Football-the-story

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Argentine


Oswaldo Piazza

Oswaldo Piazza.jpg
Oswaldo Piazza

 

Osvaldo José Piazza

Né le 6 avril 1947 à Buenos Aires (ARG)
https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, Défenseur central, 1m83
Surnoms: "Pelado", La locomotive, Le lion
 
https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 8 sélections
(Match amical: 1 sélection)
(Coupe de l'Indépendance: 6 sélections)
(Copa Carlos Dittborn: 1 sélection)
* 15 sélections selon d'autres sources
 
1ère sélection : le 25 mai 1972 contre le Paraguay (0-0)
Dernière sélection : le 9 juillet 1972 contre la Yougoslavie (2-4)
 
1967/72 Lanús (ARG) 113 matchs, 1 but
1972/79 Saint-Étienne (FRA) 310 matchs, 20 buts
(Championnat de France: 244 matchs, 17 buts)
(Coupe de France: 42 matchs, 1 but)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 22 matchs, 2 buts)
(Coupe des Coupes: 2 matchs)
1979/82 Vélez Sársfield (ARG) 104 matchs
1982/83 AS Corbeil-Essonnes (FRA)

 

Modeste libéro de D2 argentine, Oswaldo Piazza va entrer dans la légende lors de son passage à Saint-Etienne au cœur des années 70. Toujours bien placé, relance propre, sang froid, et chevauchées fantastiques, il sera une des éléments majeurs de l’épopée des verts en 1976. Glasgow, les poteaux carrés, l'Ange vert Dominique RocheteauIvan Curkovic ou encore Jean-Michel Larqué. Ce n'est pas tout. Rappelez-vous le quart de finale de cette campagne européenne. Saint-Étienne perd à l'aller 2 buts à 0 face au Dynamo Kiev. À Geoffroy-Guichard, le 17 mars 1976, le salut vient d'un numéro 4 à la longue chevelure, dont les boucles flottent dans les airs. D'une chevauchée dont il a le secret, Oswaldo Piazza sonne la révolte. Oswaldo Piazza.jpgSa contre-attaque amène le premier but d'Hervé Revelli d'une victoire par 3 buts à 0. Les Verts se hissent ensuite jusqu'en finale. Seuls les Allemands du Bayern Munich sont assez forts pour les arrêter (1 but à 0). "Je pense qu'on a trop respecté cette équipe.", explique a posteriori l'Argentin. Piazza, dont le passage chez les Verts ne se résume pas à ce seul fait d’armes, reste une icône pour toutes les générations confondues de supporters. L’Argentin a marqué son passage par son jeu, mais aussi par son comportement, sa mentalité et son enthousiasme. En sept ans passés sous le maillot vert, Oswaldo va remporter trois titres de champion (1974, 1975, 1976) et trois Coupes de France (1974, 1975, 1977). Pourtant, lorsqu’il débarque dans le Forez en provenance de Lanús, tout n'a pas été si simple pour lui. Les premiers entraînements sont moins drôles. Il fait froid et il se retrouve bien loin de la chaleur de Buenos Aires. De plus, Robert Herbin ne lui accorde pas tout de suite une confiance totale. Et il débute les matches sur le banc des remplaçants. Cela durera quelque temps. Mais pas trop. Rapidement, le "Sphinx" s’aperçoit que son poulain argentin est un pur-sang. Il s’aperçoit surtout qu’avec Christian Lopez, il forme un duo intraitable en défense centrale. C'est le début d'une charnière défensive imprenable ou presque. L'un taclant, l'autre bondissant depuis sa surface pour mener des contre-attaques dantesques. Une équipe vient de naître et domine le football français entre 1972 et 1979. Il détonnait par sa manière peu académique de défendre mais régalait la foule. En sélection, alors qu’il s’apprête à disputer chez lui le Mondial 1978 en tant que titulaire indiscutable, sa compagne est victime d’un grave accident de la route. C’est auprès d’elle qu’il assistera au sacre controversé de son pays cette année-là. En effet, il est en désaccord total avec la situation politique dans son pays et n’a pas très envie de participer à cette fête de la dictature, entraînant dans son sillage pas mal de joueurs, argentins et non argentins (Dominique Rocheteau se posera pas mal de questions, Johan Cruyff lui refusera carrément..). Cette engagement politique lui vaudra d’ailleurs un hymne officiel, composé par Bernard Sauvat: "Mon copain l’argentin". Un sentiment partagé par Carlos Bianchi notamment, un compatriote qui a évolué aussi en France, et le rejoindra plus tard au Velez Sarsfield où Oswaldo Piazza a décidé de finir sa carrière professionnelle, chez lui à Buenos Aires. Trois saisons avant de revenir en France dans la région parisienne à l’AS Corbeil-Essonne, en D2. Arrivé au départ pour jouer stoppeur, il se blesse grièvement en descendant du bus après un match: son pied se prend dans un trou de la chaussée, lui arrachant les ligaments du genou. Elle met fin, tragiquement, à la carrière d'un des plus grands défenseurs du championnat de France. Sur le terrain, classé bon dernier en championnat, Corbeil voit son entraîneur Michel Bourlard éjecté suite à une déroute mémorable (7 buts à 0 à domicile contre l'AS Angoulême). Piazza débute sur le banc par une brillante victoire 4 buts à 1 à l'extérieur contre La Berrichonne de Châteauroux. Mais Corbeil finit bon dernier du championnat. Le club ne s'en remettra jamais. Une fois cette première expérience d'entraîneur effectuée, il retourne en Amérique du Sud où son parcours d'entraîneur sera plutôt moyen. Toujours attaché à l’ASSE, Piazza cultive aujourd'hui tous ces souvenirs. Plusieurs fois par an, il revient dans le Forez, pour voir ses amis. Les boucles ont disparu, mais les souvenirs restent intacts.

 

PALMARÈS


Vainqueur de la Copa Carlos Dittborn en 1972 (Argentine)

4ème de la Coupe de l'indépendance en 1972 (Argentine)

Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1976 (Saint-Etienne)

Champion de France en 1974, 1975 et 1976 (Saint-Etienne)

Vainqueur de la Coupe de France en 1974, 1975 et 1977 (Saint-Etienne)

Champion d'Argentine de D2 en 1971 (Lanús)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES


Élu Meilleur Joueur étranger de l'année du championnat de France en 1975

 

SOURCES/RESSOURCES


- 1ère photo: ©Boutroux/Presse Sports

- 2ème photo: ©DR


19/10/2019
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Juan Esnaider

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Photo: ©DR

 

Juan Esnáider

 

Juan Eduardo Esnáider Belén

Né le 5 mars 1973 à Mar Del Plata (ARG)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, Attaquant, 1m80

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 3 sélections, 3 buts

(Matchs amicaux: 2 sélections, 3 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 21 décembre 1995 contre le Venezuela (6-0)

Dernière sélection : le 12 octobre 1997 contre l'Uruguay (0-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png U20: 7 sélections, 7 buts

 

1990/91 Ferro Carril Oeste (ARG) 6 matchs
1991/93 Real Madrid B (ESP) 45 matchs, 18 buts
1991/93 Real Madrid (ESP) 17 matchs, 1 but
(Championnat d'Espagne: 10 matchs, 1 but)
(Coupe d'Espagne: 4 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 3 matchs, 1 but)
1993/95 Real Saragosse (ESP) 85 matchs, 42 buts
(Championnat d'Espagne: 61 matchs, 29 buts)
(Coupe d'Espagne: 13 matchs, 4 buts)
(Supercoupe d'Espagne: 2 matchs, 1 but)
(Coupe des Coupes: 9 matchs, 8 buts)
1995/96 Real Madrid (ESP) 26 matchs, 1 but
(Championnat d'Espagne: 20 matchs, 1 but)
(Coupe d'Espagne: 2 matchs)
(Ligue des Champions: 4 matchs)
1996/97 Atlético Madrid (ESP) 47 matchs, 21 buts
(Championnat d'Espagne: 35 matchs, 16 buts)
(Coupe d'Espagne: 2 matchs)
(Supercoupe d'Espagne: 2 matchs, 2 buts)
(Ligue des Champions: 8 matchs, 3 buts)
1997/98 Espanyol Barcelone (ESP) 35 matchs, 14 buts
1999/2001 Juventus Turin (ITA) 26 matchs, 2 buts
(Championnat d'Italie: 16 matchs)
(Coupe d'Italie: 3 matchs, 1 but)
(Ligue des Champions: 2 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 1 but)
(Coupe Intertoto: 1 match)
2000/01 Real Saragosse (ESP) (Prêt) 20 matchs, 11 buts
(Championnat d'Espagne: 17 matchs, 11 buts)
(Coupe d'Espagne: 3 matchs)
2001 FC Porto (POR) 6 matchs, 1 but
(Championnat du Portugal: 3 matchs)
(Coupe du Portugal: 2 matchs, 1 but)
(Ligue des Champions: 1 match)
2002 River Plate (ARG) 14 matchs, 1 but
(Championnat d'Argentine: 9 matchs)
(Copa Libertadores: 5 matchs, 1 but)
2003 Ajaccio AC (FRA) 4 matchs
2003/04 Murcie (ESP) 17 matchs, 1 but
2005 Newell’s Old Boys (ARG) 10 matchs, 1 but
 
Qui aurait pu penser que Juan Eduardo Esnaider puisse rejoindre un jour les rangs de l'AC Ajaccio ? Véritable mercenaire, il est passé par bon nombre de clubs, dont certains prestigieux, comme le Real Madrid ou bien la Juventus Turin.
 
Pourtant, le vieillissant attaquant argentin s'engage pour le club corse durant le mercato de saison 2002-2003. Passer du club mythique de River Plate au modeste Ajaccio aurait refroidi plus d’un attaquant. En tout et pour tout, il aura joué 4 matchs sous le maillot corse pour aucun but marqué. Une fin de saison en demi teinte causée par une blessure contre Marseille dès son deuxième match en D1. Toutefois, il refuse de toucher son salaire durant la période où il récupérait. Un geste très apprécié du club et des supporters. Il reviendra en toute fin de saison sans succès avant de quitter le club en fin de contrat pour l'Espagne. Et c'est bien en Péninsule Ibérique qu'il a écrit plus jeune l'une de ses plus belles lignes au palmarès. Il a participé activement à la campagne historique du Real Saragosse qui l'a vu remporter la Coupe du Roi puis la Coupe des Coupes en 1995 aux dépens d'Arsenal (2 buts à 1). Il brille particulièrement durant la compétition avec 8 buts inscrits dont le premier but d'une finale haletante, auteur d’une splendide frappe du pied gauche en pivot. Il remportera une deuxième Coupe du Roi quelques années plus tard, lors de son deuxième passage à Saragosse. Malgré deux interludes ternies chez les Merengues, il reprend des couleurs chez le rival de l'Atlético Madrid, retrouvant très vite son sens du but (21 réalisations). Il continuera sur sa lancée avec l’Espanyol Barcelone durant la saison suivante. Sa carrière se termine en 2005 aux Newell's Old Boys.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1995 (Real Saragosse)
Vainqueur de la Coupe Intertoto en 1999 (Juventus Turin)
Champion d’Argentine en 2002 (Clau.) (River Plate)
Vice-champion d’Italie en 2000 (Juventus Turin)
Vice-champion d’Espagne en 1993 (Real Madrid)
Vainqueur de la Coupe d'Espagne en 1993 (Real Madrid), 1994 et 2001 (Real Saragosse)
Finaliste de la Supercoupe d'Espagne en 1994 (Real Saragosse) et 1996 (Atlético Madrid)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 

06/10/2019
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Claudio Lopez

Claudio Lopez.jpg
Photo: ©DR

 

Claudio López

 

Claudio Javier López

Né le 17 juillet 1974 à Rio Tercero (ARG)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, Ailier Gauche/Attaquant, 1m78

Surnom: "El Piojo" ("Le pou")

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 54 sélections, 10 buts

(Matchs amicaux: 18 sélections, 2 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 28 sélections, 7 buts)

(Coupe du Monde: 8 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 13 mai 1995 contre l'Afrique du Sud (1-1)

Dernière sélection : le 20 août 2003 contre l'Uruguay (3-2)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png non-officiel: 1 sélection

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png olympique: 17 sélections, 7 buts

 

1991/92 Estudiantes (ARG)
1992/96 Racing Club (ARG) 128 matchs, 32 buts
(Championnat d'Argentine: 116 matchs, 25 buts)
(Copa Centenario de la AFA: 6 matchs, 5 buts)
(Supercopa Sudamericana: 6 matchs, 2 buts)
1996/2000 Valence CF (ESP) 176 matchs, 72 buts
(Championnat d'Espagne: 126 matchs, 47 buts)
(Coupe d'Espagne: 15 matchs, 8 buts)
(Supercoupe d'Espagne: 2 matchs, 1 but)
(Ligue des Champions: 18 matchs, 6 buts)
(Coupe de l'UEFA: 10 matchs, 5 buts)
(Coupe Intertoto: 5 matchs, 5 buts)
2000/04 Lazio Rome (ITA) 144 matchs, 40 buts
(Championnat d'Italie: 106 matchs, 29 buts)
(Coupe d'Italie: 10 matchs)
(Supercoupe d'Italie: 1 match, 2 buts)
(Ligue des Champions: 18 matchs, 7 buts)
(Coupe de l'UEFA: 9 matchs, 2 buts)
2004/07 América (MEX) 100 matchs, 28 buts
(Championnat du Mexique: 87 matchs, 27 buts)
(Supercoupe du Mexique: 2 matchs)
(Ligue des champions de la CONCACAF: 8 matchs, 1 but)
(Coupe du Monde des clubs: 3 matchs)
2007/08 Racing Club (ARG) 34 matchs, 10 buts
2008/09 Kansas City Wizards (USA)  65 matchs, 15 buts
(Championnat des Etats-Unis: 57 matchs, 13 buts)
(Coupe des Etats-Unis: 5 matchs, 1 but)
(SuperLiga nord-américaine: 3 matchs, 1 but)
2010 Colorado Rapids (USA) 11 matchs
 
Surnommé "El Piojo" ("Le Pou"), Claudio Lopez a laissé un souvenir mémorable au Valence CF.
 
Buteur né, joueur complet, l'argentin a écrit son histoire à coups de canons. Du milieu du terrain, de l’entrée de la surface ou en face-à-face avec le gardien, l’attaquant laisse derrière lui une flopée de buts. Toujours du gauche. Formé à Estudiantes, il part au Racing Club en 1992 et débute sa carrière à l'âge de 18 ans dans le Cilindro de Avellaneda. Bien qu'il ne gagne aucun titre, il obtient un certain prestige grâce à sa redoutable vitesse de course et d’exécution et ses remarquables dons de passeur qui lui vaut une première cape avec les Albicelestes sous la direction de Daniel Passarella qui le sélectionne au Mondial 1998 en France tout comme Marcelo Bielsa en 2002. Il déboule ensuite en Europe à Valence contre 4 millions d'euros. Dans les premiers temps, il doit patienter avant de trouver une place de titulaire, Claudio Ranieri lui préférant son compatriote Ariel Ortega et la légende brésilienne Romario. C'est sous les ordres de Hector Cuper puis de Rafael Benitez sur le banc qu'il va vivre ses plus beaux moments. Il inscrit lors de ses quatre années passées dans l'antre de Mestalla la bagatelle de 74 buts. Mais il a été surtout la bête noire du Barça de Louis Van Gaal, inscrivant 12 buts en 15 confrontations. Sous le maillot valencian, il remporte la Coupe du Roi et la Supercoupe espagnole en 1999, mais perd également une finale de la Ligue des Champions (en 2000 face au Real Madrid). Par la suite, le garçon originaire de Rio Tercero est transféré à la Lazio de Rome pour la bagatelle de 35 Millions d'euros. Bien que gaucher, il signe ses débuts avec un but du droit lors de la Supercoupe d'Italie face à l'Inter. Il reste de 2000 à 2004 dans la Ville Éternelle sans vraiment briller. Après des passages anonymes au Mexique et dans son pays natal, l'ex-numéro 7 de la sélection argentine pose ses valises aux États-Unis, à Kansas City puis aux Colorado Rapids, avec lesquels il termine champion de la Conférence Est et gagne la MLS Cup. Claudio Lopez raccroche donc les crampons sur une victoire à l'âge de 36 ans.
 
PALMARÈS
 
Médaille d'Argent aux Jeux Olympiques d'Atlanta en 1996 (Argentine)
Finaliste de la Ligue des champions en 2000 (Valence CF)
Vainqueur de la Ligue des champions de la CONCACAF en 2006 (América)
Vainqueur de la Coupe Intertoto en 1999 (Valence CF)
Champion du Mexique en 2005 (Clau.) (América)
Champion des Etats-Unis en 2010 (Colorado Rapids)
Vainqueur de la Conférence Est du championnat des Etats-Unis en 2010 (Colorado Rapids)
Vainqueur de la Coupe d'Espagne en 1999 (Valence CF)
Vainqueur de la Coupe d'Italie en 2004 (Lazio Rome)
Vainqueur de la Supercoupe d'Espagne en 1999 (Valence CF)
Vainqueur de la Supercoupe d'Italie en 2000 (Lazio Rome)
Vainqueur de la Campeón de Campeones en 2005 (América)
 
SOURCES/RESSOURCES
 
- Foot Mercato/Onze Mondial

22/09/2019
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Bernabé Ferreyra

Bernabe Ferreyra.jpg
Photo: ©OffsideStats

 

Bernabé Ferreyra

 

Né le 12 février 1909 à Rufino (ARG)

Décédé le 22 mai 1972 à Buenos Aires (ARG)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, Attaquant, 1m72

Surnoms: La Fiera, El Mortero de Rufino, Ñato, La catapulta de Tigre

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 4 sélections

(Match amical: 1 sélection)

(Copa America: 2 sélections)

(Copa Newton: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 25 mai 1930 contre l'Uruguay (1-1)

Dernière sélection : le 1er février 1937 contre le Brésil (2-0)

 

1927/32 CA Tigre (ARG) 13 matchs, 19 buts
1932/39 River Plate (ARG) 185 matchs, 187 buts

 

L'une des premières légendes du football argentin, l'un des meilleurs buteurs au monde dans les années 30, l'un des premiers footballeurs professionnels en Argentine, la première idole de River Plate (avec son partenaire en attaque Carlos Peucelle)... C'est peu dire que Bernabé Ferreyra aura marqué son sport et ses contemporains!

 

Après des débuts à Tigre en 1927, époque où le football argentin est encore amateur, il est transféré pour une somme record de 32 000 pesos (l'équivalent de 26 000 euros aujourd'hui) à River en 1932, s'inscrivant dans la politique de recrutement onéreuse qui vaudra au club de Buenos Aires son surnom de Millonarios. Si de telles sommes peuvent aujourd'hui prêter à sourire, il convient de rappeler que ce transfert est resté le plus cher du monde pendant près de dix-sept ans. Dans les deux clubs, celui qui était surnommé "La Fiera" (la Bête) pour sa vivacité ou "El Mortero de Rufino" (le Canonnier de Rufino) pour ses frappes surpuissantes, a empilé les buts à un rythme affolant. Selon l’IFFHS, il aurait ainsi inscrit 232 buts en 228 matches toutes compétitions confondues, soit un ratio de 1,02 but par match, ce qui en fait l'un des trois seuls joueurs sud-américains ayant une moyenne supérieure à un but par match, avec le Brésilien Arthur Friedenreich et le Péruvien Valeriano López! À l'époque, le journal "Critica" s'était même engagé à offrir une médaille aux gardiens qui l'empêcheraient de marquer. Ils ne sont que deux à avoir décrocher la récompense. Malheureusement, il prend sa retraite à l'âge de 30 ans, usé par une série de blessures. Une carrière plutôt brève donc, mais qui lui aura tout de même permis de remporter trois championnats d’Argentine (1932, 1936 et 1937) sous le maillot des Millonarios et la Copa America 1937 avec l’Albiceleste. Preuve de son immense popularité, Bernabé Ferreyra a été célébré dans plusieurs tangos et a même tourné comme acteur dans trois ou quatre films. Anecdote amusante, un film retraçant sa vie ("El cañonero de Giles") est tourné avant même qu’il ne prenne sa retraite. Il y joue… un personnage secondaire! Première véritable star du foot argentin, il a contribué, en remplissant les stades, à l'essor et à la professionnalisation du football, passé à cette période d'un simple divertissement au statut de quasi religion qu'il possède aujourd'hui en Argentine...

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Copa America en 1937 (Argentine)

Finaliste de la Copa Newton en 1930 (Argentine)

Vainqueur de la Copa Aldao en 1936 et 1937 (River Plate)

Champion d’Argentine en 1932, 1936 et 1937 (River Plate)

Vice-champion d’Argentine en 1938 et 1939 (River Plate)

Vainqueur de la Copa Ibarguren en 1937 (River Plate)

Vainqueur de la Copa de Competencia en 1932 (River Plate)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur du championnat d'Argentine en 1932 (43 buts) (River Plate)


12/06/2019
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René Houseman

Rene Houseman.jpg
Photo: ©futbolquepasion

 

René Houseman

 

René Orlando Houseman

Né le 19 juillet 1953 à La Banda (ARG)

Décédé le 22 mars 2018 à Buenos Aires (ARG)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png Argentin, Ailier droit, 1m65

Surnoms: Loco, Hueso

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825565_201505164916331.png 55 sélections, 13 buts

(Matchs amicaux: 34 sélections, 8 buts)

(Coupe du Monde: 12 sélections, 4 buts)

(Coupe de l'Atlantique: 6 sélections, 1 but))

(Copa Newton: 1 sélection)

(Copa Lipton: 1 sélection)

(Copa Carlo Dittborn: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 17 mai 1973 contre l'Uruguay (1-1)

Dernière sélection : le 25 juin 1979 contre le Reste du Monde (1-2)

 

1971/73 Defensores de Belgrano (ARG) 38 matchs, 16 buts
1973/80 Huracán (ARG) 266 matchs, 108 buts
1981 River Plate (ARG) 12 matchs, 1 but
1982 Colo-Colo (CHL) 18 matchs, 3 buts
1983 Amazulu (AFS)
1984 Independiente (ARG) 3 matchs
1985 Excursionistas (ARG) 1 match

 

Ailier droit génial de la superbe équipe d'Huracan des années 70 (magnifique champion d'Argentine 1973, sous la houlette de Menotti, et demi-finaliste de la Copa Libertadores en 1974) et de l'Albiceleste, champion du monde 1978, certains considèrent René Houseman comme l’un des plus grands joueurs argentins de l’histoire, aux côtés de Diego Maradona.

 

Dribbleur exceptionnel et insaisissable, rapide et presque ambidextre, au centre de gravité très bas (il mesure 1m65), il donnait le tournis aux défenseurs adverses par ses crochets fulgurants et ses feintes subtiles. Loin des footballeurs "robotisés" que l'on pouvait observer sous d'autres latitudes, René laissait éclater sa fantaisie sur le terrain... Sans conteste l'un des joueurs les plus talentueux qu'ait produit le football argentin! À deux décennies d'intervalle, le même génie technique et créatif que son prédécesseur Oreste Corbatta, le même poste, la même origine défavorisée, la même formation footballistique dans les "potreros" des "villas" (bidonvilles argentins)... Chacun des deux joueurs a d'ailleurs ses partisans quant au statut de meilleur ailier droit argentin de tous les temps. Malheureusement, Houseman partageait avec un autre ailier droit légendaire nommé Oreste Corbatta un sévère penchant pour la bouteille. Une addiction qui lui a fait mettre fin prématurément à sa carrière et qui l'a sûrement empêché sans doute d'atteindre les sommets que son talent laissait promettre... Après un début de carrière sur les chapeaux de roue, aussi bien avec Huracan (dont il demeure l'une des plus grandes idoles) qu'en sélection (à 21 ans, il est la révélation et l'une des rares satisfactions de l'Albiceleste au Mondial 1974, avec trois buts inscrits), il continue sur sa lancée avec le titre de champion du Monde en 1978, titulaire au début avant de devenir au fil de la compétition le remplaçant de Daniel Bertoni. Mais à l'aube de la décennie 1980, ses prestations plongent brusquement, la faute en grande partie – il le dévoilera plus tard – à son addiction à l'alcool: ses passages à River, à Colo-Colo, en Afrique du Sud à Amazulu (et oui!) et à l'Independiente (malgré une Copa Libertadores 1984 acquise presque sans jouer) ne resteront ainsi pas dans les mémoires. Les anecdotes concernant ses excès alcoolisés ne manquent d'ailleurs pas, la plus célèbre étant certainement ce fameux but inscrit à Ubaldo Fillol lors d'un River-Huracan, en novembre 1977, par un Houseman encore ivre de la fête d'anniversaire de son fils, célébrée la veille au soir et jusqu'au petit matin! Un parfait condensé de la carrière de celui que Menotti définissait comme "un mélange de Maradona et Garrincha" et pour qui la vie était comme le football (ou l'inverse): un jeu. Malheureusement René "Loco" Houseman souffrait d'un cancer de la langue. Il est décédé le 22 mars 2018 à l'âge de 64 ans après un an de lutte acharné contre cette foutue maladie.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe du Monde en 1978 (Argentine)

Vainqueur de la Copa Newton en 1976 (Argentine)

Finaliste de la Copa Lipton en 1973 (Argentine)

Finaliste de la Copa Carlos Dittborn en 1973 (Argentine)

Vainqueur de la Copa Libertadores en 1984 (finale non-jouée) (Independiente)

Vainqueur de la Coupe intercontinentale en 1984 (finale non-jouée) (Independiente)

Champion d’Argentine en 1973 (Met.) (Huracan)

Vice-champion d’Argentine en 1975 (Met.) et 1976 (Met.) (Huracan)

Vice-champion du Chili en 1982 (Colo-Colo)

Vainqueur de la Coupe du Chili en 1982 (finale non-jouée) (Colo-Colo)

Champion d'Argentine de Primera C en 1971 (Defensores de Belgrano)

 

DIVERS

 

- En 2008, Houseman a été l'un des trois ex champions du monde avec Leopoldo Luque et Julio Villa, à avoir joué "l'autre finale" entre des militants des droits de l'homme et des footballeurs en hommage aux 30.000 disparus de la dictature (1976-1983). Cette rencontre s'était déroulée au stade Monumental, comme la finale de 1978.


11/01/2019
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