Football-the-story

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André Guy

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Photo: ©OL.fr

 

André Guy

 

Né le 3 mars 1941 à Bourg-en-Bresse (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Attaquant, 1m78

Surnom: "Nounours"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 8 sélections, 2 buts

(Matchs amicaux: 3 sélections)

(Qualif Coupe du Monde: 3 sélections, 1 but)

(Qualif Euro: 2 sélections, 1 but)

 

1ère sélection : le 4 octobre 1964 contre le Luxembourg (2-0)

Dernière sélection : le 6 novembre 1968 contre la Norvège (0-1)

 

1959/62 FC Sochaux (FRA) 14 matchs, 8 buts

(Championnat de France: 6 matchs, 3 buts)

(Championnat de France de D2: 6 matchs, 3 buts)

(Coupe Charles Drago: 2 matchs, 2 buts)

1962/65 Saint-Etienne (FRA) 96 matchs, 60 buts

(Championnat de France: 65 matchs, 45 buts)

(Championnat de France de D2: 17 matchs, 7 buts)

(Coupe de France: 7 matchs, 4 buts)

(Coupe Charles Drago: 5 matchs, 2 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 2 matchs, 2 buts)

1965/67 Lille OSC (FRA) 85 matchs, 48 buts

(Championnat de France: 76 matchs, 42 buts)

(Barrages D2: 4 matchs, 2 buts)

(Coupe de France: 5 matchs, 4 buts)

1967/70 Olympique Lyonnais (FRA) 129 matchs, 76 buts

(Championnat de France: 110 matchs, 64 buts)

(Coupe de France: 12 matchs, 11 buts)

(Coupe des Coupes: 3 matchs)

(Coupe de l'UEFA: 4 matchs, 1 but)

1971 Stade Rennais (FRA) 22 matchs, 11 buts

(Championnat de France: 14 matchs, 5 buts)

(Coupe de France: 8 matchs, 6 buts)

1971/73 Toulon (FRA) 54 matchs, 30 buts

(Championnat de France de D2: 45 matchs, 28 buts)

(Coupe de France: 9 matchs, 2 buts)

1973/74 Nevers (FRA) 34 matchs, 9 buts

(Championnat de France de D2: 33 matchs, 9 buts)

(Coupe de France: 1 match)

 

Avant-centre un brin nonchalant, André Guy forcera son caractère pour devenir un véritable renard des surfaces. Il restera à jamais comme le joueur qui a donné au Stade Rennais sa deuxième Coupe de France, marquant l’unique but de la finale en 1971. Buteur prolifique, il a également exercé ses talents à Saint-Étienne puis à Lyon notamment, devenant sacré meilleur buteur de D1 en 1969 avec 25 buts. 

 

L’attaquant né le 3 mars 1941 à Bourg-en-Bresse incarnait une race de goleadors comme on n’en fait plus. Formé à Sochaux, ce jeune avant-centre prometteur effectue rapidement ses premiers pas en D1. Cet attaquant percutant et doté d’une puissante frappe de balle, joue douze matches de championnat et frappe déjà six fois pour ses débuts parmi l’élite hexagonale. Dans la foulée, il rejoint les "Verts" de Saint-Étienne à l’orée de la saison 1962-63. Alors que le club végète à l'époque en deuxième division, il est venu pour les aider à remonter et pour relancer une carrière qui pâtissait de son caractère lymphatique et endormi. Une fois qu'il a compris que le football était aussi un combat, qu'il a acquis la résistance et le courage nécessaire, il a pu faire parler sa qualité maîtresse: sa soif de but. Il fait partie de ces joueurs qui entrent sur le terrain avec une seule idée en tête, expédier le ballon au fond des filets adverses. Comme à Saint-Etienne, il disposait à ses côtés d'équipiers comme Robert Herbin et Rachid Mekloufi à son service pour distiller des caviars, il a pu faire parler la poudre. Son poids devant la surface et son efficacité devant le but ont été alors des atouts lui ayant permis de participer pleinement à la conquête du titre de champion de France en 1964.


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Photo: ©DR

 

Après trois saisons chez les Verts, il exporte son talent à Lille. Chez les Dogues, il inscrit la bagatelle de 42 buts en deux saisons de championnat, en dépit des résultats en dents de scie de l’équipe nordiste. Toujours aussi efficace, il fait ensuite les beaux jours de l’Olympique Lyonnais durant trois ans et demi. Dorénavant surnommé "Nounours" par ses coéquipiers du fait de son tempérament difficile, André Guy termine meilleur buteur du championnat de D1 en 1969, avec 25 réalisations à son compteur personnel. En 1971, alors qu’il s’apprête à signer à Rennes, l'avant-centre français n’a plus le même rendement avec l’OL. Mais les "Rouge et Noir" manquent d’un avant-centre, et Guy a le profil adéquat. Relativement discret en championnat, André devient pourtant le héros de l’épopée en Coupe de France. Auteur d’un doublé lors de la demi-finale retour contre l’Olympique de Marseille, il fait également mouche lors de la Finale contre son ancien club, l’Olympique Lyonnais (1 but à 0), à la 63ème minute sur penalty. Malgré sa réussite en Coupe, l’ancien lyonnais a toutes les peines du monde à s’adapter au schéma de jeu de Jean Prouff. Après six petits mois dans la capitale bretonne, il plie bagages. Trentenaire, il termine alors sa carrière en D2, avec deux saisons sous les couleurs de Toulon, puis une dernière avec Nevers. Malgré son talent de buteur, André ne totalisera en tout et pour tout que huit sélections pour deux buts en équipe de France entre 1964 et 1968. Il prend alors sa retraite sportive, puis devient adjoint au sports à la mairie de la Seyne-sur-Mer, sur la Côte d’Azur.

 

PALMARÈS

 

Champion de France en 1964 (Saint-Etienne)

Vainqueur de la Coupe de France en 1971 (Stade Rennais)

Champion de France de D2 en 1963 (Saint-Etienne)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur du championnat de France en 1969 (25 buts) (Olympique Lyonnais)


28/05/2017
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Jean Baratte

Jean Baratte.jpg
Photo: ©CollectionLOSC

 

Jean Baratte

 

Né le 7 juin 1923 à Lambersart (FRA)

Décédé le 1er juillet 1986 à Faumont (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Attaquant, 1m73

Surnom: Capitaine courageux

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 32 sélections, 19 buts

(Matchs amicaux: 29 sélections, 19 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 3 sélections)

 

1ère sélection : le 24 décembre 1944 contre la Belgique (3-1)

Dernière sélection : le 11 novembre 1952 contre l'Irlande du Nord (3-1)

 

1941/43 Olympique Lillois (FRA) 8 matchs, 9 buts

(Coupe de France: 8 matchs, 9 buts)

1943/44 EF Lille-Flandres (FRA) 31 matchs, 14 buts

(Championnat de France: 28 matchs, 12 buts)

(Coupe de France: 3 matchs, 2 buts)

1944/53 Lille OSC (FRA) 318 matchs, 215 buts

(Championnat de France: 268 matchs, 167 buts)

(Coupe de France: 50 matchs, 48 buts)

1953/1954 AS Aix (FRA) 47 matchs, 13 buts

(Championnat de France de D2: 44 matchs, 13 buts)

(Coupe de France: 3 matchs)

1954/56 CO Roubaix-Tourcoing (FRA) 63 matchs, 12 buts

(Championnat de France: 16 matchs, 2 buts)

(Championnat de France de D2: 38 matchs, 10 buts)

(Coupe de France: 6 matchs)

(Coupe Charles Drago: 3 matchs)

1956/57 Lille OSC (FRA) 14 matchs, 3 buts

(Championnat de France de D2: 13 matchs, 3 buts)

(Coupe de France: 1 match)

 

Jean Baratte a été le "Zidane" des années 50. Le chef de vestiaire, une fameuse vedette locale mais également nationale grâce à ses talents de buteur et son fort caractère.

 

L'enfant né à Lambersart le 7 juin 1923 débute avec le club déjà très populaire de l'Olympique Lillois dès le début de la Seconde Guerre Mondiale. En 1944, le club fusionne avec le SC Fives et devient le Lille Olympique Sporting Club. Jean Baratte devient donc l’attaquant vedette de cette nouvelle formation. Il devient d'ailleurs le premier buteur lillois sous l'appellation "LOSC", contre Le Havre au Stade Henri-Jooris, pour la première victoire du LOSC… 9 buts à 2. En 1948, l'attaquant termine meilleur buteur du championnat avec 31 réalisations! Autant dire la part prépondérante qu'il a eu dans l'ultra domination lilloise. Il commence à débloquer son compteur trophée en 1946 en permettant à Lille de s’offrir le doublé Coupe–Championnat. Il récidive ensuite avec une Coupe de France en 1947 et 1948 et, en prime, un doublé en finale face au voisin lensois. Il termine également avec les Lillois à la seconde place du Championnat quatre fois de suite (de 1948 à 1951) et s'offre un nouveau titre de meilleur artilleur en 1949 avec 26 buts plantés. Il faudra attendre 2011 et Moussa Sow pour revoir un Lillois en tête de ce classement.

 

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Photo: ©Eric Pillon enchères

 

Alors que Jules Bigot décide de signer au Havre, Jean Baratte prend son brassard de capitaine. Ordonné, efficace, commandant sur le terrain, il hérite du surnom de "Capitaine Courageux" par les supporters! En demi-finale de Coupe de France en 1952, alors que les deux gardiens de but professionnels du club sont indisponibles (le titulaire est blessé et le second absent), la direction lilloise estime que Jean Baratte serait le meilleur pour garder les buts lillois pendant 90 minutes. Il n’encaisse que deux malheureux petits buts et aura fait de son mieux. Défaite 2 buts à 1 contre Bordeaux qui s’envole en finale. L’histoire retiendra que la saison suivante, le LOSC remportera la Coupe de France. Il quitte les Dogues en 1953 à cause d'un conflit avec son entraîneur de l'époque André Cheuva. Une médaille de champion de France en 1953 lui ait tout de même attribué après avoir joué quelques rencontres cette saison-là. Il rejoint alors la D2 et Aix-en-Provence puis ensuite le CO Roubaix-Tourcoing en 1954. Moins efficace, le club descend à l'étage inférieur. Il en profite pour effectuer sa première expérience en tant qu’entraîneur-joueur. Il y reste encore un an avant de revenir au LOSC qui est alors en D2. Le club remonte aussitôt. En huit saisons sous les couleurs du LOSC, le Nordiste marque 167 buts. Il figure aujourd'hui encore parmi les meilleurs buteurs de l'histoire du Championnat de France.

 

Côté Bleu, il inscrit 19 pions en 32 sélections entre 1944 et 1952. À partir de 1949, le redoutable international est capitaine des Bleus à douze reprises notamment lors du barrage perdu injustement face à la Yougoslavie en tour préliminaire de la Coupe du Monde 1950 (défaite 3 buts à 2 après prolongation). Il met un terme à sa carrière de footballeur en 1957 et débute celle de coach. D'abord à Lille puis en Tunisie et enfin à Tourcoing. Il quitte définitivement le monde du football en 1968 et ouvre un restaurant dans un petit village du Nord. Il décède en 1986 à l'âge de 63 ans. Joueur hors normes, homme chaleureux, il reste surtout le footballeur lillois le plus adulé de tous les temps. La métropole de Lille a d'ailleurs donné son nom à un stade, rue Anatole de la Forge.

 

PALMARÈS

 

Champion de France en 1946 et 1954 (Lille OSC)

Vice-champion de France en 1948, 1949, 1950 et 1951 (Lille OSC)

Vainqueur de la Coupe de France en 1946, 1947, 1948 et 1953 (Lille OSC)

Finaliste de la Coupe de France en 1945 et 1949 (Lille OSC)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur du championnat de France en 1948 (31 buts) et 1949 (26 buts) (Lille OSC)


27/05/2017
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Jacky Vergnes

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Photo: ©MHSCFoot

 

Jacky Vergnes

 

Jacques Vergnes

Né le 21 juillet 1948 à Magalas (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, Attaquant, 1m81

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 1 sélection, 1 but

(Qualif Euro: 1 sélection)

 

1ère et dernière sélection : le 8 septembre 1971 contre la Norvège (3-1)

 

1966/68 SO Montpellier (FRA) 34 matchs, 8 buts

1968/70 Red Star (FRA) 45 matchs, 12 buts

(Championnat de France: 41 matchs, 11 buts)

(Coupe de France: 4 matchs, 1 but)

1970/74 Nîmes Olympique (FRA) 133 matchs, 79 buts

(Championnat de France: 118 matchs, 72 buts)

(Coupe de France: 11 matchs, 7 buts)

(Coupe de l'UEFA: 4 matchs)

1974/75 SC Bastia (FRA) 60 matchs, 32 buts

(Championnat de France: 46 matchs, 20 buts)

(Coupe de France: 14 matchs, 12 buts)

1975/76 Stade de Reims (FRA) 31 matchs, 13 buts

(Championnat de France: 26 matchs, 11 buts)

(Coupe de France: 5 matchs, 2 buts)

1976/77 Stade Lavallois (FRA) 37 matchs, 19 buts

(Championnat de France: 36 matchs, 19 buts)

(Coupe de France: 1 match)

1977/sept. 78 RC Strasbourg (FRA) 39 matchs, 12 buts

(Championnat de France: 37 matchs, 12 buts)

(Coupe de France: 2 matchs)

sept. 1978/79 Bordeaux (FRA) 22 matchs, 8 buts

(Championnat de France: 20 matchs, 8 buts)

(Coupe de France: 2 matchs)

1979/82 Montpellier PSC (FRA) 80 matchs, 42 buts) 

(Championnat de France: 4 matchs)

(Finale D2: 2 matchs, 1 but)

(Championnat de France de D2: 59 matchs, 33 buts)

(Coupe de France: 15 matchs, 8 buts)

 

Grand baroudeur du football français des années 1970, parfois affublé du qualificatif de mercenaire, Jacky Vergnes figure parmi les meilleurs buteurs de l’histoire du championnat de France, avec plus de 150 réalisations.

 

Numéro 9 au tempérament quelque peu instable, il a fait le bonheur de plusieurs clubs de milieu de tableau, qu’il a parfois emmené tout en haut, comme Nîmes, avec qui il a joué la coupe d’Europe où Laval qu’il aidera à se maintenir en 1977. Souvent placé, jamais gagnant, son palmarès est quasi-vierge. Il a tout de même remporté le titre de champion de France en 1979 avec le RC Strasbourg, Même s’il n’a participé qu’à quatre matchs de la saison. Héraultais de naissance, il débute chez les pros au moment où s’éteignait à petit feu le SO Montpellier et raccroche les crampons au sein du tout nouveau MPSC, propriété de Loulou Nicollin.

 

PALMARÈS

 

Champion de France en 1979 (RC Strasbourg)

Vice-champion de France en 1972 (Nîmes Olympique)

Vice-champion de France de D2 en 1981 (Montpellier)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur du championnat de France de D2 groupe B en 1980 (19 buts) (Montpellier)


25/05/2017
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Joseph Ujlaki

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Photo: ©DR

 

Joseph Ujlaki

 

József Újlaki

Né le 10 août 1929 à Budapest (HON)

Décédé le 13 février 2006 à Sète (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français / https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4864331_201505283930779.png Hongrois, Attaquant / Ailier, 1m72

Surnom: Monsieur Joseph

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 21 sélections, 10 buts

(Matchs amicaux: 17 sélections, 5 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 4 sélections, 5 buts)

 

1ère sélection : le 5 octobre 1952 contre la RFA (3-1)

Dernière sélection : le 30 octobre 1960 contre la Suède (0-1)

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4864331_201505283930779.png juniors: 2 sélections

 

1946/47 Újpesti TE (HON)

1947/48 Stade Français (FRA) 8 matchs, 3 buts

(Championnat de France: 7 matchs, 3 buts)

(Coupe de France: 1 match)

1948/50 FC Sète (FRA) 50 matchs, 20 buts

(Championnat de France: 44 matchs, 15 buts)

(Coupe de France: 6 matchs, 5 buts)

1950/53 Nîmes Olympique (FRA) 99 matchs, 41 buts

(Championnat de France: 92 matchs, 38 buts)

(Coupe de France: 5 matchs, 1 but)

(Coupe Charles Drago: 2 matchs, 2 buts)

1953/58 OGC Nice (FRA) 163 matchs, 75 buts

(Championnat de France: 133 matchs, 59 buts)

(Coupe de France: 21 matchs, 10 buts)

(Coupe Charles Drago: 5 matchs, 2 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 4 matchs)

1958/64 RC Paris (FRA) 176 matchs, 78 buts

(Championnat de France: 162 matchs, 75 buts)

(Barrages D1: 3 matchs, 1 but)

(Coupe de France: 9 matchs, 2 buts)

(Coupe Charles Drago: 2 matchs)

1964/65 FC Metz (FRA) 19 matchs, 7 buts

(Championnat de France de D2: 17 matchs, 7 buts)

(Coupe de France: 2 matchs) 

1965/66 AS Aix (FRA) 32 matchs, 8 buts

(Championnat de France de D2: 28 matchs, 7 buts)

(Coupe de France: 4 matchs, 1 but)

1966/67 FC Sète (FRA) 10 matchs, 5 buts

1967/68 US Sommières (FRA)

 

Surnommé "Monsieur Joseph", Joseph Ujlaki était un artiste du ballon rond avec un sens inné du but. Attaquant vedette des années 50, ceux qui l'ont vu jouer se rappellent de son allure fière balle au pied.

 

Remarqué par sa technique et l'élégance de son jeu, il arrive en France à l'âge de 17 ans et arpente l'Hexagone: il passe notamment par le Stade Français, le FC Sète, Nîmes, Nice et le Racing Paris. Avec les Aiglons, ce très grand technicien remporte la coupe de France en 1954 et le titre de champion en 1956. Il était alors considéré comme le véritable patron du vestiaire Rouge et Noir, chargé de faire passer les consignes de l'entraîneur et de redynamiser l'équipe lors des moments difficiles. C'est cependant en passant du Gym au Racing en 1958 qu'il a atteint la plénitude de son jeu, caractérisé notamment par une frappe de balle énorme. Champion en 1936, le RC Paris tente le bis-repetita près de vingt-cinq ans plus tard. Il côtoie la grande équipe du début des années 60 composé particulièrement de Roger MarcheAbderrahman Mahjoub et devant Thadée Cisowski et Jean Tokpa, les deux flèches parisiennes. Troisième l’année précédente, le RC Paris espère remporter le titre cette année-là, mais tombe face à un Stade de Reims très costaud, qui distancera finalement les Franciliens et les Nîmois dans la course au titre. Reims inscrit 109 buts en championnat, mais le RC Paris fait mieux, avec 118 pions en 38 journées, pour une incroyable moyenne de 3,1 buts par match. Les plus gros scores de la saison? Un méchant 9 buts à 0 face au Havre, et un humiliant 8 buts à 0 contre Sochaux. Toujours aussi prolifique les saisons suivantes, le RCP termine deux fois d’affilée à la seconde place du classement, toujours avec la meilleure attaque. Joseph Ujlaki a notamment marqué 75 buts en D1 sous le maillot ciel et blanc et reste toujours placé parmi les meilleurs buteurs de l'histoire de l'élite. "C’était un phénomène, un joueur extraordinaire. Certains le disaient plus fort que Kopa car plus complet, avec un meilleur jeu de tête notamment" expliquait l'ancien écrivain Bernard Morlino. Naturalisé français en 1952, le premier et seul joueur de l’histoire de l’équipe de France avec un nom de famille commençant par U jusqu’à la première sélection de Samuel Umtiti compte 21 sélections chez les Bleus sans toutefois participer aux Coupes du Monde 1954 et 1958. Sa carrière internationale aurait pu être mieux sans un caractère difficile et une mauvaise entente avec Raymond Kopa et les autres rémois. Il disparaît le 13 février 2006 à l'âge de 76 ans, quelques jours après André Strappe, un de ses anciens coéquipiers en sélection.

 

PALMARÈS

 

Champion de France en 1956 (OGC Nice)

Vice-champion de France en 1961 et 1962 (RC Paris)

Vainqueur de la Coupe de France en 1954 (OGC Nice)

Finaliste de la Coupe Charles Drago en 1958 (OGC Nice)

Finaliste du Challenge des champions en 1956 (OGC Nice)


24/05/2017
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Roger Piantoni

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Photo: ©Universal/Corbis/VCG

 

Roger Piantoni

 

Né le 26 décembre 1931 à Etain (FRA)

Décédé le 26 mai 2018 à Nancy (FRA)

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png Français, attaquant, 1m68

Surnom: "Bout d'chou"

 

https://static.blog4ever.com/2014/12/790899/artfichier_790899_4844082_201505223457315.png 37 sélections, 18 buts

(Matchs amicaux: 24 sélections, 10 buts)

(Qualif Coupe du Monde: 8 sélections, 5 buts)

(Coupe du Monde: 5 sélections, 3 buts)

 

1ère sélection : le 16 novembre 1952 contre l'Eire (1-1)

Dernière sélection : le 28 septembre 1961 contre la Finlande (5-1)

 

1950/57 FC Nancy (FRA) 248 matchs, 114 buts

(Championnat de France: 217 matchs, 92 buts)

(Coupe de France: 27 matchs, 21 buts)

(Coupe Charles Drago: 4 matchs, 1 but)

1957/64 Stade de Reims (FRA) 198 matchs, 132 buts

(Championnat de France: 161 matchs, 106 buts)

(Coupe de France: 16 matchs, 13 buts)

(Coupe Charles Drago: 5 matchs, 3 buts)

(Challenge des Champions: 2 matchs, 3 buts)

(Coupe d'Europe des clubs champions: 14 matchs, 7 buts)

1964/66 OGC Nice (FRA) 49 matchs, 20 buts

(Championnat de France: 16 matchs, 6 buts)

(Championnat de France de D2: 26 matchs, 11 buts)

(Coupe de France: 6 matchs, 2 buts)

(Coupe Charles Drago: 1 match, 1 but)

 

Formidable ailier gauche, Roger Piantoni aurait pu ne jamais passer pro. Révélé à Nancy, c’est à Reims qu’il a écrit les plus belles pages de sa carrière avant de finir à Nice, tranquillement. Entre-temps, bien sûr, la formidable épopée suédoise avec une 3ème place inespérée lors de la Coupe du monde 1958, une carrière bien remplie pour un immense joueur.

 

Originaire d’Etain dans la Meuse, le jeune Roger se fait repérer alors qu’il évolue au FC Pennes, en compagnie de Thadée Cisowski. Il passe une sélection pour intégrer l’équipe de France junior, mais sera recalé pour insuffisance respiratoire… Le genre de problème qui n’effraient pas les dirigeants nancéens qui signe le jeune homme. Pour sa première saison professionnelle, alors qu’il vient d'avoir 19 ans, Roger Piantoni réussit l’exploit de terminer meilleur buteur du championnat, avec 28 buts!! "Bout d’chou" (son surnom!) s'était offert un doublé lors de la première journée face à Lens et un quintuplé mémorable contre le Havre pour le compte de la 28ème journée. C’est d’autant plus louable que le FC Nancy n’est pas une grosse écurie du championnat de France et lutte chaque année pour ne pas descendre. Au total, il plante 114 buts durant ses sept années passées en Lorraine. Devenu international à partir de 1952, Roger Piantoni est bien trop seul dans cette formation nancéenne pour espérer autre chose que le ventre mou. L’histoire se terminera par une descente à l'étage inférieur en 1957.


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Photo: ©Miroir Sprint

 

Les plus grands clubs hexagonaux se l'arrachent, et c'est le Stade de Reims qu'il choisit, où évoluent pas mal de ses partenaires de l’équipe de France. Ainsi, à son arrivée en 1957, il reforme avec Jean Vincent et Just Fontaine l’attaque des Bleus. Les champenois écrasent tout sur leur passage, survolent le championnat et s'offrent également la Coupe de France. C’est la consécration. Après la parenthèse enchantée de la Coupe du Monde suédoise, Roger va de nouveau faire une saison pleine avec 20 réalisations. Si les rémois ne parviennent pas à conserver leur titre, ils atteignent en revanche la finale de la Coupe d’Europe des clubs champions. Les Rémois passent complètement à côté et perdent logiquement 2 buts à 0 face au Real Madrid, qui enchaîne à ce moment-là sa quatrième victoire en C1 en autant de participations. De nouveau sacré champion en 1960, grâce à une attaque démentiel (109 buts marqués!!), il manquera l’Euro à cause d'une blessure. Lors de la saison 1960-61, Reims abandonne son titre à Monaco après la grave blessure de Just Fontaine (double fracture tibia-péroné qui précipitera la fin de sa carrière). Roger lui termine de nouveau meilleur artilleur du championnat avec 28 buts et détient un record unique: être sacré meilleur buteur de D1 à 10 ans d'intervalle. À partir de 1961, il va subir les conséquences d’une lésion au genou gauche contracté lors d’un match amical contre la Bulgarie en 1959, à cause du puissant défenseur Dimitar Largov. Mal rétablit, il va enchainer les périodes d’indisponibilité, se faisant opérer à plusieurs reprises. Après un titre de champion arraché en 1962 à la différence de but (il marquera 16 pions pour 18 apparitions), Roger et le Stade de Reims coulent en silence, avec une relégation surprise en 1964. Il quitte donc la Champagne et rejoint le Sud et Nice en compagnie de Bruno Rodzik. Après de nombreuses opérations, il retrouve enfin ses sensations et réalise une saison pleine avec 14 buts, terminant meilleur buteur des Aiglons. Nice remporte alors le championnat de D2. De retour parmi l’élite, Roger commence bien sa saison, mais sa blessure au genou lui fait toujours mal. Il préfère arrêter là-dessus à 34 ans.

 

Côté Bleu, il porte à 37 reprises le maillot tricolore et marque 18 buts. Le point d’orgue de sa carrière internationale c’est, bien sûr, la belle aventure suédoise en 1958 où il parvient en demi-finale de la Coupe du Monde, au sein d’une attaque-canon, 23 buts en six rencontres, meilleure attaque de l’épreuve! Il avait planté 3 buts lors de cette campagne suédoise (Paraguay, Irlande du Nord et Brésil, en demi-finale). Il portera une seule fois le brassard de capitaine du onze tricolore le 27 novembre 1957 à Wembley, en amical, contre l’Angleterre (défaite 4 buts à 0). Il honore sa dernière cape internationale contre la Finlande, où il inscrit son dernier but sous le maillot Tricolore sur coup franc. Il devient ensuite rapidement entraîneur, à Carpentras en 1967. Avant d'intégrer la FFF durant 18 ans, jusqu'en 1988, en tant que membre du Conseil fédéral. Il s'est éteint le 26 mai 2018 au CHU de Nancy à l’âge de 86 ans.

 

PALMARÈS

 

3ème de la Coupe du Monde en 1958 (France)

Finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1959 (Stade de Reims)

Champion de France en 1958, 1960 et 1962 (Stade de Reims)

Vice-champion de France en 1963 (Stade de Reims)

Vainqueur de la Coupe de France en 1958 (Stade de Reims)

Finaliste de la Coupe de France en 1953 (FC Nancy)

Champion de France de D2 en 1965 (OGC Nice)

Vainqueur du Challenge des champions en 1958 et 1960 (Stade de Reims)

Vainqueur de la Coupe Mohammed V en 1962 (Stade de Reims)

 

DISTINCTIONS PERSONNELLES

 

Meilleur buteur du championnat de France en 1951 (28 buts) (FC Nancy) et 1961 (28 buts) (Stade de Reims)


24/05/2017
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