France
Marcel Aubour
Marcel Aubour
Marcel Aubour
Né le 17 juin 1940 à Saint-Tropez (FRA)
Français, gardien de but, 1m80
Surnom: "Cécèle"
(Matchs amicaux: 6 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections)
(Coupe du Monde: 3 sélections)
(Qualif Euro: 5 sélections)
1ère sélection : le 4 octobre 1964 contre le Luxembourg (2-0)
Dernière sélection : le 24 avril 1968 contre la Yougoslavie (1-5)
1960/66 Olympique Lyonnais (FRA) 184 matchs
(Championnat de France: 153 matchs)
(Coupe de France: 20 matchs)
(Coupe des Coupes: 11 matchs)
1966/69 OGC Nice (FRA) 107 matchs
(Championnat de France: 96 matchs)
(Coupe de France: 9 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)
1969/72 Stade Rennais (FRA) 109 matchs
(Championnat de France: 86 matchs)
(Coupe de France: 20 matchs)
(Challenge des champions: 1 match)
(Coupe des Coupes: 2 matchs)
1972/77 Stade de Reims (FRA) 167 matchs
(Championnat de France: 147 matchs)
(Coupe de France: 20 matchs)

PALMARÈS
Vice-champion de France en 1968 (OGC Nice)
Vainqueur de la Coupe de France en 1964 (Olympique Lyonnais) et 1971 (Stade Rennais)
Finaliste de la Coupe de France en 1963 (Olympique Lyonnais)
Vainqueur du Challenge des champions en 1971 (Stade Rennais)
SOURCES/RESSOURCES
- "Moi, le breton" de Marcel Aubour - Livre
- Marcel Aubour. Lui, le Breton... d’adoption - Stade Rennais Online
↑ Auteur: Follow @Rodighiero_
- 1ère photo: ©Universel
- 2ème photo: ©DR
Gregory Coupet
Photo: ©JungleKey
Grégory Coupet
Né le 31 décembre 1972 au Puy-en-Velay (FRA)
Français, gardien de but, 1m81
Surnoms: Greg, Gregos
(Matchs amicaux: 16 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 6 sélections)
(Qualif Euro: 6 sélections)
(Euro: 3 sélections)
(Coupe des Confédérations: 3 sélections)
1ère sélection : le 1er juin 2001 contre l'Australie (1-0)
Dernière sélection : le 17 juin 2008 contre l'Italie (0-2)
1993/97 Saint-Etienne (FRA) 101 matchs
(Championnat de France: 88 matchs)
(Coupe de France: 8 matchs)
(Coupe de la ligue: 5 matchs)
1997/2008 Olympique Lyonnais (FRA) 541 matchs
(Championnat de France: 370 matchs)
(Coupe de France: 55 matchs)
(Coupe de la ligue: 17 matchs)
(Trophée des Champions: 5 matchs)
(Ligue des Champions: 63 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 24 matchs)
(Coupe Intertoto: 7 matchs)
2008/09 Atletico Madrid (ESP) 11 matchs
(Championnat d'Espagne: 6 matchs)
(Coupe d'Espagne: 3 matchs)
(Ligue des Champions: 2 matchs)
2009/11 Paris SG (FRA) 46 matchs
(Championnat de France: 31 matchs)
(Coupe de France: 9 matchs)
(Coupe de la ligue: 4 matchs)
(Trophée des Champions: 1 match)
(Coupe de l'UEFA: 1 match)
PALMARÈS
Finaliste de la Coupe du Monde en 2006 (France)
Vainqueur de la Coupe des confédérations en 2001 et 2003 (France)
Vainqueur de la Coupe Intertoto en 1997 (Olympique Lyonnais)
Champion de France en 2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007 et 2008 (Olympique Lyonnais)
Vice-champion de France en 2001 (Olympique Lyonnais)
Vainqueur de la Coupe de France en 2008 (Olympique Lyonnais)
Finaliste de la Coupe de France en 2011 (Paris SG)
Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2001 (Olympique Lyonnais)
Vainqueur du Trophée des champions en 2003, 2004, 2005, 2006 et 2008 (Olympique Lyonnais)
Finaliste du Trophée des champions en 2011 (Paris SG)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Trophée UNFP du meilleur gardien en 2003, 2004, 2005 et 2006
Nommé dans l'équipe type de l'année du championnat de France en 2003, 2004, 2005 et 2006
Élu meilleur gardien du Tournoi de Toulon en 1994
DIVERS
- Peu avant l'issue de son contrat à Paris, il publie "Arrêt de jeu", un livre entretien avec Benjamin Danet, dans lequel il revient sur son expérience stéphanoise.
- Dans sa carrière, Gregory Coupet a connu beaucoup de blessures stupides. En 2006, il laisse une planche de bois tomber sur sa main alors qu’il était en train de confectionner une étagère avant un derby Lyon-St-Étienne. Deux ans plus tard, il se rompt les ligaments croisés en se prenant la jambe dans le filet de son propre but, à l’entraînement. Le 28 novembre 2009 contre l'AJ Auxerre, il se blesse sur une action anodine en voulant accompagner un ballon en six mètres. Son pied gauche se bloque alors dans la pelouse et met sa jambe en porte à faux. Bilan: une fracture de la cheville gauche.
Paul Le Guen
photo: ©Paris-canalhistorique
Paul Le Guen
Né le 1er mars 1964 à Pencran (FRA)
Français, Milieu défensif, 1m86
Surnom: La patate de Pencran
(Matchs amicaux: 6 sélections)
(Qualif Coupe du Monde: 7 sélections)
(Qualif Euro: 4 sélections)
1ère sélection : le 17 février 1993 contre l'Israël (4-0)
Dernière sélection : le 22 juillet 1995 contre la Norvège (0-0)
1984/89 Brest Armorique FC (FRA) 175 matchs, 10 buts
(Championnat de France: 154 matchs, 6 buts)
(Coupe de France: 21 matchs, 4 buts)
1989/91 FC Nantes (FRA) 83 matchs, 2 buts
(Championnat de France: 76 matchs, 1 but)
(Coupe de France: 7 matchs, 1 but)
1991/98 Paris SG (FRA) 343 matchs, 24 buts
(Championnat de France: 248 matchs, 16 buts)
(Coupe de France: 28 matchs, 3 buts)
(Coupe de la ligue: 10 matchs)
(Ligue des Champions: 20 matchs, 1 but)
(Coupe des Coupes: 25 matchs, 4 buts)
(Coupe de l'UEFA: 10 matchs)
(Supercoupe de l'UEFA: 2 matchs)
Libéro ou milieu de terrain, Paul Le Guen reste associé à l’époque dorée du Paris SG, dont il portera le brassard de capitaine en fin de carrière.
Très discret, il fait partie des joueurs français emblématiques des années 80 et 90, grâce à sa fameuse frappe de balle, la patate de Pencran. Breton pur souche, natif du Finistère, le jeune bambin fait ses classes à Landerneau, puis Pencran où il se fera connaître donc pour sa célèbre frappe lourde. Recruté par l’AS Brestoise en 1982, il rejoint le Brest Armorique l’année suivante. Il passe une première année en réserve avant d’intégrer l’équipe pro dès 1984. Il s’impose aussitôt dans l’entrejeu breton. Milieu défensif à l’ancienne, Paul le Guen est du genre discret, un taiseux, assez terne, mais terriblement efficace. Il contrebalance la fougue des Bernard Pardo et autres Joël Henry. Ratisseur infatigable et premier relanceur de l’équipe, Paul a également une bonne vision de jeu, une belle qualité de passe, une frappe lourde des 30 mètres, mais aussi une capacité à mettre le pied quand il faut, malgré son jeune âge il a tout d’un futur grand, comme pas mal de joueurs du Brest Armorique en fait, qui sera la grande énigme des années 80.
Malgré les Vincent Guérin, Gérard Buscher et consorts, Brest ne fera jamais mieux que huitième, passant ces saisons au mieux dans le ventre mou, au pire en bas de tableau. L'équipe vit une descente en deuxième division en 1988 mais remonte aussi sec, grâce à l’arrivée tardive de Roberto Cabañas, le fantasque paraguayen, arrivée après un transfert rocambolesque. Une fois la montée acquise, en barrage contre Strasbourg, Paul Le Guen se sent à l’étroit à Brest. C’est ainsi qu’en 1989, il décide de rejoindre l’autre grand club régional: le FC Nantes. Titulaire en puissance, il reste deux saisons et dispute 83 rencontres. Mais la grande étape dans la carrière de joueur de Paul se passe dans la capitale, au PSG, qu’il rejoint en 1991.
photo: ©Icon Sport
Le club, (qui vient d’être racheté par le groupe Canal+), a de grandes ambitions sur la scène nationale et européenne. Commence alors l’âge d’or du PSG. Éternel second derrière l’OM, il remporte la Coupe de France en 1993, contre le FC Nantes. Cette même année, le club parisien réalise l’exploit de sortir le Real Madrid en quart de finale de la Coupe UEFA avant de perdre en demi contre la Juventus. Champion l’année suivante, Paul Le Guen est un des symboles du PSG qui gagne, en France et en Europe, comme avec l’élimination du FC Barcelone en Coupe des Coupes. La saison du titre, Paul Le Guen plantera même 7 buts en championnat, son record. Récompensé de son travail, il effectue ses débuts en Bleu après le naufrage de la Bulgarie. Régulièrement appelé entre 1993 et 1995, il ne sera finalement pas retenu pour l’Euro 1996, barré par Didier Deschamps, le capitaine, Christian Karembeu, plus polyvalent, et Sabri Lamouchi, plus technique.
Demi-finaliste de la Ligue des champions en 1995, le PSG s'offre le doublé coupe de France-Coupe de la ligue. La gloire viendra en 1996. Trois ans après l’OM, un club français soulève de nouveau une Coupe européenne, la C2 contre le Rapid de Vienne. Seule ombre au tableau d’une saison en tout point réussie, le PSG manquera le titre bêtement au profit de la surprise auxerroise. Avec le départ de Luis Fernandez en 1996 et l’intronisation de Ricardo Gomes, Paul hérite du brassard. Il va disputer une nouvelle finale de Coupe des Coupes en 1997, perdu cette fois-ci contre le Barça. Pour sa dernière saison, Paul remportera 2 nouvelles coupes, clôturant ainsi une carrière riche en trophées.
Cependant, il ne comptait pas quitter le monde du football, puisqu’il endosse très vite le costume d'entraîneur. Au Stade Rennais d'abord puis l'Olympique Lyonnais, où il vit ses plus belles années: avec trois titres de champion de France consécutifs. Mais ensuite, ses expériences sur le banc sont moins réussies, au PSG, à l'étranger ou comme sélectionneur du Cameroun. Connu pour son sérieux et un caractère bien tranché, il se reconvertit aussi comme consultant télé.
PALMARÈS
Vainqueur de la Coupe Kirin en 1994 (France)
Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1996 (Paris SG)
Finaliste de la Coupe des Coupes en 1997 (Paris SG)
Finaliste de la Supercoupe de l’UEFA en 1997 (Paris SG)
Champion de France en 1994 (Paris SG)
Vice-champion de France en 1993, 1996 et 1997 (Paris SG)
Vainqueur de la Coupe de France en 1993, 1995 et 1998 (Paris SG)
Vainqueur de la Coupe de la Ligue en 1995 et 1998 (Paris SG)
Vainqueur du Trophée des champions en 1996 (Paris SG)
Dominique Bathenay
Photo: ©DR
Dominique Bathenay
Né le 13 février 1954 à Pont-d'Ain (FRA)
Surnom: Babath'
(Matchs amicaux: 11 sélections, 2 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections, 1 but)
(Coupe du Monde: 2 sélections)
(Qualif Euro: 3 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 12 octobre 1975 contre la RDA (1-2)
Dernière sélection : le 28 avril 1982 contre le Pérou (0-1)
1973/78 Saint-Etienne (FRA) 211 matchs, 33 buts
(Championnat de France: 158 matchs, 25 buts)
(Coupe de France: 28 matchs, 4 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 23 matchs, 4 buts)
(Coupe des coupes: 2 matchs)
1978/85 Paris SG (FRA) 273 matchs, 35 buts
(Championnat de France: 230 matchs, 31 buts)
(Coupe de France: 30 matchs, 2 buts)
(Coupe des Coupes: 9 matchs, 2 buts)
(Coupe de l'UEFA: 4 matchs)
1985/1987 FC Sète (FRA) 70 matchs, 2 buts
(Championnat de France: 64 matchs, 2 buts)
(Coupe de France: 6 matchs)
Gaucher complet, athlète du football et technicien très sûr, milieu de terrain au grand champ d'action, Dominique Bathenay était tout cela.
Les anciens se souviennent tous de son boulet de canon célèbre des 30 mètres qui a crucifié Ray Clemence, le gardien de Liverpool lors du match retour en quart de finale de la Coupe d'Europe des Clubs champions en 1977. Natif de l’Ain, le jeune Dominique fait ses classes à Grange-les-Valences puis à Tournon avant de rejoindre l'ASSE à seulement 17 ans. Lorsqu’il arrive, le club stéphanois est dans un léger creux et abandonne deux titres consécutifs à l’OM puis un au rival nantais. Le temps d’adaptation passé, une équipe se forge dans la fournaise de la coupe d’Europe. N°8 à l’ancienne, Dominique est un des piliers de l’équipe qui réconciliera le foot français avec le Vieux Continent et c’est bien sur la scène européenne qu'il écrit sa véritable légende.
On raconte que l’épopée verte est née face à Split en 1974. Tout d’abord, il inscrit le second but, celui de l’espoir, dans ce match désormais mythique à Geoffroy Guichard contre les ex-Yougoslaves de l’Hajduk Split. En marquant de la tête sur corner tout de suite après l’égalisation adverse, il a remis l’équipe dans le sens de la marche pour la porter vers l’exploit impensable alors. Une victoire 5 buts à 1 en prolongation après les déboires de l'aller (défaite 4 buts à 1). Mais c’est en 1976 surtout que les Verts enflammeront la France. Ils réalisent l’exploit de passer les quart grâce à un match dantesque face au Dynamo Kiev, où les coéquipiers du capitaine Jean-Michel Larqué réussissent la prouesse de remonter le 2 buts à 0 de l’aller. La finale restera célèbre pour ses fameux poteaux carrés. La frappe de Dominique résonne encore dans le Hempden Park de Glasgow. Ce tir surpuissant aurait tellement mérité un autre sort.
Photo: ©DR
La saison suivante, les Verts, à nouveau champion, tomberont à Liverpool. Avec encore un but d’anthologie signé Bathenay à Anfield Road en 1977 grâce encore une fois à une frappe venue d’ailleurs qui trompe l’inoubliable Ray Clemence, considéré à l’époque, comme l’un des meilleurs gardiens du Monde. Une nouvelle fois insuffisant pour faire le bonheur des Verts. L’aventure prendra fin en 1978 avec le renouvellement générationnel inéluctable. Cette saison là, il quitte le club tout comme Hervé Revelli. Au final, la collaboration entre Dominique Bathenay et l'ASSE reste fructueuse avec trois titres de champion et trois Coupes de France. Éclipsé par le génie Michel Platini, il parvient néanmoins par deux fois à apparaître au classement du Ballon d'Or en 1976 et 1977.
Evidemment ses performances phénoménales sous les couleurs stéphanoises l'amènent en équipe de France. Profitant de la blessure d’un des titulaires, il dispute son premier match à Leipzig contre la RDA le 12 octobre 1975. Il inscrit à l'occasion son premier but sous le maillot bleu en reprenant comme à la parade un tir relâché par le gardien adverse à la suite d’une action qu’il avait lui-même initiée en récupérant le ballon dans ses propres trente mètres. C’est le début d’une carrière en Bleu où il devient une des pierres angulaires de l'équipe de France. Le parachèvement de son époque stéphanoise restera une place pour la Coupe du monde argentine. Malheureusement, le grand retour des Bleus, absente depuis la Coupe du monde 1966 en Angleterre, ne restera pas dans les annales: deux défaites et une victoire pour l’honneur ponctue un premier tour sans relief. La seule anecdote restera ce fameux maillot rayé vert et blanc pour le match face à la Hongrie, en raison d’un oubli de l’intendant de l’époque.
En 1978, il rejoint le Paris SG où il retrouve Jean-Michel Larqué en fin de carrière. Titulaire inamovible, il contribue grandement à la montée en puissance du PSG, grâce à son expérience. Il s'offre deux coupes de France supplémentaires lui permettant de devenir le co-recordman des victoires dans cette compétition avec cinq finales remportées aux côtés de Alain Roche et Thiago Silva. Il termine sa carrière de joueur à Sète où il commence celle d'entraîneur en 1986, succédant à Slobodan Miloszavzevic. Cette carrière d'entraîneur ne sera pas à la hauteur du joueur: toutes ses expériences à Sète, Reims, Monastir, Saint-Etienne se sont soldées par des échecs. Cela ne saurait faire oublier la formidable carrière de joueur qu’il a connu avec l’AS Saint-Etienne.
PALMARÈS
Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1976 (Saint-Etienne)
Champion de France en 1974, 1975 et 1976 (Saint-Etienne)
Vainqueur de la Coupe de France en 1974, 1975, 1977 (Saint-Etienne), 1982 et 1983 (Paris SG)
Finaliste de la Coupe de France en 1985 (finale non-jouée) (Paris SG)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Révélation française de l’année en 1974
VIDÉO
Luis Fernandez
Photo: ©DR
Luis Fernandez
Luis Miguel Fernández Toledo
Né le 2 octobre 1959 à Tarifa (ESP)
Francais/
Espagnol, milieu de terrain, 1m81
Surnom: "El Machote"
(Matchs amicaux: 27 sélections, 2 buts)
(Qualif Coupe du Monde: 8 sélections, 1 but)
(Coupe du Monde: 6 sélections, 1 but)
(Qualif Euro: 11 sélections, 1 but)
(Euro: 8 sélections, 1 but)
1ère sélection : le 10 novembre 1982 contre les Pays-Bas (2-1)
Dernière sélection : le 17 juin 1992 contre le Danemark (1-2)
1978/86 Paris SG (FRA) 273 matchs, 39 buts
(Championnat de France: 225 matchs, 30 buts)
(Coupe de France: 36 matchs, 7 buts)
(Coupe des Coupes: 9 matchs, 2 buts)
(Coupe de l'UEFA: 3 matchs)
1986/89 Matra Racing (FRA) 63 matchs, 3 buts
(Championnat de France: 59 matchs, 3 buts)
(Coupe de France: 4 matchs)
1989/93 AS Cannes (FRA) 106 matchs, 5 buts
(Championnat de France: 86 matchs, 3 buts)
(Championnat de France de D2: 8 matchs)
(Coupe de France: 9 matchs, 2 buts)
(Coupe de l'UEFA: 3 matchs)
Guerrier sur le terrain à la carrière de joueur professionnel pleines de succès, Luis Fernandez restera le petit bonhomme qui a inscrit le pénalty décisif face au Brésil à Guadalajara lors de la Coupe du Monde 1986. Formé au Paris SG, son club de coeur, il vendra son âme au Matra avant de terminer sa carrière à Cannes, qu'il va tout de même amener jusqu'en Coupe d'Europe.
Né à Tarifa en Andalousie, la famille Fernandez Toledo quitte l’Espagne pour la France alors que le petit Luis n’a que neuf ans. Le collège sera une période compliquée pour le jeune Luis qui peine à apprendre le français. Tout le contraire du football, sa passion, dans laquelle il excelle depuis tout petit. Installé dans la banlieue de Lyon, il fait ses gammes à l'AS Minguettes puis à St-Priest. Alors qu'on l'imagine signer dans le club phare de la région, l'OL, c'est à Paris qu'il débute sa carrière professionnelle en 1978.
Photo: ©DR
Il va rapidement s'imposer à 19 ans comme le ratisseur du milieu de terrain et meneur d'hommes, et va être des premiers titres parisiens (Coupes de France 1982 et 1983 ainsi que le premier championnat de l'histoire du PSG en 1986). Joueur au souffle inépuisable, Fernandez ne ménage jamais ses efforts tant avec son club dont il devient capitaine qu'avec l'équipe nationale. International français pendant dix ans, de 1982 à 1992, Luis Fernandez constituait le quatrième compère du fameux "Carré magique" de l'équipe de France de Michel Hidalgo, aux côtés de Michel Platini, Alain Giresse et Jean Tigana. Plus physique que ses trois coéquipiers, le milieu de terrain remporte l'Euro 1984, premier trophée de l'histoire des Bleus, avant d'achever le Mondial 1986 à la 3ème place. Il est l'auteur du fameux pénalty de la victoire contre le Brésil en quarts de finale de la coupe du Monde mexicaine qui restera à jamais dans les mémoires. La suite est plus terne.
Après le Mondial, il rejoint à la surprise générale le Matra Racing de Jean-Luc Lagardère. Malgré la pléiade de stars (Enzo Francescoli, Pierre Littbarski...) le club enchaîne les saisons en quart de teinte pour finalement sombrer financièrement. Il vient raccrocher les crampons à l'AS Cannes et se reconvertit, au soir de sa carrière, entraîneur. Souvent contesté pour sa trop grande proximité avec ses joueurs, il parvient tout de même à obtenir de beaux résultats. C’est sous sa houlette que le Paris SG remporte la Coupe des coupes 1996, la seule gagnée par un club français avec un entraîneur français. Il effectue un second retour sur le banc parisien en 2000, contribuant à la fabuleuse série de victoires contre l’OM, dont le fameux 3 buts à 0 au Vélodrome avec un génial Ronaldinho. Il est également un très bon consultant sportif et animateur radio. Bien implanté dans les médias, qui apprécient sa verve et son franc-parler, Luis Fernandez garde tout de même un pied dans le football professionnel, puisqu'il dirige depuis 2017 le centre de formation du PSG. Un moyen intelligent pour le club de la capitale de s'appuyer sur des anciens.
PALMARÈS
Vainqueur de l'Euro 1984 (France)
3ème de la Coupe du Monde en 1986 (France)
Vainqueur de la Coupe intercontinentale des nations en 1985 (France)
Champion de France en 1986 (Paris SG)
Vainqueur de la Coupe de France en 1982 et 1983 (Paris SG)
Finaliste de la Coupe de France en 1985 (Paris SG)
Vice-champion de France de D2 (groupe A) en 1993 (AS Cannes)
DISTINCTIONS PERSONNELLES
Élu joueur français de l’année en 1985
Étoile d’or France Football en 1986