Football-the-story

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France


Marcel Aubour

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Marcel Aubour

 

Marcel Aubour

Né le 17 juin 1940 à Saint-Tropez (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, gardien de but, 1m80

Surnom: "Cécèle"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 20 sélections

(Matchs amicaux: 6 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections)

(Coupe du Monde: 3 sélections)

(Qualif Euro: 5 sélections)

 

1ère sélection : le 4 octobre 1964 contre le Luxembourg (2-0)

Dernière sélection : le 24 avril 1968 contre la Yougoslavie (1-5)

 

1960/66 Olympique Lyonnais (FRA) 184 matchs

(Championnat de France: 153 matchs)

(Coupe de France: 20 matchs)

(Coupe des Coupes: 11 matchs)

1966/69 OGC Nice (FRA) 107 matchs

(Championnat de France: 96 matchs)

(Coupe de France: 9 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)

1969/72 Stade Rennais (FRA) 109 matchs

(Championnat de France: 86 matchs)

(Coupe de France: 20 matchs)

(Challenge des champions: 1 match)

(Coupe des Coupes: 2 matchs)

1972/77 Stade de Reims (FRA) 167 matchs

(Championnat de France: 147 matchs)

(Coupe de France: 20 matchs)

 

Digne héritier de la belle tradition des grands gardiens français, Marcel Aubour reste un personnage fantasque et attachant des années 60 et 70. Malgré un immense talent (il sera le portier des bleus pendant 4 ans), il ne fréquentera jamais les grands clubs français. Né le 17 juin 1940 dans le Var à Saint-Tropez, où ses parents travaillaient dans la restauration, Marcel Aubour pose ses bagages à Lyon en 1957, pour y apprendre le métier de cuisinier. À cette époque, le Provençal n’a pas l’intention de faire carrière dans le football, préférant s’amuser avec ses copains et rêvant plutôt des grands restaurants de la "capitale mondiale de la gastronomie". Après avoir débuté au sein de ses équipes de jeunes, il abandonne les cuisines et signe son premier cachet en 1960 avec l’Olympique lyonnais. Prometteur, le jeune Marcel Aubour ne tarde pas à s’imposer comme un titulaire en puissance. https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_8172292_201904120033210.jpgDans un club qui est alors à l'aube de ses exploits, le Tropézien fait partie de ceux qui écrivent les premières pages de l’histoire lyonnaise. Après une finale de Coupe de France perdue face à Monaco en 1963, les Gones parviennent à soulever le trophée l’année suivante. Le premier de l’histoire du club. Dans la foulée, il est appelé en équipe de France en 1964. Animer d'une énergie soudaine par ses bonnes prestations avec son club, Marcel Aubour réussit quand même à s’imposer dans les cages tricolores, mettant sur la touche des portiers talentueux comme Pierre Bernard et Daniel Eon notamment. Avec les Bleus, il dispute la Coupe du Monde 1966, sous les ordres de l'emblématique Henri Guérin. Le tournoi reste sa plus grande déception en tant que sportif. Après deux contre-performances contre le Mexique et l'Uruguay, la France dispute son meilleur match contre les Anglais, mais s'incline. À la suite de ce malheureux épisode estival, Marcel Aubour décide de tenter une nouvelle aventure. Il signe ainsi un contrat en faveur de Nice, retrouvant par la même occasion sa Côte d’Azur natale. Il y passera 4 saisons, mais sans connaitre de grand résultats. Entre temps, il a également perdu sa place de titulaire au sein de l’équipe de France, au profit du gardien stéphanois George Carnus. Il est ainsi la première victime de la terrible débâcle subie face à la Yougoslavie (perdu 5 but à 1) le 24 avril 1968 à Belgrade, en phase de qualification pour l'Euro 1968. Il s’agit d’ailleurs de son dernier match officiel avec le maillot frappé du coq. Durant l’hiver 1969, alors que l’OGC Nice considère qu’il est fini, Aubour le Provençal débarque au Stade Rennais. À l'agonie en championnat, le club breton se refait rapidement une santé. Ses envolées et ses arrêts de grande classe enchantent les fidèles du parc des sports de la route de Lorient. Avec ses gants fermes, "Cécèle" va vite devenir l’une des figures du football breton les plus marquantes. La saison suivante, la deuxième victoire en Coupe de France du Stade Rennais est son triomphe. En demi-finale, il élimine à lui tout seul Marseille, écœurant ses adversaires lors de la séance des tirs au but. Il voit ainsi passer au-dessus de son but le tir de la vedette du championnat Josip Skoblar, puis s’interpose avec brio sur les tentatives de Kula et Hodoul. Le portier français est en état de grâce. Sa réputation de "tueur de penalties" est définitivement née. En finale, Aubour a moins de travail, mais il ne manque pas d’amuser le public... jouant aux boules avec des artichauts lancés sur la pelouse. Vainqueur de Lyon sur la plus petite des marges (1 but à 0), Marcel Aubour remporte également son second titre personnel. Il dispute ensuite encore une saison sous les couleurs Rouge et Noir, jouant notamment les deux matches de coupe d’Europe face aux Glasgow Rangers. Le Provençal quitte finalement la Bretagne en 1972, après y avoir trouvé un deuxième chez-lui. Il signe à Reims, où il termine sa carrière professionnelle, à l'âge de 37 ans. Dans sa carrière de gardien, il est sorti dans les pieds de buteurs légendaires comme CruyffPuskas et Pelé. Un mythe qu'il croisera notamment lors d'une opposition Lyon contre Santos. Le roi l'effacera à au moins deux reprises.

 

 

PALMARÈS


Vice-champion de France en 1968 (OGC Nice)

Vainqueur de la Coupe de France en 1964 (Olympique Lyonnais) et 1971 (Stade Rennais)

Finaliste de la Coupe de France en 1963 (Olympique Lyonnais)

Vainqueur du Challenge des champions en 1971 (Stade Rennais)

 

SOURCES/RESSOURCES


- "Moi, le breton" de Marcel Aubour - Livre

Marcel Aubour. Lui, le Breton... d’adoption - Stade Rennais Online

↑ Auteur: 

- 1ère photo: ©Universel

- 2ème photo: ©DR


21/03/2016
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Gregory Coupet

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Photo: ©JungleKey

 

Grégory Coupet

 

Né le 31 décembre 1972 au Puy-en-Velay (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, gardien de but, 1m81

Surnoms: Greg, Gregos

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 34 sélections

(Matchs amicaux: 16 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections)

(Qualif Euro: 6 sélections)

(Euro: 3 sélections)

(Coupe des Confédérations: 3 sélections)

 

1ère sélection : le 1er juin 2001 contre l'Australie (1-0)

Dernière sélection : le 17 juin 2008 contre l'Italie (0-2)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png A': 2 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 3 sélections

 

1993/97 Saint-Etienne (FRA) 101 matchs

(Championnat de France: 88 matchs)

(Coupe de France: 8 matchs)

(Coupe de la ligue: 5 matchs)

1997/2008 Olympique Lyonnais (FRA) 541 matchs

(Championnat de France: 370 matchs)

(Coupe de France: 55 matchs)

(Coupe de la ligue: 17 matchs)

(Trophée des Champions: 5 matchs)

(Ligue des Champions: 63 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 24 matchs)

(Coupe Intertoto: 7 matchs)

2008/09 Atletico Madrid (ESP) 11 matchs

(Championnat d'Espagne: 6 matchs)

(Coupe d'Espagne: 3 matchs)

(Ligue des Champions: 2 matchs)

2009/11 Paris SG (FRA) 46 matchs

(Championnat de France: 31 matchs)

(Coupe de France: 9 matchs)

(Coupe de la ligue: 4 matchs)

(Trophée des Champions: 1 match)

(Coupe de l'UEFA: 1 match)

 

Grégory Coupet a été l'un des meilleurs gardiens français des années 2000 et l'emblématique numéro 1 de l'Olympique Lyonnais de 1997 à 2008, avec qui il a remporté sept fois le titre de Champion de France entre 2002 et 2008.
 
Formé à l'AS Saint-Étienne où il a signé son premier contrat professionnel en 1993, le natif du Puy-en-Velay profite d'une bagarre entre Pascal Olmeta et Jean-Luc Sassus pour être approché par l'OL, qui vient de licencier son portier pour faute grave. Immédiatement titulaire, il devient un des hommes de base de la grande équipe lyonnaise, progressant de manière impressionnante aux côtés de Joël Bats, sa référence dans sa jeunesse. Il a également tenté sa chance en Espagne une saison à l'Atlético Madrid avant de revenir passer deux exercices au Paris Saint-Germain. Clin d'œil, il jouera sa dernière rencontre professionnelle le 29 mai 2011 à Saint-Etienne. Élu meilleur portier de Ligue 1 entre 2003 et 2006, Gregory Coupet s’était distingué en Ligue des champions, au Camp Nou face au FC Barcelone en 2001, en enchaînant deux parades époustouflantes, dont une tête sur la transversale après une passe manquée de Claudio Caçapa. De plus, l'Auvergnat compte 34 sélections en équipe de France, avec laquelle il est finaliste de la Coupe du Monde 2006 et remporte la Coupe des confédérations en 2001 et 2003. Resté dans l'ombre de Fabien Barthez depuis sa première sélection en Bleu en 2001, Grégory Coupet débute seulement comme titulaire à l'Euro 2008, à presque 36 ans. Une compétition difficile pour lui, comme pour ses coéquipiers, puisque l'équipe de France ne parvient pas à s'extirper de sa poule, battue par les Pays-Bas et l'Italie. Retiré des terrains en 2011, Grégory Coupet devient consultant sportif pour la radio RMC ainsi que pour les chaînes télévisées CFoot et beIN Sport. Ne se sentant pas vraiment à l'aise sur les plateaux, l'ancien Stéphanois a, depuis la saison 2017-18, repris le chemin des pelouses, où il officie comme entraîneur des gardiens.

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Coupe du Monde en 2006 (France)

Vainqueur de la Coupe des confédérations en 2001 et 2003 (France)

Vainqueur de la Coupe Intertoto en 1997 (Olympique Lyonnais)

Champion de France en 2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007 et 2008 (Olympique Lyonnais)

Vice-champion de France en 2001 (Olympique Lyonnais)

Vainqueur de la Coupe de France en 2008 (Olympique Lyonnais)

Finaliste de la Coupe de France en 2011 (Paris SG)

Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2001 (Olympique Lyonnais)

Vainqueur du Trophée des champions en 2003, 2004, 2005, 2006 et 2008 (Olympique Lyonnais)

Finaliste du Trophée des champions en 2011 (Paris SG)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Trophée UNFP du meilleur gardien en 2003, 2004, 2005 et 2006

Nommé dans l'équipe type de l'année du championnat de France en 2003, 2004, 2005 et 2006

Élu meilleur gardien du Tournoi de Toulon en 1994

 

DIVERS

 

- Peu avant l'issue de son contrat à Paris, il publie "Arrêt de jeu", un livre entretien avec Benjamin Danet, dans lequel il revient sur son expérience stéphanoise.

- Dans sa carrière, Gregory Coupet a connu beaucoup de blessures stupides. En 2006, il laisse une planche de bois tomber sur sa main alors qu’il était en train de confectionner une étagère avant un derby Lyon-St-Étienne. Deux ans plus tard, il se rompt les ligaments croisés en se prenant la jambe dans le filet de son propre but, à l’entraînement. Le 28 novembre 2009 contre l'AJ Auxerre, il se blesse sur une action anodine en voulant accompagner un ballon en six mètres. Son pied gauche se bloque alors dans la pelouse et met sa jambe en porte à faux. Bilan: une fracture de la cheville gauche.


18/03/2016
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Paul Le Guen

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photo: ©Paris-canalhistorique

 

Paul Le Guen

 

Né le 1er mars 1964 à Pencran (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Milieu défensif, 1m86

Surnom: La patate de Pencran

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 17 sélections

(Matchs amicaux: 6 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 7 sélections)

(Qualif Euro: 4 sélections)

 

1ère sélection : le 17 février 1993 contre l'Israël (4-0)

Dernière sélection : le 22 juillet 1995 contre la Norvège (0-0)

 

1984/89 Brest Armorique FC (FRA) 175 matchs, 10 buts

(Championnat de France: 154 matchs, 6 buts)

(Coupe de France: 21 matchs, 4 buts)

1989/91 FC Nantes (FRA) 83 matchs, 2 buts

(Championnat de France: 76 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 7 matchs, 1 but)

1991/98 Paris SG (FRA) 343 matchs, 24 buts

(Championnat de France: 248 matchs, 16 buts)

(Coupe de France: 28 matchs, 3 buts)

(Coupe de la ligue: 10 matchs)

(Ligue des Champions: 20 matchs, 1 but)

(Coupe des Coupes: 25 matchs, 4 buts)

(Coupe de l'UEFA: 10 matchs)

(Supercoupe de l'UEFA: 2 matchs)

 

Libéro ou milieu de terrain, Paul Le Guen reste associé à l’époque dorée du Paris SG, dont il portera le brassard de capitaine en fin de carrière.

 

Très discret, il fait partie des joueurs français emblématiques des années 80 et 90, grâce à sa fameuse frappe de balle, la patate de Pencran. Breton pur souche, natif du Finistère, le jeune bambin fait ses classes à Landerneau, puis Pencran où il se fera connaître donc pour sa célèbre frappe lourde. Recruté par l’AS Brestoise en 1982, il rejoint le Brest Armorique l’année suivante. Il passe une première année en réserve avant d’intégrer l’équipe pro dès 1984. Il s’impose aussitôt dans l’entrejeu breton. Milieu défensif à l’ancienne, Paul le Guen est du genre discret, un taiseux, assez terne, mais terriblement efficace. Il contrebalance la fougue des Bernard Pardo et autres Joël Henry. Ratisseur infatigable et premier relanceur de l’équipe, Paul a également une bonne vision de jeu, une belle qualité de passe, une frappe lourde des 30 mètres, mais aussi une capacité à mettre le pied quand il faut, malgré son jeune âge il a tout d’un futur grand, comme pas mal de joueurs du Brest Armorique en fait, qui sera la grande énigme des années 80.

 

Malgré les Vincent GuérinGérard Buscher et consorts, Brest ne fera jamais mieux que huitième, passant ces saisons au mieux dans le ventre mou, au pire en bas de tableau. L'équipe vit une descente en deuxième division en 1988 mais remonte aussi sec, grâce à l’arrivée tardive de Roberto Cabañas, le fantasque paraguayen, arrivée après un transfert rocambolesque. Une fois la montée acquise, en barrage contre Strasbourg, Paul Le Guen se sent à l’étroit à Brest. C’est ainsi qu’en 1989, il décide de rejoindre l’autre grand club régional: le FC Nantes. Titulaire en puissance, il reste deux saisons et dispute 83 rencontres. Mais la grande étape dans la carrière de joueur de Paul se passe dans la capitale, au PSG, qu’il rejoint en 1991.


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photo: ©Icon Sport

 

Le club, (qui vient d’être racheté par le groupe Canal+), a de grandes ambitions sur la scène nationale et européenne. Commence alors l’âge d’or du PSG. Éternel second derrière l’OM, il remporte la Coupe de France en 1993, contre le FC Nantes. Cette même année, le club parisien réalise l’exploit de sortir le Real Madrid en quart de finale de la Coupe UEFA avant de perdre en demi contre la Juventus. Champion l’année suivante, Paul Le Guen est un des symboles du PSG qui gagne, en France et en Europe, comme avec l’élimination du FC Barcelone en Coupe des Coupes. La saison du titre, Paul Le Guen plantera même 7 buts en championnat, son record. Récompensé de son travail, il effectue ses débuts en Bleu après le naufrage de la Bulgarie. Régulièrement appelé entre 1993 et 1995, il ne sera finalement pas retenu pour l’Euro 1996, barré par Didier Deschamps, le capitaine, Christian Karembeu, plus polyvalent, et Sabri Lamouchi, plus technique.

 

Demi-finaliste de la Ligue des champions en 1995, le PSG s'offre le doublé coupe de France-Coupe de la ligue. La gloire viendra en 1996. Trois ans après l’OM, un club français soulève de nouveau une Coupe européenne, la C2 contre le Rapid de Vienne. Seule ombre au tableau d’une saison en tout point réussie, le PSG manquera le titre bêtement au profit de la surprise auxerroise. Avec le départ de Luis Fernandez en 1996 et l’intronisation de Ricardo Gomes, Paul hérite du brassard. Il va disputer une nouvelle finale de Coupe des Coupes en 1997, perdu cette fois-ci contre le Barça. Pour sa dernière saison, Paul remportera 2 nouvelles coupes, clôturant ainsi une carrière riche en trophées.

 

Cependant, il ne comptait pas quitter le monde du football, puisqu’il endosse très vite le costume d'entraîneur. Au Stade Rennais d'abord puis l'Olympique Lyonnais, où il vit ses plus belles années: avec trois titres de champion de France consécutifs. Mais ensuite, ses expériences sur le banc sont moins réussies, au PSG, à l'étranger ou comme sélectionneur du Cameroun. Connu pour son sérieux et un caractère bien tranché, il se reconvertit aussi comme consultant télé.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de la Coupe Kirin en 1994 (France)

Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1996 (Paris SG)

Finaliste de la Coupe des Coupes en 1997 (Paris SG)

Finaliste de la Supercoupe de l’UEFA en 1997 (Paris SG)

Champion de France en 1994 (Paris SG)

Vice-champion de France en 1993, 1996 et 1997 (Paris SG)

Vainqueur de la Coupe de France en 1993, 1995 et 1998 (Paris SG)

Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 1995 et 1998 (Paris SG)

Vainqueur du Trophée des champions en 1996 (Paris SG) 


18/03/2016
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Dominique Bathenay

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Photo: ©DR

 

Dominique Bathenay

 

Né le 13 février 1954 à Pont-d'Ain (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, milieu gauche, 1m81

Surnom: Babath'

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 20 sélections, 4 buts

(Matchs amicaux: 11 sélections, 2 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections, 1 but)

(Coupe du Monde: 2 sélections)

(Qualif Euro: 3 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 12 octobre 1975 contre la RDA (1-2)

Dernière sélection : le 28 avril 1982 contre le Pérou (0-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 2 sélections

 

1973/78 Saint-Etienne (FRA) 211 matchs, 33 buts

(Championnat de France: 158 matchs, 25 buts)

(Coupe de France: 28 matchs, 4 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 23 matchs, 4 buts)

(Coupe des coupes: 2 matchs)

1978/85 Paris SG (FRA) 273 matchs, 35 buts

(Championnat de France: 230 matchs, 31 buts)

(Coupe de France: 30 matchs, 2 buts)

(Coupe des Coupes: 9 matchs, 2 buts)

(Coupe de l'UEFA: 4 matchs)

1985/1987 FC Sète (FRA) 70 matchs, 2 buts

(Championnat de France: 64 matchs, 2 buts)

(Coupe de France: 6 matchs)

 

Gaucher complet, athlète du football et technicien très sûr, milieu de terrain au grand champ d'action, Dominique Bathenay était tout cela.

 

Les anciens se souviennent tous de son boulet de canon célèbre des 30 mètres qui a crucifié Ray Clemence, le gardien de Liverpool lors du match retour en quart de finale de la Coupe d'Europe des Clubs champions en 1977. Natif de l’Ain, le jeune Dominique fait ses classes à Grange-les-Valences puis à Tournon avant de rejoindre l'ASSE à seulement 17 ans. Lorsqu’il arrive, le club stéphanois est dans un léger creux et abandonne deux titres consécutifs à l’OM puis un au rival nantais. Le temps d’adaptation passé, une équipe se forge dans la fournaise de la coupe d’Europe. N°8 à l’ancienne, Dominique est un des piliers de l’équipe qui réconciliera le foot français avec le Vieux Continent et c’est bien sur la scène européenne qu'il écrit sa véritable légende.

 

On raconte que l’épopée verte est née face à Split en 1974. Tout d’abord, il inscrit le second but, celui de l’espoir, dans ce match désormais mythique à Geoffroy Guichard contre les ex-Yougoslaves de l’Hajduk Split. En marquant de la tête sur corner tout de suite après l’égalisation adverse, il a remis l’équipe dans le sens de la marche pour la porter vers l’exploit impensable alors. Une victoire 5 buts à 1 en prolongation après les déboires de l'aller (défaite 4 buts à 1). Mais c’est en 1976 surtout que les Verts enflammeront la France. Ils réalisent l’exploit de passer les quart grâce à un match dantesque face au Dynamo Kiev, où les coéquipiers du capitaine Jean-Michel Larqué réussissent la prouesse de remonter le 2 buts à 0 de l’aller. La finale restera célèbre pour ses fameux poteaux carrés. La frappe de Dominique résonne encore dans le Hempden Park de Glasgow. Ce tir surpuissant aurait tellement mérité un autre sort.


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Photo: ©DR

 

La saison suivante, les Verts, à nouveau champion, tomberont à Liverpool. Avec encore un but d’anthologie signé Bathenay à Anfield Road en 1977 grâce encore une fois à une frappe venue d’ailleurs qui trompe l’inoubliable Ray Clemence, considéré à l’époque, comme l’un des meilleurs gardiens du Monde. Une nouvelle fois insuffisant pour faire le bonheur des Verts. L’aventure prendra fin en 1978 avec le renouvellement générationnel inéluctable. Cette saison là, il quitte le club tout comme Hervé Revelli. Au final, la collaboration entre Dominique Bathenay  et l'ASSE reste fructueuse avec trois titres de champion et trois Coupes de France. Éclipsé par le génie Michel Platini, il parvient néanmoins par deux fois à apparaître au classement du Ballon d'Or en 1976 et 1977.

 

Evidemment ses performances phénoménales sous les couleurs stéphanoises l'amènent en équipe de France. Profitant de la blessure d’un des titulaires, il dispute son premier match à Leipzig contre la RDA le 12 octobre 1975. Il inscrit à l'occasion son premier but sous le maillot bleu en reprenant comme à la parade un tir relâché par le gardien adverse à la suite d’une action qu’il avait lui-même initiée en récupérant le ballon dans ses propres trente mètres. C’est le début d’une carrière en Bleu où il devient une des pierres angulaires de l'équipe de France. Le parachèvement de son époque stéphanoise restera une place pour la Coupe du monde argentine. Malheureusement, le grand retour des Bleus, absente depuis la Coupe du monde 1966 en Angleterre, ne restera pas dans les annales: deux défaites et une victoire pour l’honneur ponctue un premier tour sans relief. La seule anecdote restera ce fameux maillot rayé vert et blanc pour le match face à la Hongrie, en raison d’un oubli de l’intendant de l’époque.

 

En 1978, il rejoint le Paris SG où il retrouve Jean-Michel Larqué en fin de carrière. Titulaire inamovible, il contribue grandement à la montée en puissance du PSG, grâce à son expérience. Il s'offre deux coupes de France supplémentaires lui permettant de devenir le co-recordman des victoires dans cette compétition avec cinq finales remportées aux côtés de Alain Roche et Thiago Silva. Il termine sa carrière de joueur à Sète où il commence celle d'entraîneur en 1986, succédant à Slobodan Miloszavzevic. Cette carrière d'entraîneur ne sera pas à la hauteur du joueur: toutes ses expériences à Sète, Reims, Monastir, Saint-Etienne se sont soldées par des échecs. Cela ne saurait faire oublier la formidable carrière de joueur qu’il a connu avec l’AS Saint-Etienne.

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1976 (Saint-Etienne)

Champion de France en 1974, 1975 et 1976 (Saint-Etienne)

Vainqueur de la Coupe de France en 1974, 1975, 1977 (Saint-Etienne), 1982 et 1983 (Paris SG)

Finaliste de la Coupe de France en 1985 (finale non-jouée) (Paris SG)



DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Révélation française de l’année en 1974

 

VIDÉO

 


18/03/2016
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Luis Fernandez

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Photo: ©DR

 

Luis Fernandez

 

Luis Miguel Fernández Toledo

Né le 2 octobre 1959 à Tarifa (ESP)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Francais/ https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4923051_201506181132842.png Espagnol, milieu de terrain, 1m81

Surnom: "El Machote"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 60 sélections, 6 buts

(Matchs amicaux: 27 sélections, 2 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 8 sélections, 1 but)

(Coupe du Monde: 6 sélections, 1 but)

(Qualif Euro: 11 sélections, 1 but)

(Euro: 8 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 10 novembre 1982 contre les Pays-Bas (2-1)

Dernière sélection : le 17 juin 1992 contre le Danemark (1-2)

 

1978/86 Paris SG (FRA) 273 matchs, 39 buts

(Championnat de France: 225 matchs, 30 buts)

(Coupe de France: 36 matchs, 7 buts)

(Coupe des Coupes: 9 matchs, 2 buts)

(Coupe de l'UEFA: 3 matchs)

1986/89 Matra Racing (FRA) 63 matchs, 3 buts

(Championnat de France: 59 matchs, 3 buts)

(Coupe de France: 4 matchs)

1989/93 AS Cannes (FRA) 106 matchs, 5 buts

(Championnat de France: 86 matchs, 3 buts)

(Championnat de France de D2: 8 matchs)

(Coupe de France: 9 matchs, 2 buts)

(Coupe de l'UEFA: 3 matchs)

 

Guerrier sur le terrain à la carrière de joueur professionnel pleines de succès, Luis Fernandez restera le petit bonhomme qui a inscrit le pénalty décisif face au Brésil à Guadalajara lors de la Coupe du Monde 1986. Formé au Paris SG, son club de coeur, il vendra son âme au Matra avant de terminer sa carrière à Cannes, qu'il va tout de même amener jusqu'en Coupe d'Europe.

 

Né à Tarifa en Andalousie, la famille Fernandez Toledo quitte l’Espagne pour la France alors que le petit Luis n’a que neuf ans. Le collège sera une période compliquée pour le jeune Luis qui peine à apprendre le français. Tout le contraire du football, sa passion, dans laquelle il excelle depuis tout petit. Installé dans la banlieue de Lyon, il fait ses gammes à l'AS Minguettes puis à St-Priest. Alors qu'on l'imagine signer dans le club phare de la région, l'OL, c'est à Paris qu'il débute sa carrière professionnelle en 1978.


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Photo: ©DR

 

Il va rapidement s'imposer à 19 ans comme le ratisseur du milieu de terrain et meneur d'hommes, et va être des premiers titres parisiens (Coupes de France 1982 et 1983 ainsi que le premier championnat de l'histoire du PSG en 1986). Joueur au souffle inépuisable, Fernandez ne ménage jamais ses efforts tant avec son club dont il devient capitaine qu'avec l'équipe nationale. International français pendant dix ans, de 1982 à 1992, Luis Fernandez constituait le quatrième compère du fameux "Carré magique" de l'équipe de France de Michel Hidalgo, aux côtés de Michel PlatiniAlain Giresse et Jean Tigana. Plus physique que ses trois coéquipiers, le milieu de terrain remporte l'Euro 1984, premier trophée de l'histoire des Bleus, avant d'achever le Mondial 1986 à la 3ème place. Il est l'auteur du fameux pénalty de la victoire contre le Brésil en quarts de finale de la coupe du Monde mexicaine qui restera à jamais dans les mémoires. La suite est plus terne.

 

Après le Mondial, il rejoint à la surprise générale le Matra Racing de Jean-Luc Lagardère. Malgré la pléiade de stars (Enzo Francescoli, Pierre Littbarski...) le club enchaîne les saisons en quart de teinte pour finalement sombrer financièrement. Il vient raccrocher les crampons à l'AS Cannes et se reconvertit, au soir de sa carrière, entraîneur. Souvent contesté pour sa trop grande proximité avec ses joueurs, il parvient tout de même à obtenir de beaux résultats. C’est sous sa houlette que le Paris SG remporte la Coupe des coupes 1996, la seule gagnée par un club français avec un entraîneur français. Il effectue un second retour sur le banc parisien en 2000, contribuant à la fabuleuse série de victoires contre l’OM, dont le fameux 3 buts à 0 au Vélodrome avec un génial Ronaldinho. Il est également un très bon consultant sportif et animateur radio. Bien implanté dans les médias, qui apprécient sa verve et son franc-parler, Luis Fernandez garde tout de même un pied dans le football professionnel, puisqu'il dirige depuis 2017 le centre de formation du PSG. Un moyen intelligent pour le club de la capitale de s'appuyer sur des anciens.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur de l'Euro 1984 (France)

3ème de la Coupe du Monde en 1986 (France)

Vainqueur de la Coupe intercontinentale des nations en 1985 (France)

Champion de France en 1986 (Paris SG)

Vainqueur de la Coupe de France en 1982 et 1983 (Paris SG)

Finaliste de la Coupe de France en 1985 (Paris SG)

Vice-champion de France de D2 (groupe A) en 1993 (AS Cannes)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu joueur français de l’année en 1985

Étoile d’or France Football en 1986


18/03/2016
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