Football-the-story

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Jimmy Johnstone

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photo: ©Daily Mail

 

Jimmy Johnstone

 

James Connolly "Jimmy" Johnstone

Né le 30 septembre 1944 à Viewpark (ECO)

Décédé le 13 mars 2006 à Uddingston (ECO)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5083067_201508290140447.png Écossais, Ailier droit, 1m62

Surnoms: "Jinky", Lord of the Wing, la puce du Celtic

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5083067_201508290140447.png 23 sélections, 4 buts

(Matchs amicaux: 5 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections, 1 but)

(QUalif Euro: 6 sélections)

(British Home Championship: 10 sélections, 2 buts)

 

1ère sélection : le 3 octobre 1964 contre le Pays de Galles (2-3)

Dernière sélection : le 20 novembre 1974 contre l'Espagne (1-2)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5083067_201508290140447.png olympique: 2 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5083067_201508290140447.png Scottish League XI: 4 sélections

 

1961/75 Celtic Glasgow (ECO) 529 matchs, 135 buts

(Championnat d'Écosse: 308 matchs, 82 buts)

(Coupe d'Écosse: 48 matchs, 11 buts)

(Coupe de la ligue écossaise: 92 matchs, 21 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 46 matchs, 11 buts)

(Coupe des coupes: 14 matchs, 5 buts)

(Coupe d'Europe des villes de foires: 4 matchs)

(Coupe Intercontinentale: 3 matchs)

(Glasgow Cup/Drybrough Cup: 16 matchs, 5 buts) 

1975 San José Earthquakes (USA) 10 matchs

1975/77 Sheffield UTD (ANG) 11 matchs, 2 buts

(Championnat d'Angleterre: 6 matchs, 1 but)

(Championnat d'Angleterre de D2: 5 matchs, 1 but)

1977 Dundee FC (ECO) 3 matchs

1977/78 Shelbourne (IRL) 9 matchs

1978/79 Elgin City (ECO) 18 matchs, 2 buts

 

Ailier droit emblématique des années 1960 et 1970, Jimmy Johnstone a été élu plus grand joueur de l'histoire du Celtic Glasgow par les supporters en 2002.

 

Une récompense hors du commun, sachant tous les joueurs célèbres et internationaux qui ont porté le maillot du club. "Grand" est une façon de parler, car il ne dépassait guère le mètre cinquante deux. Il était petit par la taille mais immense par le talent, avec une élégance rare balle au pied, semant le trouble dans les défenses adverses comme dans sa vie privée. Mais il est sans doute l’élément le plus remarquable de la mythique équipe du Celtic 1967, première équipe écossaise à soulever une Coupe d’Europe.

 

Né le 30 septembre 1944 à Viewpark dans la banlieue Sud-Est de Glasgow, James Conolly Johnstone est le petit bonhomme roux vers lequel les regards se portent irrésistiblement. Son père est mineur, sa mère vendeuse. Dès l’âge de 13 ans, il est repéré par Manchester United alors entraîné par le légendaire Matt Busby, mais préfère rejoindre les "Lisbon Lions". Il dispute sa première rencontre avec la réserve contre Saint-Johnstone, le 7 octobre 1961, et s'offre déjà un but pour sa première. Jimmy ne joue pas tout de suite en équipe première, mais apprend au sein de la jeunesse écossaise du Blantyre Celtic. Là, il se perfectionne et marque but sur but à chaque match. Deux ans après, celui qui travaillait comme soudeur en parallèle effectue ses débuts chez les pros contre Kilmarnock. Ce jour là, le Celtic subit une véritable raclée (défaite 6 buts à 0). Humilié, il doit attendre un mois avant de rejouer, face à Hearts, et une nouvelle défaite 4 buts à 3, mais avec son premier but en équipe première. C'est surtout une période assez mauvaise pour le club qui doit attendre l'arrivée de Jock Stein aux commandes du club pour transformer le Celtic en un véritable grand d'Europe. L'histoire est en marche.


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photo: ©SNS

 

Sans attendre, la mue s’opère et la gloire tend les bras au Celtic. Après son premier trophée (la Coupe de la Ligue écossaise en 1965 face aux Rangers dans un "Old Firm" des plus électriques au Hampten Park), il remporte enfin un titre de champion attendu depuis très longtemps en 1966. Le premier depuis 1954 et douze longues années sans victoire finale dans le championnat écossais. Le début d’une domination nationale outrancière. Cette même année, le Celtic n’arrivera pas à atteindre la finale de la Coupe des Coupes, éliminé par Liverpool en demi-finale. Après cette jolie saison, Jimmy s’est déjà fait un nom, une image, un style reconnaissable de tous les amateurs de football en Europe avec son petit gabarit et ses cheveux rouquins, ainsi que sa technique admirable. Il dribble avec une aisance quasi insolente son vis-à-vis, une contribution déterminante sur les buts du Celtic, un véritable destructeur de défenses: le crack de Viewpark régale sur toutes les pelouses qu’il foule. En 1967, il entre définitivement dans l'histoire et remporte la Coupe d'Europe des clubs champions cette année-là contre l'Inter Milan d'Helenio Herrera (2 buts à 1). Sa technique de dribble a détruit littéralement toute la défense italienne. Lui qui restera à jamais associer à la légende des "Lisbon Lions": le premier club anglo-saxon vainqueur de la C1, avec des joueurs qui avaient tous la particularité d’être nés dans un rayon de moins de 50 kilomètres autour de Glasgow. Jinky est alors nommé au Ballon d'Or cette même année, terminant troisième meilleur footballeur européen derrière le hongrois Florian Albert, maître à jouer de Ferencvaros et de la Hongrie depuis plusieurs saisons, et du meneur de jeu anglais Bobby Charlton.

 

Côté sélection, Jimmy Johnstone fait ses débuts internationaux dès 1964. Il honore au total 23 capes et inscrit seulement 2 buts pour l'Écosse, un total modeste par rapport à son talent. Cela s'explique par sa phobie de l'avion pour les déplacements, les quelques problèmes disciplinaires qu'il a pu connaitre tout au long de sa carrière et les relations difficiles entretenues par la Fédération avec le Celtic, club catholique aux racines irlandaises. Son "exploit" le plus célèbre avec l’équipe d’Écosse est une drôle d’histoire. Au terme d’une soirée copieusement arrosée à Largs, où la sélection s’était retirée pour préparer une rencontre, il a fallu en effet l’intervention du garde côte pour ramener "Jinky" alors que celui-ci voguait à bord d’un canoë qu’il avait emprunté sur la berge... En 1970, Jimmy Johnstone est alors considéré comme le meilleur avant-centre de Grande-Bretagne éclipsant George Best ou Bobby Charlton. Le Celtic atteint pour la deuxième fois la finale de la Coupe d’Europe des clubs champions mais s'incline cette fois-ci face au Feyenoord Rotterdam 2 buts à 1, subissant un marquage très serré de la part des défenseurs néerlandais. En 1975, alors que son niveau de performance a sensiblement baissé, le rouquin de poche quitte le club de son coeur. En tout, Jimmy Johnstone a disputé plus de 500 matches avec les Bhoys, inscrivant quelques 129 buts.

 

Son passage au San Jose Earthquakes aux Etats-Unis est un véritable échec, il rentre au Royaume-Uni et signe à Sheffield United. Il y reste deux saisons sans connaître une grande réussite, et termine sa carrière sur de brèves piges à Dundee, Shelbourne et Elgin City disputant son tout dernier match en 1979 contre Deveronvale dans son pays natale. Dans les années 80, il retourne au Celtic en tant qu’assistant manager des équipes de jeunes, mais l'expérience ne dure pas. Il connaît alors des problèmes avec l’alcool et se retrouve ruiné. Mais Jimmy se bat contre ce démon, et réussi à sortir la tête haute de ce combat retrouvant une meilleure santé. En novembre 2001, l'écossais apprend qu’il est atteint d’une maladie neurologique, mal connue encore de la médecine. Sa notoriété permet de recueillir des fonds pour la recherche, mais le 13 mars 2006, "Jinky" Johnstone s’incline face à un adversaire beaucoup trop fort. Des milliers de fans avec leur écharpe verte et blanche lui ont rendu hommage en suivant son cercueil dans les rues de Glasgow. En décembre 2009, une statue à son effigie est placée devant le Celtic Park, aux côtés de son mentor Jock Stein. À l’heure actuelle, le Lion de Lisbonne petit par la taille, grand par la bonté d’âme et immense par le talent reste le meilleur joueur écossais ayant porté le maillot du club au trèfle à quatre feuilles.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur du British Home Championship en 1967, 1972 et 1974 (Écosse)

Finaliste du British Home Championship en 1968 et 1970 (Écosse)

Vainqueur de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1967 (Celtic)

Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1970 (Celtic)

Finaliste de la Coupe Intercontinentale en 1967 (Celtic)

Champion d’Écosse en 1966, 1967, 1968, 1969, 1970, 1971, 1972, 1973 et 1974 (Celtic)

Vainqueur de la Coupe d’Écosse en 1965, 1967, 1969, 1971, 1972, 1974 et 1975 (Celtic)

Finaliste de la Coupe d’Écosse en 1966, 1970 et 1973 (Celtic)

Vainqueur de la Coupe de la Ligue écossaise en 1966, 1967, 1968, 1969, 1970 et 1975 (Celtic)

Finaliste de la Coupe de la Ligue écossaise en 1965, 1971, 1972, 1973 et 1974 (Celtic)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Ballon de bronze en 1967

Intronisé au Hall of Fame du football écossais en 2004

Élu meilleur joueur de l'histoire du Celtic par les supporters en 2002

 

VIDÉO

 


03/05/2015
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Marek Jankulovski

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photo: ©DR

 

Marek Jankulovski

 

Né le 9 mai 1977 à Ostrava (RTC)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4859506_201505274847180.png Tchèque, arrière gauche, 1m84

Surnom: "Marek forza 9"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4859506_201505274847180.png 78 sélections, 11 buts

(Matchs amicaux: 27 sélections, 3 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 23 sélections, 3 buts)

(Coupe du Monde: 3 sélections)

(Qualif Euro: 16 sélections, 5 buts)

(Euro: 9 sélections)

 

1ère sélection : le 8 février 2000 contre le Mexique (2-1)

Dernière sélection : le 14 octobre 2009 contre l'Irlande du Nord (0-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4859506_201505274847180.png olympique: 3 sélections, 1 but

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4859506_201505274847180.png espoirs: 19 sélections, 3 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4859506_201505274847180.png U20: 6 sélections, 2 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4859506_201505274847180.png U18: 6 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4859506_201505274847180.png U17: 4 sélections

 

1994/2000 Banik Ostrava (RTC) 110 matchs, 15 buts

2000/02 SSC Naples (ITA) 53 matchs, 9 buts

(Championnat d'Italie: 51 matchs, 8 buts)

(Coupe d'Italie: 2 matchs, 1 but)

2002/05 Udinese (ITA) 104 matchs, 17 buts

(Championnat d'Italie: 91 matchs, 15 buts)

(Coupe d'Italie: 9 matchs, 2 buts)

(Coupe de l'UEFA: 4 matchs)

2005/11 Milan AC (ITA) 157 matchs, 6 buts

(Championnat d'Italie: 117 matchs, 4 buts)

(Coupe d'Italie: 12 matchs)

(Ligue des Champions: 20 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 6 matchs, 1 but)

(Supercoupe de l'UEFA: 1 match, 1 but)

(Coupe du Monde des clubs: 1 match)

2011/12 Banik Ostrava (RTC) 1 match

 

Marek Jankulovski est un joueur de couloir par excellence, il passe la majorité de sa carrière en Italie, notamment six saisons à l’AC Milan, le club où il se fait un nom dans le football.

 

Le nom le plus drôle de la planète foot des années 2000 est connu pour sa polyvalence: il est capable de jouer à tous les postes côté gauche que ce soit en défense comme au milieu de terrain. Défenseur intraitable avec une condition physique de marathonien, il est également reconnu pour que ses qualités techniques balle au pied. Jankulovski a également un physique fragile, mais possède tout de même une bonne qualité de centre mais surtout une excellente frappe du gauche. Avant de jouer pour l'une des meilleures équipes du Monde, Marek a joué six ans pour la ville ou il est né, le Banik Ostrava.

 

En 2000, il décide de ne pas passer par la case Prague (Sparta ou Slavia) comme la plupart de ses compatriotes et quitte son pays natale pour rejoindre l'Italie et son championnat ultra défensif. D'abord à Naples, des débuts discrets avec une relégation à l'étage inférieur puis l'Udinese où il explose en compagnie des Di Natale, Muntari et consorts devenant l'une des références à son poste en Série A. Jankulovski évolue à tous les postes de la défense et commence à se faire un nom en Italie. Finaliste de l'Euro Espoirs aux côtés de Milan Baros, il est logiquement appelé à intégrer l'équipe nationale tchèque le 8 février 2000 pour un match amical contre le Mexique. Ses bonnes prestations en sélection et avec le club du Frioul lui ouvrent les portes du grand Milan AC où il signe en 2005.


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Photo: ©ACMilan

 

Placé sur le côté gauche, Marek à la lourde tâche de remplacer Paolo Maldini déporté dans l'axe de la défense. Sa première saison en Lombardie n'est pas une totale réussite, son temps de jeu est limité et il n'a pas encore les faveurs de l'entraîneur, Carlo Ancelotti, qui préfère alterner avec le brésilien Serginho. Le tout ne l’empêche pas d’aller disputer son premier Mondial en Allemagne en 2006. L'année 2007 sera pour Marek la plus importante de sa carrière. L'international tchèque devient un pion essentiel de l'équipe milanaise qui triomphe en Ligue des Champions contre Liverpool (2 buts à 1), s'offrant à l'occasion le premier trophée de sa carrière. Quelques mois plus tard, il inscrit un but splendide contre le FC Séville, comptant pour la Supercoupe de l'UEFA, et dans la foulée il est désigné meilleur joueur tchèque de l’année. Malheureusement, il enchaînera sur une saison tronquée à cause de problèmes physiques et de plusieurs rechutes, malgré la victoire lors du Mondial des clubs dans la foulée.

 

La saison 2008-2009 est une saison noire pour Marek qui accumule les bourdes au point que Gianluca Zambrotta est titularisé à sa place sur le côté gauche. En juin 2011, à 34 ans, il décide de quitter la péninsule, après le titre de champion d'Italie obtenu avec le Milan AC. Il s'engage au mois d'octobre jusqu'à la fin de la saison avec le club de ses débuts le Banik Ostrava. Suite à une blessure récurrente au genou gauche, il annonce la fin de sa carrière quelques mois plus tard, avec seulement huit minutes joué pour son club formateur.

 

PALMARÈS

 

Finaliste de l'Euro Espoirs en 2000 (Rep. Tchèque)

Vainqueur de la Ligue des Champions en 2007 (Milan AC)

Vainqueur de la Supercoupe de l'UEFA en 2007 (Milan AC)

Vainqueur de la Coupe du Monde des Clubs en 2007 (Milan AC)

Champion d’Italie en 2011 (Milan AC)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu meilleur joueur tchèque de l’année en 2007

 

VIDÉO

 


02/05/2015
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Hakan Sükür

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Photo: ©Phil Cole

 

Hakan Şükür

 

Né le 1er septembre 1971 à Adapazari (TUR)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5338118_201512090408936.png Turc, attaquant, 1m91

Surnom: "le taureau du Bosphore"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5338118_201512090408936.png 112 sélections, 51 buts

(Matchs amicaux: 36 sélections, 12 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 31 sélections, 17 buts)

(Coupe du Monde: 7 sélections, 1 but)

(Qualif Euro: 31 sélections, 19 buts)

(Euro: 7 sélections, 2 buts)

 

1ère sélection : le 25 mars 1992 contre le Luxembourg (3-2)

Dernière sélection : le 17 octobre 2007 contre la Grèce (0-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5338118_201512090408936.png olympique: 5 sélections, 4 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5338118_201512090408936.png espoirs: 16 sélections, 5 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5338118_201512090408936.png U18: 13 sélections, 1 but

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5338118_201512090408936.png U16: 6 sélections, 2 buts

 

1987/90 Sakaryaspor (TUR) 43 matchs, 11 buts

(Championnat de Turquie: 41 matchs, 10 buts)

(Coupe de Turquie: 2 matchs, 1 but)

1990/92 Bursaspor (TUR) 61 matchs, 14 buts

(Championnat de Turquie: 54 matchs, 11 buts)

(Coupe de Turquie: 7 matchs, 3 buts)

1992/95 Galatasaray (TUR) 135 matchs, 71 buts

(Championnat de Turquie: 90 matchs, 54 buts)

(Coupe de Turquie: 22 matchs, 10 buts)

(Ligue des Champions: 17 matchs, 5 buts)

(Coupe de l'UEFA: 6 matchs, 2 buts)

1995 Torino (ITA) 5 matchs, 1 but

1995/2000 Galatasaray (TUR) 224 matchs, 152 buts

(Championnat de Turquie: 156 matchs, 119 buts)

(Coupe de Turquie: 33 matchs, 15 buts)

(Ligue des Champions: 22 matchs, 10 buts)

(Coupe des Coupes: 4 matchs, 4 buts)

(Coupe de l'UEFA: 9 matchs, 6 buts)

2000/01 Inter Milan (ITA) 35 matchs, 6 buts

(Championnat d 'Italie: 24 matchs, 5 buts)

(Coupe d'Italie: 1 match)

(Ligue des Champions: 1 match)

(Coupe de l'UEFA: 8 matchs, 1 but)

2001/02 Parme AC (ITA) 16 matchs, 3 buts

(Championnat d'Italie: 15 matchs, 3 buts)

(Coupe de l'UEFA: 1 match)

2002/03 Blackburn Rovers (ANG) 9 matchs, 2 buts

2003/08 Galatasaray (TUR) 186 matchs, 72 buts

(Championnat de Turquie: 146 matchs, 55 buts)

(Coupe de Turquie: 14 matchs, 7 buts)

(Ligue des Champions: 13 matchs, 6 buts)

(Coupe de l'UEFA: 13 matchs, 4 buts)

 

Véritable légende vivante, Hakan Şükür reste aujourd'hui comme l'un des joueurs turcs les plus connus au monde. Tout au long de sa carrière, l'avant-centre a donné le tournis aux défenseurs adverses, fort de réalisations à foison.

 

Redoutable par son jeu de tête dévastateur, impitoyable finisseur, il est couronné plus grand joueur de l’histoire du football turc en 2003. Hakan Şükür est un joueur emblématique du Galatasaray et de la sélection Rouge et Blanc. Sa finition et son style particulièrement brutal et agressif lui ont valu le surnom du "Taureau du Bosphore". Débutant au sein du club local de Sakaryaspor en 1988, Hakan Sükür rejoint Bursaspor deux ans plus tard. Deux saisons durant, il y parfait sa panoplie de buteur, et obtient sa première convocation en équipe nationale le 25 mars 1992 pour affronter le Luxembourg. Comme une évidence, Galatasaray le recrute. C’est la rencontre de deux géants et le début d’une collaboration qui va faire des étincelles.


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Photo: ©DR

 

En huit ans, Hakan Sükür empile les buts et les titres. Six championnats, quatre coupes, un soulier d’or en 1998 grâce à 38 buts en 34 matchs, et l’apothéose en 2000 avec la Coupe de l’UEFA, premier succès continental d’un club turc. Une love story seulement entrecoupé d’un séjour de 5 matchs raté au Torino en 1995. Cinq ans plus tard, le Turc retente pourtant sa chance en Série A à l'Inter Milan. Puis à Parme un an plus tard. Deux nouveaux échecs cuisants. Hakan Sükür s’envole donc pour l’Angleterre et les Blackburn Rovers. 2 buts en 9 rencontres scellent son incompatibilité avec le jeu anglais. Retour donc à Galatasaray à l’été 2003. À Istanbul, il retrouve le chemin des filets régulièrement et remporte un nouveau titre national en 2006. Victime comme bien d'autres coéquipiers de la politique de rajeunissement de son club, Hakan est poussé vers la sortie. Il est contacté par bien d'autres clubs, mais il décide en 2008 de raccrocher les crampons dans le silence le plus complet. Il est également l'auteur du but le plus rapide marqué en Coupe du Monde (10.8 secondes lors du match pour la troisième place contre la Corée du Sud en 2002).

 

L’avant-centre est bien plus qu’un simple joueur de football maintenant. Rien d’étonnant alors à le voir désormais endosser de bien hautes fonctions. Engagé comme député au sein du parti AKP (Parti pour la justice et le développement en français, de centre-droit), il démissionne en décembre 2013 pour s'opposer à une décision du Premier ministre Erdoğan. Depuis, Un mandat d’arrêt a été émis en Turquie contre l’ex-star du football dans le cadre de la purge contre les milieux proches du prédicateur Fethullah Gülen après le putsch avorté en 2016. Pour Sükür, exilé avec sa famille aux Etats-Unis depuis 2015, le calvaire commence. En Turquie, ses avoirs sont gelés, ses appartements saisies, il est exclu du club de Galatasaray et son père, malade d'un cancer, est incarcéré plus d'un an avant finalement relâché. Aux Etats-Unis, les galères suivent aussi. Son café-restaurant se voit contraint de fermer, pendant que ses proches font l'objet d'harcèlements. Ruiné, l'ancienne gloire du football turc enchaîne dès lors les petits boulots, entre vente de livres et courses de chauffeur Uber.

 

PALMARÈS

 

3ème de la Coupe du Monde en 2002 (Turquie)

Médaille d'or des Jeux Méditerranéens en 1993 (Turquie)

Médaille d'argent des Jeux méditerranéens en 1991 (Turquie)

Vainqueur de la Coupe UEFA en 2000 (Galatasaray)

Champion de Turquie en 1992, 1993, 1994, 1997, 1998, 1999, 2006 et 2008 (Galatasaray)

Vainqueur de la Coupe d’Italie en 2002 (Parme AC)

Vainqueur de la Coupe de Turquie en 1988 (Sakaryaspor), 1993, 1996, 1999, 2000 et 2005 (Galatasaray)

Finaliste de la Coupe de Turquie en 1994, 1995 et 1998 (Galatasaray)

Finaliste de la Supercoupe d’Italie en 2000 (Inter Milan)

Vainqueur de la Coupe de la Présidence en 1993, 1996 et 1997 (Galatasaray)

Finaliste de la Coupe de la Présidence en 1994 et 1998 (Galatasaray)

Vainqueur de la Coupe du Premier Ministre en 1992 (Bursaspor) et 1995 (Galatasaray)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu Joueur de l'année en Turquie en 1996, 1997, 1998, 1999 et 2000

Élu Joueur de l'année de Turquie (Zaman Awards) en 2006

Meilleur buteur de toute l’histoire du championnat de Turquie avec 249 buts

Meilleur buteur de la Coupe UEFA en 2000 (10 buts)

Meilleur buteur du championnat de Turquie en 1997 (38 buts), 1998 (32 buts) et 1999 (19 buts)

Meilleur buteur mondial de l’année en première division en 1997 (38 buts)

Élu "joueur en or" des 50 dernières années de la Turquie par l'UEFA en 2003

Élu parmi les "légendes" du foot par Golden Foot en 2014

 

VIDÉO

 


02/05/2015
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Leonardo

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photo: ©DR

 

Leonardo

 

Leonardo Nascimento de Araujo

Né le 5 septembre 1969 à Niteroi (BRE)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png Brésilien, Défenseur gauche/milieu de terrain, 1m77

Surnom: Léo

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png 55 sélections, 7 buts

(Matchs amicaux: 26 sélections, 3 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)  

(Coupe du Monde: 11 sélections)

(Copa America: 8 sélections, 4 buts)

(Coupe des Condédérations: 3 sélections)

(Tournoi de France: 3 sélections)

(Coupe Umbro: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 17 octobre 1990 contre le Chili (0-0)

Dernière sélection : le 15 août 2001 contre le Paraguay (2-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png non-officiel: 4 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png espoirs: 2 sélections, 2 buts

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4827223_201505174016510.png U20: 9 sélections, 1 but

 

1987/90 Flamengo (BRE) 131 matchs, 4 buts

(Championnat du Brésil: 52 matchs)

(Championnat de Rio: 63 matchs, 1 but)

(Coupe du Brésil: 12 matchs, 3 buts)

(Supercopa Sudamericana: 4 matchs)

1990/91 São Paulo (BRE) 44 matchs, 1 but

1991/93 Valence (ESP) 86 matchs, 10 buts

(Championnat d'Espagne: 70 matchs, 7 buts)

(Coupe d'Espagne: 14 matchs, 3 buts)

(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)

1993/94 São Paulo (BRE) 42 matchs, 15 buts

(Championnat du Brésil: 12 matchs, 3 buts)

(championnat de São Paulo: 23 matchs, 9 buts)

(Supercopa Sudamericana: 4 matchs, 2 buts)

(Recopa Sudamericana: 2 matchs, 1 but)

(Coupe Intercontinentale: 1 match)

1994/96 Kashima Antlers (JAP) 63 matchs, 36 buts

(Championnat du Japon: 49 matchs, 30 buts)

(Coupe du Japon: 4 matchs, 1 but)

(Coupe de la ligue japonaise: 10 matchs, 5 buts)

1996/97 Paris SG (FRA) 46 matchs, 10 buts

(Championnat de France: 34 matchs, 7 buts)

(Coupe de France: 2 matchs)

(Ligue des Champions: 1 match)

(Coupe des Coupes: 7 matchs, 3 buts)

(Supercoupe de l'UEFA: 2 matchs)

1997/01 Milan AC (ITA) 119 matchs, 27 buts

(Championnat d'Italie: 96 matchs, 22 buts)

(Coupe d'Italie 13 matchs, 4 buts)

(Ligue des Champions: 10 matchs, 1 but)

2001 São Paulo (BRE) 18 matchs

(Championnat du Brésil: 13 matchs)

(Copa Mercosur: 5 matchs)

2002 Flamengo (BRE) 7 matchs, 1 but

(Copa Libertadores: 1 match)

(Tournoi Rio-São Paulo: 6 matchs, 1 but)

2002/03 Milan AC (ITA) 5 matchs, 2 buts

(Championnat d'Italie: 1 match)

(Coupe d'Italie: 4 matchs, 2 buts)

 

Il faut dire que Leonardo est un homme de défi. Né le 5 septembre 1969 à Niteroi, celui que tout le monde appelle "Leo" est très vite attiré par l'opium du peuple de son pays, le football.

 

Doué et patriote, Leonardo commence sa carrière avec le club brésilien de Flamengo. En 1987, il saisit sa chance de jouer avec son idole Zico ainsi que Renato Gaúcho, AldairCarlos Mozer et Bebeto, remportant ainsi la Copa União à tout juste 17 ans, une compétition qui s'est tenue en absence du championnat brésilien. Très doué techniquement, vif et bon passeur, Leonardo occupe le poste d’arrière gauche. Son toucher de balle soyeux, ces centres précis et ses contre-attaques en font un joueur très apprécié des supporters. En 1990, il signe avec le São Paulo FC, et en 1991, Leonardo, Raí et d'autres jeunes talents font partie de l'équipe appelée "esquadrão tricolore" sous les ordres de la légende brésilienne Telê Santana, offrant au jeune brésilien son deuxième titre de champion du Brésil.

 

Arrivent alors les premières sélections internationales pour le gaucher volant qui fait ses débuts avec la Seleção en 1990. Attiré par le monde et désireux de culture, Leonardo rejoint l'Europe et Valence où il restera deux saisons. Mais le contact avec l'équipe nationale se débranche et il est obligé de rentrer à São Paulo, dans l'optique de la Coupe du Monde 1994. Le club brésilien remporte plusieurs titres, dont la prestigieuse Copa Libertadores et la Coupe intercontinentale. La stratégie est payante, il devient titulaire avec la Seleção et fait partie de la liste pour le Mondial, excluant ainsi le jeune Roberto Carlos de la liste, au grand déplaisir de celui-ci. Leonardo joue les premiers matchs avant d'être suspendu par la suite pour quatre rencontres à cause d'un coup de coude asséné à l'Américain Tab Ramos en huitième de finale face aux États-Unis. Il ne rejouera plus. Dans son malheur, il soulève le trophée du Mondial, après la victoire du Brésil devant l'Italie en finale. Après cette Coupe du Monde remportée sur le sol américain, Leonardo prend le contre-pied des habitudes et signe au Japon chez les Kashima Antlers, où il joue sous les ordres de Zico, devenu son ami. Il y reste deux saisons, et conquit l'île du Pacifique par ses exploits et son attitude de gentlemen.


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photo: ©CulturePSG

 

Le PSG, vainqueur de la Coupe des Coupes, décide de l'accueillir à bras ouverts en 1996. Le joueur fait chavirer le cœur des Parisiens. On se rappelle de son but contre Liverpool, ses quatre passes décisives lors de ses adieux, un soir de Coupe d'Europe contre Bucarest avec un 3 buts à 0 à remonter. On se souvient moins du joueur inconstant, qui a peu pesé sur la saison parisienne et qui a manqué une occasion énorme en finale de la Coupe des Coupes contre Barcelone en mai 1997, où il a tiré au-dessus seul face au but vide, laissant le Barça s'imposer tranquillement 1 but à 0. Mais ses dribbles chaloupés, son sens du spectacle et surtout sa personnalité marquent plus les esprits. À ce stade de sa carrière, Leonardo cesse de jouer au poste d'arrière gauche et monte au milieu de terrain, tantôt à gauche, tantôt comme meneur de jeu. Déjà au Japon, cela s'est traduit par certains buts spectaculaires du brésilien, une tendance qui s'est poursuivie en Europe.

 

À l'été 1997 après une victoire en Copa America, il signe au Milan AC en Italie où il devient un membre éminent d'une équipe de vedettes. Le milieu offensif évolue quatre saisons en Lombardie, où il s’impose comme un joueur majeur aux côtés de Paolo Maldini et Zvonimir Boban et gagne un titre de champion d’Italie. Pour sa deuxième Coupe du Monde en 1998, Leonardo joue les sept matchs aidant le Brésil à atteindre la finale perdue face au pays organisateur la France. Il est appelé une dernière fois pour jouer en sélection face au Paraguay lors des qualifications de la Coupe du monde 2002 et termine sa carrière avec 8 buts inscrits en 60 capes pour le Brésil. En 2001, il retourne dans son pays, à São Paulo puis à Flamengo, et achève sa carrière en 2003 au Milan AC, après une saison quasi-blanche. Il a alors 33 ans.

 

Homme à l'élégance absolue, il incarne l'image classe et irrésistible du football moderne. Il est aussi polyglotte: il maîtrise en effet l'anglais, l'espagnol, l'italien, le portugais, le français et le japonais. Il devient par la suite recruteur puis entraîneur des deux équipes du Milan avant d'être élu directeur général du Paris SG en 2011 par les propriétaires qatari. Stratège et habile communiquant, ses principaux faits d’armes sont d’avoir facilité les négociations pour faire venir Cavani, Thiago Silva et Ibrahimovic. Il quitte le club de la capitale à la fin de la saison 2013 à cause d'une suspension de neuf mois ferme à la suite d'une bousculade avec un arbitre. En 2019, il officialise son retour au PSG comme directeur sportif en lieu et place d'Antero Henrique. Il quitte ses fonctions au bout de trois ans avec un bilan mitigé et beaucoup de signatures de joueurs qui n'ont pas spécialement convaincu sous le maillot parisien

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 1994 (Brésil)

Finaliste de la Coupe du Monde en 1998 (Brésil)

Vainqueur de la Copa America en 1997 (Brésil)

Finaliste de la Copa America en 1995 (Brésil)

Vainqueur de la Coupe des Confédérations en 1997 (Brésil)

Champion d’Amerique du Sud des moins de 20 ans en 1987 (Brésil)

Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 1993 (São Paulo)

Vainqueur de la Recopa Sudamericana en 1993 et 1994 (São Paulo)

Vainqueur de la Supercopa Sudamericana en 1993 (São Paulo)

Finaliste de la Coupe des Coupes en 1997 (Paris SG)

Finaliste de la Supercoupe de l'UEFA en 1997 (Paris SG)

Champion d’Italie en 1999 (Milan AC)

Champion du Brésil en 1991 (São Paulo)

Vice-Champion du Brésil en 1990 (São Paulo)

Champion du Japon en 1996 (Kashima Antlers)

Vice-Champion de France en 1997 (Paris SG)

Vainqueur de la Copa União en 1987 (Flamengo)

Vainqueur de la Coupe du Brésil en 1990 (Flamengo)

Vainqueur de la Coupe d’Italie en 2003 (finale non-jouée) (Milan AC)

Finaliste de la Coupe d’Italie en 1998 (Milan AC)

Vainqueur du championnat de São Paulo en 1991 (São Paulo)

Vainqueur de la Coupe Guanabara en 1988 et 1989 (Flamengo)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Bola de Prata en 1991

Révélation du championnat du Brésil en 1987

Élu parmi les "légendes" du football par Golden Foot en 2018

Intronisé au Hall of Fame du Milan AC

 

DIVERS

 

- Il est avec son ami et ancien coéquipier du Paris Saint Germain, Raï, fondateur de l'association caritative brésilienne "Gol de Letra" qui met particulièrement l'accent sur l'éducation des enfants et adolescents.

 

VIDÉO

 


01/05/2015
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Pedro Rocha

Pedro Rocha.jpgPhoto: ©spfc

 

Pedro Rocha

 

Pedro Virgilio Rocha Franchetti

Né le 3 décembre 1942 à Salto (URU)

Décédé le 2 décembre 2013 à São Paulo (BRE)

 https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png Uruguayen, attaquant, 1m83

Surnom: "El Verdugo"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4871386_201505314320474.png 52 sélections, 17 buts

(Matchs amicaux: 25 sélections, 5 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 7 sélections, 5 buts)

(Coupe du Monde: 10 sélections, 1 but)

(Copa America: 5 sélections, 3 buts)

(Copa Rio Branco: 3 sélections, 3 buts)

(Copa Newton: 1 sélection)

(Copa Lipton: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 12 octobre 1961 contre le Chili (3-2)

Dernière sélection : le 23 juin 1974 contre la Suède (0-3)

 

1959/70 CA Peñarol (URU) 159 matchs, 81 buts

1970/77 São Paulo (BRE) 375 matchs, 113 buts

1978 Coritiba (BRE) 20 matchs, 1 but

1979 Palmeiras (BRE) 9 matchs, 1 but

1979 Bangu (BRE)

1980 CF Monterrey (MEX)

 

Aussi réputé pour son talent de meneur de jeu que pour ses qualités de buteur, superbe technicien, dribbleur génial et excellent passeur, Pedro Rocha a été sans doute l'un des plus grands joueurs sud-américains des années 60 et 70.

 

Footballeur mythique du club uruguayen du CA Peñarol, il y a gagné de nombreux titres Sud-Américain et Mondial. Il est aussi connu pour avoir participé à quatre coupes du Monde consécutives avec la Celeste: en 1962 au Chili, en 1966 en Angleterre, en 1970 au Mexique et en 1974 en Allemagne. Cependant, il n’aura marqué qu’un seul but, à Wembley, en 1966. Il joue également la Copa América qu'il remporte avec sa patrie en 1967 à domicile. Dans cette compétition, il se distingue avec 3 pions en 5 apparitions, dont l'unique but du match décisif contre l'Argentine.

 

C’est dans la ville de Salto que le 3 décembre 1942 Pedro Virgilio Rocha Franchetti de son nom complet voit le jour. À l’âge de 17 ans, le jeune joueur est repéré après de nombreuses années passées sur les potreros. C’est le prestigieux club de Peñarol qui récupère le talent uruguayen. Sous les ordres du hongrois Américo Hirschl, il progresse peu à peu et s’impose en tant que titulaire. Avec le club aurinegro, alors l'une des meilleures équipes au Monde, il décroche trois Copa Libertadores (1960, 1961 et 1966), la Coupe Intercontinentale à deux reprises (1961 et 1966) et huit championnats uruguayens. Fer de lance du grand Peñarol 66, il forme un sublime trio offensif avec le goleador équatorien Alberto Spencer et la fusée péruvienne Juan Joya. En finale de Libertadores face à River Plate, il ouvre le score au retour puis inscrit le dernier but de la mémorable "remontada" du match d'appui (mené 2 buts à 0 à la mi-temps, Peñarol s'impose 4 buts à 2 après prolongation). En Coupe Intercontinentale, les Carboneros donnent une leçon de football au Real des "Yé-yé", battu deux fois 2 buts à 0, avec un nouveau but de Pedro Rocha au retour, au Bernabeu.


Pedro Rocha.jpg

Photo:©Getty images

 

Il attire tout naturellement l’attention de la sélection. Juan Carlos Corazzo le convoque pour la première fois en équipe nationale, à l’âge de 21 ans. Il honore sa première cape le 12 octobre 1961 contre le Chili (3 buts à 2), la première d’une longue série. Durant treize années, Pedro Rocha honore 52 sélections et frappe à 17 reprises. Ses bonnes performances en Uruguay attirent l’attention de clubs étrangers. Et c'est en 1970 que Pedro Rocha prend la direction du Brésil et São Paulo. Ainsi, en 1971 et 1975, il remporte le championnat pauliste et surtout le premier titre de champion du Brésil de l'histoire du club en 1977, lors de sa dernière année au club. Il termine en tant que meilleur buteur du championnat du Brésil en 1972 avec 17 buts à égalité avec le goléador brésilien Dario de l'Atletico Mineiro, et devient à l'occasion le premier meilleur buteur étranger au Brésil. Avec le club pauliste, il dispute 375 matchs pour 113 buts inscrits. Il y obtient le surnom de "El Verdugo" ("le Bourreau") pour ses dribbles et sa fine technique avec le ballon. Il réalise par la suite quelques piges à Coritiba où il gagne le championnat paranaense, puis à Palmeiras et à Bangu pour conclure son périple brésilien. Son mètre quatre-vingt-trois continue à faire des ravages, malgré l’âge qui arrive. C'est au Mexique qu'il connaît son dernier contrat, à Monterrey en 1980.

 

Il aura tout de même imposé un record, celui du nombre de buts marqués en Supercoupe Intercontinentale. Avec 9 réalisations, aucun autre joueur ne l’a dépassé. Après avoir raccroché les crampons, il débute une carrière d'entraîneur et dirige plusieurs équipes au Brésil dont Mogi-Mirim et Portuguesa. Il aura également une expérience d'entraîneur au Japon dans la J-League, avec les Kyoto Purple Sanga en 1997. Pelé avait beaucoup d'admiration pour ce joueur dans le football. Il le considéré comme l'un des cinq meilleurs joueurs du Monde à l'époque. Il décède le 2 décembre 2013 à São Paulo, la veille de ses 71 ans. Il souffrait d'une atrophie du mésencéphale, une maladie qui affecte les mouvements et la parole mais pas la compréhension et la mémoire. Il demeure pour l'éternité une icône de deux des plus grands clubs sud-américains. Quant à son héritage footballistique, celui-ci sera perpétué par un autre maestro uruguayen dont le positionnement hybride, la technique raffinée et l'élégance rappelleront, à 20 ans d'écart, les prouesses de Pedro Rocha: un certain Enzo Francescoli...

 

PALMARÈS

 

4ème de la Coupe du Monde en 1970 (Uruguay)

Vainqueur de la Copa America en 1967 (Urugay)

Vainqueur de la Copa Libertadores en 1960, 1961 et 1966 (CA Peñarol)

Fnaliste de la Copa Libertadores en 1962, 1965 et 1970 (CA Peñarol)

Vainqueur de la Coupe Intercontinentale en 1961 et 1966 (CA Peñarol)

Finaliste de la Coupe Intercontinentale en 1960 (CA Peñarol)

Vainqueur de la Supercoupe des Champions Intercontinentaux en 1969 (CA Peñarol)

Champion d’Uruguay en 1959, 1960, 1961, 1962, 1964, 1965, 1967 et 1968 (CA Peñarol)

Champion du Brésil en 1977 (São Paulo)

Vice-Champion d’Uruguay en 1963, 1966 et 1969 (CA Peñarol)

Vice-Champion du Brésil en 1971 et 1973 (São Paulo)

Vainqueur du championnat de São Paulo en 1971 et 1975 (São Paulo)

Vainqueur du championnat du Parana en 1978 (Coritiba)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu meilleur joueur de la Copa America en 1967

Bola de Prata en 1973

Meilleur buteur de la Copa Libertadores en 1974 (7 buts)

Meilleur buteur de la Supercoupe des Champions Intercontinentaux en 1968 (3 buts) et 1969 (6 buts)

Meilleur buteur du championnat d’Uruguay en 1963 (18 buts), 1965 (15 buts) et 1968 (8 buts) (CA Peñarol)

Meilleur buteur du championnat du Brésil en 1972 (17 buts) (São Paulo)

 

VIDÉO

 


30/04/2015
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