Football-the-story

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Italie


Dino Baggio

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Photo: ©Tony Marshall/EMPICS

 

Dino Baggio

 

Né le 24 juillet 1971 à Camposampiero (ITA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png Italien, Milieu central, 1m88

Surnom: "Dinone"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png 60 sélections, 7 buts

(Matchs amicaux: 17 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 15 sélections, 3 buts)

(Coupe du Monde: 12 sélections, 2 buts)

(Qualif Euro: 13 sélections, 1 but)

(Euro: 1 sélection)

(Tournoi de France: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 21 décembre 1991 contre la Chypre (2-0)

Dernière sélection : le 13 novembre 1999 contre la Belgique (1-3)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png olympique: 5 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png espoirs: 18 sélections, 1 but

 

1989/92 Torino (ITA) 34 matchs, 2 buts
(Championnat d'Italie: 28 matchs, 2 buts)
(Coupe d'Italie: 6 matchs)
1991/92  Inter Milan (ITA) (Prêt) 34 matchs, 2 buts
(Championnat d'Italie: 27 matchs, 1 but)
(Coupe d'Italie: 5 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)
1992/94 Juventus Turin (ITA) 72 matchs, 10 buts
(Championnat d'Italie: 49 matchs, 1 but)
(Coupe d'Italie: 9 matchs, 3 buts)
(Coupe de l'UEFA: 14 matchs, 6 buts)
1994/2000 Parme AC (ITA) 239 matchs, 27 buts
(Championnat d'Italie: 172 matchs, 19 buts)
(Coupe d'Italie: 22 matchs, 1 but)
(Supercoupe d'Italie: 2 matchs)
(Ligue des Champions: 10 matchs)
(Coupe des Coupes: 4 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 29 matchs, 6 buts)
2000/05 Lazio Rome (ITA) 62 matchs, 1 but
(Championnat d'Italie: 44 matchs, 1 but)
(Coupe d'Italie: 7 matchs)
(Ligue des Champions: 3 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 8 matchs)
2003 Blackburn Rovers (ANG) (Prêt) 12 matchs, 1 but
(Championnat d'Angleterre: 9 matchs, 1 but)
(Coupe d'Angleterre: 1 match)
(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)
2004 Ancône (ITA) (Prêt) 13 matchs
2005 Triestina (ITA) 3 matchs
2008 AC Tombolo (ITA) 2 matchs, 1 but

 

Son abattage était énorme, et avec son 1m88, Dino Baggio ne passait pas inaperçu. Et pourtant.

 

Né en juillet 1971 à Camposampiero, une petite ville de la province de Padoue, celui qui n'avait aucun lien de parenté avec Roberto Baggio a eu le malheur de naître durant la même époque que ce dernier; seulement quatre ans séparent la paire. Il passera une bonne partie de sa carrière à jouer à l'ombre du "trequartista", uniquement parce qu'ils partageaient le même nom de famille. Pur produit du Torino, Dino fait ses débuts en Série A pour le club nouvellement promu contre la Lazio de Rome en septembre 1990 à l'âge de 19 ans. Doté d'un tir puissant et d'une tête dangereuse, l'international italien (60 sélections, 7 buts) surnommé "Dinone" (le grand Dino), finaliste de la Coupe du monde 1994, a fait le plus gros de sa carrière sous les couleurs parmesanes en y passant six saisons (239 matches toutes compétitions confondues pour 27 buts inscrits), amassant notamment deux Coupes de l'UEFA en 1995 et 1999. Vendu aux Biancocelestes à l'été 2000, il sera utilisé avec parcimonie à Rome à cause d'une concurrence féroce dans une équipe qui comprenait Juan Sebastián VerónDiego Simeone et Dejan Stankovic. Le milieu de terrain prendra sa retraite en 2005 à l'âge de 34 ans. Niveau reconnaissance, Dino vivra pour toujours dans l'ombre de son homonyme et sera toujours connu comme "l'autre Baggio". Pourtant, il mérite clairement plus de considération à son égard. S'il était né une décennie plus tard, peut-être que ses talents auraient eu plus de mérite.

 

PALMARÈS

 

Finaliste de la Coupe du Monde en 1994 (Italie)

Vainqueur du Championnat d’Europe espoirs en 1992 (Italie)

Vainqueur de la Coupe UEFA en 1993 (Juventus Turin), 1995 et 1999 (Parme AC)

Vainqueur de la Coupe Mitropa en 1991 (finale non-jouée) (Torino)

Vice-champion d'Italie en 1994 (Juventus Turin) et 1997 (Parme AC)

Vainqueur de la Coupe d'Italie en 1999 (Parme AC)

Finaliste de la Coupe d'Italie en 1995 (Parme AC)

Vainqueur de la Supercoupe d'Italie en 1999 (Parme AC)

Finaliste de la Supercoupe d'Italie en 1995 (Parme AC)

Champion d'Italie de Série B en 1990 (Torino)


28/01/2020
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Giuseppe Signori

Giuseppe Signori.jpg
Photo: ©Bob Thomas Sports Protography

 

Giuseppe Signori

 

Né le 17 février 1968 à Alzano Lombardo (ITA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png Italien, Attaquant, 1m71

Surnom: "Beppe"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png 28 sélections, 7 buts

(Matchs amicaux: 9 sélections, 3 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 7 sélections, 3 buts)

(Coupe du Monde: 6 sélections)

(Qualif Euro: 3 sélections)

(US Cup: 3 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 31 mai 1992 contre le Portugal (0-0)

Dernière sélection : le 6 septembre 1995 contre la Slovénie (1-0)

 

1984/86 Leffe (ITA) 38 matchs, 8 buts
1986/89 Piacenza (ITA) 54 matchs, 6 buts
(Championnat d'Italie de D2: 32 matchs, 5 buts)
(Championnat d'Italie de D3: 14 matchs, 1 but)
(Coupe d'Italie: 8 matchs)
1987/88 AC Trento (ITA) (Prêt) 31 matchs, 3 buts
1989/92 Foggia (ITA) 106 matchs, 38 buts
(Championnat d'Italie: 32 matchs, 11 buts)
(Championnat d'Italie de D2: 68 matchs, 26 buts)
(Coupe d'Italie: 6 matchs, 1 but)
1992/97 Lazio Rome (ITA) 195 matchs, 127 buts
(Championnat d'Italie: 152 matchs, 107 buts)
(Coupe d'Italie: 24 matchs, 17 buts)
(Coupe de l'UEFA: 19 matchs, 3 buts)
1998 Sampdoria Gênes (ITA) 17 matchs, 3 buts
1998/2004 Bologne (ITA) 178 matchs, 84 buts
(Championnat d'Italie: 145 matchs, 68 buts)
(Coupe d'Italie: 11 matchs, 2 buts)
(Coupe de l'UEFA: 16 matchs, 9 buts)
(Coupe Intertoto: 6 matchs, 5 buts)
2004/05 Iraklis Salonique (GRE) 5 matchs
2005/06 FC Sopron (HON) 14 matchs, 7 buts
(Championnat de Hongrie: 10 matchs, 3 buts)
(Coupe de Hongrie: 2 matchs, 2 buts)
(Supercoupe de Hongrie: 2 matchs, 2 buts)
 
Giuseppe Signori, figure emblématique de la Lazio de Rome, est l'un des grands attaquants italiens des années 90 mais dont la carrière en sélection laissera un léger goût d'inachevé.
 
Attaquant de petite taille, véloce, bon dribbleur, doté d’une frappe puissante et précise comparée à celle de Gigi Riva, "Beppe" se fait remarquer très tôt par Piacenza dans son club formateur de Leffe. Trois saisons et un prêt au niveau en-dessous sans plus de succès. C'est sous le maillot de Foggia qui le recrute en 1989 que Signori va se révélé. L’équipe sudiste dirigée à l'époque par Zdeněk Zeman propose un jeu offensif et séduisant. Grâce à une belle saison en Série A en 1991-92, il obtient son transfert vers la Lazio de Rome. Pour le compte de la première journée du championnat, le club romain se déplace sur la pelouse de la Sampdoria de Gênes. Pour cette première rencontre sous ses nouvelles couleurs, "Beppegol" fait déjà parler la poudre. Un triplé pour présenter son pied gauche à ses tifosi. Le coup de foudre est immédiat.

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Photo: ©Giuseppe Calzuola/AP
 
Signori devient la nouvelle idole d'un peuple laziale qui se cherchait une "bandiera" et un capitaine depuis de longues années. En cinq saisons et demie avec le maillot biancoceleste, l'attaquant italien va décrocher trois fois le titre de meilleur buteur, être désigné meilleur joueur de Série A en 1993 et s'imposer comme le meilleur artificier du championnat italien. Spécialiste des coups de pieds arrêtés, il tire notamment ses penaltys à l'arrêt, sans course d’élan. Et ça faisait mouche presque à chaque fois (44 buts sur 52 tentatives). Les supporters descendront même dans la rue quand le président Cragnotti sera sur le point de le vendre à Parme, ce qui aura pour conséquence d'annuler le transfert. En total désaccord avec le nouvel entraîneur Sven-Göran Eriksson, il quittera la Lazio pour la Sampdoria en décembre 1997, soit quelques mois avant que le club romain ne commence à tout gagner. Ses paroles lors de son transfert sont inoubliables: "On m’a poussé à quitter le club. Pour moi, j’aurais voulu être à la Lazio pour toujours."
 
Malheureusement, la saison de Signori tourne au cauchemar. 3 buts en 17 rencontres et l’attaquant décide de trouver un nouveau club pour se relancer. Il rebondit à Bologne et s’offre une seconde jeunesse en Émilie-Romagne. Il retrouve son niveau des années laziale et redevient une machine à buts au côté de Kennet Andersson, qui se trouvaient les yeux fermés: la finesse transalpine associée à la puissance scandinave! La fin de son parcours a été atypique avec un passage par le club grec d'Iraklis Salonique puis le club hongrois de Sopron. Il n’a toutefois rien gagné de toute sa carrière, puisque seule la Coupe Intertoto orne son armoire à trophées. Son parcours avec la Nazionale laisse également un goût amer chez tous les tifosi malgré une finale de Coupe du Monde perdue en 1994. En effet, il aurait pu réaliser de grandes choses aux côtés de Roberto Baggio, autre légende du football italien. Autre grande passion pour Beppe, les paris. Il misait sur tout. 500 000 000 de lires (250 000 euros environ, mais incomparablement plus en terme de pouvoir d'achat) qu'il atteindrait les 200 buts en Série A. Pari perdu (bloqué à 188). Il avait parié avec Guidolin, qu'il marquerait 15 buts avant la trêve. Il en mettra 16. L'entraîneur a été obligé de lui nettoyer ses chaussures. Il a parié également qu'il arriverait à un total de 20 avant la fin de la saison, ce qui semblait facile. À cause d'une blessure, il restera bloquer à 19 et sera contraint pendant deux semaines à suivre Guidolin partout en vélo. Malheureusement, son amour pour le jeu lui a valu une lourde condamnation sportive. Quelques années plus tard, en 2011, il est soupçonné d’être inculpé dans l'affaire du Calcioscommesse. En effet, le Parquet l'a identifié comme le cerveau du réseau, dont la connaissance du milieu et l'influence qu'il exerçait lui permettait de truquer des parties. Lui a expliqué n'être qu'un joueur compulsif bien loin de l'Ace Rothstein dépeint par le tribunal.
 
PALMARÈS
 
Finaliste de la Coupe du Monde en 1994 (Italie)
Vainqueur de la Coupe Intertoto en 1998 (Bologne)
Vice-champion d'Italie en 1995 (Lazio Rome)
Vainqueur de la Coupe d'Italie en 1998 (finale non-jouée) (Lazio Rome)
Champion d'Italie de Série C1 (Groupe A) en 1987 (Piacenza)
Vainqueur du Championnat Interregionale (Groupe B) en 1985 (Leffe)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Meilleur buteur du championnat d'Italie en 1993 (26 buts), 1994 (23 buts) et 1996 (24 buts) (Lazio Rome)
À reçu le Prix Gaetano Scirea pour sa carrière exemplaire en 2004
 
SOURCES/RESSOURCES
 
- So Foot

20/12/2019
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Antonio Di Natale

Antonio Di Natale.jpg
photo: ©Udinetoday

 

Antonio Di Natale

 

Né le 13 octobre 1977 à Naples (ITA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png Italien, Attaquant, 1m70

Surnom: Totò

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png 42 sélections, 11 buts

(Matchs amicaux: 17 sélections, 5 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 7 sélections, 2 buts)

(Coupe du Monde: 3 sélections, 1 but)

(Qualif Euro: 8 sélections, 2 buts)

(Euro: 7 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 20 novembre 2002 contre la Turquie (1-1)

Dernière sélection : le 01 juillet 2012 contre l'Espagne (0-4)

 

1996/2004 Empoli (ITA) 178 matchs, 55 buts
(Championnat d'Italie: 60 matchs, 18 buts)
(Championnat d'Italie de D2: 99 matchs, 31 buts)
(Coupe d'Italie: 19 matchs, 6 buts)
1997/98 Iperzola (ITA) (Prêt) 33 matchs, 6 buts
1998 Varese (ITA) (Prêt) 4 matchs
1998/99 Viareggio (ITA) (Prêt) 25 matchs, 12 buts
2004/16 Udinese (ITA) 446 matchs, 227 buts
(Championnat d'Italie: 385 matchs, 191 buts)
(Coupe d'Italie: 24 matchs, 19 buts)
(Ligue des Champios: 12 matchs, 4 buts)
(Ligue Europa: 25 matchs, 13 buts)
 
Buteur aux qualités indéniables, Antonio Di Natale se place parmi les plus grands buteurs de l’histoire du football transalpin malgré un palmarès vierge de tout titre. Une singularité unique.
 
À l’origine ailier gauche, le joueur a montré de quoi il était capable en tant qu’attaquant, puisqu’il a notamment remporté le titre de meilleur buteur du championnat d’Italie en 2010 et 2011. Rapide et vif, "Toto" est un joueur parfois insaisissable, excellent finisseur et qui ne rate jamais une occasion. Un renard des surfaces, la technique en plus. Bon passeur également, il n’hésitait pas à servir ses coéquipiers s’ils étaient mieux placés que lui pour marquer. L’obsession du but oui, mais pas au détriment du collectif.
 
Napolitain de naissance, Di Natale arrive à 13 ans en Toscane, à Empoli. Au début de la saison 2004-05, désireux de relancer sa carrière après des années consacrées à éviter la relégation, il débarque presque incognito à l'Udinese. À ce moment, personne ne pouvait imaginer que cet homme presque sans référence deviendrait en quelques années le joueur emblématique dans le Frioul. En fait, c'est en 2009 que tout change, suite au départ de Quagliarella à Naples. Le tout nouveau avant-centre devient le meilleur buteur des Zèbres devant Lorenzo Bettini, il dépasse ensuite les 100 buts toutes compétitions confondues avec son club et bat le record de buts en une saison de Oliver Bierhoff en portant son total à 28. L’Italien a toujours marqué au moins 15 buts par saison. C’est de cette manière qu’il a fini par atteindre la barre mythique des 200 buts inscrits en Série A lors de son 400ème match de championnat. Il rejoint des légendes comme Silvio PiolaGunnar Nordahl ou encore Giuseppe Meazza au classement des prolifiques buteurs du championnat italien. Les chiffres sont impressionnants et parlent pour lui. D'autant plus exceptionnelles que le Napolitain d'Udine n'a débuté en Série A comme titulaire qu'à l'âge de 24 ans et 10 mois.

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photo: ©Ultimavoce
 
Malheureusement, il en va de même pour son palmarès. Un choix voulu. En restant à Udine pendant toutes ces années, le Transalpin a sacrifié des opportunités de titre pour rester parmi les siens. À de maintes reprises, il a eu l’occasion de s’engager pour des clubs plus huppés, dont le Milan AC, mais il a continuellement envoyé balader tous ses courtisans. Certains y verront un manque d’ambition, une difficulté à affronter la pression inhérente au quotidien dans une grosse écurie. Il y a peut-être de ça. Mais il y a aussi l’amour du maillot. Le constat est terrible: Pas un seul titre. Il se contentera de cette belle troisième place en 2011-12 et de deux qualifications (puis éliminations) aux barrages de la Ligue des champions. Les Frioulans auraient eu toutes leurs chances de prétendre au Scudetto si ils avaient conservé Handanović, Alexis Sánchez, Asamoah et compagnie au fil des années. Or, gagner des titres ne fait pas partie de la priorité de la famille Pozzo. Di Natale a de plus souffert de ce manque de considération durant sa carrière sous le maillot de la sélection.
 
Avec la Nazionale, il n’avait pas été retenu pour le Mondial 2006 victorieux en Allemagne. Présent lors du fiasco de 2010, il traverse l'Euro 2012 comme remplaçant en dépit d’un but important lors du premier match face à l’Espagne (1-1). À l’issue de ce dernier tournoi, il met un terme à son parcours international, non sans un vrai goût d’inachevé en dépit de ses 42 capes honorées en l’espace de dix ans. Les années glissent, ces vieilles gloires résistent. Au total, le numéro 10 a passé douze saisons avec l’Udinese, a fait trembler les filets adverses 227 fois toutes compétitions confondues et a délivré 72 passes décisives. Idole d’une région, "Porte-drapeau" d’un club peu médiatisé, Di Natale est un exemple à suivre. De nos jours, rares sont ceux qui sont prêts à autant de concessions, et qui plus est pour un petit club de province sans ambition, qui réussit parfois à jouer l’Europe. Pas besoin de s’attarder sur l’amour que lui porte les supporters frioulans, il est évidement immense.
 
PALMARÈS
 
Finaliste de l'Euro 2012 (Italie)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Meilleur buteur du championnat d'Italie en 2010 (29 buts) et 2011 (28 buts) (Udinese)
Nommé dans l'équipe type de l'année du championnat d'Italie en 2011, 2012 et 2013
À reçu le Prix Gaetano Scirea en 2011
 
DIVERS
 
- Discret et généreux, il a pris la décision de s'occuper de Maria Carla, la sœur handicapée de son ancien coéquipier Piermario Morosini, après le décès du milieu de terrain le 14 avril 2012 lors du match Pescara-Livourne, qui était sa seule famille.
- Né dans le coeur historique de Naples, sa famille a dû déménager à la suite du tremblement de terre du 23 novembre 1980, qui a fait 2914 morts dans le sud du pays. Les Di Natale se sont installés à une vingtaine de kilomètres de Naples, à Castel Cisterna, cité de Vincenzo Montella, l'ex grand attaquant de l'AS Roma.
 
SOURCES/RESSOURCES
 
- FIFA/Calciomio
 
VIDÉO
 

18/11/2019
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Gianfranco Zola

Gianfranco Zola.jpg
Photo: ©Mark Thompson

 

Gianfranco Zola

 

Né le 5 juillet 1966 à Oliena (ITA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png Italien, Attaquant, 1m68

Surnoms: "Marazola", le paysan de Sardaigne

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png 35 sélections, 10 buts

(Matchs amicaux: 9 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 9 sélections, 2 buts)

(Coupe du Monde: 1 sélection)

(Qualif Euro: 11 sélections, 7 buts)

(Euro: 3 sélections)

(Tournoi de France: 2 sélections)

 

1ère sélection : le 13 novembre 1991 contre la Norvège (1-1)

Dernière sélection : le 11 octobre 1997 contre l'Angleterre (1-1)

 

1984/86 Nuorese (ITA) 31 matchs, 10 buts
1986/89 Torres (ITA) 88 matchs, 21 buts
1989/93 SSC Naples (ITA) 136 matchs, 36 buts
(Championnat d'Italie: 105 matchs, 32 buts)
(Coupe d'Italie: 23 matchs, 4 buts)
(Coupe d'Europe des clubs champions: 2 matchs)
(Coupe de l'UEFA: 6 matchs)
1993/96 Parme AC (ITA) 149 matchs, 64 buts
(Championnat d'Italie: 102 matchs, 49 buts)
(Coupe d'Italie: 16 matchs, 7 buts)
(Supercoupe d'Italie: 1 match)
(Coupe des Coupes: 14 matchs, 3 buts)
(Coupe de l'UEFA: 14 matchs, 5 buts)
(Supercoupe de l'UEFA: 2 matchs)
1996/2003 Chelsea (ANG) 311 matchs, 80 buts
(Championnat d'Angleterre: 229 matchs, 59 buts)
(Coupe d'Angleterre: 31 matchs, 11 buts)
(Coupe de la ligue anglaise: 13 matchs, 1 but)
(Charity Shield: 2 matchs)
(Ligue des Champions: 14 matchs, 3 buts)
(Coupe des Coupes: 13 matchs, 5 buts)
(Coupe de l'UEFA: 8 matchs, 1 but)
(Supercoupe de l'UEFA: 1 match)
2003/05 Cagliari (ITA) 81 matchs, 27 buts
(Championnat d'Italie: 31 matchs, 9 buts)
(Championnat d'Italie de D2: 43 matchs, 13 buts)
(Coupe d'Italie: 7 matchs, 5 buts)
 
Attaquant talentueux et décisif, Gianfranco Zola fait partie des joueurs que les fans n’oublieront jamais, surtout à Chelsea, où il reste l’une des figures majeures du club londonien à la fin du 20ème siècle.
 
Le petit homme commence sa carrière de footballeur pro à Nuorese en 1984 à l’âge de 18 ans. À force de travail et d'abnégation, il signe cinq ans plus tard pour le grand Napoli et prend une nouvelle dimension. L'enfant d'Oliena y progresse énormément et apprend beaucoup au côté de son héros Diego Maradona. Sous l’aile du Pibe de Oro, il va déployer l’éventail de son arsenal. Il sera même titulaire lors de sa première saison, celle du titre. En 1991, il fait sa première apparition internationale pour l’Italie face à la Norvège, le début d’une carrière impressionnante pour le talent brut. Révélé chez les Azzurri, il s'ouvre les portes de Parme et explose littéralement. Après le Scudetto décroché en Emile-Romagne, le palmarès européen s’étoffe également (Supercoupe de l’UEFA en 1993 et la Coupe de l’UEFA en 1995). Cependant, intouchable sous Nevio Scala, ses relations avec Carlo Ancelotti vont peu à peu se crisper.

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photo: ©Professional Sport/Popperfoto
 
Zola décide alors de découvrir un nouveau championnat, la Premier League. En 1996, le Sarde s’engage avec Chelsea, qui était à l’époque sous la direction du néerlandais Ruud Gullit. Transféré pour un peu moins de 8 millions d'euros, Zola va atteindre les sommets à Stamford Bridge. Élu joueur de l'année au terme de l’exercice 1997-1998, l'italien scintille comme chef d'orchestre et laisse de belles fulgurances en Premier League. Un cassage de reins en demi-finales de FA Cup contre les bouchers de Wimbledon en 1997, un coup franc millimétré face aux Spurs en 2003 ou encore une talonnade irréelle logée dans la lucarne du gardien de Norwich en 2002. Ses sept années magnifiques chez les Blues ont coïncidé avec le renouveau du club à la fin des années 90. Un Chelsea pré-Abramovitch déjà plutôt clinquant, avec sa colonie italienne, ses frenchies Desailly, Leboeuf, Deschamps, des Petrescu, Babayaro, Laudrup...
 
Au total, le petit bonhomme a inscrit 91 buts en 312 matchs joués et demeure à tout jamais une légende bleu. Preuve de son empreinte laissée dans la mémoire collective outre-Manche, il sera élu plus grand joueur de l’histoire du club et son numéro 25 retiré à jamais. Vice-champion du Monde en 1994, l'international transalpin aux 35 sélections quitte Londres en 2003, et termine sa carrière à Cagliari où il joue deux saisons avant de raccrocher définitivement les crampons. Devenu ensuite entraîneur, son intelligence et sa découverte du football anglais ont construit sa vision du jeu. Son approche tactique combine la rigueur défensive italienne à la hargne anglaise. Après avoir occupé les fonctions d'adjoint en équipe d'Italie Espoirs, l'ancien buteur prend les commandes de West Ham deux saisons durant, confirmant son amour pour la Premier League. On le voit poursuivre ensuite à Watford, à Cagliari ou encore comme adjoint de Maurizio Sarri dans son club de coeur Chelsea.
 
PALMARÈS
 
Finaliste de la Coupe du Monde en 1994 (Italie)
Vainqueur de la Coupe des Coupes en 1998 (Chelsea)
Finaliste de la Coupe des Coupes en 1994 (Parme AC)
Vainqueur de la Coupe UEFA en 1995 (Parme AC)
Vainqueur de la Supercoupe de l’UEFA en 1993 (Parme AC) et 1998 (Chelsea)

Champion d’Italie en 1990 (SSC Naples)

Vice-Champion d’Italie en 1997 (Parme AC)

Vainqueur de la Coupe d’Angleterre en 1997 et 2000 (Chelsea)

Finaliste de la Coupe d’Angleterre en 2002 (Chelsea)

Finaliste de la Coupe d'Italie en 1995 (Parme AC)

Vainqueur de la Coupe de la Ligue Anglaise en 1998 (Chelsea)

Vainqueur de la Supercoupe d’Italie en 1990 (Parme AC)

Finaliste de la Supercoupe d’Italie en 1995 (Parme AC)

Vainqueur de la Charity Shield en 2000 (Chelsea)

Finaliste de la Charity Shield en 1997 (Chelsea)

Vice-champion d’Italie de Série B en 2004 (Cagliari)

Champion d'Italie de Série C2 (groupe A) en 1987 (Torres)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu meilleur joueur de l’année FWA du championnat d’Angleterre en 1997

Nommé dans l'équipe type de l'année de l'association ESM en 1995

Ballon d'argent italien en 2005

Élu joueur de l’année de Chelsea en 1999 et 2003

À reçu le prix "Gaetano Scirea" pour sa carrière exemplaire en 2005

À reçu le Prix International "Giacinto Facchetti" en 2010

Intronisé au Hall of Fame du football anglais en 2006

Nommé Officier de l'Ordre du mérite de la République italienne en 2003

Nommé Officier de l'Ordre de l'Empire britannique en 2004


28/09/2019
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Damiano Tommasi

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Photo: ©Stu Forster

 

Damiano Tommasi

 

Né le 17 mai 1974 à Negrar (ITA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png Italien, Milieu défensif, 1m80

Surnoms: L'enfant de chœur, l'âme candide

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png 25 sélections, 1 but

(Matchs amicaux: 13 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 5 sélections)

(Coupe du Monde: 4 sélections)

(Qualif Euro: 3 sélections)

 

1ère sélection : le 18 novembre 1998 contre l'Espagne (2-2)

Dernière sélection : le 16 novembre 2003 contre la Roumanie (1-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png olympique: 3 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4825568_201505165019624.png espoirs: 4 sélections

 

1993/96 Hellas Verone (ITA) 78 matchs, 4 buts
(Championnat d'Italie de D2: 77 matchs, 4 buts)
(Coupe d'Italie: 1 match)
1996/2006 AS Roma (ITA) 351 matchs, 21 buts
(Championnat d'Italie: 262 matchs, 14 buts)
(Coupe d'Italie: 34 matchs, 4 buts)
(Supercoupe d'Italie: 1 match)
(Ligue des Champions: 19 matchs, 1 but)
(Coupe de l'UEFA: 34 matchs, 2 buts)
2006/08 Levante (ESP) 49 matchs, 1 but
(Championat d'Espagne: 44 matchs, 1 but)
(Coupe d'Espagne: 5 matchs)
2008 Queens Park Rangers (ANG) 7 matchs
2009 Tianjin Teda (CHN) 34 matchs, 2 buts
(Championnat de Chine: 29 matchs, 1 but)
(Ligue des Champions asiatiques: 5 matchs, 1 but)
2009/15 Sant'Anna d'Alfaedo (ITA)
2015/? La Fiorita (SMR)
 
Sur le terrain, Damiano Tommasi était appelé "l'enfant de chœur", pour sa foi religieuse et ses valeurs fièrement affichées. Pour les tifosi romains, il était "l'âme candide". Le joueur italien est considéré comme un des emblèmes de l'AS Rome, où il a passé 10 ans, aux côtés de Francesco Totti et Daniele De Rossi, même si, contrairement à ses deux compères, il a évolué sous d’autres maillots que celui de la Louve.
 
En effet, il signe un peu par hasard un premier contrat professionnel, avec l'Hellas Vérone, à quelques kilomètres de Negrar, son bourg natal. Il passe ses trois premières saisons sur les bords de l'Adige avec une parenthèse d'un an de service national. Objecteur de conscience bien sûr, pour celui qui, plus tard, organisera des matchs contre l'intervention de l'Otan en ex-Yougoslavie. Pendant douze mois, il s'occupe, au micro d'une radio catholique, de détenus et de handicapés. Très actif, totalement dévoué à ses compagnons et au jeu d'équipe, Tommasi, bien que peu doté techniquement, est recruté en 1996 par le club de la capitale. Mais plus qu'une terre promise, l'AS Roma est synonyme de descente aux enfers.
 
Rapidement, Il devient la tête de Turc des supporters romains. Les puissantes radios locales se déchaînent: "Basta! Tommasi, c'est une brêle! Il n'est pas digne de la Roma." Les sifflets accompagnent ses sorties. Les insultes fleurissent sur les murs de Trigoria. "Tommasi, il a deux gros poumons, mais un pied de forgeron", ironisent les plus indulgents. Mais avec l’arrivée de Zdenēk Zeman, son statut change radicalement jusqu'à devenir le leader de l’équipe. Le divin avec ses cheveux bruns bouclés et sa barbe naissante qui lui donnent l'allure d'un gentilhomme du Titien devient une figure emblématique du club, remportant le Scudetti en 2001 après 20 ans de disette et la Supercoupe d'Italie sous les ordres de Capello, en compagnie des légendaires Francesco Totti et Gabriel Batistuta. Milieu défensif de devoir, grand ratisseur de ballon, il devient indispensable dans l'effectif Giallorosso.

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photo: ©Il Romanista
 
Ses bonnes dispositions en club lui valent une place en sélection et un billet pour la Coupe du Monde 2002, où la Squadra Azzurra quitte la compétition injustement dès les huitièmes de finale. Plusieurs faits de jeu discutables ont eu lieu durant le match face à la Corée du Sud. L'arbitre Byron Moreno a infligé un second carton jaune à Francesco Totti pour simulation à 1-1 à la 104ème minute alors que le penalty semblait évident puis refusé un but valable de Damiano Tommasi (111ème), pour un hors-jeu contestable. Ahn Jung Hwan s’élève dans les airs à la 117ème pour qualifier son équipe. La défaite est très amère pour les Transalpins. Il compte au total 25 sélections avec la Nazionale entre 1998 et 2003. Mais l’un des faits les plus marquants de sa carrière arrive en 2005.
 
Après s’être blessé suite à une rupture des ligaments croisés du genou qui le tiendra écarté des terrains durant deux ans, la Roma lui propose une prolongation, accompagnée d’un salaire tout à fait honnête. Toutefois l’international italien refuse l’offre et insiste pour toucher 1500 euros par mois, estimant que le club a été bon avec lui pendant sa longue convalescence. Du jamais vu. Vous l’aurez compris, sa solidarité dans le jeu n’a d’égal que celle dans le civil où on le connait croyant et à l’écoute des autres. Il évolue ensuite au niveau amateur à partir de 2009, après des passage à Levante, sous les couleurs des Queens Park Rangers, en Chine et même dans le championnat de Saint-Marin. Le tout en présidant l’Association des footballeurs italiens, espérant appliquer son discours alternatif à un Calcio plombé par la violence et la corruption. Il a été notamment à l'origine de la grève qui a fait "sauter" la première journée de Série A en 2011.
 
PALMARÈS
 
Vainqueur de l'Euro Espoirs en 1996 (Italie)
Champion d’Italie en 2001 (AS Roma)
Vice-champion d’Italie en 2002 et 2004 (AS Roma)
Finaliste de la Coupe d'Italie en 2003 et 2006 (AS Roma)
Vainqueur de la Supercoupe d'Italie en 2001 (AS Roma)
 
DISTINCTIONS PERSONNELLES
 
Intronisé au Hall of Fame de l'AS Roma en 2015
 
SOURCES/RESSOURCES
 
- La balle au bon - La Libération
↑Auteur: 

17/09/2019
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