise: 7 matchs, 5 buts)

(Charity Shield: 2 matchs)

(Ligue des Champions: 40 matchs, 3 buts)

2004/07 Olympique Lyonnais (FRA) 114 matchs, 32 buts

(Championnat de France: 82 matchs, 20 buts)

(Coupe de France: 6 matchs, 2 buts)

(Coupe de la ligue: 2 matchs, 2 buts)

(Ligue des Champions: 24 matchs, 8 buts)

2007/09 Stade Rennais (FRA) 41 matchs, 8 buts

(Championnat de France: 31 matchs, 6 buts)

(Coupe de France: 2 matchs, 1 but)

(Coupe de la ligue: 2 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 6 matchs)

2009 Olympique de Marseille (FRA) 14 matchs, 1 but

(Championnat de France: 13 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 1 match)

2010 FC Metz (FRA) 15 matchs, 3 buts

2011/12 FC Nantes (FRA) 36 matchs, 8 buts

(Championnat de France de D2: 33 matchs, 8 buts)

(Coupe de France: 2 matchs)

(Coupe de la ligue: 1 match)

Aussi fêtard que grand professionnel, Sylvain Wiltord a explosé à Bordeaux avant de faire les beaux jours d’Arsenal. Héros de la finale de l’Euro 2000 avec un but à la 93ème minute, il a également connu une seconde jeunesse à Lyon où il a remporté 3 championnats.

Né le 10 mai 1974 à Neuilly-sur-Marne, ce Guadeloupéen d’origine est repéré sur le tard à Joinville. Il débarque en Bretagne à l'âge de 17 ans pour un essai vite transformé. Un an plus tard, l’adolescent turbulent fait ses débuts professionnels, lancé dans le grand bain de la D2 par Michel Le Milinaire. En 1996, il va vraiment exploser, avec 15 buts inscrits durant la saison. Il enchaîne durant l’été l’Euro espoirs (la France termine 3ème) et les Jeux Olympiques où les bleus sont éliminés en quart de finale. Impatient de quitter Rennes pour prouver son potentiel, il signe un accord dans un premier temps à La Corogne, mais s’engage finalement un an plus tard à Bordeaux. Avec les Girondins, il va former avec Lilian Laslandes un tandem d’enfer. 22 buts et un titre de meilleur buteur qui fait bon genre après le titre de champion raflé par Bordeaux au détriment de Marseille. France Football lui décerne également le titre de meilleur joueur français de l'année en 1999.

photo: ©DR

Roger Lemerre, qui cherche un successeur à Stéphane Guivarc’h essaye d'abord Tony Vairelles puis Wiltord. C’est ce dernier qui va s’imposer, grâce à sa polyvalence. En dépit d’une saison 1999-2000 moyenne avec Bordeaux, le joueur aux cheveux peroxydés est donc retenu pour l’Euro où il n’est pas forcément titulaire… Aux côtés d’autres attaquants comme Nicolas Anelka, Thierry Henry ou David Trezeguet, le Français participe à la victoire euphorique des Bleus en finale face aux italiens, se montrant décisif en inscrivant le but égalisateur à la 94ème minute. Souhaitant quitter l'Hexagone, il fait le forcing pour obtenir sa liberté, et finit par traverser la Manche et atterrir à Arsenal, intégrant la colonie française composé de Thierry Henry, Patrick Vieira ou encore Robert Pirès. Finaliste malheureux de la Cup en 2001, il va remporter un doublé coupe-championnat en 2002. Il est d’ailleurs l’auteur du but du titre contre Manchester United. Présent lors du naufrage en Asie durant la Coupe du monde en Corée du Sud et au Japon, il participe également à l’Euro 2004 au Portugal. Il sort d’une saison compliquée avec les Gunners où il a perdu sa place. À 30 ans, il apparaît un peu comme fini, comme toute cette équipe de France vieillissante qui se fait éliminer par la Grèce en quart après une phase de poule en trompe l’œil.

De retour en France où il signe à L'OL, il remporte trois années de suite le titre de champion de 2005 à 2007. Après ce dernier titre avec les Gones, Sylvain Wiltord fait son retour dans son club formateur, dix ans après son départ, au prix d’un long feuilleton aux multiples rebondissements. Un transfert qui doit alors contribuer à renforcer le statut du Stade Rennais, valeur montante du football français. Pourtant, après des débuts prometteurs, le retour de l’enfant prodigue tourne court. Après avoir remplacé Pierre Dréossi, Guy Lacombe pointe du doigt les performances du joueur, rapidement mis à l’écart. Ce dernier n’acceptant pas sa disgrâce, finit par s’en épancher dans la presse, provoquant sa mise à l’écart définitive. En janvier 2009, le Francilien quitte finalement la Bretagne pour s’engager avec l’Olympique de Marseille, où il reste à peine six mois. Trois ans et demi plus tard, après deux autres courtes expériences à Metz et à Nantes, en Ligue 2, Wiltord annonce qu’il raccroche les crampons. L'ex international aux 92 sélections pour 26 buts boucle une carrière de plus de deux décennies, ponctuée par plus de 700 matchs pro et un palmarès remarquable. Il s'implique par la suite dans le domaine caritatif.

PALMARÈS

Vainqueur de l'Euro 2000 (France)

Finaliste de la Coupe du Monde en 2006 (France)

Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 2001 et 2003 (France)

Champion d’Angleterre en 2002 et 2004 (Arsenal)

Vice-champion d’Angleterre en 2001 et 2003 (Arsenal)

Champion de France en 1999 (Bordeaux), 2005, 2006 et 2007 (Olympique Lyonnais)

Vice-champion de France en 2009 (Marseille)

Vainqueur de la Coupe d’Angleterre en 2002 et 2003 (Arsenal)

Finaliste de la Coupe d’Angleterre en 2001 (Arsenal)

Vainqueur de la Community Shield en 2002 (Arsenal)

Finaliste de la Community Shield en 2003 (Arsenal)

Finaliste de la Coupe de la Ligue en 1998 (Bordeaux) et 2007 (Olympique Lyonnais)

Finaliste du Trophée des champions en 1999 (Bordeaux)

Vice-champion de France de D2 en 1994 (Stade Rennais)

DISTINCTIONS PERSONNELLES

Élu meilleur joueur français de l’année en 1999

Meilleur buteur de la Coupe des Confédérations en 2001 (2 buts)

Meilleur buteur du championnat de France en 1999 (22 buts) (Bordeaux)

Nommé dans l'équipe type UNFP  de l'année du championnat de France en 2005 et 2006

DIVERS

- En mars 2015, il parti­cipe au tour­nage en Argen­tine d'une émis­sion de télé­réa­lité pour TF1, "Drop­ped". Eliminé du jeu, il échappe à un acci­dent d'héli­co­ptère dans lequel les spor­tifs Florence Arthaud, Camille Muffat et Alexis Vastine trouvent la mort.

- En 2000, Sylvain Wiltord avait marqué l’univers de la pub et fait rire la France entière en jouant avec Nicolas Anelka dans une publicité pour Danette ponctué par du célèbre "On r’met ça?".

Photo: ©Football magazine

Bruno Rodzik

Bronislaw "Bruno" Rodzik

Né le 29 mai 1935 à Giraumont (FRA)

Décédé le 12 avril 1998 à Thionville (FRA)

 Français, Défenseur gauche, 1m80

 21 sélections

(Matchs amicaux: 12 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections)

(Qualif Euro: 3 sélections)

(Euro: 2 sélections)

1ère sélection : le 27 mars 1960 contre l'Autriche (4-2)

Dernière sélection : le 11 novembre 1963 contre l'Autriche (2-2)

1957/64 Stade de Reims (FRA) 238 matchs, 5 buts

(Championnat de France: 197 matchs, 3 buts)

(Coupe de France: 20 matchs)

(Coupe Charles Drago: 4 matchs)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 17 matchs, 2 buts)

1964/68 OGC Nice (FRA) 131 matchs, 1 but

(Championnat de France: 91 matchs)

(Championnat de France de D2: 25 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 11 matchs)

(Coupe Charles Drago: 1 match)

(Coupe d'Europe des villes de foires: 3 matchs)

D'origine polonaise, Bronislaw Rodzik (francisé en Bruno) a passé sept belles années au Stade de Reims (1957-1964) avec lequel il a remporté trois titres de champion (1958, 1960, 1962), une Coupe de France (1958) et a été finaliste de la Coupe D'Europe des clubs champions en 1959.

Discret, cet arrière gauche solide et intraitable était pratiquement impossible à dribbler. Il démontrer également sur son côté un très bon sens offensif. Il a ensuite évolué quatre saisons à l’OGC Nice (1964-1968). Il jouera parfois libéro mais le tandem Isnard-Serrus semblait inamovible en défense centrale. Entre 1960 et 1963, Rodzik a porté le maillot de l'équipe de France à 21 reprises ce qui lui a permis de participer au premier Championnat d'Europe des Nations disputé en France en 1960. Lorsqu'il raccroche les crampons, c'est André Chorda qui viendra occuper son poste dans le couloir gauche chez les Aiglons. Les deux joueurs disparaitront (un peu dans l'oubli général ), en 1998, l'année de la coupe de Monde...

PALMARÈS

4ème de l'Euro 1960 (France)

Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1959 (Stade de Reims)

Champion de France en 1958, 1960 et 1962 (Stade de Reims)

Vice-champion de France en 1963 (Stade de Reims) et 1968 (OGC Nice)

Champion de France de D2 en 1965 (OGC Nice)

Photo: ©Corsicamonde.com

Dominique Colonna

Né le 4 septembre 1928 à Corte (FRA)

Décédé le 12 septembre 2023 à Corte (FRA)

 Français, Gardien de but, 1m71

Surnom: Doumé

 13 sélections

(Matchs amicaux: 10 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)

(Qualif Euro: 1 sélection)

1ère sélection : le 1er septembre 1957 contre l'Islande (5-1)

Dernière sélection : le 2 avril 1961 contre l'Espagne (0-2)

 B: 1 sélection

1948/49 Montpellier (FRA) 13 matchs

(Championnat de France: 12 matchs)

(Coupe de France: 1 match)

1949/55 Stade Français (FRA) 159 matchs

(Championnat de France: 101 matchs)

(Championnat de France de D2: 41 matchs)

(Barrages D2: 1 match)

(Coupe de France: 15 matchs)

(Coupe Charles Drago: 1 match)

1955/57 OGC Nice (FRA) 71 matchs

(Championnat de France: 55 matchs)

(Coupe de France: 9 matchs)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 7 matchs)

1957/63 Stade de Reims (FRA) 206 matchs

(Championnat de France: 172 matchs)

(Coupe de France: 19 matchs)

(Coupe Charles Drago: 2 matchs)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 13 matchs)

Parler de Dominique Colonna revient à parler de cet âge d'or du football français, celui où la France terminait troisième du Mondial 1958 et où le Stade de Reims tenait la dragée haute au Real Madrid en Coupe d'Europe des clubs champions.

À chaque fois, Colonna fait partie de l'aventure, qu'il soit dans les buts ou sur le banc. Le portier corse remportera quatre titres de champion de France (un avec l'OGC Nice et trois avec Reims) et participera à à 340 rencontres de première division, lui qui a également porté les couleurs de Montpellier et du Stade français. Finaliste de la C1 en 1959 aux côtés de Just Fontaine et Raymond Kopa, cette performance lui permet d'être sélectionné comme troisième gardien au Mondial suédois derrière François Remetter et Claude Abbes. Le dernier rempart de l'île de Beauté obtiendra en tout 13 sélections sous le maillot des Bleus. Après avoir rangé les gants, "Doumé" devient le premier "sorcier blanc" en 1963 en prenant les rênes de l'équipe nationale Camerounaise pendant deux ans. Dans un premier temps comme sélectionneur, puis assistant de Raymond Fobete, Colonna a formé les gardiens des Lions Indomptables pendant six ans en s'efforçant d'adapter leurs qualités naturelles aux contraintes techniques de la fonction. Il a été également le premier gagnant de l'histoire du loto sportif, empochant la coquette somme de 2,34 millions de francs, ce qui lui a permis de se retirer un temps en Floride. Dominique Colonna est décédé le 12 septembre 2023 à l'âge de 95 ans. Il était cette année-là le doyen des internationaux français.

PALMARÈS

3ème de la Coupe du Monde en 1958 (France)

Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1959 (Stade de Reims)

Champion de France en 1956 (OGC Nice), 1958, 1960 et 1962 (Stade de Reims)

Vice-champion de France en 1963 (Stade de Reims)

Vainqueur de la Coupe de France en 1958 (Stade de Reims)

Vainqueur du Challenge des champions en 1958 et 1960 (Stade de Reims)

Finaliste du Challenge des champions en 1956 (OGC Nice) et 1962 (Stade de Reims)

Champion de France de D2 en 1952 (Stade Français)

Photo: ©DR

Loïc Amisse

Né le 9 août 1954 à Nantes (FRA)

 Français, Ailier gauche, 1m66

Surnom: "Lolo"

 12 sélections, 2 buts

(Matchs amicaux: 9 sélections, 2 buts)

(Qualif Euro: 3 sélections)

1ère sélection : le 23 février 1977 contre la RFA (1-0)

Dernière sélection : le 23 mars 1983 contre l'URSS (1-1)

 olympique: 5 sélections, 2 buts

1972/74 FC Nantes B (FRA) 37 matchs, 7 buts

1973/90 FC Nantes (FRA) 608 matchs, 110 buts

(Championnat de France: 503 matchs, 85 buts)

(Coupe de France: 68 matchs, 17 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 7 matchs, 3 buts)

(Coupe des Coupes: 7 matchs, 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 17 matchs, 4 buts)

1990/91 Angers SCO (FRA) 33 matchs, 4 buts

(Championnat de France: 29 matchs, 4 buts)

(Coupe de France: 4 matchs)

Loïc Amisse est un emblème des Canaris. Celui d'une culture nantaise triomphante, d'une fidélité quasi absolue. Il est tout simplement le FC Nantes.

Né à Nantes, formé à Nantes, il y a passé en tant que professionnel 17 années (1973-1990), et entraîné sept saisons, pour remplir son palmarès de trois titres de champion (1977, 1980 et 1983), une Coupe de France (1979) et même un titre de champion de D3 avec l’équipe réserve en 1974. Petit ailier très rapide et explosif, il se fait surtout remarquer par la précision de ces centres diaboliques. Sa petite taille lui permet de déséquilibrer ses opposants par ses crochets. Sa patte gauche faisant le reste. Essentiellement passeur, l'ailier gauche aux 608 matchs sous le maillot jaune était le pourvoyeur officiel de Vahid Halilhodzic et Eric Pécout durant un peu près deux décennies. Grand espoir français, il fait partie de la jeune génération qui dispute les JO de Montréal en 1976, dans laquelle on retrouve Michel Platini, Olivier Rouyer et Patrick Battiston. Les bleus échoueront en quart contre la RFA (perdu 4 buts à 0). Barré plus tard en équipe de France par les choix de Michel Hidalgo qui lui préfère Didier Six et Bruno Bellone sur l'aile gauche, Amisse n’aura cependant pas eu le loisir de se tailler une carrière internationale à la mesure de son talent (12 sélections seulement), un affront à son irrécusable talent. En fin de carrière, il passera également une saison au SCO d’Angers, en D2 en 1990-91. Et dans la famille Amisse, on respire vraiment le FC Nantes puisque le gendre de Loïc n’est autre que Hassan Ahamada, passé par les bords de l’Erdre entre 1996 et 2005!

PALMARÈS

Champion de France en 1977, 1980 et 1983 (FC Nantes)

Vice-champion de France en 1974, 1978, 1979, 1981, 1984 et 1986 (FC Nantes)

Vainqueur de la Coupe de France en 1979 (FC Nantes)

Finaliste de la Coupe de France en 1983 (FC Nantes)

Vainqueur de la Coupe des Alpes en 1982 (FC Nantes)

Champion de France de D3 en 1974 (FC Nantes B)

Photo: ©Bob Thomas

Maxime Bossis

Né le 26 juin 1955 à Saint-André-Treize-Voies (FRA)

 Français, Défenseur central, 1m86

Surnom: "Le Grand Max"

 76 sélections, 1 but

(Matchs amicaux: 33 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 17 sélections)

(Coupe du Monde: 15 sélections, 1 but)

(Qualif Euro: 6 sélections)

(Euro: 5 sélections)

1ère sélection : le 27 mars 1976 contre la Tchécoslovaquie (2-2)

Dernière sélection : le 28 juin 1986 contre la Belgique (4-2)

1971/72 FC Yonnais (FRA)

1972/74  FC Nantes B (FRA) 48 matchs, 2 buts

1973/85 FC Nantes (FRA) 464 matchs, 23 buts

(Championnat de France: 379 matchs, 20 buts)

(Coupe de France: 58 matchs, 2 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 10 matchs)

(Coupe des Coupes: 7 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 7 matchs, 1 but)

1985/89 RC Paris (FRA) 135 matchs, 3 buts

(Championnat de France: 89 matchs)

(Championnat de France de D2: 31 matchs, 3 buts)

(Coupe de France: 15 matchs)

1990/91 FC Nantes (FRA) 38 matchs

(Championnat de France: 34 matchs)

(Coupe de France: 4 matchs)



Technique au-dessus de la moyenne, à l'aise des deux pieds, physique hors-normes, Maxime Bossis a fait le bonheur du FC Nantes et de l'équipe de France pendant une douzaine d'années, s'imposant comme un des meilleurs défenseurs de la planète.

Reconnaissable entre mille de part sa silhouette filiforme, il possède des jambes interminables qui font de lui un défenseur quasiment impassable balle au pied. Arrivé à l'âge de 17 ans sur les bords de l’Erdre en provenance du FC Yonnais, ce vendéen d'origine apprend les rudiments du métier d’arrière gauche au contact de Gabriel de Michèle, avant de devenir un libéro hors-pair. Ce grand gaillard façonné par Jose Arribas, qui en fait un véritable défenseur, s'impose rapidement dans l'axe centrale de la maison jaune. Sacré trois fois champion de France (1977, 1980 et 1983), vainqueur de la Coupe de France (1979), et élu à deux reprises Étoile d'or France Football (1979 et 1981), le "Grand Max" symbolise la période dorée des Canaris.

photo: ©Alain de Martignac

Il aura joué près de 500 matches en Jaune et Vert pour 23 buts inscrits entre 1973 et 1985 puis la saison 1990-91. Joueur élégant et efficace mais strict, il n'a récolté que trois cartons jaunes dans toute sa carrière. "Sur le terrain, c'était un monsieur. Il était honnête, il ne trichait pas. Il faisait très bien ce qu'il avait à faire, de manière toujours très propre.", explique l'ancien attaquant Daniel Xuereb, dans "Une équipe, une légende", le livre de Yannick Batard consacré au FCN. Appelé chez les Bleus en 1976 avec Michel Platini, le guerrier redoutable et infranchissable prend part à trois Coupes du Monde où il dispute quinze matches, remporte l'Euro 1984 et détient, un temps, le record des sélections avec 76 capes. Sa seule désillusion en équipe de France reste la demi-finale de Coupe du Monde contre l'Allemagne de l'Ouest le 8 juillet 1982. Il loupe, chaussettes baissées, le dernier tir au but français face à Harald Schumacher synonyme d'élimination aux portes de la finale.

Courtisé un moment par l'Inter Milan puis Tottenham, il part finalement monnayer ses talents au Racing Paris et rejoint le projet fou proposé par le puissant homme d'affaires Jean-Luc Lagardère. En effet, l'équipe est en D2 alors qu'il aurait pu s'imposer dans n'importe quel grand club européen. Champion assez facilement, la suite est plutôt mitigé dans une équipe pourtant composé de grandes stars comme Luis Fernandez, Pascal Olmeta ou encore Enzo Francescoli. Usé par une présence de tous les instants, il tire sa révérence après quatre saisons chez les Parisiens. Une année sabbatique gomme la fatigue et il revient encadrer les jeunes Nantais en défense pour une seule et unique saison en 1990-91 avant de boucler définitivement la boucle. Il n'en a pas pour autant terminé avec le monde du ballon rond. Après un court passage comme entraîneur à Saint-Etienne en 1996, Maxime s'est très rapidement converti au poste de consultant.

PALMARÈS

Vainqueur de l'Euro 1984 (France)

3ème de la Coupe du Monde en 1986 (France)

4ème de la Coupe du Monde en 1982 (France)

Vainqueur de la Coupe Intercontinentale des nations en 1985 (France)

Vainqueur de la Coupe des Alpes en 1982 (FC Nantes)

Champion de France en 1977, 1980 et 1983 (FC Nantes)

Vice-champion de France en 1974, 1978, 1979, 1981 et 1985 (FC Nantes)

Vainqueur de la Coupe de France en 1979 (FC Nantes)

Finaliste de la Coupe de France en 1983 (FC Nantes)

Champion de France de D2 en 1986 (RC Paris)



DISTINCTIONS PERSONNELLES

Élu meilleur joueur français de l’année en 1979 et 1981

Élu Étoile d’Or France Football en 1978 et 1983

SOURCES/RESSOURCES

- Eurosport/Maxifoot