Football-the-story

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Heart of Midlothian

Heart of Midlothian.jpg
Heart of Midlothian

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_5083067_201508290140447.png Heart of Midlothian, Fondé en 1874

Surnoms: Hearts, The Jambos, The Jam Tarts

Couleurs: grenat et blanc

Clubs rivauxHibernian

Stade: Tynecastle (17 480 places)

 

La création du club

 

Le club est fondé en 1874 par un groupe d'amis d'Édimbourg issu de la dance. L'année qui précède la création de l'équipe, ils jouaient avec leurs propres règles qui mélange foot et rugby. Après avoir assisté à un match de football, ils ont décidé d'adopter définitivement les règles du ballon rond. L'équipe tire son nom d'un ancien poste de péage situé dans la capitale écossaise.

 

HEART OF MIDLOTHIAN ALL-STAR


GARDIENS

 

Jack Harkness (ECO)
Henry Smith (ECO)
Jim Cruickshank (ECO)
Craig Gordon (ECO)

 

DÉFENSEURS

 

Walter Kidd (ECO)
Andy Webster (ECO)
Dave McPherson (ECO)
Craig Levein (ECO)
Christophe Berra (ECO)
Alan Anderson (ECO)
Jim Jefferies (ECO)
Steven Pressley (ANG)
David Holt (ECO)
Sandy Jardine (ECO)
Tam McKenzie (ECO)

 

MILIEUX

 

Neil Berry (ECO)
Roald Jensen (NOR)
John Colquhoun (ECO)
John Cumming (ECO)
Alfie Conn Sr. (ECO)
Paul Hartley (ECO)
Gary Mackay (ECO)

 

ATTAQUANTS

 

Tommy Walker (ECO)
John Robertson (ECO)
Willie Bauld (ECO)
Alex Young (ECO)
Bobby Walker (ECO)
Jimmy Wardhaugh (ECO)

06/06/2017
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Stéphane Paille, l'ancien prodige des Lionceaux

Stéphane Paille.jpg
Photo: ©Wochit

 

Stéphane Paille

 

Stéphane Christophe Paille

Né le 27 juin 1965 à Scionzier (FRA)

Décédé le 27 juin 2017 à Lyon (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Attaquant, 1m85

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 8 sélections, 1 but

(Matchs amicaux: 2 sélections, 1 but)

(Qualif Coupe du Monde: 5 sélections)

(Qualif Euro: 1 sélection)

 

1ère sélection : le 10 septembre 1986 contre l'Islande (0-0)

Dernière sélection : le 29 avril 1989 contre la Yougoslavie (0-0)

 

1981/84 FC Sochaux B (FRA) 65 matchs, 39 buts

1982/89 FC Sochaux (FRA) 221 matchs, 80 buts

(Championnat de France: 159 matchs, 49 buts)

(Championnat de France de D2: 32 matchs, 18 buts)

(Coupe de France: 30 matchs, 13 buts)

1989 Montpellier HSC (FRA) 17 matchs, 4 buts

1990 Bordeaux (FRA) 20 matchs, 1 but

(Championnat de France: 16 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 4 matchs)

1990/91 FC Porto (POR) 25 matchs, 9 buts

(Championnat du Portugal: 17 matchs, 4 buts)

(Coupe du Portugal: 1 match)

(Supercoupe du Portugal: 2 matchs, 1 but)

(Ligue des Champions: 5 matchs, 4 buts)

1991/93 Caen (FRA) 79 matchs, 26 buts

(Championnat de France: 71 matchs, 23 buts)

(Coupe de France: 6 matchs; 1 but)

(Coupe de l'UEFA: 2 matchs, 2 buts)

1993/94 Bordeaux (FRA) 38 matchs, 12 buts

(Championnat de France: 31 matchs, 10 buts)

(Coupe de France: 2 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 5 matchs, 2 buts)

1994 Olympique Lyonnais (FRA) 16 matchs, 4 buts

1995 Servette Genève (SUI) 14 matchs, 5 buts

(Championnat de Suisse: 12 matchs, 5 buts)

(Coupe de Suisse: 2 matchs)

1995/96 FC Mulhouse (FRA) 8 matchs, 1 but

1996/97 Heart of Midlothian (ECO) 22 matchs, 1 but

(Championnat d'Écosse: 19 matchs, 2 buts)

(Coupe d'Écosse: 1 match)

(Coupe de la ligue écossaise: 2 matchs, 1 but)

 

Élu meilleur joueur français en 1988, Stéphane Paille a été un grand espoir du foot français dans les années 80.

 

Véritable globe-trotter, l'attaquant a connu dix clubs et quatre championnats différents (France, Portugal, Suisse et Écosse) en tant que joueur et inscrit un peu plus de 140 buts en professionnel. Il avait également remporté le championnat d'Europe Espoirs avec l'équipe de France où il formait un redoutable duo d'attaque avec son pote Éric Cantona. Sur le terrain, par son gabarit, il avait un super jeu de tête. Humainement, il était généreux, insouciant, joyeux, très attachant. Pourtant, son mental trop friable lui a joué des tours, bercée par les excès d'une vie dissolue.

 

Arrivé en 1981, à l'âge de 16 ans, dans l’arrondissement de Montbéliard depuis sa Haute-Savoie natale, le gamin intègre le centre de formation sochalien. Il débute l'année suivante en D1 et remporte avec les jeunes dont il est le capitaine la coupe Gambardella en 1984. Après le départ de Philippe Anziani à Monaco, il succède à son ancien coéquipier à la pointe de l'attaque du club doubien. Il plante 15 buts et termine meilleur buteur de l'équipe, un titre honorifique qu'il s'adjuge au cours des cinq saisons suivantes. Paille connaît alors une ascension fulgurante et s'ouvre naturellement les portes de l'équipe de France. Le jeune prodige honore sa première sélection le 10 septembre 1986, au lendemain du Mondial mexicain, en Islande. Devenu international, Stéphane Paille ne peut cependant éviter la relégation du F.C.S.M en 1987. Un piège dont le club se sort haut la main.


Stéphane Paille.jpg

photo: ©FCSM

 

Aux côtés d'une grande génération (avec Sauzée, BaždarevicHadžibegic, Silvestre, Rousset, Madar, Croci...) coachée par l'emblématique Silvester Takac, le club de Peugeot survole son groupe A de D2 en 1988 (16 points d’avance sur l’OL, humilié à Gerland 7 buts à 1, au tout début de la mandature Aulas) avant de s'incliner qu'aux tirs au but en finale de la Coupe de France, face à Metz (1-1, but de Paille). En décembre de la même année, le Sochalien est élu meilleur joueur français par "France Football" après... cinq mois de première division. Il le doit pour beaucoup au parcours de l’équipe de France Espoirs, sacrée championne d’Europe à Besançon, en octobre. Ses coéquipiers s’appellent alors Laurent Blanc, Éric CantonaJocelyn AnglomaAlain Roche et Vincent Guérin. Paille a été décisif contre la RDA en poules, l’Italie de Paolo Maldini en quarts de finale et l’Angleterre de Paul Gascoigne au tour suivant. En finale, ce sera au tour de ses potes de club, Franck Sauzée et Franck Silvestre, de faire la différence. Éric Cantona est absent (suspendu) après avoir insulté Henri Michel ("sac à merde"), le sélectionneur des A. Il le retrouvera quelques mois plus tard à Montpellier. L'expérience héraultaise ne durera que quatre mois; Stéphane Paille préfère les soirées au show sur gazon de la Paillade. Au mercato d’hiver, il file à Bordeaux avant de tenter l'aventure au Portugal. À partir de là, rien ne sera plus pareil.

 

Il a 25 ans et sa carrière est déjà derrière lui, ou presque. À Porto, Artur Jorge le fait jouer au début avant d’en faire un remplaçant. Stéphane est à la dérive. Caen ose le pari à l'été 1991. En Normandie, il revit. Le buteur donne le change (26 buts en deux exercices) et enflamme même les téléspectateurs de TF1 contre Saragosse en Coupe de l’UEFA, un soir de septembre 1992, avec un doublé. Une performance un peu vaine puisque le Stade Malherbe est éliminé au retour, où son coach Daniel Jeandupeux avait tenté un pari assez fou en le faisant jouer libéro. À la fin de la saison, Stéphane se sent pousser des ailes. Il retourne à Bordeaux et réalise une bonne saison aux côtés de Christophe Dugarry et Zinedine Zidane. Non conservé en fin d'exercice, il part pour Lyon mais la réussite l'a quitté. Pire, les soucis extra-sportives débarquent. En septembre 1995, il est contrôlé positif au cannabis et assure vouloir arrêter sa carrière. Après une suspension de quelques mois, il retrouve Gilles Rousset, son ami de Sochaux, à Heart of Midlothian, en Écosse, à l’été 1996. Il s’éclate avant que la vie ne le rattrape. En avril 1997, lors d’un "contrôle aléatoire" de la Fédération écossaise avant une rencontre contre Kilmarnock, l’ancien international français est positif au Dinintel, un amphétamine puissant, destiné à l’amaigrissement. Hearts casse son contrat. L’année précédente, en juin 1996, Paille avait été mis en examen dans le cadre d'une enquête sur les ramifications d'un réseau de drogue dans l’Ain. Un trafiquant lui fournissait de la cocaïne, et le livrait à domicile à Monaco, Marignane, Annemasse ou Megève pour un total estimé à 120 grammes.

 

Fin 1994, alors qu'il évoluait au Servette de Genève, Stéphane Paille prête à son dealer 50 000 francs (8000 euros) "sans avoir, à l'époque, de doutes sur le personnage." Ces affinités électives lui valent d’être condamné en juin 1997 à 18 mois de prison, dont 14 avec sursis par le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse, pour "acquisition, détention, transport, usage et complicité de trafic de stupéfiants". Sa carrière est officiellement terminée. Au cours de son parcours, il a tout de même porté à huit reprises le maillot de l'équipe de France entre 1986 et 1989. Deux ans après avoir raccroché les crampons, il reprend comme entraîneur de la réserve là tout a commencé, à Sochaux. Son cocon. Il y reste trois ans avant de passer passé par Besançon, Cannes, Angers et Evian-Thonon-Gaillard notamment. En 2011, il est chargé de superviser les jeunes pousses du Real Madrid grâce à Zinédine Zidane. Son dernier fait d'arme puisqu'il disparaît le 27 juin 2017 à l’hôpital de la Croix-Rousse, à Lyon, le jour de ses 52 ans, après une maladie foudroyante.

 

PALMARÈS

 

Vainqueur du Championnat d’Europe Espoirs en 1988 (France)

Vainqueur du Championnat d’Europe des moins de 18 ans en 1983 (France)

Vice-champion de France en 1990 (Bordeaux) et 1995 (Olympique Lyonnais)

Vice-champion du Portugal en 1991 (FC Porto)

Vainqueur de la Coupe du Portugal en 1991 (finale non-jouée) (FC Porto)

Finaliste de la Coupe de France en 1988 (FC Sochaux)

Vice-champion de France de D2 en 1988 (FC Sochaux)

Vainqueur de la Supercoupe du Portugal en 1990 (FC Porto)

Finaliste de la Coupe de la Ligue écossaise en 1997 (Heart of Midlothian)

Vainqueur de la Coupe Gambardella en 1983 (FC Sochaux)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu joueur français de l’année en 1988

Meilleur buteur du championnat de France de D2 groupe A en 1988 (18 buts) (FC Sochaux)

 

SOURCES/RESSOURCES

 

- L'Équipe/So Foot


06/06/2017
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Jean-François Larios

Jean-Francois Larios.jpg
Photo: ©DR

 

Jean-François Larios

 

Né le 27 août 1956 à Sidi-Bel-Abbès (ALG)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Meneur de jeu, 1m86

Surnom: Jeff

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 17 sélections, 5 buts

(Matchs amicaux: 7 sélections, 2 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 5 sélections, 2 buts)

(Coupe du Monde: 2 sélections)

(Qualif Euro: 3 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 7 octobre 1978 contre le Luxembourg (3-1)

Dernière sélection : le 10 juillet 1982 contre la Pologne (2-3)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 2 sélections

 

1973/77 Saint-Etienne B (FRA)

1974/82 Saint-Etienne (FRA) 217 matchs, 49 buts

(Championnat de France: 167 matchs, 36 buts)

(Coupe de France: 28 matchs, 7 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 3 matchs)

(Coupe UEFA: 19 matchs, 6 buts)

1977/78 SC Bastia (FRA) (Prêt) 52 matchs, 7 buts

(Championnat de France: 34 matchs, 5 buts)

(Coupe de France: 6 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 12 matchs, 2 buts)

1983 Atletico Madrid (ESP) 0 match

1983 Manic Montréal (CAN) 6 matchs, 1 but

1983/84 Neuchâtel Xamax (SUI) 13 matchs, 5 buts

1984/85 Olympique Lyonnais (FRA) 29 matchs, 2 buts

(Championnat de France de D2: 27 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 2 matchs, 1 but)

1985/86 RC Strasbourg (FRA) 23 matchs

(Championnat de France: 19 matchs)

(Coupe de France: 4 matchs)

1986/87 OGC Nice (FRA) 22 matchs, 4 buts

(Championnat de France: 19 matchs, 3 buts)

(Coupe de France: 3 matchs, 1 but)

1987/88 Montpellier (FRA) 11 matchs

 

Alliant la puissance physique, l’abattage à une technique fine et précise, Jean-François Larios aura été l’un des principaux animateurs de Saint-Etienne entre 1978 et 1982, après son retour de Bastia où il avait atteint la finale de la Coupe de l’UEFA.

 

Né en Algérie, formé à Pau par le père de Jean-Michel Larqué, le jeune Jean-François débarque chez les Verts en 1973 et fait ses grands débuts chez les pros en 1975 contre Strasbourg. Milieu perforateur et très technique, son physique de taureau l’aide à se faire une place dans l’effectif. Champion de France en 1981, deux fois quart de finaliste de la Coupe UEFA, le beau gosse talentueux intègre l'équipe de France emmenée par Michel Platini, son partenaire à "Sainté". Même le Real Madrid le veut. "Ils ont proposé 7 millions de francs mais les dirigeants stéphanois ne me l'ont jamais dit ", déclare-t-il, amer. Le conte de fées prend fin en 1982. D'abord avec le scandale de la caisse noire à Saint-Étienne. Puis, éclate l'affaire de sa liaison avec Christelle, la femme de Michel Platini, alors son coéquipier. Deux ans d'un amour fou et dévastateur avec celle qu'il surnomme "Yeux Bleus" et qui a fini par décider de rester avec le célèbre n°10. Indésirable en France autant que chez les Bleus où Platoche exerçait une immense influence, Larios s'exilera en Espagne, à l'Atlético Madrid. Un exil qu'il pense doré où il a des origines familiales. Il espère se relancer mais l'expérience tourne au cauchemar: il se blesse gravement au genou le jour même où le club espagnol devait verser les 900 000 francs d'indemnité à Saint-Etienne! L'accord de principe est rompu. À 27 ans, il se rend à l'évidence: il ne retrouvera jamais le niveau qui en avait fait le meilleur joueur français de l'année en 1980. Il prend tout le monde de cours en s’engageant au Canada avec le Manic Montréal où il passe trois mois avant de rentrer en Europe à Neuchâtel Xamax. Handicapé par un problème récurrent au genou, le fruit de kilos superflus sans doute, il retourne sur la table d'opération. Revenu en France, il signe chez l’ennemi lyonnais où il retrouve notamment Félix Lacuesta. Il enchaîne ensuite à Strasbourg, ou il revient en forme, puis Nice avant de raccrocher après une ultime pige à Montpellier en 1988. Rideau pour l’enfant terrible. Par la suite, il devient l'un des agents de joueurs les plus influents de France dans les années 1990. Figure incontournable de ce monde opaque, Larios est pris par la patrouille. En 2007, la justice le condamne à deux ans de prison avec sursis dans le cadre des transferts frauduleux de l'OM. Brouillé avec certains agents mais pas avec le monde du foot, il a depuis tourné le dos à ce business.

 

PALMARÈS

 

4ème de la Coupe du Monde en 1982 (France)

Finaliste de la Coupe UEFA en 1978 (SC Bastia)

Champion de France en 1973, 1974 et 1981 (Saint-Etienne)

Vice-champion de France en 1982 (Saint-Etienne)

Vainqueur de la Coupe de France en 1977 (finale non-jouée) (Saint-Etienne)

Finaliste de la Coupe de France en 1981 (finale non-jouée) et 1982 (Saint-Etienne)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu joueur français de l’année en 1980

 

DIVERS

 

- En plus d'être une passion (aujourd'hui mise de côté), les jeux d'argent étaient une véritable science chez Jean-François Larios. À tel point qu'en 1984, alors qu'il était encore joueur, il s'est acheté sa propre roulette pour établir chez lui des statistiques. En compagnie de son ancien ami Alain Migliaccio, l'ancien Vert a passé des nuits à faire tourner la bille et noter les cycles. Cela ne l'a pas empêché de perdre beaucoup d'argent malgré quelques gros coups, avec, par exemple, un gain de 500 000 francs au casino appartenant à Philippe Bouvard, à Cannes.


05/06/2017
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Jean Petit

Jean Petit.jpg
Photo: ©ASMonaco

 

Jean Petit

 

Né le 25 septembre 1949 à Toulouse (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Milieu de terrain, 1m74

Surnom: Jeannot

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 12 sélections, 1 but

(Matchs amicaux: 5 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 2 sélections)

(Coupe du Monde: 1 sélection)

(Qualif Euro: 4 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 8 octobre 1977 contre l'URSS (0-0)

Dernière sélection : le 28 octobre 1980 contre l'Eire (2-0)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png B: 2 sélections

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png espoirs: 1 sélection

 

1967/69 Bagnères-de-Luchon Sports (FRA)

1969/82 AS Monaco (FRA) 426 matchs, 78 buts

(Championnat de France: 256 matchs, 42 buts)

(Barrages/Finale D2: 6 matchs, 1 but)

(Championnat de France de D2: 106 matchs, 23 buts)

(Coupe de France: 47 matchs, 8 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 3 matchs)

(Coupe des Coupes: 4 matchs, 3 buts)

(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 1 but)

 

Présent à l'AS Monaco pendant près d'un demi-siècle sur le terrain puis sur le banc, Jean Petit a toujours été fidèle au club princier.

 

Natif de Toulouse, Jeannot Petit fait toute sa formation au TFC, qui n’a aucun lien avec l’actuel, celui de l'époque avait vendu sa licence au Red Star. Avec ses deux frères Georges et Henri, ils font les beaux jours du club dans les sections jeunes. Tandis que l'ainé reste à Toulouse, malgré les appels du pied de Reims, lui et Henri partent pour Luchon en 1967. Au bout de deux saisons, Jeannot est repéré par l'ASM et débarque sur le Rocher à l'âge de 20 ans. Il ne le sait peut-être pas encore, mais il y passera tout le reste de sa carrière, que ce soit en tant que footballeur ou entraîneur. Il s’impose rapidement dans l’entrejeu monégasque. Milieu relayeur assez technique mais surtout très combatif, il devient un des symboles du club rouge et blanc. Reléguée en 1972, l’équipe retrouve directement la première division puis peine à s’affirmer au plus haut niveau malgré la présence du prolifique Delio Onnis. De nouveau relégué en 1977, le club remonte aussitôt puis accompli l’un des plus grands exploits français. Le promu remporte le titre de champion de France au nez et à la barbe des cadors comme le FC Nantes, St Etienne et l’OM. Le duo d’attaque composé du buteur argentin Delio Onnis et de l'ailier droit Christian Dalger fait fureur, derrière avec le tout jeune Jean-Luc Ettori dans les cages et Rolland Courbis en libéro, la défense est irrésistible. Au milieu, Jean Petit est au sommet de son art. Élu joueur français de l'année par France Football en 1978, le monégasque d’adoption fait ses premiers pas en équipe de France. Pourtant les places sont chères au milieu de terrain. Du voyage en Argentine, Petit ne jouera que la rencontre sans enjeu face à la Hongrie, ce fameux match à Mar Del Plata où la France a joué en vert et blanc. Présent encore après, il plante un but de la tête contre le Luxembourg au Parc des Princes malgré sa petite taille. Sa carrière internationale s’arrêtera après l'arrivée de deux jeunes prodiges exceptionnels: Jean Tigana et Jean-François Larios. Après le titre de champion, Jeannot s'octroie une coupe de France en 1980, face à Orléans. Sa fin de carrière est gâché par des blessures. Il raccroche les crampons en 1983, après quatorze ans de fidélité, 428 matchs et 76 buts, ce qui en fait un des joueurs les plus capés du club. Entre temps, il trouvera tout de même moyen d’être sacré à nouveau champion en 1982, l’époque d’Umberto Barberis qui lui succède. Il prend ensuite une place dans le staff et voue sa vie pour Monaco. Il sera l’adjoint d’Arsène Wenger, Jean TiganaDidier Deschamps (il est sur le banc lorsque l’AS Monaco atteint la finale de la Ligue des Champions) ou encore Claudio Ranieri.

 

PALMARÈS

 

Champion de France en 1978 et 1982 (AS Monaco)

Vainqueur de la Coupe de France en 1980 (AS Monaco)

Finaliste de la Coupe de France en 1974 (AS Monaco)

Vice-champion de France de D2 en 1971 et 1977 (AS Monaco)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu joueur français de l’année en 1978


05/06/2017
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Jean-Marc Guillou

Jean-Marc Guillou.jpg
Photo: ©DR

 

Jean-Marc Guillou

 

Né le 20 décembre 1945 à Bouaye (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Milieu de terrain, 1m76

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 19 sélections, 3 buts

(Matchs amicaux: 11 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 1 sélection)

(Coupe du Monde: 1 sélection)

(Qualif Euro: 6 sélections, 3 buts)

 

1ère sélection : le 23 mars 1974 contre la Roumanie (1-0)

Dernière sélection : le 2 juin 1978 contre l'Italie (1-2)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png B: 3 sélections

 

1964 SC Saint-Nazaire (FRA)

1964/66 Angers SCO B (FRA)

1966/75 Angers SCO (FRA)

(Championnat de France: 240 matchs, 14 buts)

(Championnat de France de D2: 12 matchs, 4 buts)

(Coupe de France: 22 matchs, 6 buts)

(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)

1975/79 OGC Nice (FRA) 164 matchs, 14 buts

(Championnat de France: 136 matchs, 12 buts)

(Coupe de France: 26 matchs, 2 buts)

(Coupe de l'UEFA: 2 matchs)

1979/81 Neuchâtel Xamax (SUI) 54 matchs, 2 buts)

(Championnat de Suisse: 49 matchs, 1 but)

(Coupe de Suisse: 5 matchs, 1 but)

1981/83 FC Mulhouse (FRA) (entraîneur-joueur) 72 matchs

(Championnat de France: 30 matchs)

(Championnat de France de D2: 32 matchs)

(Barrages: 4 matchs)

(Coupe de France: 6 matchs)

1983/84 AS Cannes (FRA) (entraîneur-joueur) 11 matchs

 

Nommé joueur du siècle du SCO Angers en 2009, Jean-Marc Guillou reste dans les mémoires comme un poète mais surtout un technicien émérite, aussi bon dans l'offensive que dans la récupération, apôtre du beau jeu et de la bonne passe.

 

Dribbleur, passeur, buteur, Jean-Marc Guillou avait une âme d'artiste. Coqueluche des supporters angevins des années 1960 et 1970, il reste associé à l’âge d’or du club. Natif de Bouaye, il fait ses premières armes dans sa région natale des Pays De La Loire au Sporting club Nazairien en temps qu’amateur. Repéré par le SCO Angers, il signe une licence amateur et se dirige tout droit vers le 6ème Régiment du Génie d'Angers pour y effectuer son service militaire. Il se morfond quelques longues années dans les rangs des amateurs avant de finalement s'imposer en équipe première. Ainsi, Jean-Marc devient le maître à jouer du SCO, l’âme du club, son leader… Les années Guillou coïncident avec l’âge d’or du club angevin. Il participe activement à la remontée du SCO en 1969 avec un record de buts marqués par les joueurs de 128 buts en 40 matchs avant de participer aux saisons les plus accomplies du club en première division entre 1971 et 1974. Malgré de faibles moyens, les noirs et blancs participe même à une coupe de l'UEFA en 1973, éliminé au premier tour par le Dynamo Berlin. À une époque où seule cette équipe d'Angers semblait en mesure de faire pâlir l'iconique jeu à la nantaise, le maître à penser régalait chaque semaine par son esthétisme hors du lot.


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Photo: ©DR

 

Convoité par le grand Real Madrid, l'unique regret du milieu français est de n'avoir pu passer de l'autre côté des Pyrénées, la mairie d'Angers ayant bloqué le transfert. Sa dernière saison est extrêmement compliquée, synonyme de relégation en deuxième division. La fin d’une époque et d’une aventure angevine longue de neuf ans pour Jean-Marc Guillou. Il rejoint l'OGC Nice qui n’avaient à l’époque rien d’une grande équipe, mais qui allaient le devenir sous l’impulsion de l’ancien Scoïste. Sa première saison chez les Aiglons s’avère la plus excitante, celle d’une lutte acharnée pour le titre avec le Saint-Etienne de Jean-Michel Larqué. Les Verts auront le dernier mot. Jean-Marc Guillou symbolise la période Markovic, où l'efficacité primait sur le beau jeu.

 

À Nice, le milieu de terrain connait surtout l’équipe de France, côtoyée brièvement du temps d’Angers. C’est d’ailleurs en tant qu’Aiglon et à 32 ans qu’il participe à son unique Coupe du Monde, en 1978. Malheureusement il ne rencontrera pas la même gloire chez les Bleus, malgré dix-neuf honorables sélections. Il débarque ensuite à Neuchâtel en 1979 et passe deux saisons en Suisse avant de rentrer en France à Mulhouse, où il reste deux saisons également, et de quitter définitivement les terrains en 1984 à l'AS Cannes comme entraîneur-joueur. Après avoir enfilé le costume d'entraîneur, il fonde l'école de football d'Abidjan (Académie de Sol Beni) en 1993 qui va irriguer l’Europe de joueur ivoirien et constitué l'ossature de l'équipe nationale qui a disputé trois phases finales de Coupe du monde (2006, 2010 et 2014) et remporté la CAN en 2015 après deux finales perdues (2006 et 2012). Après le succès de son académie, il crée le même projet aux quatre coins du globe (Thaïlande, Algérie ...).

 

PALMARÈS

 

Vice-champion de France en 1976 (OGC Nice)

Finaliste de la Coupe de France en 1978 (OGC Nice)

Champion de France de D2 en 1969 (Angers SCO)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Élu joueur français de l’année en 1975

Etoile d'or France Football en 1974 et 1975

Élu joueur du siècle du SCO Angers à l’occasion des 90 ans du club en 2009


05/06/2017
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